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(aodren), say you'll never leave my dreams

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Rafe Hollins
Rafe Hollins
« Admin + queen of hearts. »

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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 4 EmptyMar 31 Oct - 3:06

you said you wanted me as much as i want you
Les cheesecakes, l’affection, la capacité à la comprendre sans la juger, les cocktails, les longues heures qu’il avait passées à la consoler, Tessa, comme si elle était si importante dans son monde à lui ; tant de choses qui rendaient Aodren précieux pour elle. La blonde avait eu l’temps d’y penser, à tout ça, dans les nombreuses fois où elle avait hésité, entre son cœur capricieux et sa raison trop prudente. Lui dire, n’pas lui dire ? La question avait tourné un million de fois dans son crâne, parfois dans les moments les plus stupides et insignifiants qui soient : par-dessus son bol de café au petit-déjeuner, quand elle avait relevé les yeux vers lui, et qu’elle l’avait fixé trop longtemps sans qu’il ne le remarque. Ou devant un film à l’eau de rose, comme si le romantisme niais d’un scénario tout écrit pourrait lui donner des ailes. Ou dehors. Ou à des fêtes avec plein de gens autour d’eux. Même sur MatchMaker comme une conne. Peut-être y avait-elle-même pensé, par sms, comme ça, un jour, quand elle avait été suspendue aux messages qu’elle échangeait avec lui, pour un oui ou pour un non, un large sourire accroché sur son visage. Finalement, elle n’saura jamais vraiment, si elle aurait pu un jour, saisir le courage d’dire les choses par elle-même. Elle avait été poussée au bord du précipice par Aodren, prise de vertige à l’idée que c’qu’elle avait pu ressentir pour lui, c’qu’elle pouvait éprouver à son égard, soit un tant soit peu similaire à ce qu’il avait, lui, dans la tête et dans les tripes. Peut-être étaient-ils plus honnêtes, maintenant ; il n’avait jamais admis la mater pendant qu’elle faisait du yoga, après tout, quand bien même, peut-être que ç’aurait pu être un bon prétexte pour qu’ils finissent par batifoler ensemble comme ils l’avaient fait à de nombreuses reprises, avant Central Park et tout ce qui avait accompagné cette sortie en particulier. Y’avait plein de choses qu’ils n’s’étaient pas admis à l’époque ; peut-être des choses dont ils n’avaient même pas eu conscience, avant que leurs crânes ne s’ouvrent, comme un barrage lâchant subitement une tonne de réalités qui les submergeaient complètement. L’amour, ouais, quand ça s’passait bien, ça pouvait s’avérer carrément déstabilisant ; et jusque-là, la Dyer n’avait jamais bien géré c’genre de situations. A vrai dire, dans ses relations précédentes, on lui avait surtout reproché soit d’faire n’importe quoi, soit d’freiner des quatre fers, comme une éternelle méfiante ou une indécise qui jouait avec les autres. Peut-être avait-elle manqué d’peu d’en faire de même, avec l’Adkins ce soir ; en rentrant à la maison, elle n’avait eu aucune idée de c’qu’elle pourrait faire ou dire. Cet évier, son lavage de mains complètement stupide, ç’avait été le premier refuge qu’elle avait trouvé, bien avant que sa logique n’lui fasse réaliser que ce n’serait jamais quelque-chose qui marcherait. Il aurait bien fallu à un moment qu’elle arrête sa comédie – elle n’était pas hypocondriaque dans son genre, et les seuls microbes qu’elle aurait pu s’coller aux mains entre son lieu de travail et la maison, n’étaient pas bien différents de ceux qu’il y avait ici-même, dans cette cuisine. Et n’avaient-ils pas assez donné, hein, au rayon des maladies chiantes qui s’foutaient entre eux deux ? S’il devait y avoir un karma quelque-part, qu’on leur fiche la paix. Et pourtant, ça lui faisait penser à plein d’choses, à la blonde, quand elle s’imaginait malade : d’innombrables détails devenus réalité depuis qu’Aodren et elle vivaient ensemble. Mille raisons pour lesquelles il était si précieux à sa vie, même dans les aspects les plus simples. Il s’occupait bien d’elle, quand elle était malade, à l’emmitoufler dans d’épaisses couvertures quand elle avait froid, à l’embêter pour qu’elle prenne ses médicaments comme si elle était une gamine, à faire à manger des trucs qu’elle aimait, pour lui remonter le moral.

Ils sortaient tout juste d’une crise – un genre d’crise intersidérale à leur échelle, trois longs jours à n’pouvoir se parler de vive voix que quelques heures dans une journée. Un sacrilège. S’il devait y avoir un impact psychologique dans tout ça, Tessa espérait que ça les avait rendus, tous les deux, résistants à tous les virus et tous les microbes qui pouvaient tourner autour d’eux. Surtout s’ils devaient partir à Venise à la fin du mois – à la fin du mois, déjà. Sûrement que Tessa n’avait pas encore totalement réalisé, qu’c’était pour ça qu’elle avait encore les pieds sur terre, et qu’elle n’était pas en train de faire des plans sur la comète. Aodren était une bonne distraction aussi ; avec ses foutus mots déstabilisants qu’elle aimait, finalement. Et sa présence, si proche d’elle. Il devait bien savoir que c’n’était pas une tentation à laquelle elle était capable de résister, de quelque façon que ce soit : et s’il fallait être réaliste, c’n’était même pas une question d’alchimie. Bordel, depuis trop longtemps déjà, des jours et des jours, des semaines, ils se limitaient au niveau du sexe, parce que le brun avait une cicatrice à laquelle il devait faire attention. Soi-disant qu’ils devraient attendre les indications des médecins, comme s’ils allaient demander comme ça, à haute voix pendant une visite médicale, s’ils pouvaient se remettre à faire l’amour, parce qu’ils en avaient vraiment envie. Elle en avait envie, elle, en tout cas ; elle n’était pas folle, ni aveugle, ni paralysée des pieds à la tête. Suffisait qu’elle voit Aodren, qu’elle se serre contre lui, qu’elle s’endorme ou se réveille dans ses bras le matin, pour en avoir envie. En plus de tout ça, leurs conversations partaient définitivement trop souvent en séance de flirt de plus en plus incontrôlables, où elle finissait les fesses posées sur le bord du plan de travail, le jeune homme entre ses cuisses, à embrasser chaque parcelle de sa peau jusqu’à la faire frissonner d’un plaisir incontrôlable. Heureusement que l’appendicite n’les avait pas privés de baisers, en plus du reste, elle en serait littéralement à gémir sous chaque contact des lippes de son petit-ami, contre chaque grain d’épiderme blanc qu’elle possédait, sur tout son corps. C’était déjà à peine si elle était capable d’enregistrer tout c’qu’il passait : les mille battements seconde de son cœur, ses mains accrochées fermement à la nuque d’Aodren, ses vêtements qui s’envolaient, les mots qu’ils continuaient de s’dire. Tessa aussi, pour le coup, elle aurait bien envie de rendre la pareille au jeune homme, l’embrassant elle aussi partout où elle pouvait sentir son corps chaud glissant juste sous la pulpe de ses doigts. Mais elle en était encore docile sous les paumes d’Aodren, débarrassée de son pull, son pantalon, son soutien-gorge maintenant – si elle avait eu peur des mots un peu plus tôt, elle n’avait au moins, jamais eu la trouille d’être complètement nue devant ses yeux à lui, noirs et si intenses. Y’avait rien qu’elle n’pouvait regretter, dans l’inaction qui pulsait dans ses muscles, rendant ses membres mous, son corps parfaitement offert aux sensations qu’il propageait partout en elle. Il était si habile, si habile de sa bouche, quand celle-ci trouva sa poitrine, conquérant ses courbes et son âme tout autant. Tessa en rit légèrement, incapable de se contrôler, pour mieux s’mordre la lèvre, taire les souffles de plus en plus rauques qui grimpaient dans sa gorge. Au moins, elle put lui rendre la pareille, semi-consciente du trajet de ses mains, quand elles trouvèrent son entrejambe à lui, à travers l’épais tissu de son jean, la boucle de sa ceinture, les sculptures de son bas ventre, juste-là. C’est tout ce qu’elle put faire, s’égarer là, palper, tester la chaleur qui grimpait, contagieuse entre eux deux, collés l’un contre l’autre, consumés par le même oxygène terriblement brûlant.
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Asteria Drake
Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 4 EmptyJeu 2 Nov - 12:31


I'll be your anchor When light starts to fade.
tessa dyer & aodren adkins

Il n’avait pas vraiment su, Aodren quelles pourraient être les conséquences des quelques mots qu’il avait balancés par sms à Tessa. Sur le coup, il n’avait pas pensé que ça pourrait être quelque chose de grave ou lourd de conséquences. Tout ce qu’il avait fait, c’était écrire ce qu’il avait sur le cœur et il avait envoyé le message plus vite qu’il ne l’aurait dû. Les questions, elles étaient venues s’imposer dans son esprit après, quand enfin il avait commencé à réfléchir à ce qu’il avait écrit. Il connaissait bien ça, les doutes qui pouvaient aller avec ce genre de révélations. Ils l’avaient complètement paralysé à une époque. Il lui en avait fallu, un temps fou avant d’enfin réussir à dire à Tessa les sentiments qu’il avait pour elle, parce que les doutes avaient été là, trop imposants, dans son cerveau et qu’ils lui avaient fichu la trouille, assez pour qu’il retienne ses mots pendant des semaines et des semaines. Il ne regrettait pas pourtant, ce qu’il avait dit à Central Park, pas plus qu’il ne regrettait le sens de son sms. Il était amoureux d’elle, c’était ça qu’il ressentait à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle, ou quand il se retrouvait dans ses bras. C’était aussi ce que lui disaient les pulsations de son cœur, dès lors qu’il voyait le nom de Tessa s’afficher sur l’écran de son téléphone quand elle lui envoyait un message. Il voulait aller à Venise avec elle, il voulait aller au bout du monde, avec Tessa. Etre avec elle, ça lui avait toujours permis de mettre les problèmes de sa vie de côté, elle l’avait toujours aidé avec ça et maintenant qu’il l’aimait, maintenant qu’elle était sa petite-amie, en plus d’être sa meilleure amie, il avait vraiment la sensation d’avoir réussi à tourner une lourde page dans son histoire et il s’en sentait bien, plus heureux qu’il ne l’avait été ces dernières années.

Alors, ces mots, ils étaient sortis sans qu’il n’y réfléchisse, ils avaient été, au bord de ses lèvres depuis un moment et ils avaient souvent été à deux doigts de sortir. Ça avait été le cas, notamment à l’hôpital, à chaque fois qu’elle s’apprêtait à franchir la porte de sa chambre pour s’en aller, parce que l’heure des visites étaient dépassée. Il avait voulu qu’elle le sache à chaque fois qu’elle quittait cette chambre et pourtant, il n’avait rien dit, comme si d’un coup, il était incapable de prononcer le moindre mot. C’était peut-être pour ça que ça avait été plus simple pour lui de le balancer comme ça dans un message, parce que là au moins, ça n’avait plus d’importance, s’il devait devenir aphone juste au moment de le dire. C’était la technique des lâches sans doute, ou au moins des gens un peu peureux, comme lui. Il en avait bien conscience, d’avoir cette capacité à toujours imaginer le pire en premier, sans doute que ça lui venait de son passé, parce qu’il n’avait eu de cesse de le connaitre le pire, alors au bout d’un moment, c’était peut-être normal que ce soit le premier truc à lui venir dans la tête. Au moins, maintenant qu’il était là avec Tessa et qu’en réalité, il n’y avait que des bonnes choses qui étaient sorties de ce message, il s’en sentait vraiment bien. Maintenant, il en avait même oublié le pansement dans le bas de son ventre, qui dissimulait la cicatrice de son opération. Il allait bien, ça faisait des jours qu’il était en forme et s’il avait pu courir ce soir, il pouvait bien faire d’autres efforts physiques sans que ça ne le tue. Ils s’étaient retenus depuis bien trop longtemps de toute façon et des fois, emportés par leurs désirs, ils avaient quand même décidé de s’arrêter par prudence, malgré toute la frustration que ça pouvait engendrer. Pas cette fois, franchement, il s’en fichait de cette cicatrice, alors tant qu’il n’était pas à l’agonie, il n’avait pas l’intention de s’arrêter. Ce n’était pas les mains baladeuses de Tessa qui allait le convaincre du contraire. Il s’arrêta, fixant la blonde dans les yeux, juste le temps de se débarrasser de son pantalon, libérant la voie, désireux de mieux sentir les mains de Tessa contre son corps. Il reprit bien assez vite ses lèvres, ses mains glissant le long de ses cuisses pour remonter vers ses hanches, alors que déjà, ses baisers dégringolaient, contre sa gorge, parfois coupé par son souffle trop court, qu’il laissait s’écraser contre la peau de sa petite-amie. Il le sentait grimper en lui le désir qui brûlait dans ses veines, alors c’était déjà trop tard pour qu’il redevienne de nouveau raisonnable. Tant pis pour la cicatrice, tant pis pour les conseils des médecins, ils avaient été séparés pendant des jours, avec Tessa, après ils avaient été sages, parce qu’on leur avait dit de l’être, mais là, ils venaient de gagner un voyage à Venise, en plus de se dire qu’ils s’aimaient pour la première fois, alors, il fallait bien qu’ils fêtent et y avait pas de meilleur moyen qu’en laissant les sentiments s’exprimer à travers leurs corps.


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