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(aodren), say you'll never leave my dreams

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Rafe Hollins
Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyLun 9 Oct - 23:03

you said you wanted me as much as i want you
Quatre mois, ça faisait - déjà - quatre mois qu’Aodren et elle étaient en couple; qu’ils vivaient comme ça, à ‘tester’ leur nouvelle condition, à se dire qu’ils prendraient leur temps, et à le faire: elle se sentait bien, Tessa, bercée par les jours qui se succédaient, et les moments privilégiés avec le brun. Même quand il avait été à l’hôpital, quand bien même elle avait semblé râler si souvent, se plaindre de la solitude et de son absence, elle n’avait pu s’empêcher de sourire, à chaque fois que son téléphone avait émis la petite sonnerie significative des sms. Elle avait pris ses aises dans cette nouvelle relation; les peurs d’autrefois s’étaient envolées, et l’amitié comme ils l’avaient connue avant tout ça, elle était toujours là. Oui, elle le savait, qu’elle était toujours là, omniprésente dans son coeur, précieuse comme avant; y’avait autre chose en plus désormais, des bulles qui se formaient au creux de son ventre, papillonnaient, tournaient et explosaient dans son ventre quand elle pensait à lui, ou quand ils se retrouvaient dans la même pièce. Certains diraient qu’ils savaient ce que ça voulait dire; qu’ils connaissaient et reconnaissaient les signes évidents, de sentiments évidents, eux aussi. Tessa le savait également - Tessa n’voulait pas se voiler la face, elle n’avait pas peur d’être amoureuse d’Aodren; qu’est-ce qu’il y avait de si mal ou de si terrible à cela? C’était tout l’inverse, qu’elle se disait, la blonde, alors qu’elle planait comme sur un petit nuage, constamment, quand elle pensait à lui. C’était l’genre d’amour stupide qui rendait idiot, qu’elle se disait, souvent, en gloussant comme une adolescente en recevant un message de la part du jeune homme - heureusement qu’ils vivaient déjà ensemble, sinon elle en serait encore plus pitoyable, la Dyer, accrochée à son écran comme une addict au coeur battant, désespérée des nouvelles de son petit-ami. C’était impossible, de n’pas se sentir bien, quand avec Aodren, tous les jours étaient parfaits; alors pourquoi se voiler la face plus longtemps? Tessa se sentait de retour à Central Park, quatre mois plus tôt, presque au moment où le brun venait de l’embrasser, et que le sort de toute l’histoire était entre ses mains. Quand ils avaient parlé de churros ou de dessins, elle n’s’était pas crue qu’ils tourneraient comme ils l’avaient fait. Quand ils avaient été en train de parler d’Italie, de Venise, de voyage, elle n’s’était pas imaginée à recevoir un sms lui disant qu’il l’aimait; c’était un sms, après tout - sans être spécialement exigeante, Tessa aurait presque pu espérer mieux. Elle n’avait pas d’idée spécialement romantique du couple, elle n’avait pas de rêves de princesse, et quand bien même son coeur battait si fort quand Aodren entrait dans une pièce, quand ils étaient si près l’un de l’autre, elle savait qu’il n’était pas un prince charmant. Non, elle aurait été encore plus gênée, à vrai dire, qu’il lui déclare qu’il l’aimait à coup de grandes manifestations, avec des paillettes, des coeurs dans toute la pièce, une chanson romantique, récitée depuis le bas de leur immeuble, pour que tout le monde puisse l’entendre. Il devait bien le savoir, quand bien même elle était enjouée, amusante, spontanée, elle n’aimait pas les choses en grandes pompes: sauf quand c’était elle qui l’organisait, pour les autres - comme les anniversaires, comme les fêtes d’Halloween dont elle profitait pour rassembler tous ses amis, presque. L’amour, c’était autre chose; elle aimait l’intimité qu’ils ne partageaient que tous les deux, dans une atmosphère qui n’appartenait qu’à leur couple, leurs envies, leurs plaisirs.

A côté de ça, il semblait bien qu’elle était bizarre en effet, dès qu’ils sortaient des plates-bandes de c’genre de situation sans question particulière: elle était bizarre quand les imprévus frappaient, parce qu’elle n’aimait pas spécialement ça, Tessa. L’appendicite, l’Italie, les déclarations d’amour, c’était un peu tout pareil. Avait-elle paru bizarre aussi, quand il avait commencé à lui parler d’Italie? Rien que parce qu’il y avait eu le soupçon d’une potentielle arnaque, elle n’avait pas osé sauter au plafond, et célébrer déjà la perspective de réaliser un de ses plus anciens rêves, avec une des personnes les plus chères à sa vie, qui plus est. Ouais, ces chances n’arrivaient pas à tout le monde comme ça, Aodren et elle ne faisaient pas partie de ceux sur qui ça tombait régulièrement, ces bonnes nouvelles qui arrivaient sans crier gare. Ils auraient été très bien à rester à New York, à profiter de leur quotidien comme il venait; leur vie de tous les jours n’était pas si terrible, hein? Tessa n’arrivait pas à penser autrement en tout cas, surtout quand, en rentrant, elle retrouvait toujours un Aodren qu’elle avait eu envie de revoir depuis qu’elle l’avait quitté, le matin même. L’Italie, la possibilité de nouvelles vacances, c’était pourtant presque trop beau pour qu’elle ose y croire: pas vis à vis de leur couple, pas parce qu’ils avaient besoin de souffler pour se sentir mieux parce qu’ils étaient au bord de l’explosion. C’était surtout vis à vis de son travail qu’elle pensait ça, la Dyer; c’était toujours une histoire qui gravitait autour d’son job, de toute façon. Est-ce qu’on allait accepter de lui donner des vacances alors qu’elle en avait prises, de deux longues semaines (à l’échelle de New York, parce que pour elle, elles avaient été bien trop courtes) il n’y a pas si longtemps que ça? Le musée n’semblait pas avoir souffert de son absence, ni décidé de revaloriser sa place au sein de leur groupe; qu’est-c’qu’elle était censée penser de tout ça? Une question lancinante et assommante à la tête de la jeune femme - la pauvre, elle en arrivait à s’demander si elle ne ferait pas mieux d’abandonner, d’aller chercher des promotions plus atteignables et un meilleur salaire dans un restaurant pourri, ou dans un fast-food où son efficacité serait au moins, peut-être, récompensée. L’Italie, ce n’serait pas de trop, rien que pour lui rappeler ce qu’elle aimait, pour raviver son amour pour l’art et peut-être bien lui redonner le punch d’orgueil dont elle avait besoin pour continuer. Si elle n’avait pu penser qu’à ça, peut-être aurait-elle déjà demandé ses congés à ses supérieurs; là, elle allait devoir attendre demain au moins, quand bien même cette offre de voyage était bel et bien réelle, et juste là, à quelques semaines d’ici et maintenant. Pour le coup, même si l’Italie était un vrai rêve logé en elle depuis bien longtemps, elle se préoccupait plus d’Aodren, d’eux deux et de leur couple, que de tout ça - est-c’que c’n’était pas un signe d’amour, hein? « J’ai le droit de m’auto-critiquer, parce que j’trouve que j’réagis de façon débile. Mais t’es censé dire ‘mais noooon, t’en fais paaas’, pas m’enfoncer... » elle roula des yeux, comme si c’était évident, grognant légèrement dans un dernier élan d’assurance accroché à son visage, alors qu’elle souriait. Au moins, son ridicule ne tuait pas, et il détendait un peu l’atmosphère, quand bien même la boule dans son ventre, elle, était toujours là. « Tu devrais me prévenir si tu comptes faire partir mon coeur dans un sprint soudain, ouais... si ça s’trouve j’suis cardiaque. » plaisanta-t-elle vaguement, malgré la révélation qu’elle venait de faire, après son petit ricanement soufflé entre ses lippes: ouais, ces quelques mots, quand bien même il n’y avait pas beaucoup réfléchi, il n’avait fait que les écrire par sms, ils avaient fait partir Tessa, corps et âme, jusqu’à la lune. Quand il les dit à haute voix, ce fut comme s’il l’envoya jusqu’au soleil d’ailleurs: bizarre était un euphémisme alors, pour décrire la réaction en chaine que trois petits mots entrainèrent chez elle. Un ricanement, grimpant dans sa gorge, avant que sa respiration ne soit retenue par le noeud qui était monté jusqu’à sa trachée; alors que ses doigts serraient un peu plus ceux d’Aodren, et qu’elle oscillait d’un pied à l’autre. Elle n’eut pas un gramme d’oxygène dans les poumons, quand il l’embrassa - ce fut probablement le manque d’air, ouais, qui la fit voleter si haut, ivre jusque dans sa tête. « J’aime quand tu dis des choses comme ça... » fut la première confession qu’elle livra, le regard franc et les yeux amoureux quand elle l’observa, séparée de quelques centimètres à peine de lui, et juste capable de pincer sa bouche pour garder contenance; « Et j’crois bien que j’t’aime aussi. » elle croyait; elle en était sure, ouais, surtout. Y’avait pas d’autre mot pour décrire ce qui la traversait des pieds à la tête, comme une sensation constante, d’aise et de bonheur, quand elle était avec lui. « Désolée... si t’aurais préféré que j’te le dise par sms. » elle le taquina dans un rire moqueur, un sourcil arqué comme pour le mettre au défi. Elle préférait déjà le dire, la blonde, pour mieux agrémenter le tout d’un autre baiser, une main sur la joue du brun, l’autre venant vaquer au niveau de sa hanche pour qu’elle puisse se coller contre lui plus encore. Voilà, maintenant elle n’avait plus besoin de rien d’autre.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyMar 10 Oct - 13:23


I'll be your anchor When light starts to fade.
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La journée avait commencées comme toutes les autres jusqu’à présent. Il s’était réveillé aux côtés de Tessa le matin, comme tous les matins depuis plusieurs mois maintenant s’était enchainé un moment trop court qu’ils avaient pu passer ensemble, jusqu’au moment où ils avaient été obligés de partir chacun de leur côté pour aller travailler. Ils n’avaient pas eu franchement le choix, comme d’habitude, fallait bien qu’ils aillent au boulot, quand bien même souvent, au réveil le matin il avait envie de laisser tomber le boulot pour passer du temps avec Tessa. Evidemment, fallait bien résister à cette envie, parce qu’ils avaient tous les deux des jobs qu’ils avaient bien envie de garder. Alors, ce matin, ils étaient partis chacun de leur côté, pour aller bosser avec l’idée en tête qu’ils se retrouveraient ce soir et que tout se déroulerait aussi bien que ‘d’habitude, que les choses seraient simples et aisées, sans le moindre petit problème. Dans les faits, ça avait été bien différent, déjà parce qu’il avait reçu cette lettre de MatchMaker pour lui dire qu’il avait gagné un voyage à Venise, c’était déjà bien inhabituel en soi, franchement, il n’avait pas l’impression d’être le genre de mec à qui ce genre de bonnes surprises pouvaient arriver. Il n’avait jamais rien gagné de tel dans toute sa vie, fallait dire qu’il ne participait pas beaucoup à ce genre de choses. Fallait croire qu’aujourd’hui, le hasard avait décidé d’être clément avec lui et pourtant la bonne nouvelle qui s’était glissée dans la journée, il avait fallu qu’elle tourne toute bizarre parce qu’il avait envoyé un sms sincère, mais dont ils se seraient bien passé tous les deux. Lui dire qu’il l’aimait, par sms, c’était pas la meilleure chose à faire, il le savait bien Aodren et il avait du, dès qu’il avait réalisé ce qu’il venait de faire, qu’à cause de lui, la soirée, elle ne serait pas comme d’habitude, mais tendue et bizarre, tout ça parce qu’il n’était pas fichu de réfléchir plus de trente secondes avant d’envoyer un message.

Il avait été angoissé pendant tout le temps qu’il avait passé à attendre le retour de Tessa, si bien qu’il avait été obligé de s’occuper l’esprit comme il l’avait pu, en ignorant les recommandations des médecins. De toute façon, ça faisait des jours maintenant qu’il avait été opéré et l’idée de devoir rester encore inactif pendant des jours ça le gonflait. Il allait bien de toute façon et clairement, ce n’était pas cette séance de sport qui l’avait fait se sentir mal ce soir. Ça avait été tout le reste, l’angoisse débile qui s’était emparée de lui. Franchement, maintenant qu’il était en face de Tessa, à lui parler, il avait eu l’impression d’avoir été bien bizarre lui aussi. Au moins, si Tessa se trouvait bizarre elle aussi, elle pouvait toujours se rassurer en se disant qu’elle n’était pas la seule dans ce cas là. « Tu parles, quand je défends, tu râles, quand je te défends pas, tu râles aussi, je sais plus quoi faire moi. » Il leva les yeux au ciel, comme s’il était exaspéré par le comportement de Tessa. Le sourire sur ses lèvres, au moins, il prouvait que ce n’était pas vraiment le cas. Cela dit, elle l’avait bien contredit, quand ils avaient été en Floride et qu’il lui avait dit que jamais il ne la comparerait à un éléphant, alors peut-être que ça dépendait de l’humeur de Tessa. Heureusement, ils plaisantaient tous les deux et il espérait bien qu’elle savait, Tessa, qu’en vérité, il la défendrait toujours. Il n’était pas particulièrement violent comme gars, mais il était certain qu’il pourrait foutre un coup dans la tronche au premier type qui emmerderait Tessa et il l’aurait déjà fait à l’époque où ils n’avaient été que des amis. Maintenant Tessa, il l’aimait, alors évidemment qu’il la défendrait contre tout et n’importe quoi. Si c’était possible, il la protégerait même des problèmes cardiaques, évidemment, quand bien même il doutait qu’elle en ait vraiment. « Je suis sûr que t’as un cœur en très bonne santé, mais promis, je ferais attention. » Peut-être que sa promesse, il l’avait trahie quelques secondes plus tard, parce qu’il ne l’avait pas prévenue clairement, avait de lui redire qu’il l’aimait, sans utiliser son téléphone cette fois et ça sonnait quand même beaucoup mieux de cette façon. Elle n’avait pas l’air d’être en train de faire une crise cardiaque de toute évidence, alors tout allait bien. Il aurait presque pu croire que c’était ce qui lui arrivait à lui, quand elle le lui dit à son tour, alors que son cœur s’emballait comme un fou dans sa poitrine et maintenant, il avait un sourire bien niais sur les lèvres, sans doute un air imbécile dépeint sur le visage. « Evidemment, comme tu as pu le voir, je suis vraiment un grand amateur de sms d’amour. » En vérité il était juste un idiot qui avait écrit ce qu’il avait en tête et au fond de son cœur sans vraiment réfléchir au reste. Tant pis, maintenant c’était fait et ce qui en ressortait était loin d’être négatif. C’était plutôt le contraire, il était vraiment heureux là, avec Tessa, le cœur battant encore à la chamade. Cette soirée avait eu un débit bien compliqué, bizarre et pourtant, ça allait beaucoup mieux maintenant. Il glissa ses mains le long des ses hanches alors qu’il partait l’embrasser dans le cou. « Alors, tu viendras à Venise avec moi ? » Il demanda vaguement, entre deux baisers, elle, elle avait dit par sms qu’elle n’était pas sûre de vouloir y aller, après il avait dit qu’il voulait y aller avec elle parce qu’il l’aimait et après ça la discussion s’était terminée très vite, alors, techniquement, il n’avait pas eu la réponse à sa question non ? Peut-être qu’il avait juste envie de l’entendre dire aussi ça, qu’elle avait envie de partir avec lui. Quoi que, parti à l’embrasser comme il le faisait maintenant, il n’était plus sûr d’attendre une vraie réponse à sa question.

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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyMar 10 Oct - 22:10

you said you wanted me as much as i want you
Tessa, elle n’avait pas peur des sms; elle en échangeait une quantité incalculable au quotidien, avec beaucoup de gens, pour tout et rien. C’était plus facile et plus rapide que d’avoir une conversation téléphonique: et souvent, même avec ses parents, elle se limitait aux messages écrits, pour ne pas avoir à leur parler trop longuement. Le sms, c’était presque synonyme de fuite pour la blonde - elle en écrivait à Aodren un peu tous les jours pour être sure qu’il était toujours là, dans sa vie; y’avait eu un temps où ç’avait été juste pour garder contact avec lui, pour organiser leurs soirées en colocation. Récemment, ç’avait été pour s’assurer qu’il s’en préoccupait toujours, de ce qu’elle avait à dire, de c’qu’elle pouvait vouloir, comme si chaque manifestation de sa part, lancée comme une bouteille à la mer, pourrait aider le brun à s’rendre compte de ce qu’elle ressentait. Quand son nouvellement petit-ami avait été à l’hôpital, les sms avaient été plus faciles à envoyer, que les heures de visite à supporter: ç’avait toujours été trop court, pour eux qui avaient développé l’habitude de pouvoir passer un temps infini tous les deux, sans avoir à s’inquiéter du temps qui passait. S’envoyer des messages l’un à l’autre, leur avait presque permis de penser à rien d’autre, à croire qu’ils étaient l’un à côté de l’autre, ensemble à nouveau, sur le canapé du salon comme ils l’avaient si souvent été, en trois ans déjà. Y’avait eu d’autres histoires, pourtant, durant lesquelles les sms avaient été un moyen de s’débarrasser d’une conversation dont elle ne voulait pas, d’un tête à tête qu’elle préférait oublier: Tessa était devenue une experte en sms tantôt fuyards, tantôt faussement importants, assez pour qu’ils nécessitent une réponse. Pourtant, même avec toutes les relations qu’elle avait essayées d’avoir, même avec les milliers et les milliers de textos qu’elle avait pu envoyer, jamais la Dyer n’avait-elle reçu une déclaration d’amour par ce biais-là. Si ç’avait été n’importe qui d’autre qu’Aodren, de toute façon, elle aurait trouvé ça bien pauvre, assez déplaisant - peut-être en aurait-elle même été vexée, persuadée que la personne de l’autre côté de l’écran avait surtout choisi la voie de facilité, pour n’pas avoir à affronter ou les conséquences de ses actes, ou une Tessa papillonnant de bonheur et d’amour. Des doutes qu’elle n’avait, fondamentalement, pas eus en lisant les mots du brun; mais déformation ‘sentimentale’ obligeait, la jeune femme n’avait pu s’empêcher de s’dire que peut-être, ça n’avait pas été dans l’sens qu’elle avait imaginé à la première lecture. Y’avait même eu des moments où elle s’en était construit la certitude, à force de lire et relire ces mots dans tous les sens; elle avait fait une blague, et il avait répondu par ça - dans le contexte de la chose, ouais, ç’avait presque l’air d’un ton d’humour, qu’elle aurait fait l’erreur d’interpréter dans le mauvais sens. Et c’était bien connu, hein, qu’elle n’voulait surtout pas repousser Aodren dans un coin où il pourrait se sentir effrayé ou acculé par leur relation; elle n’avait pas envie de s’retrouver dans un tel contexte non plus - et curieusement, tout autant qu’elle aurait été persuadée que des mots d’amour, si francs et si réels, feraient franchir un nouveau palier bien réel à leurs sentiments, elle ne se sentait ni cernée, ni menacée, ni effrayée. Pas effrayée dans le mauvais sens, du moins.

Effrayée-excitée comme elle pourrait l’être face à la promesse d’un saut à l’élastique; oh bon dieu, elle était bien incapable de prétendre être sure et certaine qu’elle sauterait aujourd’hui. Mais ce soir, en rentrant, elle avait déjà fait un sacré pas en avant, que sa lâcheté quand même un peu présente en elle, n’avait pas manqué de vouloir éviter à tout prix: non, clairement, ça n’aurait pas été décent d’éviter de rentrer, d’prétendre avoir une soirée ou trop de travail pour venir le retrouver, juste à cause d’un sms. Ils étaient des adultes, hein? A croire qu’ils avaient déjà pris la décision avant, à Central Park, d’au moins agir en tant que tel. Là, à se taquiner, à se chamailler, ils avaient bien l’air de gamins - à défaut de les faire passer pour des êtres matures, ça détendait au moins l’atmosphère, d’cette façon qu’ils auraient pu avoir peur d’avoir perdu, juste à cause de quelques mots qu’ils n’arrivaient pas vraiment à affronter ou assumer. Elle, elle n’assumait pas spécialement sa façon d’avoir réagi, d’avoir écarté le sujet, et d’avoir laissé Aodren trainer comme ça, avec ses propres doutes. Il ne les avait même pas encore mis en voix, mais il avait bien dû en avoir, pour que ce sujet soit si vite devenu omniprésent entre eux, et que la première chose qu’il ait trouvé à dire sur tout ça, soit des excuses qu’elle n’avait même pas eu envie d’entendre. « Awww, pauvre petit. Condamné à avoir une petite amie éternellement insatisfaite. » l’ironie taquine dans son ton, sa petite moue plaintive et son lever d’yeux au ciel étaient assez explicites. Oui, elle se moquait de lui, gentiment évidemment, une de ses mains ne manquant pas de venir tapoter son épaule dans un petit signe de soutien. « Tu devrais savoir que même si j’te contredis quand tu me défends, tu dois continuer à le faire... » et elle semblait citer ça comme un fait non-négociable et constant chez les femmes. C’était probablement le cas. Tessa n’allait pas faire une crise existentielle, si elle ne tenait pas sur une planche de surf, ou même si elle se ridiculisait littéralement sur une de celles-ci, un jour, quand ils partiraient en vacances en Californie. La blonde avait, quand même, plus conscience de s’être complètement ridiculisée cette fois-ci, dans les réactions en chaine qui s’étaient faites d’elle-même entre son esprit et son coeur - heureusement que personne dans c’monde n’était capable de lire dans les esprits des gens, ç’aurait sans doute été un instant bien gênant pour cette personne. Elle était aussi consciente, quelque-part, d’avoir mis à sac certaines des assurances qu’Aodren avait pu avoir, ce courage dont il faisait toujours preuve en premier, quand elle, elle était accrochée à ses petites blagues. « J’ferai attention au tien, en échange... » qu’elle promit, faute de mieux alors, en parlant de son coeur à lui, la paume de sa main glissant jusque sur son torse, là où sous son tee-shirt, il y avait un coeur battant; au moins un peu pour elle, en plus de la biologie propre à tout humain. C’était du gâchis, quand même, qu’ils aient été si gênés de se retrouver au début - elle avait bien vu que le brun avait été juste habillé d’une serviette, quand elle était rentrée. Nu ou tout habillé, elle n’aurait pas pu regarder autre part que dans son regard, infiniment près du sien, se fondant dans ses prunelles à elle, quand elle réalisa l’impact que ses propres mots eurent sur le jeune homme. Tessa en resta suspendue à une nouvelle gêne incontrôlable, le rose lui montant aux joues, maintenant que c’était dit et que c’était pour toujours inscrit dans leur mémoire. Un moment de suspens auquel se supplantèrent les rires, aussitôt qu’Aodren vint lover son visage au creux du cou de la blonde, et qu’elle se tendit, frissonnant sous ses attentions délicieuses. La blonde glissa elle le bout de ses doigts sous le tee-shirt qu’il portait, Aodren, rien que pour mieux sentir sa peau si chaude. « J’sais pas si j’pourrais... » c’était vrai, c’était sérieux, mais dans un sourire en coin, Tessa semblait surtout le taquiner; « Peut-être qu’il faudra que tu me kidnappes. » qu’est-c’qu’elle venait de dire de si stupide, hein? Mais ce n’serait pas forcément une mauvaise idée, si ses patrons étaient trop chiants, hein. « Peut-être que j’suis un peu biaisée, mais Venise, ça vient loin devant les Bahamas, niveau romantisme... » qu’elle reconnut, sérieuse cette fois, enroulant ses bras autour des hanches d’Aodren. « J’ai envie d’aller à Venise, avec toi... » et non, elle n’avait pas amené dans la conversation, l’évidence qui hurlait au combien c’était son rêve, l’Italie, l’art de la renaissance, l’architecture unique et incroyable qu’il y avait là-bas. Rome, Florence, Naples, y’avait pas que Venise qu’elle aurait envie de voir; mais pour le coup, elle n’pouvait penser qu’au romantisme niais que beaucoup de couple cherchaient dans une destination de vacances - c’était MatchMaker qui offrait après tout, c’était bien pour un séjour en amoureux digne des plus grandes romances, hein.
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyMer 11 Oct - 12:51


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S’il avait pu avoir la possibilité d’effacer une partie de cette journée pour recommencer de façon un peu plus efficace, Aodren, il n’aurait pas hésité à annuler ce message qu’il avait bêtement envoyé à Tessa. Jamais il n’avait regretté ses mots et le sens qu’ils pouvaient avoir. C’était clairement la méthode utilisée pour les dire à Tessa qui était regrettable. Ça lui trottait en tête depuis un moment, sans qu’il n’ose le dire de vive voix. C’était un peu comme à ce qui avait précédé Central Park. Tout ce qu’il avait dit à la blonde ce jour là, il l’avait pensé depuis un moment, mais il avait mit un temps fou avant d’enfin oser le dire clairement. Fallait croire qu’il était moins à l’aise avec ses sentiments qu’il ne voulait bien l’admettre. Il s’en méfiait maintenant de ses sentiments, comme s’il en craignait les conséquences. D’expérience, il avait l’impression d’avoir déjà suffisamment souffert à cause de ses sentiments pour ne pas avoir envie de prendre des risques inconsidérés. C’était bien pour ça que parler à Tessa des sentiments qu’il avait pour elle avait ressemblé à une véritable épreuve dans laquelle il avait eu du mal à se lancer. C’était pareil avec cette histoire de ‘je t’aime’ il n’avait pas su quand et comment le dire à Tessa, comme si ça pouvait tout foutre en l’air. Maintenant, il était convaincu de l’avoir fait de la pire des façons possible et évidemment que le silence qui avait suivit par derrière, lui avait donné l’impression qu’il avait vraiment merdé, il avait cru que Tessa elle lui en voudrait, ou il ne savait trop quoi. Il était pessimiste comme ça Aodren, surtout quand il était question d’amour, peut-être que son histoire lui avait prouvé que de ce côté-là, il n’était peut-être pas fait pour avoir de la chance. Son histoire précédente ne s’était pas terminée de façon particulièrement violente, avec la vaisselle qui vole et les cris qui fusent, mais ça avait été bien plus difficile à gérer que ça et aujourd’hui, il devait bien admettre que ça le faisait flipper.

Il ne voulait pas perdre Tessa comme il avait perdu Gina. Ce serait probablement pire même avec Tessa, quand bien même ils n’étaient pas mariés et que ce n’était pas au gout du jour. Tessa, elle avait été son amie pendant dix ans, celle qui l’avait soutenu, envers et contre tout quand plus rien n’allait dans sa vie. Alors forcément, il craignait que perdre Tessa en tant que petite-amie, ça reviendrait à perdre Tessa en tant que meilleur-amie et ce n’était pas envisageable pour lui. Ça rendait tout plus compliqué que prévu et ouais, il avait vraiment eu peur qu’elle veuille mettre un terme à leur histoire à cause d’un ‘je t’aime’ balancé par sms, soit parce qu’elle l’aurait trouvé trop rapide, soit parce qu’elle l’aurait trouvé trop con de l’avoir dit comme ça. Il se disait quand même que ce n’était pas le genre de Tessa, il savait qu’elle n’était pas comme ça. Mais c’était de lui qu’il doutait, pas de Tessa. Quoi qu’elle en dise, elle pour de vrai, il trouverait toujours un moyen de la défendre, quant il était question de la taquiner, c’était une autre histoire. « Ouais, je suis à plaindre. » Il en prit en air triste, comme s’il était vraiment malheureux. « Ah ouais ? Y a un contrat qui dit ça, faut que je signe quelque part peut-être ? » Est-ce qu’il ne le faisait déjà pas souvent de toute façon ? Il ne la critiquait jamais pour la critiquer de toute façon, il le faisait pour rire à la limite, mais quand c’était le cas, il ne le pensait pas. Il l’avait bien défendue, avec cette histoire de surf, qu’importait ce qu’elle avait pu en dire elle. Il défendrait aussi son cœur alors, contre tous les malheurs qui pourraient s’en emparer, puisqu’il lui avait dit qu’il l’aimait, elle devait savoir qu’elle pouvait compter sur lui pour ça et, bien entendu qu’il savait qu’il pouvait compter sur elle pour le sien à lui. « Je suis sûr qu’il est entre de bonnes mains, alors. » Parce qu’il était évident que si leur histoire devait s’arrêter, ce serait à cause de lui, parce qu’il était maladroit et qu’il faisait tout n’importe comment. Il avait frôlé la catastrophe après tout, avec son stupide message. Maintenant, il avait dit qu’il l’aimait, elle lui avait dit aussi alors ça semblait être rentré dans l’ordre. Il s’en sentait soulagé maintenant, bien décidé à laisser l’angoisse derrière eux, pour profiter de sa soirée avec Tessa et de la bonne nouvelle de ce voyage en Italie. Il se sentit frissonner en sentant les doigts de Tessa contre sa peau, maintenant, il regrettait presque de s’être habillé quand elle était entrée. Mais bon, ça aurait pas fait très sérieux de venir lui parler de tout ça en serviette. « J’te kidnapperais alors. » Si jamais on ne lui laissait pas de congé, ce serait peut-être la meilleure option, enfin, elle risquerait surtout de se faire virer pour avoir disparu sans prévenir personne, parce que face au fait accompli, elle dirait qu’elle était partie avec lui hein ? Il n’avait pas envie de se retrouver en prison lui. « Ah ouais ? Je pensais que les Bahamas c’était le premier choix pour les voyages de noces. » Il n’en savait rien lui, c’était une déduction qu’il faisait quand ça, parce que Venise, c’était romantique ouais, mais les Bahamas, y avait le soleil, la chaleur, la mer bleue, le sable fin. Il n’en savait rien lui, il n’était allé ni à Venise, ni aux Bahamas pour son voyage de noces, de toute façon. « On ira à Venise ensemble alors. Et puis, l’hôtel est à Venise, après on peut toujours se balader ici et là. Florence par exemple. Je suis certain de t’avoir déjà entendu en parler. » Il écoutait ce qu’elle disait Tessa et elle en parlait de l’Italie, comme un pays important dans le monde de l’art. Alors il avait vérifié avant qu’elle n’arrive, les distances entre certaines villes importantes de ce côté-là, parce qu’il la connaissait bien Tessa quand même et franchement ils avaient passé quelques heures en avion pour les Bahamas, ils pouvaient bien prendre le train pour aller en dehors de Venise, s’ils trouvaient le temps.


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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyMer 11 Oct - 16:37

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Tellement de choses pouvaient arriver de façon imprévue que Tessa, elle avait presque encore du mal à y croire, à cette histoire de voyage en Italie. C’était différent de quand Aodren et elle avaient parlé de vacances; certes, elle s’était sentie en avoir besoin, et elle avait fini par se dire qu’après des années de loyaux services sans demander de vacances, elle avait bien le droit d’en réclamer quelques-unes, quand bien même certains seraient bien prompts à dire que deux semaines, c’était demander beaucoup, peu de temps avant le jour J. Là, c’était autre chose encore; quand bien même cette histoire de concours remporté par le jeune homme était vraie, rien ne garantissait à la Dyer que deux semaines avant le départ, elle pouvait soudainement débarquer dans les bureaux de ses supérieurs pour leur dire qu’elle devrait s’absenter cinq jours, à la fin du mois d’octobre. Peut-être allait-elle devoir mentir, tiens, une chose qu’elle n’avait jamais faite depuis son arrivée au MoMa - pas même pour prétendre être malade, afin de pouvoir rester en galante compagnie, ou juste parce qu’elle avait la flemme de sortir de son lit. Non, la blonde avait tout de l’employée modèle, elle était à l’heure, elle était disponible, du genre à bondir sur ses pieds dès qu’on la sollicitait, et à silencieusement tomber de haut quand on n’lui demandait d’accomplir que des tâches de second rang. Son amour pour son métier, sa foi en sa voie, se mouraient peu à peu avec les tentatives échouées, les vexations amassées, et les illusions réduites à néant. A vingt-sept ans, Tessa était confrontée à beaucoup de ses amis, étant bien plus loin dans leur carrière qu’elle ne l’était: sûrement que ceux qu’elle enviait le plus, étaient ceux qui avaient même réussi à se faire leur propre business dans un pays comme le leur, dans une ville aussi impitoyable que New York. Ça ressemblait à l’exception, l’exploit incroyable que n’importe qui voudrait répéter: force était de constater que Tessa, elle, elle était bien loin de toutes ces prouesses. Encore une fois, ça, ça allait dans la colonne des surprises qu’elle avait eues, en entrant dans la vie d’adulte, la vraie. Ses diplômes en poche, sortant d’une prestigieuse université, elle avait eu la folie de croire qu’on la valoriserait - au moins un peu, juste assez pour qu’elle n’ait pas l’air d’une potiche inutile pendant des années. Ouais, être stagiaire pour commencer, c’était important; elle avait accepté son sort, malgré ses beaux diplômes, malgré ses espoirs, mais peu à peu, c’était comme si sa volonté se fanait. Elle ne le montrait pas devant ses collègues, persuadée que si elle ne faisait que râler sur sa condition, on saisirait cette opportunité pour la renvoyer: c’était stupide, non? Mais après tout, si elle était réaliste, la blonde pouvait bien admettre qu’elle savait pourquoi on la retenait si bas, dans l’échelle de sa carrière: on la payait moins qu’une vraie employée, on s’embêtait moins avec elle, et sûrement même avait-elle moins de droit que ceux qui avaient un vrai contrat bien stable. Forcément, c’était bon pour le business, une paire de bras qui était prête à tout pour au moins récolter un tant soit peu les lauriers de sa victoire, les conséquences des efforts accomplis encore et encore avec les années. Mais là où Tessa avait fait preuve de bonne volonté, d’espoir, de volonté pendant tant de temps, maintenant, c’était différent - maintenant, ironiquement, elle se sentait mieux à la maison, quand elle était devant la télé que quand elle était supposée vivre de sa passion. Mine de rien, alors, elle connaissait les surprises - les mauvaises surprises, celles qui faisaient s’écraser lourdement une pauvre fille avec des étoiles plein les yeux, contre le sol bien rude de la réalité dégueulasse.

Là où ils en étaient ses rêves aujourd’hui, la Dyer n’arrivait pas spécialement à croire, alors, qu’elle pourrait en réaliser un d’ici quelques semaines. Pourtant, s’il y avait bien quelqu’un en qui elle avait une confiance aveugle, c’était Aodren. Elle savait qu’Aodren prendrait soin d’elle quoiqu’il arrive - et pendant longtemps, longtemps, elle avait vécu avec l’assurance qu’il serait toujours dans sa vie. Maintenant, le perdre restait une peur constante tournant dans les tripes de la jeune femme, dès lors qu’elle recevait des sms qui lui coupaient l’herbe sous le pied, et pouvaient un tant soit peu trahir une différence de sentiments et/ou d’opinions entre eux deux. C’était stupide, non? Mais à en croire la réaction que le jeune homme lui-même avait eue, c’était une crainte partagée; était-ce normal, de se sentir comme ça dans une relation amoureuse? Les gens en couple devaient bien avoir peur de se perdre, non? Pour le coup, elle aurait presque voulu, ouais, faire signer un genre de contrat au brun, qu’il promette de ne jamais sortir de sa vie quoiqu’il arrive - mais au fond, elle n’savait même pas si elle, elle avait la force, la maturité, la capacité d’faire les choses aussi bien. C’était ces doutes qui l’avaient faite rester silencieuse sur ses sentiments; l’amour, c’était si fragile il paraissait. « Evidemment qu’y’a un contrat... si t’es chanceux un jour, j’te laisserai le signer... » elle sourit, au moins. Une chose était sure en tout cas, Tessa, elle n’avait jamais particulièrement réussi à être amie avec les gens avec qui ses histoires d’amour s’étaient terminées: était-ce à cause de la rancune? De la colère? Parce qu’ils passaient toujours très facilement à autre chose, et que c’n’était que ‘naturel’ de supprimer la personne perdue? C’n’était pas un schéma qu’elle se voyait répéter avec l’Adkins; ils avaient vécu tellement de choses ensemble, traversé tellement d’épreuves, appris tellement de choses l’un sur l’autre - ce serait encore pire, s’ils continuaient à vivre comme ça, à cent à l’heure, comme ils ne l’avaient pas vraiment fait encore, avant de finir en couple. Le regard accroché au sien, sans un mot, elle voulait alors ouais, lui promettre que son coeur était entre de bonnes mains. Ça, et d’autres choses. Pendant les trois ans qu’ils avaient vécu ensemble, ni l’un ni l’autre n’avait parlé de partir en vacances, et voilà qu’en quelques mois à peine, ils semblaient décidés à rattraper le temps perdu. La Floride, les Bahamas, peut-être bien la Californie un jour. Et l’Italie, si ça se faisait vraiment; qu’elle s’disait Tessa, submergée par des sentiments fous dansant à travers tout son corps. C’était clairement de l’excitation; ce soir n’était fait que de ça, des mots que son petit-ami avait prononcés, jusqu’à la perspective d’un avenir où ils pourraient, tous les deux, visiter un pays bien lointain, différent et mémorable de bien des façons. « J’savais pas qu’on écoutait les autres pour décider où on partait en vacances. » faussement critique, Tessa en roula des yeux; pour elle c’était évident - elle avait plein de souvenirs merveilleux des Bahamas, bien sûr, et ç’avait été romantique à souhait, et parfait, et incroyable. Elle en avait encore des images en tête, des photos bien conservées; mais Venise, l’Italie, c’était-... et Aodren le savait, il était un parmi quelques personnes à même de vraiment le savoir et de le comprendre, sans critiquer, sans se demander pourquoi est-c’qu’elle était tant accrochée à une passion qui n’créait pas le business et n’faisait pas gagner des salaires pharamineux. « Quand même, Aodren... Venise, avec les gondoles, les musiques dans la rue, les balades sur l’eau... » c’était l’image carte postale qu’elle lui vendait, là, mais y’avait bien beaucoup d’amoureux qui se rendaient en couple, à Venise; c’n’était pas pour rien que MatchMaker avait choisi cette destination, non? Elle n’y était pas encore elle, que le brun semblait déjà avoir construit plein de choses dans sa tête - y avait-il vraiment pensé à ce point? S’écartant vaguement pour pouvoir le regarder, échapper à la distraction de ses baisers dans son cou, Tessa en rit, incrédule; « J’vois que tu y as déjà beaucoup pensé... t’avais d’autres idées, peut-être? » elle n’allait pas refuser tout un tour de l’Italie s’il le fallait - m’enfin, cinq jours ça leur paraîtrait bien court pour le coup. L’Italie, c’était de ces pays qu’on n’pouvait découvrir complètement qu’après des années et des années de voyage; et Tessa, elle n’osait pas s’y voir déjà, surtout quand l’option du kidnapping semblait plus crédible que celle de ses supérieurs, acceptant de lui allouer quelques jours de vacances - encore. Mais hein, elle pouvait très facilement se laisser séduire, le coeur battant, la gorge serrée, face aux arguments d’Aodren.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyMer 11 Oct - 18:36


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Voyager, voir le monde, c’était un truc qui l’avait pas mal tenté Aodren. Y avait eu une époque après son divorce où il avait même fini par hésiter à tout plaquer pour s’en aller, juste avec un sac à dos et voguer au fil de ses envies d’un pays à l’autre. Mais il avait été trop réaliste pour vraiment le faire. Après tout, voyager demandait beaucoup d’argent et s’il ne travaillait plus, y aurait forcément un moment ou un autre où il n’aurait plus les moyens de continuer. Mine de rien, il y tenait en plus à son job et s’il devait partir comme ça sur un coup de tête, on n’allait pas lui garder gentiment de côté pendant qu’il se faisait un tour du monde. Puis y avait eu des gens aussi pour le retenir, sa famille, ses amis, Tessa. Alors il n’avait pas franchement mit le pied en dehors de la ville, pas avant la Floride avec Tessa. Ce n’était pas faute d’avoir eu des envies, parfois basées sur rien de très intéressant, comme la gastronomie Française, ou la Nouvelle-Zélande, parce qu’il se basait sur les paysages dans les films du seigneur des anneaux pour se dire que ça avait l’air vraiment magnifique. Des fois, ça avait été un peu plus construit que ça, il avait souvent dû le dire, qu’un jour, il retournerait au Mexique, parce que c’était un pays qui le passionnait de la même façon que Tessa, elle était passionnée par l’Italie. L’art, c’était pas son truc à lui, l’histoire des arts encore moins, mais l’histoire du Mexique en revanche, c’était déjà plus intéressant et il était bien capable de tenir une conversation sur les grands sites précolombiens du Mexique, sans pour autant avoir la moindre connaissance en architecture et tout ce qui allait avec. Il avait aussi songé à aller faire de l’humanitaire là-bas, aider, dans les coins défavorisés du pays. Il en avait eu des grands projets et pourtant, il était toujours là, à New-York.

Il ne regrettait pas d’y être encore et d’avoir passé les trois dernières années à vivre avec Tessa. Après tout, s’il avait suivit ses envies, peut-être qu’ils n’en seraient pas là aujourd’hui et clairement, leur relation, il ne la regrettait pas. Il était bien avec Tessa, dans leur vie qu’ils s’étaient construite ensemble, en tant qu’amis et en tant que couple maintenant. Il n’avait définitivement pas envie de la perdre Tessa, alors, ça rendait ses vieux projets encore plus lointain dans son esprit, ça faisait maintenant un moment qu’il avait complètement arrêté de penser à tout ça en se contentant de vivre sa vie ici, à New-York. Il ne pouvait pas imaginé partir quelque part sans Tessa de toute façon. Trois jours déjà, à l’hôpital, ça avait été une torture. Il voulait être avec lui, alors si y avait quelque part un contrat à signer pour ça, il était prêt à le faire, Aodren. « J’espère être chanceux alors. » Parler de contrat, ça ressemblait quand même un peu à parler de mariage, parce que c’était bien là, le moment où on se retrouvait à signer des contrats. Si ça devait leur arriver ‘un jour, s’il avait de la chance’ il disait pourquoi pas. C’était clairement pas dans ses envies immédiates et il avait l’impression d’avoir déjà assez chamboulée Tessa avec son ‘je t’aime’ pour imaginer que le mariage devait être encore loin dans son esprit à elle aussi. Mais se dire ‘un jour, peut-être’ c’était pas trop mal, c’était mieux qu’un non définitif qui aurait facilement pu s’imposer dans son esprit, vu la fin de son précédent mariage. Avant d’en arriver là, ils avaient le temps de se répéter plein de fois qu’ils s’aimaient et Aodren, il se disait que ça le rendrait aussi heureux, à chaque fois qu’il le dirait et à chaque fois qu’il l’entendrait. Ils avaient aussi le temps de faire tout un tas de trucs et partir en Italie, ça semblait pas trop mal comme idée. Encore plus s’ils n’avaient pas à payer l’avion et le logement. « J’en sais rien, peut-être que ce qui est romantique pour certains ne l’est pas pour d’autres. » Il haussa les épaules, après tout, tout le monde n’avait pas la même conception du romantisme, lui il ne savait pas s’il trouvait Venise plus romantique que les Bahamas, c’était une bonne raison de plus d’aller tester Venise en amoureux. « Je sais pas ce que ça vaut tout ça. Je préfère essayer avant de me prononcer. » Il savait que s’il devait aller à Venise avec Tessa, ce serait forcément romantique. Ils pourraient bien aller manger au fastfood du coin ensemble, qu’il trouverait le moyen de trouver ça romantique, de toute façon. « Pas trop, tu sais, je suis pas très cultivé moi, ce à quoi je pense quand on me dit Italie c’est la pizza et les pâtes. Tu crois que les pâtes sont meilleures en Italie ? » Il rigola légèrement, Il avait quand même d’autres connaissances sur l’Italie, heureusement. Il aurait au moins pu évoquer Leonard de Vinci, parce qu’au moins, il le connaissait celui-là et il savait qu’il venait d’Italie, c’était quand même la base de connaitre Vinci quand même. Il était certain en tout cas que Tessa elle, elle ne s’arrêtait pas aux spécialités culinaires quand il était question d’Italie, ni à l’un des types les plus connus du monde, mais, dans les petites recherches qu’il avait pu faire avant qu’elle n’arrive, il s’était surtout renseigné sur l’hôtel, sur les villes aux alentours – parce qu’avant, il aurait bien été incapable de placer Venise sur une carte – mais il n’avait pas eu le temps d’aller chercher plus loin, des connaissances qui pourraient impressionner Tessa. Fallait croire que ça allait être à elle de refaire toute sa culture, s’ils allaient là-bas et il était certain que ce serait plus intéressant avec l’enthousiasme de Tessa que quand c’était des vieux types qui présentaient telle ou telle œuvre, tel ou tel monument, avec un humour qui ne faisait rire qu’eux, un air supérieur et une voix monocorde à faire pioncer un insomniaque. Ouais, lui c’était un peu comme ça qu’on lui avait toujours présenté l’art et tout ce qui allait avec, pas étonnant qu’il n’ait jamais accroché.
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyJeu 12 Oct - 11:52

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Si elle n’avait jamais - ou qu’à peine - pensé à un jour prendre des vacances avec Aodren, Tessa en avait les images attachées à son esprit, désormais. Pendant des jours et des jours après leur retour, la blonde avait flotté sur un nuage parfait et léger, fait de souvenirs qu’ils avaient rapporté de sur la route, de Floride ou des Bahamas. Et quand bien même la jeune femme avait bien fait chauffer sa carte bancaire, à Disneyland ou dans des boutiques diverses sur leur trajet, c’n’était pas les biens matériaux qui étaient surtout restés proches de son coeur. Repousser encore et encore la perspective d’aller prendre l’air loin de New York avait sans doute participé à rendre ces voyages particulièrement mémorables. Mais là, maintenant, même si leur dernière escapade ne datait pas de dix ans minimum, Tessa n’doutait pas du fait que l’Italie se graverait dans sa mémoire de façon permanente. Encore plus si elle y allait au bras d’Aodren: à croire que tous les éléments étaient de leur côté, pour leur garantir une vie de couple semblable à une douce ivresse de laquelle ils ne retomberaient pas avant un moment. Ouais, en tout cas, la Dyer finirait tôt ou tard par avoir un sursaut de réalisme, et s’mettre à espérer que leur séjour à l’étranger, s’il se concrétisait, ne se paierait pas par l’un d’eux, finissant encore à l’hôpital - pour l’appendicite ou autre chose. Elle n’l’avait jamais eue, l’appendicite, elle, d’ailleurs. Presque comme une hypocondriaque, depuis toute cette histoire avec l’opération du brun, Tessa avait décidé discrètement de faire attention à tout ce qu’elle mangeait: ça n’avait pas été faute de s’repasser des séquences de c’qu’elle gardait des jours qui avaient précédé l'hospitalisation d’Aodren, à la recherche de l’élément perturbateur qui avait fini par le rendre malade. Il n’y avait pas de réponse idéale, de point spécial à désigner et à blâmer - c’était arrivé, hors de leur contrôle, hors de leurs volontés, une longue semaine de doute et de séparation qu’ils avaient dû encaisser de la meilleure façon qui soit. Y’avait pas de meilleur rythme que celui de la rentrée pour passer à autre chose à toute vitesse, hein - mais c’était encore avec amertume que la Dyer se souvenait de comment sa petite bulle de rêve, faite de soleil, de sable rose et de baignade romantique avec son petit-ami, avait éclaté, quelques semaines après leur retour à New York. A croire qu’elle aurait pu encore danser avec ses bons souvenirs pendant longtemps - fallait bien les compenser, ces vacances si rares. Heureusement, toute effrayée qu’elle était, Tessa n’était pas pessimiste au point d’automatiquement sauter vers les conclusions hâtives, lui faisant voir une catastrophe obligatoire, succédant très vite leur petit voyage en Italie. Ses songes n’allaient pas plus loin que le vingt-cinq octobre, pour l’heure; c’était bien la date à laquelle ils étaient censés partir, hein? Et peut-être qu’elle y serait déjà, en Italie, à Venise, à s’demander ce qu’ils pourraient faire, à envisager ce qu’ils pourraient voir, comment ils pourraient condenser un maximum d’activités en un minimum de jours, si seulement Aodren n’avait pas perturbé toutes les capacités de fonctionnement de la blonde, avec trois petits mots irréfléchis. Pourtant, elle était loin de lui en vouloir; elle avait été celle qui avait suggéré qu’ils prennent leur temps, habitée par des craintes tenaces et des hésitations stupides, sans doute - fallait croire, malgré tout, que ce ‘je t’aime’, il n’était pas trop tôt. Elle n’pouvait nier l’effet qu’il produisait à travers tout son corps; elle n’pouvait brimer son envie de le lui dire aussi, l’aise avec laquelle elle existait, vivait et s’émancipait quand elle était auprès d’Aodren.

Et ouais, ç’avait sûrement été le cas déjà trois ans plus tôt, ou même quand le brun avait encore été marié. Mais là, c’était différent; les mots glissant dans ses oreilles, roulant sur sa langue, avaient un arôme différent, un but différent. Il le savait tout autant qu’elle, sinon, aucun d’eux deux n’aurait eu ces réactions stupides pendant de longues, longues minutes après qu’elle soit rentrée. Et ça, c’était sans compter les heures qu’ils avaient passés séparés l’un de l’autre, chacun de leur côté - pour une fois que leurs jobs respectifs leur avaient sauvé un tant soit peu la mise. Non, c’n’était pas des déclarations juste d’amitié qu’ils venaient de se faire, en témoignait le coeur battant à vive allure de Tessa, copié par celui d’Aodren, elle n’en doutait pas; en témoignaient aussi leurs mains qui ne cessaient de se chercher l’un l’autre, comme si la moindre distance entre eux deux serait de trop. Et encore une fois, ils ne l’avaient sans doute pas spécialement réfléchie, cette question de contrat dont il avait parlé; et dire qu’il avait seulement blagué sur une histoire toute simple, qu’elle n’avait fait qu’y répondre, mais qu’ils se retrouvaient désormais à se regarder dans le blanc des yeux, l’herbe coupée sous leur pied. Pour le coup, elle prendrait volontiers la fuite si ça allait au-delà de la symbolique silencieuse dont ils ne parleraient pas plus - cette fois-ci, elle le sentait, le besoin de prendre du temps, la blonde, quand bien même elle ne put s’empêcher de rosir du coin des joues, de sourire avec tendresse. De toute manière, avec ou sans contrat, la jeune femme, elle, continuerait de croire qu’il était totalement justifiable qu’elle n’se sente pas à même de monter sur une planche de surf, et qu’elle s’imagine déjà se ridiculiser comme la pire des idiotes - peut-être était-ce bien pour ça, que jusque-là, ils n’étaient jamais partis en vacances tous les deux. C’était comme si on lui collait un arc entre les mains, en lui demandant de viser le centre d’une cible avec précision; là aussi, elle se ridiculiserait comme la reine des idiotes - sans doute même incapable de bander l’arc. C’n’était pas une exagération, ou une auto-critique acerbe née du manque de confiance qu’elle avait en elle-même; juste la réalité, et évidemment que ça faisait du bien, d’avoir à côté, un petit-ami un peu trop aveugle, un peu trop romantique, qui voulait bien croire que tout ce qu’elle accomplirait, serait la chose la plus parfaite qui soit. Ne serait-ce pas le cas, si les rôles étaient inversés? Évidemment que si, et dans un mariage ou sans mariage, c’était ça, l’amour, non? Qui sait, c’était son idée à elle en tout cas, mais il semblait que certaines personnes pouvaient avoir une façon différente d’voir les choses; ‘l’amour rend aveugle’, c’était son truc en tout cas, à Tessa. Quand elle se sentait aimée, quand les papillons voletaient à vive allure dans son ventre, la blonde ignorait volontiers toutes les difficultés de la vie de tous les jours, son coeur et son esprit toujours rappelés par le bonheur qu’elle ressentait, dès qu’elle se retrouvait avec la bonne personne. Et être avec Aodren dans ces circonstances-là, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans un état étranger, avec quelques distractions délicieuses, avait vraiment été le summum du bonheur; et l’Italie, ce serait presque trop, bien trop pour qu’elle soit capable de revenir à New York, corps et esprit, seulement au bout de cinq jours, en tout cas. « On croirait entendre un cynique, la façon dont tu parles... » mais elle sourit quand même, à croire que l’amour rendait aussi un peu sourd; au pire, s’il ne voulait pas croire que Venise pouvait être une ville parfaitement romantique et faite pour les amoureux, Tessa était prête à lui prouver le contraire, sans l’ombre d’une hésitation: n’était-ce pas pour cela que les gens partaient en amoureux? Peut-être bien qu’ils pourraient finir dans les bidonvilles du Brésil, et toujours trouver un moment romantique et mémorable, à garder comme souvenir à leur histoire. « Tu demandes vraiment si la nourriture sera meilleure en Europe qu’aux États-Unis, le pays des fast food et de la fausse bouffe chinoise? » là, c’était pas que du cynisme, hein; et l’expression incrédule accrochée sur les traits de la blonde, parla pour elle. « Et puis les pâtes, c’est chinois j’te ferais dire... En Italie, les spécialités, c’est le pesto, ou la bolognaise. Ou l’huile d’olive. Le fromage. Le vin... Bon, leurs pâtes sont censées être bonnes aussi, hein. J'vois pas en quoi c'est un miracle par rapport à ici. » et voilà qu’elle commençait à énumérer tout ce qui lui venait en tête, roulant des yeux avant d’avoir un sourire malicieux. « T’as quelques semaines pour te construire une culture sur l’Italie, j’suppose... » et elle n’avait même pas encore parlé d’art; pourtant, le pauvre Aodren, il devait bien se douter qu’il allait s’en manger: c’n’était pas pour rien que Tessa rêvait d’aller dans ce pays - et c’n’était pas pour rien que l’Italie était si mondialement connue. Certes, la bouffe était bonne, mais l’histoire y était encore meilleure.
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyJeu 12 Oct - 18:46


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Il n’y connaissait pas grand-chose en Italie, Aodren, ce n’était pas un pays qui l’avait un jour passionné et comme c’était l’espagnol qu’il avait étudié et qu’il enseignait aujourd’hui, et pas l’italien, il n’avait pas franchement eu l’occasion d’en parler. Certes, il aurait pu s’y intéresser pour sa culture personnelle, notamment parce qu’il avait eu une meilleure-amie qui elle, semblait passionnée par ce pays, mais non, il ne l’avait jamais vraiment fait, se contentant des connaissances de base, le strict minimum qui parfois pouvait remonter loin, très loin dans sa scolarité, à l’époque où il étudiait encore la géographie. Y avait bien des trucs qui lui venaient d’après, des discussions qu’il avait pu avoir avec Tessa depuis qu’il la connaissait, d’un truc qu’il aurait lu dans un bouquin, en allant jusqu’au bout en pensant à Tessa ou même parce qu’un soir, y avait eu une super émission à la télé traitant de l’art que Tessa avait regardé à la télévision et qu’il avait suivit avec elle. Mais il n’était pas un expert et Tessa, elle devient bien le savoir. Ils avaient des centres d’intérêts assez différents dans le fond, mais ça ne les avait jamais empêché de bien s’entendre et ce n’était pas ça qui allait détruire leur couple, heureusement. Il avait quand même cru qu’y aurait plus de chance qu’un ‘je t’aime’ balancé par sms par inadvertance, mette leur couple en péril, plutôt que lui, incapable de dire qui avait peint tel ou tel tableau. Heureusement, Tessa n’avait jamais eu pour ambition de le transformer en professionnel de l’art et il n’avait jamais voulu la pousser à apprendre l’espagnol ou à s’intéresser à l’histoire et la culture mexicaine, quoi que, il lui avait souvent cuisiné des plats de là-bas, la cuisine mexicaine étant l’un des rares trucs qui lui restait encore de sa mère. Il trouvait ça presque dommage dans un couple ou même dans un groupe d’amis de ne s’intéresser qu’aux même choses, de toute façon.

Au moins, il pouvait se dire qu’en allant en Italie avec Tessa, il aurait l’occasion de s’intéresser à des choses qui ne faisait pas partie de son quotidien à lui, mais qui évidemment pouvait être très intéressantes. Il aurait probablement l’air d’un idiot aux côtés de Tessa, mais ce n’était pas grave, il la laisserait parler de toute façon, parce qu’il savait qu’il était capable de boire ses paroles pendant des heures et ce même si elle devait lui parler du truc le plus ennuyeux du monde ou lui réciter une thèse de physique à laquelle il ne comprendrait absolument rien, parce qu’il était encore moins physicien qu’artiste. Partir en Italie avec Tessa, ce serait forcément une bonne expérience, comme la Floride et les Bahamas avaient pu l’être. Ils étaient heureux ensemble, alors y avait pas de raison. Ils n’avaient pas besoin de contrat pour être bien ensemble, quoi qu’ils puissent raconter. De toute façon, puisqu’ils venaient à peine de dépasser l’étape du ‘je t’aime’, ils avaient encore bien assez de temps devant eux, avant de se mettre à parler sérieusement de contrat, puisque ça semblait synonyme de mariage ou d’un truc qui y ressemblait. Ce n’était vraiment pas un sujet qu’il se sentait prêt à aborder de vive voix, même pas pour mettre des ‘peut-être’ dessus, parce que ça restait quelque chose d’énorme et de très lointain dans ses pensées. A lui-même, il pouvait se dire que peut-être, un jour, ça lui plairait, mais il n’avait pas la moindre envie d’entrer dans le vif du sujet et de rendre ça sérieux. Après quatre mois de relation de toute façon, Tessa ne devrait pas lui en vouloir s’il n’avait pas envie d’en parler. Ce concentré sur l’Italie, ça semblait déjà beaucoup mieux. « Mais non, je suis pas cynique. Mais je demande quand même à voir ce que ça peut donner, Venise, avec toi, en termes de romantisme. » Il avait bien envie de voir ce que ça pouvait donner, les vacances en Italie avec Tessa. Là-bas ou ailleurs de toute façon il savait très bien que ce serait romantique et idéal, du moment qu’il était avec elle. Il laissa échapper un léger rire aux propos de Tessa. « C’est toi qui devient cynique là. » Pourtant Tessa et la nourriture, c’était tout un truc. Il savait bien qu’y avait quand même des trucs qu’elle appréciait dans ce pays, heureusement après tout. « Les italiens sont quand même réputé pour les pâtes. C’est pas Chinois, les lasagnes. » C’était bien un plat typiquement italien, ça. Enfin, il n’allait pas se lancer dans un débat sur la cuisine italienne, au lieu d’en parler pendant des heures et des heures, le mieux, c’était encore d’aller sur place pour gouter ces fameux plats. « Je compte sur toi pour m’aider avec ça. » Il lui adressa un large sourire, avant de revenir l’embrasser encore. « Encore un truc sur lequel il faut que tu me coach. » Elle lui en avait des trucs à lui apprendre, entre le yoga et tout ce qu’il y avait à savoir sur l’Italie. Il ne savait pas si elle pourrait facilement lui enseigner quoi que soit, il était facilement distrait comme élève et il n’hésitait pas à distraire la prof aussi, avec ses baisers et ses mains qui commençaient à se glisser le long de ses hanches, juste son t-shirt. « J’espère que le médecin va m’autoriser à reprendre les activités physiques, parce qu’avec une chambre d’hôtel pareille, ce serait dommage de ne pas en profiter. » Il était allé voir sur le site de l’hôtel, histoire de se renseigner et MatchMaker ne s’était pas foutu de sa gueule en lui offrant ce voyage. Le médecin avait plutôt intérêt, de toute façon de l’autoriser à reprendre les activités physique, parce que ça le gonflait de ne rien pouvoir faire et c’était galère, de résister à Tessa en repensant à ses points de sutures, il l’oubliait tout le temps lui, cette fichue plaie qu’il avait depuis cette appendicite qui pourtant elle, lui laissait quelques mauvais souvenirs, des quelques jours qu’il avait passé loin de Tessa.
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyJeu 12 Oct - 23:12

you said you wanted me as much as i want you
L’Italie, c’était différent de toutes les vacances possibles et imaginables qu’un jour Tessa aurait pu décider de prendre; c’était, bien évidemment, différent d’une décision impétueuse de faire un road trip pour quelques jours en été, à travers ce pays dans lequel ils avaient grandi, Aodren et elle. Pourtant, elle n’avait pas manqué d’être surprise ici et là, la blonde; elle qui avait été persuadée d’au moins connaître l’humeur générale des États-Unis, ils avaient découvert sur leur chemin, quelques routes hasardeuses, quelques villes inconnues, quelques coins reculés qu’elle n’aurait jamais imaginés si près de chez elle. New York était définitivement un genre d’exception dans tout ce qui pouvait se passer, à travers les paysages bien différents d’Amérique. C’était soudainement à vingt-sept ans, que Tessa s’rendait bien compte d’au combien sa vie s’était limitée aux mêmes endroits, aux mêmes zones prédéfinies et bien précises, choisies par ses parents. Pendant ces années alors, l’Italie ç’avait un peu été l’endroit sur lequel la blonde avait jeté son dévolu - un espoir désespéré, d’ces rêves qu’elle avait su ne jamais pouvoir accomplir, rien que par réalisme: manque d’argent, manque de temps, le quotidien qui allait trop vite. Tant de facteurs qui faisaient l’existence à elle toute seule; et c’était ce genre d’évidences connectées à sa vie professionnelle et au fait qu’elle vive à New York, dans ce même appartement terriblement familier, qui avaient parfois alimenté la frustration de la jeune femme, quand elle s’était sentie stagner et tourner en rond pendant trop longtemps. Y’avait de quoi, au bout d’un moment, exploser et s’mettre à raconter des trucs fous, parler d’ses craintes de ne pas trouver l’amour avant ses trente-cinq ans et de finir vieille fille avant l’heure, sans enfant et sans avenir personnel - en plus de ce néant professionnel auquel on la promettait encore et encore, à coup d’indifférence et d’ignorance. Dans tout ça, elle n’avait jamais manqué de rêver de ces contrées lointaines et inatteignables; y’avait sans aucun doute, personne travaillant dans le monde de l’art, de l’histoire de l’art ou de la restauration d’oeuvres, qui ne rêverait pas d’aller en Europe, dans quelque pays que ce soit. Historiquement, les États-Unis étaient un pays terriblement jeune, où on s’extasiait d’un bâtiment datant du début du XXe siècle: en Italie, en France, en Angleterre, tenaient encore debout des monuments qui avaient été érigés des siècles auparavant, par des cultures disparues ou oubliées depuis bien longtemps. Y’avait encore, ici et là même, des mystères que personne n’résoudrait jamais: qui avait pu ériger Stonehenge, hein? Tessa, ces questions avaient le don de la fasciner, et évidemment qu’à voir son parcours, les choix qu’elle avait fait dans son cursus d’école, il était on ne peut plus évident que tout ce qui touchait un tant soit peu à l’art pictural, c’était son truc. En Italie, alors, elle avait déjà dressé toute une liste de destinations idéales, des rêves lointains, séparés d’elle par un large océan qu’elle n’s’était jamais imaginée franchir. C’était un hasard, un pur hasard, cette histoire de MatchMaker: et dire qu’Aodren et elle, tous les deux, au bout d’un moment, ils avaient fini par se dire qu’ils étaient deux idiots pour s’être inscrits sur ce site - finalement, ç’avait fini par payer. Aujourd’hui, ils avaient l’amour et le voyage; que demander de plus? Peut-être alors que pour compenser, ils allaient devoir participer à une pub pour le site de rencontre - c’était pas cher payer, franchement: surtout quand elle se sentait si bien avec lui, surtout quand son coeur battait si vite parce qu’il venait de lui dire qu’il l’aimait, et qu’en plus, en plus, la seule perspective d’avenir qu’elle avait, elle se passait à Venise.

Ouais, quoiqu’elle en dise, elle n’pouvait s’empêcher de s’y voir déjà; elle n’pouvait s’empêcher de le vouloir, à cause de son esprit qui tournait à mille à l’heure, de ses envies et de ses rêves qui n’avaient jamais changé, quoiqu’il arrive. Elle, elle avait pris le temps de se construire toute une culture sur l’Italie: l’ironie voulait que bien des européens en soient à envier les États-Unis, à vouloir découvrir ce pays grand et différent. De ce côté-là de l’océan, on parlait surtout de la France, de l’Angleterre, parfois même de la Russie; l’Italie, c’était un peu le coin oublié auquel la blonde avait été la seule à penser. Tant pis pour les autres, tant mieux pour elle. « Oh, je vois... t’as besoin d’être convaincu, peut-être? » défiante non sans sourire, Tessa aurait presque pu mal le prendre, qu’il n’soit pas déjà convaincu qu’ils vivraient des vacances parfaites et romantiques rien que comme ça, parce qu’ils étaient tous les deux. « Parce que tu crois que notre romance va dépendre de l’endroit où on est et de c’qu’on fait, maintenant? » ils étaient mal barrés, franchement, entre l’appendicite, leurs boulots constamment omniprésents, et leurs soirées improvisées qui n’avaient rien de charmant: parfois, ils étaient juste devant la télévision, vautrés comme deux idiots en train de manger un genre de malbouffe peu recommandable. Quand ils y mettaient les formes, Aodren faisait quelques cocktails, mais hein, y’avait plus évolué niveau romance - heureusement, ils se connaissaient assez bien tous les deux, depuis dix ans, pour savoir que c’était comme ça, uniquement et vraiment, qu’ils étaient, et fonctionnaient si bien ensemble. Ils n’se prenaient pas la tête, ouais. « Moi j’suis cynique? Vas-y, fais-moi l’éloge des ‘spécialités culinaires’ américaines, alors... » et elle comptait bien préciser, Tessa, que la dinde de Thanksgiving ne comptait pas, ni le pudding qui était anglais, ni les spécialités plus ou moins dérivées des peuples autochtones qui vivaient là avant de se faire exterminer. A la fin, il n’restait plus grand-chose, fallait bien se rendre à l’évidence: et était-ce vraiment l’Adkins qui allait défendre leur patrie, quand lui-même était un mexicain, qui aimait tout particulièrement la nourriture aux arômes de ce chez-lui perdu? Mais trop tard, trop tard, Aodren l’avait lancée, et maintenant, c’était comme si elle lui lançait un pari, un sourcil arqué accompagné par un sourire léchant ses lèvres. M’enfin, pour le coup, ce qui était vraiment italien, peut-être pouvait-elle des efforts, et consentir à aider son petit-ami à se mettre au niveau; une perspective qui la fit sourire avec malice à nouveau, d’un petit air doucereux qui vint jusqu’à leurs baisers. « J’peux te donner des cours particuliers, si tu veux, ouais... » là, si près d’Aodren, ses mains à lui nichées contre ses hanches, ses baisers brûlant chaque parcelle de sa peau en souvenir, et jusqu’à ses lèvres qui n’étaient jamais tari de son contact, la blonde ne put s’empêcher de donner un arôme séducteur à ses mots. « Faudra que tu sois concentré... » comme si elle lui faisait la morale, levant les yeux au ciel avec toujours un rictus; elle n’pouvait pas faire mieux que sourire comme ça, s’perdre ainsi dans les bras de son petit-ami, sourire aux lippes, en sentant sa bouche à lui se perdre à nouveau sur sa peau. Elle en grogna à son tour, quand il parla de médecin à nouveau, lui rappelant que cette cicatrice était toujours là. « Tu fais le sage, maintenant? Et dis-moi, pourquoi t’as pris une douche au milieu de la soirée, hein? » après trois ans à vivre en colocation avec lui, Tessa avait appris à reconnaître les signes à même de lui indiquer qu’Aodren était allé faire du sport, et qu’il rentrait tout juste; maintenant qu’elle avait repris pleine contenance, elle en vint à lui accorder une oeillade semi-critique, semi-amusée. C’était long, trop long, cette période de convalescence, et même elle, avec toutes ses craintes plus ou moins justifiées, finissait par se l’dire.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 2 EmptyVen 13 Oct - 13:07


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Il n’avait jamais été particulièrement attiré vers l’Italie Aodren, si on lui avait demandé son avis ça n’aurait pas forcément été l’endroit qu’il aurait choisi, sauf si évidemment, il avait pensé à Tessa avant de penser à lui-même, ce qu’il aurait très certainement fait. Mais lui, quand il avait songé à voyagé ou qu’il avait passé de longues heures à discuter voyage de noces avec son épouse, ça n’avait pas été l’Italie, ni même l’Europe qui lui était venue à l’esprit en premier, tout simplement parce que ce n’était pas en tête de liste des lieux qu’il admirait. Même l’Espagne, elle n’entrait pas dans cette catégorie, pourtant il était bien obligé d’en parler en long en large et en travers quand il donnait ses cours. Pourtant, il n’allait certainement pas cracher sur un voyage tous frais payé en Italie. Il n’était quand même pas fou à ce point. Peut-être que s’il n’avait pas été en couple avec Tessa, il l’aurait offert à la jeune femme, qu’elle parte dans cette ville si romantique, avec quelqu’un qu’elle aurait aimé. Parce qu’il savait que c’était son rêve à Tessa. Au moins, la question ne se posait même pas, puisque Tessa était sa petite amie et que malgré ce sms maladroit qu’il lui avait envoyé, tout semblait être rapidement rentré dans l’ordre entre eux deux. Ils s’aimaient, ils l’avaient dit de vive voix, alors tout allait pour le mieux au sein de leur couple. Rien que pour fêter ça, est-ce qu’ils n’avaient pas le droit de profiter pleinement d’un voyage en Italie ? Il ne savait pas s’il le méritait, ce voyage, d’un point de vu activité sur MatchMaker, mais il savait au moins qu’il n’allait pas le regretter. Peut-être qu’il devrait au moins se donner la peine de se connecter sur son compte pour voir ce qu’il pouvait s’y passer, histoire que le site ait l’impression d’avoir offert ce voyage à quelqu’un qui en valait la peine. Quoi que, peut-être que le fait que son profil soit si peu actif, ça leur avait fait pensé qu’il était seul et malheureux et qu’il méritait bien un petit voyage.

Peu importait pourquoi il avait gagné, lui qui était plutôt malchanceux, en général. Il l’avait gagné ce voyage, il avait vérifié que c’était bien vrai et non pas une énième arnaque, comme y en avait plein qui circulaient, ici et là. Peut-être qu’il était un peu parano sur les bords, mais il n’avait pas envie de se faire avoir à la façon d’un gros pigeon. Maintenant, il était sûr que c’était bel et bien vrai et que si personne n’était décidé à les emmerder trop, ils allaient pouvoir partir ensemble, en Italie. « Peut-être bien ouais. Ça veut dire que t’as pas le choix, faut que tu viennes avec moi. » Il savait déjà que tout serait parfait avec Tessa, mais il savait aussi que ce serait nettement moins idéal et romantique s’il devait se retrouver à y aller tout seul. De toute façon, il ne partirait pas tout seul, c’était certain. Qu’est-ce qu’il pourrait bien aller faire à Venise en solo de toute façon ? « J’ai pas dit ça. Mais peut-être que moi je vais trouver que les Bahamas étaient plus romantiques que l’Italie et que toi tu diras le contraire. » Après tout, ils pouvaient être heureux, amoureux et bien ensemble, peu importait l’endroit où ils étaient, y avait quand même une part d’individualité qui faisait qu’ils pouvaient préférer tel ou tel lieu sans être à cent pour cent d’accord là-dessus. Alors, ce n’était pas être cynique que de dire que le potentiel romantique d’un lieu devait dépendre de la personnalité et des gouts de chacun. « Hm, on a les cinnamon rolls, le cheesecake, la key lime pie. » Bizarrement, il ne citait que des desserts, mais c’était des spécialités comme les autres et puis, ça avait été important, en Floride, de gouté leur fameuse key lime pie, qui faisait la réputation du coin. La tarte aux pommes à l’américaine aussi, elle avait sa petite réputation dans ce pays. Mais naturellement, s’il devait vraiment défendre une cuisine, ce serait celle de son pays d’origine, qu’il était toujours très fier de partager avec les autres. Il était près à dire que les plats Mexicains revisités à l’Américaine, c’était bien nul, en comparaison des vrais plats Mexicains. Peu importait, maintenant qu’il était partit à embrasser Tessa, ici et là, il n’avait plus du tout envie de se lancer dans un grand débat sur la nourriture, quelle qu’elle soi. « Super alors. » Qu’il répondit à la blonde, le sourire aux lèvres, entre deux baisers. Fallait pas trop compté sur sa concentration pourtant, parce qu’il était déjà parti loin de l’Italie et des merveilles qu’elle avait à réserver. « Hm-hm. » Comment est-ce qu’il pouvait de toute façon, se concentrer sur autre chose que sur Tessa, dès lors qu’ils commençaient à se rapprocher comme ça ? Il en ricana, en entendant le grognement passer les lèvres de la blonde. « Quoi, j’ai même plus le droit de prendre une douche quand je veux maintenant ? » Fallait croire qu’elle connaissait trop bien ses habitudes Tessa. « Faut bien que j’entretienne un peu mon corps, je voudrais pas qu’on arrive en Italie et que tu te retrouves plus attirée par les artistes que par moi. » Il espérait que même s’il devait avoir perdu un peu de muscle à cause de cette histoire d’appendicite, elle n’aurait pas l’idée de partir avec un autre gars qui lui, n’aurait pas besoin de cours sur l’Italie pour en connaitre tous les détails. « Et puis c’est toi qui dit que je fais le sage. » Après tout, il n’avait pas retiré ses mains de la où elles étaient, caressant la peau de la blonde, contre ses hanches, juste sous son t-shirt, il ne s’était pas éloigné d’elle, au contraire. Comme pour le lui prouver, il avait repris ses baisers contre son cou, remontant lentement vers son oreille. « Je suis sûr qu’y a plein de choses que je peux te faire, sans mettre en péril ma santé. » Il avait chuchoté, juste dans son oreille, comme si ça pouvait être un secret, quand bien même y avait personne qui ne pouvait les entendre dans cet appartement. Il n’avait pas envie d’être si sage que ça, au final et franchement, il était certain que cette cicatrice, elle n’allait pas se rouvrir si facilement.
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