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(aodren), say you'll never leave my dreams

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Rafe Hollins
Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptySam 14 Oct - 19:58

you said you wanted me as much as i want you
Il était loin désormais, le stress qui avait pu lui coller à la peau pendant tout l’après-midi. Pour toutes les fois où Tessa avait pu se dire qu’il était stupide de partir comme ça dans des doutes et des craintes pour trois mots écrits dans un sms, l’inquiétude était revenue au grand galop, conquérante incontrôlable de toute la logique dont elle aurait pu faire preuve. Ç’avait vraiment été comme répéter tout ce qui les avait amenés jusqu’à Central Park, un beau jour, à avoir l’impression d’essayer de rattraper un temps qu’ils n’avaient que trop perdu, à force de s’mentir à eux-mêmes, de croire puis de fuir, d’espérer pour mieux avoir la trouille. Ce soir, ils n’auraient décemment pas pu éviter la confrontation quelle qu’elle soit: peut-être bien avait-ce d’ailleurs été un sort que la blonde avait accepté dès lors qu’elle avait passé la porte de l’appartement. Elle aurait bien pu fuir encore plus longtemps, comme elle l’avait fait parfois quand elle avait eu l’impression que c’était trop, entre les doutes, les envies et la jalousie qui pouvaient la prendre aux tripes quand il était question d’Aodren et d’une autre femme, d’Aodren allant à un rencard, ou d’Aodren n’semblant pas faire preuve des mêmes sentiments qu’elle, elle ressentait comme une pierre à l’intérieur de son coeur. Après tout, un p’tit sms pour lui dire qu’elle avait trop de travail ou qu’elle avait décidé d’aller rejoindre tel ou telle ami(e) dans un bar de la ville, ça n’aurait pas été si surprenant - ç’aurait totalement vendu la mèche, sans doute, puisqu’il la connaissait si bien. Ç’aurait été un peu comme si elle avait dû rentrer elle, pour découvrir l’appartement vide, et un p’tit mot du brun prétendant que tout allait bien, qu’il était juste allé faire quelques courses, rendre visite à sa famille, ou n’importe quoi d’autre. Le truc, c’était qu’au bout de dix ans passés à se côtoyer de toutes les façons possibles et imaginables, y’avait plus beaucoup de place pour les grandes surprises ou les doutes: elle connaissait l’Adkins tout autant qu’il la connaissait, elle - peut-être était-ce, contrairement à ce qu’ils avaient pu penser jusque-là, ce pourquoi aussi, ils avaient fini par aussi vite se parler aujourd’hui. Peut-être bien que Tessa aurait pu, avec quelqu’un d’autre, trouver autre chose à faire après s’être lavée les mains pendant cinq minutes; et puis autre chose encore après, et ainsi de suite jusqu’à ce que le sujet soit totalement ignoré. Ou probablement qu’elle serait tombée en couple avec quelqu’un qui n’aurait rien remarqué des sentiments que son ‘je t’aime’ avait éveillés en elle. Et maintenant que cette discussion n’était plus là, pesant comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes, que leur restait-il? Il leur restait cette histoire d’Italie, de vacances à venir - MatchMaker avait quand même le don de leur couper l’herbe sous le pied, de bien des façons. Et peut-être bien que même si le site n’avait pas la prétention de les avoir amenés ensemble en couple, ils pourraient un jour se targuer de les avoir poussés, tous les deux, à s’dire ces mots magiques qui faisaient papillonner le ventre.

Pour le coup, elle était incapable là maintenant, d’penser à si jamais on lui disait non, au travail; si elle n’avait pas ses congés - fallait croire qu’elle serait bien assez désespérée et déterminée pour convaincre Aodren d’avoir fait semblant de la kidnapper. Comment est-c’qu’on pourrait lui refuser ça? Bêtement, c’était terriblement loin de son esprit à la blonde, alors qu’elle était tout contre son petit-ami, qu’il avait les mains si fermement ancrées à ses hanches. Elle savait pourtant, que si elle n’obtenait pas ses congés, aucun d’eux deux n’y irait - qu’Aodren n’aurait pas envie d’y aller avec qui que ce soit d’autre, il le lui avait déjà fait comprendre, à grands fracas, avec sa fameuse déclaration d’amour qui dépassait les baisers et tout ce qu’ils avaient pu échanger jusque-là. Mais rien qu’pour ça, elle les voulait, ses vacances; elle n’voulait pas que l’Adkins ait lui-même à y renoncer, pas alors que leur dernier séjour loin de New York avait été si bon et reposant, que ç’avait semblé revigorer le brun tout autant qu’elle. Jusqu’à l’appendicite, en tout cas. Désormais, rien que pour cette stupide histoire de maladie et d’hôpital, ils méritaient à nouveau d’avoir droit à un break, hein? « J’vais voir c’que j’peux faire... Techniquement, tu m’payes pas encore assez bien pour que j’sois ton coach personnel à temps plein. » voilà qu’elle leva les yeux au ciel, comme si ça pouvait être un vrai reproche - son sourire disait une histoire différente, bien sûr. « Et toi? Tu sais déjà si tu peux les avoir, tes congés? » il avait déjà des jours à rattraper à cause de son hospitalisation - et puis, fin octobre/début novembre, ça sonnait drôlement l’approche des examens. Certes, techniquement, les étudiants seraient en vacances - mais souvent, vacances pour les étudiants n’voulait pas dire vacances pour tout le monde. Pour le coup, ils étaient trop loin de la réalité ce soir, pour s’poser vraiment les questions propres à la logistique de ce voyage; Tessa n’pouvait s’empêcher de sourire, niaise, le coeur emporté par chaque contact qu’elle partageait avec le jeune homme - voilà qu’il rajoutait à ça, le souvenir des Bahamas, un songe qui la fit longuement souffler, la nostalgie s’imprimant sur son visage; « Ah ouais? Qu’est-c’qu’y’avait de si romantique aux Bahamas? » oh, elle se souvenait bien, Tessa, de ce qu’il y avait eu de parfait et de romantique et de merveilleux quand ils avaient été là-bas - mais elle n’était certainement pas contre revivre tout ça, rien qu’en pensées. Ou même entendre un peu ce qu’Aodren avait à dire, maintenant que ces jours étaient loin derrière eux, et qu’ils n’en gardaient que des souvenirs, plus ou moins précis. Peut-être se souvenait-il de choses qu’elle avait oubliées, elle - mais le truc, c’était qu’elle voulait se souvenir de tout, alors autant tester leur mémoire. Elle se rappelait en tout cas, avoir dégusté de très bonnes choses, là-bas- surtout d’excellents jus de fruits bien frais, des spécialités ensoleillées et épicées, loin, bien loin de l’automne qui était vite arrivé avec la rentrée, une fois qu’ils avaient été de retour à New York. Et pourtant, bon, okay, à entendre Aodren énumérer quelques bons p’tits trucs de par-ici, Tessa n’avait certainement rien contre c’qu’on pouvait manger à New York. « Bon, okay... t’as trouvé de bons trucs. » qu’elle dut bien admettre, dans une moue faussement vexée; « Maintenant j’ai envie d’un cheesecake... » oui, parler de bouffe, ça activait l’appétit de la Dyer; c’était comme ça que ça fonctionnait de prime abord en tout cas, mais alors que son petit-ami était parti accrocher ses lèvres à son cou, embrasser le tracé de ses veines de plus en plus brûlantes, et là où son pouls pulsait de plus en plus vite, Tessa ne put se focaliser sur son cheesecake bien plus longtemps. Elle eut, au milieu de leurs quelques mots, un vague gémissement, qu’elle retint pour garder contenance au moins un peu, en se mordant la lèvre avec force, incapable pourtant, de réprimer les frissons qui commençaient déjà à électriser la surface de son épiderme. Voilà qu’elle était déjà perdue, trop perdue pour le réprimander d’avoir fait du sport, d’avoir été sous la douche sans elle, ou d’s’être habillé alors qu’elle avait été dans les parages, et qu’elle aurait été bien contente de pouvoir se rincer l’oeil. A force qu’ils doivent se retenir, à cause de la convalescence de monsieur, ils semblaient tout autant frustrés l’un que l’autre. « J’aime ça... que tu t’entretiennes... » elle admit, Tessa, mi-consciente, mi-trop-distraite pour chercher plus loin, en sentant déjà ses tremblements descendre en un feu au creux de ses reins, le long de ses jambes, jusqu’au bout de ses orteils. Ça, c’était sans compter sur les battements fous au creux de ses cuisses, l’inconscience qui grandissait en elle comme une bête insatiable. « Hmhm, c’est vrai que-... que t’es pas sage... » marmonner ces mots sembla être un exploit, surtout quand elle fut interrompue mi-phrase par ses désirs prenant totalement possession d’elle. « T’as pensé à des choses en particulier, peut-être? » elle put au moins rire contre sa joue à lui, jusque dans le creux de son cou alors qu’il était, lui, accroché à son oreille à elle. Et dire qu’elle était encore si près du lavabo, incapable de s’échapper, incapable d’faire quoique ce soit d’autre que d’enrouler ses doigts autour du bord du meuble pour ne pas s’faire complètement réduire à néant par ses jambes qui se transformaient en coton. A défaut d’être sage elle aussi, la blonde vint accrocher sa main libre au creux de la nuque d’Aodren, le pressant encore plus contre sa gorge totalement offerte.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptySam 14 Oct - 22:20


I'll be your anchor When light starts to fade.
tessa dyer & aodren adkins

L’après midi avait été long et fait de questions dont Aodren se serait bien passé. C’était lui qui avait provoqué cette situation pourtant. Ça n’avait pas été dans ses intentions pourtant. Tout ce qu’il avait voulu à se moment là, ça avait été de parler avec Tessa de ce fameux voyage à Venise qu’il venait de remporter dans le plus grand des hasards. Il n’avait pas prévu de lui dire qu’il l’aimait, comme ça, dans un message tapé à la va-vite et qu’il avait envoyé sans vraiment y faire attention. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas avoir été complètement naturel. Ça avait été tellement naturel et spontané qu’il avait mit plusieurs secondes avant de réagir et de remarquer qu’il venait d’envoyer un message qu’il n’aurait, de toute évidence pas dû envoyer. De là, les choses s’étaient compliquées et il avait eu l’impression de devenir fou, coincé dans cet appartement sans savoir ce que Tessa avait pu penser de ce message. Il s’était monté la tête, il avait imaginé tout et n’importe quoi en flippant comme un abrutit parce qu’il craignait vraiment les conséquences qu’un tout petit message de quelques mots pourrait avoir sur l’avenir de son couple avec Tessa. Il avait eu hâte qu’elle rentre, pour qu’il puisse enfin parler de tout ça et mettre les choses au clair, mais il avait eu peur aussi, de tout ce que son retour à l’appartement pourrait signifier. Il avait voulu attendre sagement son retour, tout autant qu’il s’était trouvé tout un tas d’excuses toutes faites pour quitter l’appartement et ne rentrer que plus tard dans la soirée. Au lieu de ça, il était sortit, il avait fait un jogging, même si c’était déconseillé par les médecins et il était rentré, décidé à affronter les conséquences de son message. Maintenant qu’ils étaient là tous les deux dans la cuisine, qu’ils avaient dit à haute voix ce qu’ils avaient sur le cœur, il se trouvait complètement ridicule, d’avoir réagit comme ça.

Il était rassuré au moins maintenant. Soulagé de ne pas avoir tout foutu en l’air avec Tessa. Il avait eu peur de la perdre. Qu’est-ce qu’il aurait fait, si jamais ça avait dû arriver ? Ça avait été le scénario qu’il avait craint, déjà avant Central Park et c’était revenu aujourd’hui. Tessa, elle était tellement importante dans sa vie qu’il ne voulait pas imaginer qu’elle puisse disparaisse de son existence comme ça. Trois jour à être séparé d’elle ça avait déjà été insoutenable, alors évidemment qu’il ne pouvait pas imaginer passer sa vie entière sans elle. Il l’aimait, il l’avait dit, il le pensait et il avait bien l’intention de lui répéter encore et encore. A Venise, fallait croire que ce serait l’endroit idéal pour ça. Apparemment, c’était la ville la plus romantique du monde. « Je ne te paie pas assez ? Je fais de mon mieux pourtant. » Il était censé la payer en gestes d’affection après tout non ? Il faisait vraiment de son mieux de ce côté-là, il aimait la serrer dans ses bras, l’embrasser, caresser sa peau, toutes ces choses simples qu’ils pouvaient partager au quotidien. « J’me débrouillerai. » Il haussa les épaules. Le travail qu’il effectuait en dehors des cours, il le gérait comme il le voulait, y avait personne pour l’emmerder, pour le reste, tant qu’il faisait les heures qu’on lui imposait, il pouvait bien gérer son emploi du temps comme il le voulait non ? C’était à peine cinq jours, vu qu’y avait le week-end compris dans le séjour. Il voulait vraiment profiter de ce séjour en compagne de Tessa, il ne doutait pas dans le fond, que Venise, ce serait tout autant romantique que les Bahamas. « Hm, le soleil, les magnifiques plages, l’eau bleue, le sable rose, toi. » Le paysage avait été important, vraiment idéal d’après lui, mais c’était parce qu’elle avait été là, avec lui que tout avait été parfait. Ces vacances avec Tessa, elles avaient été parfaites, un vrai moment de bonheur et de détente, quelque chose dont il avait vraiment eu besoin au milieu d’un quotidien parfois difficile à supporter. Il rigola alors que Tessa admettait qu’il avait su trouver quelques bons plats américains, comme quoi y en avait aussi. « Ça va aller au moins ? J’voudrais pas que tu sois frustrée de pas avoir de cheesecake, s’il faut, j’vais t’en chercher un. » Y aurait bien un endroit à New-York où il pourrait trouver ça, même à cette heure-là. Même s’il était parti ç l’embrasser, il se disait qu’il serait prêt à tout arrêter, si vraiment elle voulait son cheesecake.  Cela dit, à en juger les réactions de la blonde, il se disait qu’elle devait finalement l’avoir bien vite oublié le cheesecake. « Ah ouais ? » Qu’il lui demanda, distrait par les baisers qu’il déposait contre sa peau. Il ricana légèrement, alors qu’elle lui disait qu’il n’était pas sage. Est-ce que c’était vraiment grave hein ? Il n’allait pas mourir parce qu’il ne respectait pas au mot prêt les consignes du médecin. Il allait bien et s’il avait pu courir pendant quelques longues minutes sans en souffrir, il devrait bien s’en sortir là. « J’ai quelques idées ouais. J’peux te montrer si tu veux, à part si tu préfères le cheesecake. » Sans attendre de réponse, il redescendit ses mains  jusque sur derrière ses cuisses pour l’attraper et la soulever du sol, l’entrainer avec lui pour la déposer contre le comptoir de la cuisine. « Alors ? » Cette fois il lui laissait le temps de répondre, en caressant sa cuisse, par-dessus ses vêtements beaucoup trop gênant, le sourcil arqué et un sourire sur les lèvres qui en disait long sur tout ce qu’il pouvait avoir en tête. Il avait quand même bon espoir que le cheesecake passe après lui. C’était à lui qu’elle avait dit qu’elle l’aimait, mais au cheesecake, après tout.


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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyLun 16 Oct - 0:36

you said you wanted me as much as i want you
Elle n’savait pas ce qu’elle avait fini par imaginer, Tessa, sur comment cette soirée aurait pu se passer à cause d’un stupide sms. Elle n’avait pas su comment tout se passerait surtout, au moment où elle avait passé la porte de l’appartement, une nervosité incontrôlable accrochée au ventre, et le stress grimpant tout le long de sa gorge: parfois, elle s’était demandée si elle n’aurait pas mieux fait de lui répondre clairement, qu’elle aussi, elle l’aimait. Qu’est-ce que ça pouvait faire, hein? Elle avait su qu’elle en avait eu envie, au moment où elle avait lu les mots du jeune homme un peu plus tôt; peut-être avait-ce surtout été une question de manque de courage, qui s’était transformé de minute en minute, en une véritable paranoïa qui avait transformé une déclaration toute simple, en un amas de ‘peut-être’ et de potentielles incompréhensions. Ils avaient eu besoin d’en parler, manifestement, ouais; ç’avait été la clé indispensable à ce qu’ils se retrouvent là, à pouvoir se regarder yeux dans les yeux, sans craindre d’y lire quelque-chose qui n’était pas réciproque. Elle s’disait, elle, qu’elle aurait été folle de n’pas ressentir pour Aodren la même chose qu’il éprouvait pour elle; comment ce serait possible? - demandait son coeur qui battait à toute allure, dès qu’il était là, et qui avait souffert pendant une bonne partie de l’après-midi à cause des doutes, des remords et de la culpabilité. Elle avait été celle qui avait changé de sujet; non pas parce qu’elle n’ressentait pas la même chose que lui et qu’elle n’avait pas la volonté de le blesser en le disant à haute voix, préférant alors changer de sujet par sms pour qu’il ne s’pose pas plus de questions. Il s’en était posées des questions, manifestement; ç’aurait donc été un cruel échec qui n’aurait fait que semer encore plus de zizanie et de peines entre eux deux. Non, d’toute manière, c’n’était pas de ça qu’il était question - c’n’était pas une histoire de sentiments à sens unique qu’elle avait essayée de fuir pour ne pas blesser son meilleur ami et ruiner leur relation. La trouille faisait faire des choses stupides, il semblait bien que c’était encore plus véridique avec la Dyer, la fille immature par excellence qui prenait la vie comme elle était, et n’semblait pas être capable de gérer toutes les petites ou grandes fois où on lui coupait l’herbe sous le pied. Heureusement, sans doute, elle vivait désormais avec un petit-ami qui savait d’quoi elle était faite, la pauvre petite. Il devait être habitué à bien d’ses façons d’être et de faire, à Tessa; c’était ce qui rendait sûrement leur colocation aisée, quand d’autres auraient pu trouver insupportables ou son immaturité, ou son impulsivité, ou son imprévisibilité, ou sa fameuse ‘bizarrerie’ toute faite. Ç’avait parfois été l’un ou l’autre qu’on lui avait reproché presque, au moment de rompre avec elle; et n’était-ce pas aussi ce que ses parents semblaient avoir à lui dire, si souvent, quand ils critiquaient la personne qu’elle était devenue? Tessa avait pris l’habitude de vivre telle qu’elle était, pour mieux se prendre une gifle dans la tronche à chaque fois que quelqu’un à qui elle pouvait tenir ouvrait la bouche, pour critiquer ceci ou cela, d’infimes détails de sa personnalité, dirait-elle, comme si c’était si gênant. Souvent, y’avait bien que face à Aodren qu’elle savait, la blonde, qu’elle pouvait être elle-même à cent pour cent; peut-être était-ce l’affection, ou un genre de générosité émanant de l’Adkins lui-même, qui lui permettaient au moins d’accepter sa meilleure amie.

Certains diraient qu’y’avait pas de meilleure façon de tomber en couple avec quelqu’un, alors; quand elle parlait de ce qu’elle ressentait pour son meilleur ami, on lui disait presque qu’on l’enviait, d’tomber amoureuse d’une personne dont elle était aussi proche. Il connaissait sa date de naissance, il connaissait son passé, et quand bien même il n’avait jamais rencontré ses parents, il savait comment ils étaient, ou même les séquelles plus ou moins visibles qu’ils avaient laissé à l’orgueil de leur fille. Il savait pour Adam, un aspect non négligeable de leur relation, qu’elle n’avait partagé qu’avec peu de gens, en dehors du brun; peut-être que l’fait qu’il sache, lui, suffisait tout simplement. Qui d’autre avait besoin de savoir, hein? C’n’était pas quelque-chose dont elle aimait parler, en règle générale et pourtant, y’a peu encore à Central Park, elle avait d’elle-même amené le sujet. Et s’il n’était pas le seul à tout savoir ou presque de l’amour de la Dyer pour l’Italie, il était le premier à vraiment y songer, dans de telles circonstances - certes, elle n’avait pas espéré qu’un beau jour, quelqu’un s’pointe avec des tickets d’avion direction Rome ou Florence, comme ça, juste pour elle. Mais oui, elle n’pouvait s’empêcher de s’dire, Tessa, que ce soit vrai ou non, qu’y’avait bien qu’Aodren pour avoir décroché un tel séjour, et immédiatement penser que ça en valait la peine, en plein mois d’octobre, juste parce qu’elle, elle avait toujours rêvé d’y aller. Ça n’semblait pas être un espoir partagé; l’Italie n’faisait manifestement pas partie des destinations de rêve du jeune homme - peut-être alors qu’un passage à Venise ne ferait qu’attiser sa curiosité, ou un amour qu’elle pensait inévitable pour ce pays: l’histoire, l’art, la diversité, les cultures, et puis hein, c’n’était pas bien différent de l’Espagne dont il était censé parler tous les jours, à travers son travail. Pour cela, il allait encore falloir qu’ils puissent y aller, en Italie; si le voyage semblait être tout frais payé comme un cadeau divin tombé du ciel comme par magie, rien n’était acquis encore, et c’était souvent, très souvent, un songe qui rattrapait Tessa, dès qu’elle pensait à s’évader un peu de New York. Et son boulot, hein? Qu’est-c’qu’on dirait, au travail? Si seulement être ‘coach personnelle’ d’Aodren comme ils en avaient parlé dans ce lit après leur toute première fois pouvait être un vrai emploi, sa vie serait beaucoup plus facile, ouais. « Oh non... tu me payes très bien pour tous les avantages en nature dont on avait parlés... Mais bon, si j’dois me mettre ‘à mon compte’, faudra encore plus, ça risque d’être compliqué. » parce qu’elle n’voulait pas se montrer trop exigeante non plus; et même si là, elle parlait sur le ton de la plaisanterie avec un petit air charmeur, y’avait un fond de vrai. Le job qu’elle avait, c’était ‘déjà ça’... ouais, c’n’était pas ce dont elle rêvait, c’n’était pas parfait, ça la déprimait souvent, mais qu’est-c’qu’elle pouvait y faire? Démissionner et se retrouver avec encore moins d’argent pour elle-même? C’était déjà difficile, d’plus en plus difficile vraiment, de vivre sur le dos de ses parents - une réalité que Tessa n’arrivait plus à encaisser désormais, à vingt-sept ans déjà, adulte qu’elle était censée être - alors qu’est-c’que ce serait, si en plus, elle n’avait plus de carrière, à son âge? ‘Ils s’débrouilleraient’, pour le coup, c’était une réponse de laquelle la jeune femme arrivait bien à se satisfaire, souriant tendrement pour n’pas se poser plus de questions que cela. C’était mieux comme ça, de toute manière, sa concentration s’évaporait de seconde en seconde, à travers les pores de sa peau qui s’échauffait sous les attentions de son petit-ami. « Y’a aussi le soleil en Italie. Et moi. » marmonna-t-elle pour avoir le dernier mot; « Et puis j’suis sure que selon les endroits, y’a aussi des plages. » certes, c’n’était pas la destination première à laquelle elle pensait en songeant à l’Italie, mais quand même, elles étaient là. L’île d’Elbe, la Sardaigne, la Sicile; c’n’était pas la mer qui manquait, hein. C’n’était même plus une question de nourriture, cette histoire de frustration croissant en elle; voilà qu’elle voulait à nouveau des vacances, tout de suite, maintenant. Les baisers d’Aodren, ses mains baladeuses, la chaleur qu’il diffusait si intensément comme une flamme brûlant ses chairs, étaient autant de distractions faisant battre son coeur à mille à l’heure. Tessa n’pouvait plus désormais s’concentrer sur le futur, les vacances; l’instant présent trop délicieux, léger comme un nuage, pour que quoique ce soit d’autre ne compte. « Hmm, je sais pas... le cheesecake semble vraiment tentant. » elle rit, comme si elle avait vraiment pu provoquer le brun avec ce genre de réplique, mais bien assez vite, il put sentir la vérité évidente de c’qu’elle voulait, alors que de ses mains aventureuses glissant sous son tee-shirt, elle l’attira vers lui, entre ses cuisses ouvertes pour mieux l’embrasser à son tour, parsemant son épiderme de petits baisers tendres et chauds. « J’veux tout savoir sur tes idées. » admit-elle sans aucun mal, bien au contraire, rattrapée et consumée par la malice qui la faisait sourire, la séduction affamée qui grondait dans son ventre et brillait dans ses prunelles. Toute la frustration qu’il avait pu amassée à cause de son appendicite, elle l’avait subie elle aussi, pauvre Tessa, et voilà que maintenant, elle n’en était plus à penser aux précautions médicales qui l’avaient rendue sage pendant des semaines entières.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyLun 16 Oct - 19:16


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Il n’aurait jamais cru Aodren qu’un simple sms puisse créer une angoisse pareille entre Tessa et lui. Il n’avait certainement pas eu l’intention de créer un tel malaise dans leur couple. Il se disait que maintenant, il y réfléchirait peut-être à deux fois avant d’envoyer un message comme ça. Enfin, maintenant que c’était dit, logiquement, y avait pas d’autres messages comme ça qui pourraient créer une situation pareille. Peu importait, ces prochains jours, c’était certain qu’il relirait chacun des messages qu’il avait l’intention d’envoyer, comme si toute cette situation l’avait rendu complètement parano. Pourtant, c’était fini maintenant, ils en avaient parlé, Tessa et lui et tout allait mieux. Tout allait très bien même d’après lui, alors que les mots que Tessa avait pu lui dire, continuaient de tourner dans son esprit en lui faisait ressentir un bonheur tel qu’il avait l’impression d’être sur son petit nuage, loin de la réalité. Là où il était pour le moment, y avait aucun obstacle possible et imaginable à leurs vacances en Italie. Logiquement pourtant, ils avaient des contraintes ici à New-York, ils avaient tous les deux des emplois et le voyage arrivait rapidement, c’était un peu limite quand même de prévenir, deux semaines avant le départ qu’ils devaient s’absenter quelques jours pour partir en vacances. Mais dans les faits, y en avaient d’autres qui le faisaient, alors pourquoi pas eux ? Au pire, ils pouvaient bien prétendre être malade, en cette période de l’année, ça arrivait facilement. C’était pas difficile d’attraper une bonne grippe ou une gastro, alors que l’hiver arrivait et puis c’était pas comme si on demandait un certificat médical dans ces conditions. Adulte, plus personne n’allait chez le médecin pour une grippe de toute façon. Ils trouveraient bien quelque chose, parce que maintenant qu’ils avaient commencé à en parler avec Tessa, il avait vraiment envie d’aller découvrir l’Italie en sa compagnie. Peu importait que ça n’ait pas été la première destination dans sa liste d’envie, avec Tessa de toute façon, il irait n’importe où.

Il savait en revanche, qu’elle l’Italie, ça faisait partie des endroits qui la faisait rêver. Elle lui en avait déjà parlé à plusieurs reprises et il avait bien retenu ça. Il savait qu’avec elle, ce serait forcément bien. N’importe où avec elle, ce serait bien de toute façon. Si ça lui faisait plaisir en plus, à Tessa, alors, ça lui faisait plaisir à lui aussi. Il avait qu’elle soit heureuse Tessa de toute façon. Apparemment, malgré cette volonté, y avait des points sur lesquels elle n’était pas satisfaite Tessa. Il semblait qu’il ne la ‘payait pas assez’ pour les avantages en nature. « Ah ouais ? Qu’est-ce qu’il faudrait que je fasse en plus ? » Il n’était pas du genre à refuser les gestes tendre, les moments simples et romantiques qu’ils pouvaient partager, bien au contraire. Il était toujours pressé de rentrer à l’appartement pour retrouver Tessa. Des fois, il avait l’impression que les journées étaient incroyablement longues, tellement il avait envie d’être avec elle et, évidemment il gardait encore de mauvais souvenirs des jours qu’il avait passé à l’hôpital, à être séparé de la blonde à cause d’une appendicite. « Ouais, ce sera parfait de toute façon, l’Italie. » Evidement que ce serait parfait tant qu’ils étaient ensemble et il parlait bien au futur, comme si c’était déjà sûr et certain qu’ils iraient, peu importait le boulot et tout ce qui allait avec. C’était après tout une chance à côté de laquelle ils ne pouvaient pas passer. Pour l’instant, l’Italie quand même, elle était en train de s’éloigner peu à peu de ses pensées alors même qu’il embrassait Tessa. Il ne pensait pas vraiment être capable de la quitter pour aller chercher quelque part en ville un cheesecake. Au pire, il penserait à lui en ramener un le lendemain, après le boulot. Mais pour l’instant, il avait d’autres idées en tête. Il rigola quand même en entendant que le cheesecake la tentait bien. Au moins, la main qu’elle avait passé sous son t-shirt lui prouvait qu’elle n’avait peut-être pas tant envie que ça de le voir partir à la rechercher de ce fameux gâteau. « Okay, je vais te montrer tout ça alors. » Il lui adressa un sourire avant de retirer son propre t-shirt, pour l’envoyer balader plus loin. Au moins comme ça elle n’avait plus besoin de passer ses mains en dessous, parce qu’y en avait plus de t-shirt. En plus, Tessa, elle avait dit qu’elle aimait quand il s’entretenait alors dans toutes les choses qu’il voulait lui montrer, il pouvait au moins lui prouver que le sport qu’il faisait, même sans respecter les contraintes du médecin, ça ne servait pas à rien. Rapidement, il était retourné l’embrasser. Se serrant contre elle, ses doigts glissant entre ses cuisses pour la caresser juste là, contre le tissu de son pantalon, il avait des choses à lui montrer ouais, mais il avait bien le droit de prendre son temps pour en arriver là.
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyLun 16 Oct - 21:31

you said you wanted me as much as i want you
Un peu plus tôt dans la journée, Tessa aurait pu jurer qu’elle était épuisée ; déjà, ouais, compte-tenu du fait qu’ils revenaient de vacances depuis peu, Aodren et elle, et que ç’avait été un séjour tellement bien mérité qu’elle n’avait pas pris le moindre congé depuis dix longues années. On aurait pu croire qu’une bouffée d’air frais aurait été tout ce dont elle avait eu besoin pour se requinquer et se remotiver, mais ç’avait été tout l’inverse, en réalité. Prendre du recul avait été important ; et ce recul, à défaut d’avoir besoin de le prendre dans sa vie personnelle, elle l’avait pris à travers son job. Ouais, ce même job dans lequel elle tournait en rond comme un poisson dans un minuscule bocal, qui allait bien assez tôt finir fou à cause de l’étroitesse de toute son existence. Après tout, quand elle avait eu une vie sentimentale aussi plate que la fréquence cardiaque d’un cadavre, se concentrer sur les petites choses qui lui faisaient plaisir, avait été important. Travailler lui avait permis d’avoir au moins ça pour elle ; l’impression, sans doute illusoire, d’avoir atteint quelque-chose dans son existence depuis qu’elle était à New York. Parce que sinon, hein, qu’est-ce qu’elle aurait eu d’autre ? Ironiquement, quand bien même on lui reprochait souvent de n’être encore qu’une stagiaire, ç’avait été la ‘relation’ la plus longue qu’elle avait eue depuis son arrivée à la Grosse Pomme. Pour ce qui était de ses couples, ç’avait été une autre histoire totalement : et ce, quoiqu’elle fasse, hein. La blonde aurait pu jurer avoir tout essayé – merde, elle avait même fini désespérée au point de s’inscrire sur un site de rencontre. Désespérée, ouais, parce que même si elle s’était amusée, même si elle avait souvent prétendu qu’elle n’se prenait pas la tête avec MatchMaker, au début au moins, les rencards sans coups de fil le lendemain, les impressions déçues et réduites à néant, ça n’avait pas été plaisant. Pourtant, elle avait bien su que l’évidence était juste là, à chaque fois que son cœur semblait capable enfin de se regorger de sang et d’amour à nouveau, dès qu’elle rentrait à la maison, et qu’Aodren était là : dans les moments de tristesse, de colère ou de frustration, il était aisé d’interpréter tout ça comme de frivoles réactions du corps et de l’âme, rattachés à ce qui venait avec l’instant. Evidemment qu’elle s’était sentie bien, réchauffée de la tête aux pieds, valorisée et appréciée pour ce qu’elle était, quand son meilleur ami avait passé des heures à la consoler à cause d’une mauvaise nouvelle, d’un rencard horrible ou d’une journée particulièrement frustrante. N’avait-ce pas été la même chose pour le sexe ? Au tout début, Tessa avait essayé d’excuser, repousser les rêves qui trahissaient son inconscient en s’disant que c’était parce qu’elle était en manque, ou même parce que, de façon tout à fait objective, ces fameuses préliminaires partagées avec le jeune homme, avaient toujours eu de quoi être mémorables, et la poursuivre dès qu’elle essayait de s’éloigner de lui. Elle avait bien choisi son meilleur ami, fallait croire ; et l’Adkins devait au moins croire de même : c’était pas tout le monde, hein, qui un beau jour, proposait une fellation pour s’sentir mieux et pour aider l’autre à se sentir mieux. Insidieusement, de tout ça et de plus encore, de l’omniprésence de l’un et de l’autre dans leurs vies, étaient nés tous ces sentiments bouillants en elle, débordant si souvent, dans ses regards, dans ses touchers, dans ses attentions. Essayer de les brimer avait été inutile, complètement inutile, en avait prouvé leur face à face à Central Park, malgré la maladresse de leurs confessions.

Mais les exprimer avait fait peur aussi – peut-être que les films romantiques disaient eux, que quand on était en phase avec ses sentiments, quand on savait enterrer sa fierté ou s’mettre à nu, dire ‘je t’aime’ n’avait rien de bien sorcier. C’était pas pour rien que Tessa, elle n’avait jamais particulièrement aimé les films romantiques. Pourtant, les voilà tous les deux, à discuter et à argumenter sur quel endroit pourrait être le plus romantique qui soit : peut-être que si elle devait vraiment chercher, elle dirait que c’était ici-même, dans cet appartement. Leur canapé, imbibé des souvenirs faits de toutes les fois où ils avaient séché les pleurs de l’autre, où ils s’étaient réconfortés, ou quand ils avaient simplement ri ensemble pour une raison ou une autre. Ou alors un autre coin de l’appartement, où ils avaient forcément partagé quelque-chose également : au début, souvent, la blonde avait retrouvé Aodren au milieu de la nuit, accoudé à cette même table qui n’était pas si loin d’eux là maintenant, dans la cuisine. Et ils avaient passé de longues, longues heures à parler ; et la jeune femme n’avait jamais vu l’temps passer, elle n’en avait jamais rien eu à faire, heureuse de l’avoir à ses côtés, heureuse qu’il se soit tourné vers elle – heureuse de c’qu’ils étaient, tout simplement. Oui, c’était un peu comme avec son travail, hein ; elle n’avait techniquement pas besoin de voyager pour rêver – encore heureux, sinon ces dix dernières années auraient été les plus déprimantes de son existence – ici et maintenant lui allait très bien. Mais maintenant qu’elle y pensait, maintenant que c’était vrai, qu’c’était autre chose qu’un simple sms sorti de nulle part et envoyé par le brun – que ç’avait une chance d’être concret, Tessa elle savait que dans sa tête, y’avait une part de son cerveau qui ne tournait que pour ça. Et d’ici quelques heures plus tard dans la soirée, ou dès demain matin, elle n’pourrait plus penser à rien d’autre – tant pis si on n’lui donnait pas ses congés, elle fuguerait comme une ado rebelle, prétendrait être malade. Tout et n’importe quoi pour n’pas manquer Venise. Plus encore ; pour n’pas manquer Venise avec son petit-ami. « Pour le coup, j’parle de façon très pragmatique... t’aurais besoin de me payer. A moins que tu veuilles payer ce loyer tout seul. Et la bouffe. Et m’entretenir comme si j’étais une Princesse… » heureusement, malgré les sourcils qu’elle haussa d’un faux air pète-sec, la Dyer n’était pas prête à un jour s’faire entretenir par un homme – pas comme ça, parce que ouais, elle savait bien que certaines personnes diraient déjà qu’elle se faisait entretenir par ses propres parents, au moins dans certains aspects de son quotidien. Si elle devait perdre son boulot minable, ça n’aurait aucune influence sur le loyer, parce que c’n’était pas elle qui payait sa part ; une évidence qu’elle n’aimait pas se rappeler, Tessa – c’n’était pas faute de vouloir grimper les échelons dans sa carrière, hein ! Ici et maintenant n’était certainement pas l’occasion idéale pour penser à tout ça ; et même si quelques nuages devaient menacer de pointer à l’horizon, Aodren semblait faire s’évaporer de l’esprit de la blonde, chaque petit songe qui pouvait y naitre. Comme ça, en quelques secondes à peine ; elle pensait à quelque-chose, et sous le contact des lèvres ou des mains du brun, tout s’envolait, et plus rien n’avait d’importance – rien d’autre que les frissons de plus en plus électriques et imprévisibles courant dans son dos, le long de ses jambes, dans sa nuque ou au creux de ses reins. Partout à la fois, dans chaque part de son corps qui était faite de chair et de sang ; et ce soir, il n’avait pas l’intention de lui permettre de reprendre son souffle, Aodren, hein. Peut-être le méritait-elle pour ses réponses par sms, l’hésitation qu’elle avait faite planer entre eux deux pour de trop longues heures, à cause de trois petits mots qu’elle aurait dû être capable d’encaisser avec grâce. Si elle le méritait, c’était tant mieux ; une pensée charmeuse et charmante taquinant son crâne jusqu’à la faire sourire d’un air amusé et carnassier, alors qu’elle vit le jeune homme se débarrasser de son tee-shirt. Enfin. Et dire qu’à cause de leur stupide malaise, elle l’avait loupé en serviette, pfff. « Comme ça maintenant, j’suppose que tu vas pas aller me chercher un cheesecake… » qu’elle se permit de plaisanter une dernière fois, la voix faussement critique avant que son souffle ne se coupe, qu’il court-circuite complètement ses pensées, Aodren, avec ses mains aventureuses. Tessa, poupée de chiffon dans les bras de son amant, se retrouva à ouvrir ses cuisses encore plus, ondulant distraitement des hanches pour apprécier plus encore ses doigts aventureux, tandis que de ses mains, de ses bras, elle s’agrippait à lui pour mieux l’embrasser. L’embrasser n’était pas assez, là, déjà la blonde se sentit le besoin de parcourir sa peau nue avec ses paumes, la pulpe de ses doigts roulant sur les muscles tendus du brun – elle glissa dans son dos, jusqu’au creux de ses reins, jusqu’à ses fesses encore protégées par le pantalon qu’il avait mis – ce serait bien inégal si, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était sentir l’air se consumer dans ses poumons, perdre pieds et perdre souffle jusqu’à l’ivresse totale, sans même essayer de se défendre d’une quelconque façon.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyMar 17 Oct - 18:16


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D’un point de vue professionnel, Aodren avait conscience d’avoir de la chance d’un point de vue professionnel. Il avait fait de longues études mais il avait aussi rapidement obtenu son boulot et ce dernier lui plaisait comme il était. Il n’avait jamais eue l’impression d’être rabaissé dans son boulot par ses collègues, il n’avait peut-être pas de promotions toutes les quatre matins, de toute façon, il n’avait probablement pas assez d’ambition pour se voir plus haut de toute façon et ça n’avait pas d’importance, parce que ce qu’il faisait ça lui plaisait et il était bien payé, alors il n’avait aucune raison de se plaindre. Dans sa vie professionnelle au moins, il n’avait jamais eu le moindre problème. C’était plutôt tout le reste de sa vie qui avait été fait de complications. Au moins, il pouvait toujours se dire que malgré le gros bordel qu’avait été sa vie ces derniers temps – ou même depuis les plu jeunes années de sa vie, il s’en était toujours bien sorti professionnellement. Il était bien installé dans son job, il l’occupait depuis plusieurs années et il n’avait pas l’impression d’être particulièrement sur la sellette, même s’il avait loupé quelques jours récemment, parce qu’il avait été hospitalisé. Ce n’était pas comme s’il l’avait voulu de toute façon. Il aurait clairement préféré aller travailler plutôt d’être coincé à l’hôpital avec d’affreuses douleurs et une opération chirurgicale de prévue. Il se disait alors, que ce n’était pas parce qu’il loupait encore quelques jours qu’on allait le foutre à la porte. Il avait gagné ce voyage, dans le plus grand des hasards, parce qu’il n’avait participé à rien du tout. Tout ce qu’il avait fait lui, ça avait été d’être assez désespéré, à un moment de sa vie, pour s’inscrire sur un site de rencontre, qu’il n’utilisait même plus aujourd’hui. Même sans effort, il avait gagné et il avait bien envie d’en profiter de ce voyage, surtout – uniquement même – si ça devait se faire avec Tessa.

Il n’irait nulle part sans elle de toute façon. C’était une évidence pour lui, c’était presque comme si la question ne se posait même pas. Alors dans le fond, peut-être que ça avait été normal alors, qu’il lui dise qu’il avait envie de partir avec elle, parce qu’il l’aimait. C’était tous les sentiments qu’il avait pour elle qui faisaient qu’il voulait rester avec elle quoi qu’il puisse arriver. Il aurait pu imaginer alors, une Tessa qui ne ferait rien d’autre de sa vie que de s’occuper de lui, ce serait agréable, forcément, de savoir qu’elle serait là dès qu’il rentrerait à la maison sans qu’il n’ait à attendre, parfois trop longtemps, avant qu’elle ne rentre. Elle lui avait manqué quand il avait été à l’hôpital et elle lui manquait aussi, quand il était au boulot parfois. C’était idiot sans doute, mais c’était comme ça. Heureusement alors qu’ils pouvaient toujours s’envoyer des messages. Mais, en vérité, il voulait surtout que Tessa elle puisse suivre ses ambitions, celles qui étaient trop souvent mises à mal par ses employeurs et si ça déprimait Tessa, lui, ça l’agaçait. Il espérait vraiment qu’ils la laisseraient partir à Venise avec lui, parce que vu comment elle était traitée, elle le méritait bien. « Hm, ça donne quand même l’impression que je ferais de toi une pauvre femme au foyer. Je crois que je préfère renoncer à faire de toi mon coach personnel du coup. » Il voulait quand même que Tessa, elle ait ses libertés et puis, il croyait en elle, alors il savait qu’elle allait finir par s’en sortir et par percer dans sa carrière. Il savait qu’elle en était capable et qu’y avait bien un moment où il ne serait plus le seul à en avoir conscience. Pour l’instant de toute façon, la carrière de Tessa semblait être un sujet qu’il pouvait facilement oublier et il espérait bien qu’elle aussi, elle n’était plus concentrée là-dessus, maintenant qu’il était parti à l’embrasser et qu’il s’était défait de son t-shirt. Cela dit, elle avait, de toute évidence encore une petite pensée pour le cheesecake auquel il allait bien falloir qu’elle se passe, parce qu’en effet, maintenant, il n’était plus vraiment disposé à aller lui chercher un cheesecake quelque part en ville, de toute façon, il n’allait pas y aller sans don t-shirt et il n’avait aucune idée d’où il avait balancé ce dernier. « Promis, je t’en rapporterai un demain. » Ce n’était même pas une promesse en l’air, maintenant qu’ils en avaient parlé, elle pouvait être certaine qu’il y penserait demain, en rentrant du travail. Elle pourrait rentrer en se disant qu’elle aurait un cheesecake pour la réconforter, si jamais elle passait une mauvaise journée et même si ce n’était pas le cas, elle aurait son cheesecake. Demain, parce que maintenant il ne pouvait plus se concentrer sur autre chose que sur la blonde à ses côtés et ses caresses lui arrachèrent un léger frisson. Il remonta ses mains pour aller ouvrir son pantalon, pour pouvoir le faire glisser le long de ses cuisses, pour l’envoyer lui aussi un peu plus loin. Comme ça au moins, elle non plus, elle n’était plus en condition de quitter cet appartement, si jamais l’envie de cheescake se faisait trop pressante. Il se pencha, pour venir déposer des baisers le long de l’une de ses cuisses, avant de remonter pour retrouver le creux de son cou, ses doigts eux, revenant déposer des caresses entre ses cuisses. Tant pis pour le cheesecake, franchement et pour toutes les recommandations des médecins qui voudraient qu’ils n’aillent pas trop loin, tout ça c’était déjà complètement oublié.
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyMer 18 Oct - 23:54

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En règle générale, comme ça, en tant que personne, Tessa n’s’estimait pas particulièrement exigeante. Elle n’était pas la duchesse chiante à vivre qui aimait être le centre du monde, et craignait de se fouler un doigt au moindre effort. Ce genre d’attitude, c’n’était pas pour elle ; assez étranger à sa personnalité pour qu’Aodren soit capable de reconnaître quand elle prétendait, avec un petit air narquois accroché au coin de ses lèvres, un sourcil arqué avec amusement, la pointe mielleuse d’une blonde qui n’en avait jamais assez, des choses et de l’attention du monde. Tout ce qui touchait à son boulot, alors, c’n’était pas un caprice – fondamentalement, toutes les personnes qui connaissaient la Dyer, tous ceux qui lui laissaient une chance d’exprimer son amour pour l’art, ses envies, ses désirs, savaient que c’n’était pas une passe, que c’n’était pas de la poudre aux yeux qu’elle balançait à tout le monde pour faire croire qu’elle avait une carrière ou des ambitions. Ses parents, ayant compris cela, avaient interprété ses envies comme un idéalisme immature, d’croire que l’art était un secteur d’avenir, de quelque façon que ce soit. Dans un univers idéal, elle aurait voulu pouvoir devenir artiste, vivre de ses œuvres – c’n’était pas parce qu’elle les estimait particulièrement jolies, originales ou innovantes, parce qu’elle était gonflée par l’orgueil et pensait qu’elle le méritait. C’était parce qu’elle aimait ça, parce que, tout naturellement, peindre conquérait son cœur, donnait un sens au temps qui passait comme ça. Et qui n’pourrait pas vouloir vivre de ses passions ? Combien de gens, jouant du piano régulièrement depuis des années comme elle, elle dessinait ou peignait, ne rêvait pas d’un jour pouvoir se montrer aux yeux du monde, à faire un concert pour exprimer leur art et leur amour pour celui-ci ? Peu de gens pouvaient comprendre, certainement tous ceux qui n’étaient pas pragmatiques ; les ‘responsables’ qui, eux, finissaient derrière des bureaux dans une banque ou dans les hautes strates de l’organisation d’un musée, ils n’y comprenaient rien, à tout ça. C’était la conclusion à laquelle Tessa avait bien dû arriver aujourd’hui : y’avait plein de gens autour d’elle au MoMa qui ne partageaient pas son amour pour les peintures, sa dévotion à celles-ci, l’infini temps qu’elle pourrait vouloir déverser dans le plus infime détail qui soit. Souvent, quand bien même il n’s’en rendait même pas compte, et sûrement alors qu’il devait juger tout ça insignifiant et inutile, les efforts que mettait l’Adkins à essayer d’l’écouter, à essayer d’s’intéresser à ce qu’elle faisait – quitte à se coltiner une émission entière à la télévision, un soir, avec elle, sur le canapé – ça signifiait beaucoup, pour elle. C’était plus que c’que sa propre famille faisait pour elle ; plus que c’que certaines de ses romances passées avaient dédié pour elle. Pourtant, peut-être qu’aujourd’hui l’histoire aurait dû lui prouver qu’il avait surtout fait tout ça parce qu’il en pinçait pour elle, tout comme elle avait fait d’autres choses, ‘subi’ d’autres choses, parce que c’était avec lui, et que forcément, c’était plus tentant, plus facile à ses côtés. N’était-ce pas ça l’amour ? A défaut, ils avaient d’autres points communs qui les avaient toujours faits cliquer l’un avec l’autre ; ils n’étaient pas que des éléments différents, essayant d’plaire à l’autre. Non, c’n’était pas question de ça ; l’espagnol était le langage le plus parfait du monde quand il sortait d’entre ses lèvres à lui – aussi niaises ces paroles auraient-elles pu être, souvent, trop souvent, la blonde s’était retrouvée à les penser à la bordure de son esprit, quand elle avait été avec lui.

Il n’suffisait d’pas grand-chose, fallait croire ; est-ce qu’un jour, le brun avait été passionné par ce qu’elle avait à raconter, sur tel ou tel artiste, sur telle ou telle œuvre, ou sur l’événement spécial que le musée était en train d’organiser ? De ses songes, ses sentiments, ses envies, et jusqu’aux faits les plus basiques de sa vie comme de quoi était fait son quotidien, Aodren en savait plus que ses parents, à Tessa. Ça les arrangeait sans doute, eux, de n’pas avoir à subir la frustration de leur fille quand celle-ci l’ébranlait trop : et pourtant, ils aimaient lui rappeler qu’ils le lui avaient bien dit, qu’ils avaient eu raison en pensant que l’art, c’n’était pas le domaine dans lequel elle aurait un avenir. Que c’n’était pas un domaine dans lequel qui que ce soit devrait s’chercher un futur, à vrai dire. Venise, alors, elle n’savait pas avec qui elle aurait pu y aller, un jour, si ce n’est Aodren. Peut-être aurait-elle dû commencer à chercher en ligne, pour essayer de rencontrer un italien afin de s’faciliter les choses. Mais ici, à New York ou vers chez elle, à Trenton, personne n’s’était vraiment intéressé à son amour pour l’Italie, à Tessa. C’n’était pas le sujet qui venait facilement dans la conversation, le truc qui sautait aux yeux quand on la voyait : c’était un pays tellement lointain d’chez elle, tellement étranger à c’qu’elle pouvait imaginer pour le lendemain, pour dans un mois ou dans un an, qu’elle n’en parlait pas. Ce serait pour un jour, peut-être, dans elle n’savait quelles circonstances imprévues qui bouleverseraient complètement sa vie. Elle avait eu raison, non, d’penser comme ça ? C’était pas tous les jours qu’on gagnait à un concours auquel on n’avait même pas eu idée qu’on participait ; c’n’était pas non plus tous les sites de rencontre au monde qui offraient des voyages comme ça à leurs consommateurs. En tout cas, ils n’avaient absolument pas pensé à tout ça, Aodren et elle, quand ils s’étaient inscrits sur MatchMaker. Elle n’avait pas non plus imaginé, Tessa, qu’elle avait eu l’amour juste sous son nez, pendant tout ce temps. Maintenant, elle n’arrivait plus à voir plus loin que ça – c’était presque comme si elle avait complètement oublié MatchMaker et tous les flashs, et tous les matchs qu’elle avait pu faire là-bas. Trop tard ; tant pis, peu importait. Peut-être était-ce injuste alors, que ce soit eux parmi tous les inscrits sur le site, qui profitent d’une telle opportunité : la Dyer était incapable d’être rattrapée par quelque remord que ce soit – elle n’avait pas envie de s’faire torturer l’esprit par sa conscience. Pas maintenant, pas alors que ce hasard était si bien tombé, et qu’il semblait être fait pour elle, fait pour eux deux. Elle n’en avait rien à faire alors, là tout d’suite, de son boulot, de l’argent qu’elle avait besoin d’avoir tous les mois, ou de ce qui pourrait s’imposer à eux, comme réalité, au-delà de l’instant qu’ils vivaient ensemble, ou des images qu’elle n’pouvait s’empêcher de se construire en tête, en pensant à Venise. Tellement d’endroits à voir, tellement de désirs, pour trop peu de temps. Une année entière n’suffirait pas. « C’est dommage quand même, que tu m’perdes comme ça… » elle protesta quand même vaguement, dans l’humeur de leurs blagues, quand Aodren parla de complètement abandonner cette histoire de coach personnelle : qu’est-c’que ça pouvait vouloir dire, au-delà des plaisanteries ? De ce qu’ils avaient dit au début, Tessa n’avait certainement pas envie d’abandonner ce ‘rôle’ faux ; elle voulait s’occuper de lui, être avec lui, prendre soin de lui. Répondre à tous ses désirs, en éveiller de nouveaux, et encore et encore vibrer de mille sensations avec lui. Pour l’instant, c’était triste à dire, hein, elle préférerait presque abandonner son job et devenir exclusivement coach personnelle à Aodren – c’était beaucoup moins frustrant, beaucoup plus plaisant. Il vendait bien ses arguments, à lui en couper le souffle, lui en faire mordre le coin de sa lèvre : les sens en éveil, elle sentit les mains du jeune homme comme une empreinte brûlante, remuant des hanches pour soulever ses fesses du bord du comptoir, et ainsi lui permettre de se débarrasser de son pantalon. « Tu sais que j’me souviendrai de cette promesse… » en dévisageant le brun d’un air charmeur, elle rit avant de revenir l’embrasser ; même s’il lui faisait perdre la boule à coup d’orgasmes divers et variés, elle n’oublierait pas cette histoire de cheesecake, ouais, pour sûr. Maintenant que ça, c’était dit, ils pouvaient laisser ce sujet derrière eux, hein ? Les caresses d’Aodren aidèrent à faire s’évaporer ses songes, comme si ceux-ci grimpèrent le long de sa gorge en un gémissement lascif, dansant entre leurs lèvres. Et comme ça, déjà, alors qu’il partit dans son cou, elle laissa vagabonder quelques baisers doucereux de ses lèvres à elle, le long de sa mâchoire, sur sa joue, à la naissance de son torse dénudé. Ce furent ses mains les plus libres, les plus aventureuses, empoignant la ceinture qu’il avait encore autour de la taille, alors qu’elle vibrait, tremblait de plus en plus sous ses doigts avides.
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyJeu 19 Oct - 13:37


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Il n’y connaissait pas grand-chose Aodren, en art, en Italie et tout ce qui pouvait passionner Tessa. Ça n’avait jamais été son truc à lui. Dès son plus jeune âge, l’art, ça avait été un truc qui l’avait facilement agacé quand on lui en parlait, en cours. Il se souvenait d’avoir passé des heures à écouter des profs parler de ça et puis des fois, on lui avait même demandé de laisser libre cours à son imagination pour créer quelque chose et lui, il s’était retrouvé comme un con à ne pas avoir quoi faire de ses dix doigts. Ce n’était pas qu’il manquait particulièrement d’imagination, mais il n’était pas pour autant particulièrement créatif. L’art, ça l’avait toujours un peu dépassé, pourtant, ça ne l’avait jamais empêché de bien s’entendre avec Tessa. C’était pas comme si le fait que ce qui la passionnait elle, le dépassait complètement, voulait dire qu’ils étaient complètement incompatibles. Ils étaient amis depuis longtemps maintenant, plus de dix ans, sans qu’elle n’ait jamais critiqué ses connaissances en art. Il s’y intéressait plus depuis qu’il la connaissait, parce qu’il l’avait toujours écoutée dès qu’elle avait eu quelque chose à raconter, sur ses études ou sur son boulot. Il espérait qu’elle savait bien Tessa, que même si ce n’était pas le truc qu’il préférait au monde, elle pouvait toujours lui en parler, sans qu’il ne l’écoute que d’une oreille en lui répondant régulièrement des ‘hn-hn’ pour faire genre qu’il l’écoutait. Non, il l’écoutait vraiment, il était vraiment attentif à ce qu’elle disait et il s’y intéressait vraiment. Quand ils seraient en Italie, il serait évidemment ravi d’écouter tout ce que la blonde pouvait avoir à raconter sur tout ce qu’ils pourraient visiter. De toute façon, Tessa, elle avait toujours réussi à l’intéresser, même avant qu’ils ne soient en couple, bien plus que les profs qu’il avait pu depuis qu’il était gamin.

Pour quelqu’un qui n’y connaissait rien, ou pas grand-chose en tout cas, écouter Tessa, ça donnait l’impression qu’elle, elle était vraiment calée dans le domaine, qu’elle savait parfaitement ce dans quoi elle travaillait et qu’elle était douée pour ça. Peut-être qu’Aodren alors, il avait tendance à l’idéaliser sur bien des points, Tessa, dont celui là. Lui, il pensait qu’elle méritait une promotion dans son boulot, parce que ça faisait des années qu’elle travaillait là-dedans et qu’elle ne le faisait pas qu’à moitié, qu’elle avait les talents et les compétences nécessaires pour aller plus loin. Il voulait qu’elle l’ait sa promotion, parce qu’il voyait bien que le job qu’elle occupait là, n’était pas à la hauteur de ses attentes et il savait bien que si elle n’avait pas envie de passer sa vie à jouer les larbins au MoMa, ce n’était pas pour passer son temps à ne faire que s’occuper de lui. Elle avait de l’ambition et elle méritait bien de la poursuivre, son ambition. » J’ai pas l’impression de te perdre, t’es encore ma petite-amie, hein ? » Même s’il posait la question, il ne doutait pas de la réponse. Evidemment qu’elle était encore sa petite amie, ils venaient de dire qu’ils s’aimaient, alors ce n’était certainement pas aujourd’hui que leur histoire allait s’arrêter. Petite-amie ou coach personnelle, dans le sens où ils l’avaient défini quelques temps plus tôt de toute façon, ça se ressemblait beaucoup. Il aimait l’idée d’avoir sa petite-amie pour prendre soin de lui, comme elle l’avait fait quand il était tombé malade, récemment, mais il n’avait pas envie qu’elle lui consacre tout son temps. Elle avait forcément mieux à faire de sa vie, Tessa. Pour l’instant cela dit, il préférait encore que son esprit soit focalisé sur lui et pas sur un quelconque coin de l’Italie qu’elle voudrait visiter ou sur le cheesecake qu’il lui promettait. Il ne doutait pas pourtant, que cette promesse n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde. « Je sais. » Qu’il lui répondit vaguement, alors que déjà, lui, il avait du mal à se concentrer sur cette promesse qu’il venait de lui faire. Ça ne voulait pas dire qu’il allait l’oublier à la vitesse de la lumière, non évidemment, ça reviendrait, clair et précis dans sa mémoire dès qu’il réussirait de nouveau à se concentrer sur autre chose que sur le corps de Tessa, les caresses des lèvres de la blonde contre sa peau qui le faisait frissonner. Il avait fait une promesse dont il se souviendrait et qu’il tiendrait, mais pas maintenant. Il cessa ses caresses, juste le temps de remonter ses mains vers le haut de Tessa, pour l’en débarrasser, ça aussi, il l’envoya balader plus loin, quelque part dans cette cuisine. Maintenant, il avait libéré une bonne partie du terrain pour continuer ses baisers, descendant depuis son coup jusqu’à son buste, il garda une de ses mains dans son dos, tandis que l’autre elle, redescendait le long de ses hanches pour aller rejoindre la place qu’elle avait quitté précédemment, passant cette fois en dessous du sous-vêtement qu’elle portait encore. Ils avaient finalement bien vite oublié l’angoisse qui s’était emparé d’eux ce soir, à cause du sms qu’il avait envoyé à Tessa. Ce qu’il avait imaginé comme une soirée compliquée, pas forcément agréable ressemblait déjà à tout le contraire de ce qu’il avait pu imaginer avant que Tessa ne rentre. Tant mieux, c’était forcément mieux comme ça que tout ce qu’il avait pu avoir dans un coin de son crane alors qu’il avait si facilement imaginé le pire.

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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptyJeu 26 Oct - 2:08

you said you wanted me as much as i want you
Ça n’avait jamais été difficile, de parler avec Aodren, pour Tessa. Quelles qu’aient été les difficultés de communication qu’elle avait pu avoir avec d’autres, la blonde avait fini par croire que tout serait toujours aisé, entre elle et le jeune homme qui était devenu son meilleur ami. Peut-être était-ce le changement qu’elle avait le plus craint, quand ils étaient tous les deux passés à un autre stade de leur histoire; cette fois-là, à Central Park, il avait été difficile pour elle d’être rattrapée par les doutes, et d’les sentir avec la même force vivace qu’à l’habituel. Il n’y avait qu’aujourd’hui pour bien lui rappeler de la réalité de tout ce qu’elle avait pensé: ç’avait été justifié, de s’faire des idées, quand quelques mois plus tôt, aucune perspective de voyage ensemble n’aurait pu transformer la situation entre eux deux, en un véritable carnage qu’ils n’avaient pas le courage de regarder de près. Ironiquement, elle l’avait déjà dit au brun, ce fameux ‘je t’aime’ qu’elle avait semblé tant craindre quand elle était rentrée à la maison ce soir; mais il n’avait pas eu la même signification. Et surtout, quand il le lui avait dit à l’époque encore, pour les fois où ils avaient été tendres et relaxés l’un avec l’autre, elle n’avait jamais voulu que ces mots aient le même sens qu’aujourd’hui. Ça se disait, hein, entre amis, qu’on s’aimait - juste comme ça, avec camaraderie et amusement, en se tapant dans l’épaule et en riant ensemble; ou dans les moments horribles, quand on était bien content d’avoir quelqu’un chez qui pleurer, et le besoin de l’exprimer. Elle l’avait aimé Tessa, Aodren, ouais, rien qu’en meilleur ami, pour tout le temps qu’il avait voué pour elle et ses pauvres histoires de fille immature - et souvent, elle avait poussé le vice à le lui avouer avec une petite bise sur la joue, un sourire complice, une oeillade sincère. Et depuis que son coeur avait commencé à changer de direction avec eux deux, depuis qu’il avait commencé à battre différemment pour lui, les ‘je t’aime’ étaient presque venus moins facilement. Heureusement, sans doute, que pour toutes les fois qu’elle n’avait eu aucun mal à les dire ces paroles, y’avait eu plein d’autres fois où elle n’avait jamais dit les choses aussi clairement, passant des mois et des mois à juste prouver son affection au brun, plutôt qu’à s’contenter de mots qu’il pourrait préférer de sa femme. Ouais, c’n’était que depuis récemment que plein de mots autrefois habituels à leur vocabulaire, utilisés et réutilisés en différentes circonstances, avaient pris des sens tout à fait nouveaux. ‘Je t’aime’, tel qu’elle l’avait reçu dans ce sms, elle avait espéré que c’était vrai et sérieux, symbolique et important. C’était du moins, comme ça qu’elle l’avait dit, elle: c’n’était pas pour rien qu’elle avait eu besoin d’tant de courage pour enfin oser le dire, ses prunelles claires nettement accrochées aux yeux sombres du jeune homme. Et encore une fois, peut-être que comme à Central Park, elle avait eu peur d’ces sentiments précis à sens unique - et comme à Central Park, Aodren lui avait prouvé qu’elle avait eu tort. De s’faire des idées, ou de s’croire pas assez bien pour tout ça, tout ce qu’elle se créait dans la tête, dans l’effervescence de ses sentiments filant à toute allure avec le sang qui dansait dans son coeur et à travers tout son corps. Ils s’aimaient, d’la même façon, avec la même force, avec la même honnêteté qui les rendait plus courageux qu’ils ne l’avaient été pendant des mois; maintenant, y’avait plus qu’à espérer, attendre le jour où tout cela deviendrait aisé et normal entre eux deux.

Le sms était oublié, déjà; oublié alors que de nombreuses choses s’précipitaient à la suite de cette histoire qui avait littéralement noyé son esprit pendant les longues dernières heures de sa journée de travail. Y’avait cette promesse de voyage en Italie, ouais; Venise, probablement quelque-chose dont le brun ne lui aurait pas parlé s’il ne voulait pas y aller. Ou y aller avec elle. Alors quoi? Qu’est-c’qu’elle devait faire, maintenant? A croire que l’Adkins n’avait pas envie qu’elle y pense, ce soir, parce qu’il n’lui laissait que trop peu de temps pour collecter son esprit et construire ces images dans sa tête, comme de vrais projets qui s’approcheraient d’elle avec la fin du mois d’octobre. Le vingt-cinq il avait dit, hein? Ça viendrait vite, bordel - cinq petits jours dans un pays très lointain, à vivre un d’ces rêves qu’elle n’avait jamais osés alimenter dans sa tête, trop effrayée de l’échec - à croire que c’était un problème réminiscent dans sa vie. ‘Que’ cinq jours, ouais, qui allaient pourtant lui envahir le crâne bien avant, et stagner, stagner bien après. Le ‘je t’aime’ n’avait été qu’une distraction de tout ça, et sûrement que la blonde serait encore plus chiante après tout ça; bordel, elle n’voulait pas faire de promesse, il allait sans doute haïr l’Italie, Aodren, avant même qu’ils n’y soient. La distraction d’une nuit à ne pas vraiment encore avoir ces prochaines semaines, nettes en tête, serait sûrement la bienvenue, alors; de toute manière, Tessa semblait s’être trouvée un petit-ami qui savait très bien captiver son attention, et inonder littéralement toute son attention: « Oui j’suis toujours ta girlfriend. Qu’est-c’que tu ferais sans moi, hein? » elle n’eut pas besoin de rire avec excès, rien d’autre que d’esquisser un sourire franc et amoureux pour qu’il sache que c’n’était absolument pas ce qu’elle pensait: ‘qu’est-ce qu’elle ferait, elle, sans lui dans sa vie?’ serait surtout l’interrogation poignante qui la prendrait aux tripes, si un jour elle devait craindre de le perdre. Et c’était évident déjà, qu’elle s’était souvent demandée ça, Tessa; quand il avait eu des problèmes dans sa vie, même, après la disparition de James, à la dissolution de son mariage, elle avait eu beau vouloir être là, à ses côtés pour l’aider, y’avait quand même eu cette peur égoïste quelque-part, gouvernant tout ce qui pouvait se passer dans son cerveau. C’était ce qui faisait peur, hein, quand on aimait quelqu’un? L’fait que ce quelqu’un puisse disparaître comme ça, qu’il le décide, ou à cause d’éléments extérieurs - cette fichue appendicite n’avait pas manqué de la rappeler à l’ordre. Qu’il en ait besoin ou non, d’toute manière, elle prendrait toujours soin de lui, jusqu’à une certaine limite; peut-être bien que si ça pouvait être un job à temps plein, au moins pour quelques temps, elle s’déciderait même à en faire tout un CDI, ce serait déjà plus que c’qu’elle avait à l’heure actuel dans le soi-disant monde du travail, censé la respecter et l’apprécier pour ce qu’elle avait. Au moins, elle savait qu’Aodren, lui, il l’appréciait à sa juste valeur; et même plus encore - il fallait bien l’sentir pour le croire. Maintenant, toutes les préliminaires qu’ils avaient suspendues en plein milieu, s’forçant à se retenir pour ne pas ‘brouiller les lignes de leur amitié’ ressemblaient à de véritables exploits. Ils avaient beau être là, elle, perchée les fesses sur le bord du plan de travail de la cuisine, et lui déjà à moitié nu au milieu de la pièce, que la Dyer n’était absolument pas rattrapée par quelque état d’âme qui soit. Elle n’était rattrapée par rien du tout, à vrai dire, ses pensées dissolues et liquéfiées sous les lèvres d’Aodren - il avait cet effet là, désarmant, sur elle, comme une mer chaude l’engloutissant peu à peu; en plus d’en devenir incapable de parler pour le taquiner avec ses paroles, elle en était complètement pliante sous ses mains, le laissant faire alors qu’il lui ôtait vêtement après vêtement. Elle savait, Tessa, que c’était pour la bonne cause. Ouais, bordel, elle fut bien contente d’être défaite de son haut, dès lors qu’il laissa glisser sa bouche vers sa clavicule, direction son buste offert à lui, alors qu’elle arquait le dos pour mieux se presser à son contact. Elle fut encore plus satisfaite par la nudité de ses cuisses sous ses doigts, l’aisance qu’il eut à retrouver les lieux seins entre ses jambes qu’il avait quittés il y a peu - trop longtemps - un sentiment gémi par les lippes excitées de la blonde. Se mordre le coin de la bouche fut inutile; tout, sauf complètement s’laisser faire, fut inutile: docile, alors, Tessa ne fit qu’enrouler ses bras autour de la nuque du brun, l’enlaçant contre elle, frissonnant au contact brûlant de son corps, de ses muscles, de son épiderme. Elle serait surhumaine, vraiment, d’être capable d’exister pour quoique ce soit d’autre que la présence d’Aodren, là, maintenant.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (aodren), say you'll never leave my dreams (aodren), say you'll never leave my dreams - Page 3 EmptySam 28 Oct - 12:00


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Dire ‘je t’aime’ à quelqu’un, c’était une forme d’engagement, c’était quelques mots qu’on ne prononçait que quand on était prêt à vraiment s’engager dans une histoire. Ce n’était pas pour rien alors qu’il n’avait plus dit ça à qui que ce soit, depuis son divorce avec Gina. Parce qu’aucune de ses histoires ne lui avait semblé assez importante pour qu’il s’engage pleinement, parce qu’il n’avait pas ressenti ce petit truc qui pouvait pousser à dire des mots pareils. Il le ressentait avec Tessa. Il avait envie d’aller plus loin dans cette histoire, sans attendre qu’elle trouve une excuse pour le larguer et sans réfléchir sans son coin pour s’en trouver une. Ça avait souvent été comme ça dans ses histoires précédentes. Combien de temps est-ce qu’il avait passé à réfléchir, dans son coin à la meilleure façon de larguer la fille qu’il qualifiait de ‘petite-amie’ pour ne pas trop la blesser ? Il n’avait pas été du genre goujat qui enchaine les histoires avec les nanas en se fichant bien de les blesser ou pas, mais le fait était qu’il avait souvent mit fin à ses relations de façon prématurée peut-être, parce que pour lui, ça semblait ne pas marcher et des fois, ça avait été l’inverse, on l’avait largué pour un oui ou pour un non sans qu’il ne s’en plaigne vraiment. Ce n’était pas comme ça avec Tessa, ça n’avait jamais été comme ça avec Tessa. Il voulait qu’elle dure, son histoire avec elle, parce qu’il se sentait bien à ses côtés, qu’il avait envie de faire plein de choses avec elle, comme aller en Italie et visiter la ville de Venise, celle qui était apparemment très réputée pour les amoureux. Ça avait été évident pour lui qu’y avait qu’avec elle qu’il voulait faire ça et pas seulement parce qu’il savait qu’elle aimait l’Italie, ça aurait pu être n’importe quel pays du monde, la seule avec qui il aurait eu la volonté d’y aller, ça aurait été Tessa, parce qu’il l’aimait, c’était bien ce qu’il avait dit.

Il avait passé un certain temps à les regretter ses mots, pas parce qu’il ne les pensait pas, bien au contraire, ça avait été surtout parce que la façon dont il l’avait dit n’avait pas franchement été idéale. Probablement qu’il n’aurait pas été jusqu’à sortir le grand jeu, avec les roses, le champagne et tout ce qui pouvait aller avec comme s’il s’agissait une mise en scène, mais il aurait voulu que ça lui vienne comme ça, naturellement, en face de Tessa. Peut-être qu’il aurait dû attendre qu’elle soit rentrée du travail alors, pour lui parler de Venise, la discussion aurait pu tourner de la même façon s’ils avaient été l’un en face de l’autre. Ou pas, à en juger la facilité qu’ils avaient à tout oublier quand ils étaient ensemble. « Tant mieux. Je serais perdu sans toi. » C’était vrai en plus. Il avait eu besoin de Tessa dans les pires moments de sa vie et elle était devenu un repère auquel il s’était accroché, parfois trop, qu’il s’était dit alors qu’il avait eu l’impression de monopoliser le temps de sa meilleure amie tout autant que son appartement. Alors maintenant, il avait bien du mal à imaginer ce que pourrait être son monde sans la blonde à ses côtés. Il avait également beaucoup de mal à imaginer un monde où il ne pouvait plus gouter aux saveurs de la peau de Tessa. Ils n’étaient pas ensemble depuis très longtemps, mais déjà, il ne pouvait plus se passer de toutes ces sensations qu’un simple baiser pouvait faire naitre en lui. Il était heureux avec elle et il voulait que les choses continuent comme ça. Il aimait entendre la blonde gémir sous ses caresses, il aimait sentir son corps pressé contre le sien, il aimait sentir sa peau sous ses lèvres. Il aimait Tessa, il l’aimait toute entière, pour son corps tout autant que pour la personne qu’elle était, alors lui dire qu’il l’aimait, ça allait vite devenir une habitude dont il ne pourrait plus se passer. Pour l’heure, il avait encore les lèvres trop occupées à embrasser la peau de Tessa, pour être capable de prononcer le moindre mot. De sa main dans son dos, il en profita pour défaire l’agrafe de son soutien-gorge, se débarrassant de ça aussi, comme si la cuisine était un lieu normal pour faire trainer des vêtements. Ils l’avaient déjà fait de toute façon, quand leur histoire n’avait été faite que de préliminaires censés être un rempart aux sentiments qui pourraient naître entre eux. Il ne regrettait pas que les sentiments soient venus percer son cœur et celui de Tessa, leur permettant d’en être là où ils étaient à présent. Maintenant que sa peau était nue, il était venu embrasser l’un de ses seins, sa main libre caressant l’’autre, fallait bien se montrer équitable après tout. Dans tout ça, Venise, ça semblait quand même être un lointain souvenir, un truc qu’ils avaient abandonné au détour de leurs baisers. Tant pis, Venise n’allait pas disparaître dans la nuit et le ticket qu’il avait remporté par miracle auprès de MatchMaker étaient toujours là, posés sur la table du salon, ils auraient bien l’occasion de se préoccuper de ça plus tard.
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