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| A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) | |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Jeu 24 Aoû - 1:12 | |
| cody + alwin « a date: entertainment, food, and affection. » Être proche des gens, ce n'était qu'une belle utopie auquel Alwin avait cru pendant pas mal de temps. Durant toute son enfance, il avait essayé d'être la personne la plus importante dans la vie de son entourage mais il s'avérait que c'était simplement impossible. Le seul individu qui ne l'avait jamais déçu en la matière restait son grand frère, même si Alwin ne se considérait pas comme la personne essentielle à son existence. Personne n'était capital, c'était la leçon la plus sévère qu'on pouvait apprendre à un enfant mais peut être que cette morale aurait servi à Alwin pour qu'il ne souffre pas trop tout au long de sa vie d'adulte. Jusque là, il avait été si seul, même s'il tentait de donner le change en paraissant être le garçon le plus heureux possible. Qu'y avait-il de magique à vivre dans la routine? Alwin passait toujours les mêmes instants, dans le même ordre, avec le même manque d'entrain. Sa vie se résumait à un réveil qui sonnait toujours à la même heure, à des heures de travail toujours identiques et des sorties qui se limitaient à une visite hebdomadaire du supermarché et de la piste de danse voisine. Le reste du temps, Daley restait à l'appartement à s'énerver face au manque de discipline dont faisait preuve ses colocataires. Sa solitude, il la passait à hurler sur les autres pour calmer sa propre frustration, ce qui était franchement peu agréable de sa part. Il allait falloir faire attention à son attitude dans le courant des jours suivants, vu le changement drastique de sa situation personnelle soudainement. Cody lui offrait ce renouveau, il allait diversifier ses journées, dire adieu à la routine des week ends passer à s'amuser avec la serpillière ou l'aspirateur. Enfin, il parlerait à quelqu'un d'autre que sa poule, ce qui était une amélioration d'envergure quand on voyait à quelle extrémité il était rendu avec cette chère Palatine. Le pauvre Alwin aurait pu passer des heures dans le sous sol de la colocation à faire tous les sports possibles en racontant sa vie à son animal de compagnie. Palatine connaissait toute sa vie, ses peurs et ses espoirs. Bien sûr, ces derniers jours, elle avait surtout entendu le nom Cody prononcer un nombre incalculable de fois. Elle avait vu Alwin stresser pour ce nouveau rendez vous autant qu'elle l'avait vu sourire quand il faisait les récits des fois où la belle brune lui avait souri. Forcément, il avait passé un certain nombre d'heures à narrer la manière dont elle était venue chercher ses lèvres au moment où il ne s'y était pas nécessairement attendu puis, à raconter l'instant où il avait décidé de dire merde à sa prudence pour se jeter à l'eau à son tour. Chaque moment avait été décortiqué dans toutes les largeurs parce que Daley était un cérébral, qu'il avait besoin de tout analyser après chaque événement particulier. Il avait eu pas mal de travail vu toutes les secondes que lui avaient offertes Cody la dernière fois et pour sûr qu'il allait devoir se triturer les méninges encore plus longtemps après ce nouveau soir à deux. Les choses changeaient de manière considérable: peut être que cette fois, ses rêves d'enfant allaient trouver preneur, peut être qu'il allait devenir une personne essentielle dans l'existence de sa bien aimée et c'était quelque chose qui pouvait effrayer autant qu'égayer son quotidien. C'était beaucoup de responsabilités pour Alwin qui avait toujours été mis de côté au cours des dernières années mais c'était aussi un défi qu'il acceptait volontiers, étant donné que le coeur de Cody était devenu une relique qu'il devait protéger à tout prix. Il ne voulait décidément pas lui briser le coeur, tout l'inverse même, il désirait lui prouver qu'ils pouvaient être parfaitement adaptés l'un à l'autre, leurs corps s'alliant aussi merveilleusement que leurs coeurs, sur la piste ou ailleurs. N'importe où. A n'importe quel moment. Tout le temps.
Paraître aussi sûr de lui était quelque chose de définitivement nouveau pour le jeune homme mais c'était son coeur qui était assuré de son choix. Déjà, en cliquant sur le petit coeur en bas du profil de la belle Lexington, son coeur avait fait un bond dans sa poitrine et si c'était cet instant qui avait été décisif, son palpitant avait d'ores et déjà conscience à ce moment là qu'elle était son béguin le plus fou depuis très longtemps. Tout cela ne pouvait que prendre plus d'ampleur, surtout après deux soirées magiques, des paroles qui promettaient tant de tendresse dans leur vie à deux. Le reste du monde pouvait bien se mettre à tourner à l'envers, à cet instant précis, Alwin ne s'en serait même pas rendu compte. De toute évidence, il était bien trop concentré sur la proximité de sa belle danseuse, des pas qu'elle faisait en accord avec les siens, des sentiments qu'elle partageait avec lui sans qu'il n'ait eu besoin de les exprimer plus que cela. C'était justement ce qui les liait désormais, une évidence parce que c'était ce qu'ils étaient, un amour évident alors que tous les deux étaient très loin d'être des personnes lambda. Cody avait été une enfant rebelle dans l'âme et Alwin, tout l'inverse mais c'était peut être ce qui amenait leur destin à se rencontrer au meilleur moment de leur vie parce qu'ils avaient trop de choses à partager, trop d'amour à revendre après s'être mis une carapace autour de leur coeur pour ne pas avoir à souffrir du monde virulent autour d'eux. Ils étaient capables de s'ouvrir l'un à l'autre et si c'était la seule exception qu'ils faisaient au cours de leur vie, ce serait peut être la seule décision qui ne connaîtrait jamais de regrets, peu importe l'issue. "Qu'est ce que le sérieux? t'as raison, on est pas capables de s'arranger en vieillissant, c'trop tard pour nous." Quelque part, c'était parfait ainsi. Alwin ne voulait pas que leur dynamique change et leurs idioties les avaient rapprochées dès les premiers instants, se retrouvant comme deux perdus sur une piste de danse à danser comme des novices alors qu'ils pratiquaient depuis bon nombre d'années. Ce n'était pas les pas qui comptaient, encore moins ce soir, juste l'alchimie qui continuait de grandir entre eux, dans leurs gestes d'une douceur infinie, dans leur amour d'une folie sans limite et qui se démontrait par la manière dont Alwin tint Cody entre ses bras musclés, baisant sa joue alors qu'elle essayait de tourner sa tête vers lui pour répondre à ses multiples interrogations. Il fallait dire que Daley était un moulin à paroles dans son genre et il ne voulait pas que cette soirée comporte des points morts, elle était bien trop importante pour eux deux. "T'en fais pas pour ça, je les ai bien cachés, comme si c'était le précieux. Personne oserait faire ça, tu sortirais les griffes à coup sûr." Alwin lui fit un clin d'oeil pile au moment où le silence atteignit ses tympans, raison de plus pour quitter les lieux à toute vitesse, rien de mieux pour cela que de s'incruster chez son oncle absent, tant de perspectives s'offraient à eux pour le reste de la soirée. "Oh tu sais, les interdictions ça se contourne... Mais on va tenter de pas finir au poste ce soir alors, va pour le jacuzzi de mon oncle! Je veux te voir en mode poisson dans ton élément." Cody avait d'ailleurs l'air pressée elle aussi et Alwin s'empressa d'attraper sa main pour courir jusqu'à la sortie. Il faisait encore chaud dehors malgré l'heure qui avançait mais la route était courte: l'oncle Daley possédait sa bâtisse juste derrière les rues animées de bars et restaurants comme celui qu'ils avaient fréquenté ce soir là. Alwin garda la belle brune proche de lui au moment où ils traversaient la dernière ruelle qui les amenèrent au portail de chez son oncle. En un rien de temps, Alwin ouvrait celui-ci et fit entrer Cody dans le grand jardin qui s'étendait sous leurs yeux. La porte d'entrée de la maison ne mit pas plus de temps à être ouverte, Alwin traversant la maison à une vitesse hallucinante pour se retrouver sur le vieux patio, mettant en route le célèbre jacuzzi de son oncle. "C'vraiment le luxe chez mon oncle, c'le seul Daley avec une situation respectable, un jacuzzi quoi... Je suppose que t'as pas emmené de maillots de bain non plus, du coup..." Ils allaient de voir faire avec, à moins que le cerveau d'Alwin se rebranche rapidement. "Si ça t'gêne, je peux toujours chercher quelque chose dans les vêtements de ma tante." Il était mignon à rougir comme cela, baissant les yeux après avoir retiré sa chemise et son tee shirt, ne sachant pas forcément ce que Cody allait vouloir faire, tremper ses sous vêtements dans le vieux jacuzzi des Daley ou choisir une autre alternative. Alwin, lui, choisissait forcément la première option en entrant dans les remous agréables une fois s'être débarrassé de son pantalon et ses chaussures, évitant l'espace d'un instant le regard de Cody, comme s'il était embarrassé de se dévoiler à elle. Le moment ne dura pas néanmoins puisqu'il se mit à lui sourire en se mettant à son aise dans l'eau. "Je comprends pourquoi t'adores ça, c'le pied le jacuzzi." Il la regarda avec un peu plus d'insistance l'espace de quelques secondes, qu'elle était belle dans ces lumières d'une nuit d'été, qu'il était fou déjà, alors il ferma les yeux ensuite pour se préparer à ce qui viendrait ensuite, à ces moments glorieux qui bénissaient son esprit déjà.
by kkam |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Jeu 24 Aoû - 11:10 | |
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❝a date : entertainment, food and affection.❞ alwin & cody Tu avais toujours été une enfant compliquée Cody. Une enfant à problèmes comme pouvaient dire tes profs à l’école. Il faut dire que tu n’avais laissé de repos à personne jusqu’à ton départ pour New York. Il y avait toujours quelque chose de nouveau à faire, quelque chose de nouveau à expérimenter. Des choses qui t’attiraient sans cesse des ennuis. Tu n’en avais toujours que fait çà tête. Peu importe les ordres ou les conseils, tu faisais ce que tu avais envie. Ta mère avait bien compris que tu avais un problème avec l’autorité. Alors, elle avait fait en sorte de détourner les choses, ne plus t’obliger mais t’inciter à faire ce qu’elle voulait que tu fasses. Si ça avait marché un temps, ce n’était pas non plus une grande réussite. Ne pas aller en cours avait été, il te semble, le plus gros soucis pour tout le monde. Ta mère voulait que tu réussisses dans la vie et elle ne voyait pas comme tu pouvais le faire sans diplôme. Elle avait tout essayé, elle s’était heurté à un mur. Ce qui l’agaçait d’autant, c’était que tu t’en sortais pas trop mal à l’école pour une élève qui n’y venait pas toujours. Tes notes étaient dans la moyenne. Il était évident qu’avec un peu de boulot, tu aurais été dans le haut du tableau. Comme ta soeur. Ta soeur qui était si parfaite. Ta mère ne l’avait dit mais tu savais qu’elle était bien plus fière de l’aînée des Lexington que de toi. Elle était bien plus proche d’elle aussi. Parfois, tu avais jalousé leur relation. Tu avais détesté ces moments où elles allaient faire du shopping que toutes les deux. Et pourtant, elles t’avaient toujours proposé de te joindre à elles. Tu avais toujours refusé. Tu n’y trouvais pas ta place. Tu n’étais pas du même monde, tu n’avais rien à partager avec elles. Et pourtant, ta soeur tu l’aimais plus que tout au monde. Ta soeur, elle avait toujours été celle qui était là pour te faire bouger, celle que tu écoutais un peu plus que les autres. Elle était à l’initiative de tout ce qui sortait de ton quotidien. Elle était l’origine de ton arrivée à New York. Parce que toi, tu aurais continué à te lamenter à Anchorage sinon. Tu aurais ressassé le passé, te montrant infecte avec tout le monde. Parce que c’était le seul moyen que tu trouvais pour avoir de l’attention. Parce que ta mère avait toujours été trop prise par son quotidien, par cette nouvelle famille. Parce qu’elle ne te voyait que lorsque tu causais des problèmes, que lorsque tu claquais les portes. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, c’était toi qui avait tenu à ce qu’elle ne s’implique pas dans ta vie, qu’elle ne se mêle pas de tes affaires. Et pourtant, tu aurais aimé qu’elle insiste, qu’elle se face une place dans ta vie. Parce que tu n’avais toujours demandé que ça alors que tu prétendais le contraire. Parce que tu étais cette fille qui ne savait pas ce qu’elle voulait. Parce que tu étais cette enfant en colère qui faisait en sorte qu’on la remarque pour de mauvaises raisons. Alwin lui ne t’avait pas remarqué pour de mauvaises raisons. Il t’avait remarqué par la danse, par ton profil sur Matchmaker. Tout avait commencé comme ça. Tu n’avais pas eu besoin de faire n’importe quoi pour qu’il te prête attention. Parce qu’il était le seul à te regarder réellement.
Tu avais envie qu’il continue de te regarder. Que cet amour ne fasse que grandir. Parce que c’était le cas pour toi. Tu te sentais l’aimer toujours un peu plus au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Tous ses gestes, tous ses mots te rendaient encore un peu plus accro. C’était foutu maintenant, tu savais que ton coeur ne s’en sortirait pas indemnes si tout s’arrêtait demain. Il n’y avait plus rien d’autre que cet amour qui comptait pour toi ce soir. Le reste du monde n’existait plus. Tu te fichais de paraitre pour une piètre danseuse alors que tu étais en train de partager un moment de tendresse pure avec l’homme qui venait de voler ton coeur. Tu te fichais des gens qui pouvaient vous jeter des coups d’oeil, se demandant ce que vous fabriquiez ici. Tout ça n’avait aucune importance. Comme le fait de ne pas être sérieux. Ça non plus ce n’était pas important. Puis, ça ne vous ressemblait pas. Vous aviez besoin de dire et faire des bêtises. Parce que ça c’était vous, c’était ce qui avait commencé à vous rassembler. Et malgré ces bêtises, il y avait certaines vérités. Comme le fait que tu ne voulais pas qu’on te le kidnappe, qu’on te le vole. Tu avais juste envie de garder ton brun rien que pour toi. « Voilà exactement, j’serais une vraie tigresse ! » Tu souriais de ta bêtise, tu souriais parce que tu étais heureuse. Tu souriais parce que cette nouvelle idée pour poursuivre la soirée te plaisait. La musique venait en plus de s’arrêter alors c’était le moment idéal pour quitter la piste de danse. « Oui, évitons. Ce n’est pas le meilleur programme pour terminer cette soirée. Il vaut mieux que tu vois si je me transforme en sirène ou pas non quand je suis dans l’eau. » Et, tu ne voulais pas perdre une seule seconde pour voir si cette hypothèse se confirmerait ou non. Tu voulais y aller tout de suite. Sa main prenant la tienne, Alwin t’emmenait dans les rues alentours. Tu ne savais pas où vous alliez alors une fois encore, tu te laissais guider aveuglement par lui. Le chemin n’était pas long et tu pénétrais dans ce grand jardin que tu ne prenais pas le temps d’observer. La maison, tu ne l’observais pas plus puisque tu te retrouvais déjà devant le jacuzzi. Ce tournant de la soirée avait été loin d’être prévu. Bien évidemment, tu n’avais pas ton maillot de bain. Mais, ça t’était égal, il s’agissait seulement d’un léger détail. Il n’y avait pas besoin que ton beau brun se tracasse à chercher dans les affaires de sa tante. « Non pas de maillot de bain. Mais, j’ai des sous vêtements, c’est presque pareil. » Ton regard se perdait légèrement sur son corps musclé. Il était définitivement parfait à tes yeux. Tu te déshabillais à ton tour, dévoilant tes sous-vêtements tout ce qu’il y avait de plus simple. C’était ce qui te ressemblait après tout. Tu le rejoignais dans l’eau, t’installant à ses côtés pour profiter du reste de cette soirée. « C’est genre la première fois que j’vais dans un vrai jacuzzi. Un vrai de vrai quoi. Quand j’vivais chez ma soeur c’était une baignoire balnéo qu’elle avait. C’pas encore pareil. Puis en Alaska, j’te laisse imaginer l’utilité d’un jacuzzi quand il fait -15 dehors. » Le temps était très loin d’être clément dans l’état qui t’avait vu naître. Les hivers étaient toujours rudes et l’été jamais bien chaud. De toute façon, vous n’aviez pas les moyens pour ce genre de luxe. Ta mère préférait largement mettre de l’argent de côté pour payer les études de ta soeur et toi, elle préférait vous gâter tout au long de l’année et payer vos activités extra-scolaire plutôt qu’avoir un jacuzzi. La seule qui s’en sortait bien, c’était ta soeur. Elle était loin d’être à plaindre avec son loft en plein Manhattan. Mais, elle avait travaillé pour en arriver là. Elle avait toujours été première de sa classe, elle se battait pour toujours être la meilleure. Et, elle avait réussi. Elle l’avait ce poste à responsabilité sur Wall Street dont elle avait toujours rêvé. Toi, tu étais loin d’avoir les mêmes ambitions. Pour le moment, tu te contentais d’aller en cours quand l’envie te prenait, d’arriver un retard au travail. Tu avais le temps avant de te décider sur quelle voie prendre. Encore quelques années d’études avant de réellement te lancer dans la vie. Autant dire que tu n’était pas pressée. Puis, à l’heure actuelle, c’était très loin d’être ta priorité. Non. Ce qui était prioritaire à tes yeux, c’était ton beau brun avec qui tu partageais ce jacuzzi. Celui-là même que tu dévorais du regard, ne te lassant jamais d’avoir les yeux posés sur lui. « J’crois que là j’suis vraiment au paradis ! » Tu avais un grand sourire sur le visage, ta tête venait se poser contre son torse musclé. Tu ne pouvais pas rêvé mieux. Il faisait parti de tous tes rêves maintenant alors ceux-ci s’annonçaient merveilleux. Il rendait ta vie magique, il avait ce don de rendre tout ce qu’il touchait encore plus beau. Rien que par la pensée, ton brun changeait complètement ton univers. Il était devenu tout ton univers en l’espace de deux soirées.
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Jeu 24 Aoû - 12:40 | |
| cody + alwin « a date: entertainment, food, and affection. » Il espérait que tout allait continuer à être aussi beau, lui qui avait été longtemps habitué à la routine et la morosité. Alwin avait envie de conserver cette dynamique qui le rendait si souriant ces derniers jours. De toute manière, Daley ne faisaient pas partie de ces gens qui gardaient un visage morne toute la sainte journée, il était bien trop optimiste malgré tout. Il avait toujours un sourire sur son visage, hyperactif et joueur depuis sa plus tendre enfance. Il avait toujours envie de sauter partout et c'était certainement ce qui l'avait poussé vers la danse alors qu'il était encore très jeune. Sa mère aurait bien aimé lui inculquer le ballet mais Alwin manquait cruellement de discipline pour briller très franchement dans ce domaine. Non, c'était dans le break dance qu'il s'était épanoui instinctivement, bien trop heureux de faire des backflips dans des endroits insolites. Faire des pirouettes, jouer d'un équilibre de gymnaste qu'il avait toujours eu naturellement, c'était ce qu'il aimait faire. C'était sa façon de prendre des risques parce que tout le monde savait qu'en dehors de la danse, Daley était bien trop trouillard pour faire le moindre pas en avant. Au moins, quand il était dans son monde de saltos en tous genres, il n'avait pas l'impression de jouer sa vie et pourtant, un accident était si vite arrivé, il l'avait remarqué dans plusieurs compétitions auxquels il avait participé étant plus jeune. On sortait les civières pour des mauvaises chutes et un de ses camarades avait terminé son séjour dans un hôpital pendant plusieurs mois, Alwin ayant vu changer son attitude au fil du temps. Tout le monde pouvait devenir morose dans ce genre de circonstances, quand on devait dire adieux aux saltos arrières et autres danses de rue mais Alwin, lui, ne pouvait pas imaginer sa vie autrement qu'en prenant ce genre de risques malgré tout. Jusque là, il ne lui était rien arrivé et puis, il avait pas mal levé le pied ces derniers temps avec le travail phénoménal qu'il avait à la blanchisserie. Il ne s'entraînait plus que partiellement, bien souvent quelques minutes par ci par là, faisant plus de séances de musculation qu'autre chose vu le nombre d'heures qu'il passait au sous sol à parler à sa poule. La vie d'Alwin était rodé et quelque part, c'était ce qui avait été le plus triste à son âge. A vingt deux ans, il n'aurait pas dû être si certain que tout était calibré au millimètre près et qu'il allait rester encore dans la même spirale pour les années à venir. Au moins, l'arrivée de Cody dans sa morne vie avait balayé toutes ses certitudes mal placées parce que, aujourd'hui plus que jamais, Alwin réalisait qu'il avait eu faux toute la ligne. Rien n'était calibré pour lui, tout n'allait être que surprises à partir de ce soir là parce qu'il s'engageait avec une femme et qu'il ne savait pas franchement ce qui allait advenir d'eux une fois qu'ils seraient irrémédiablement amoureux l'un de l'autre. Daley n'avait jamais eu le temps d'en arriver là puisqu'on l'avait jeté à chaque fois durant les prémisses, comme s'il ne méritait pas l'attention d'autrui, mais avec Cody, tout serait différent.
Tout l'était déjà à vrai dire. Avec elle, Alwin ne se posait pas réellement de questions sur un avenir à deux, il avait la très nette impression que leur couple se construirait tout naturellement et ce, même s'ils étaient novices en la matière. Construire une relation, ce ne devait pas être si compliqué que cela, sinon personne n'essaierait, c'était du moins ce qu'imaginait Alwin. En réalité, il était très loin d'avoir en tête toutes les difficultés qu'un couple pouvait rencontrer au cours d'années tumultueuses mais comme il était idéaliste, le jeune brun en venait toujours à la conclusion que l'amour était plus fort que tout. Et déjà, ce qui le liait à Cody paraissait plus puissant que la moindre montagne sur leur chemin, non pas qu'il y en avait à l'heure actuelle. Bien au contraire,ils étaient collés l'un à l'autre au milieu des badauds qui devaient se demander quel genre de danse ils essayaient de réaliser dans leur position. Alwin ignorait tous ces gens, concentré uniquement sur les réactions du corps de Cody contre lui, de la manière dont ses muscles vibraient quand il l'entendait rire contre son torse ou encore, de la façon dont elle tentait de reprendre sa respiration quand elle le regardait. Le tout semblait peine perdue, du moins du côté d'Alwin qui avait l'impression de ne pas avoir assez d'air dans ses poumons pour subsister face à la beauté de sa partenaire. "Mais tu serais ma vraie tigresse." Et à nouveau, Alwin déposa une série de baisers sur la joue de sa brune, comme s'il pouvait laisser une trace indélébile sur sa peau en agissant ainsi. Il savait que c'était purement utopique et qu'il n'arriverait jamais à la garder constamment contre lui. De toute façon, il était temps qu'ils changent d'endroit pour profiter de la soirée vu que la musique d'ambiance avait disparu, mais pas le sens de l'humour de Cody. "Je préférerais que tu restes totalement humaine... En plus,t'as franchement pas besoin de ça, je suis pas pêcheur mais tu m'as déjà séduit sous ta forme humaine alors..." Il riait encore alors qu'il entraînait Cody dans les rues new yorkaises, n'arrêtant leur course que lorsqu'ils se trouvaient face au jacuzzi. Alwin n'avait pas nécessairement pensé à la logistique de l'affaire pour être franc et il était presque gêné d'imaginer leurs corps aussi dénudés dans ce genre de contextes, il n'était qu'un être humain après tout. Et forcément, ils n'avaient pas pensé aux maillots de bain, ils s'en sortiraient bien sans. "C'presque pareil, oui, t'as raison..." Alwin déglutit alors qu'il se déshabillait et s'installait dans l'eau tiède. Forcément, il ne pouvait que regarder Cody se dénuder avec un regard brillant, elle était peut être une déesse au lieu d'une sirène. C'était du moins le seul message qui arriva à son cerveau alors qu'elle entrait dans l'eau à son tour. Cela permettait à Alwin de remettre ses idées en place en l'écoutant parler de la température dans son état natal. "A croire que t'as bien fait de venir à New York, un baptême de jacuzzi sous une température correcte, quoi rêver de mieux?" Il ne s'imaginait pas vivre sous une température inférieure à zéro pour sa part et puis, il avait appris à aimer New York avec le temps. C'était certain qu'il n'allait pas la quitter de sitôt cette ville puisqu'il sentait le visage de Cody contre son torse et instinctivement ses doigts vinrent se balader contre son épaule pour descendre jusqu'à ses bras, même s'ils étaient sous l'eau. "Moi aussi... Un paradis alors qu'on est vivants, quelle chance on a." Il lui fit un grand sourire à la suite de ces quelques mots, jouant avec les bulles qui perlaient à la surface de l'eau de sa main libre, la seconde continuant à caresser la peau de sa belle brune. "C'quoi tes rêves, Cody? Qu'est ce que t'as toujours voulu faire sans jamais oser? Qu'est ce qui te rendrait encore plus heureuse ce soir?" Oui, Alwin voulait tout savoir d'elle, son moindre fantasme, la moindre chose qui pourrait l'aider à accomplir ses rêves les plus fous, à atteindre son bonheur idéal, avec lui.
by kkam |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Jeu 24 Aoû - 15:22 | |
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❝a date : entertainment, food and affection.❞ alwin & cody Trois ans déjà que tu avais débarqué à New York. Autant dire qu’au départ, ça ne faisait pas du tout partie de tes plans d’avenir. C’était une ville qui ne t’avait jamais fait rêvé, pas comme tes copines ou ta sœur. Toi, tu avais rêvé d’Europe. Tu avais rêvé de Paris. Tu aurais dû y être à l’heure actuelle. Mais, le destin avait choisi une toute autre issue pour toi. Le destin avait mis fin à tes rêves de danse. Tu avais dû faire une croix dessus et alors que tu pensais finir toute ta vie à Anchorage, ta sœur t’avait emmené ici. Elle t’avait forcé à venir pour qu’enfin tu te bouges, pour qu’enfin tu te relèves après cette chute. Tu avais trainé les pieds pour venir vivre chez elle alors que tu savais au fond que c’était une bonne chose. Tu avais pas mal de mauvaise volonté dans les premiers mois. Ta sœur avait eu du courage pour te supporter. Clairement, vu les choses que tu avais pu lui dire, elle aurait pu te mettre à la porte. Tu l’aurais même comprise. Mais l’aînée des Lexington était têtue. Elle avait insisté et tu avais fini par aller en cours. Tu avais même fini par chercher un job. Tu avais beau adorer ta sœur mais cohabiter avec elle et son fiancé, ce n’était clairement pas possible. Tu avais bien senti que tu étais celle de trop. Celle qui dérangeait par sa présence. Parce qu’ils voulaient vivre rien qu’à deux et ça se comprenait. Alors, tu avais fini par trouver ta colocation. Un an après ton arrivée à New York, tu prenais ton envol. Tu t’étais éloignée de Manhattan parce que toutes ces tours, ce n’était pas pour toi. Trop de monde, trop de bruit. Tu ne t’y faisais pas à tout ça. Il faut dire que tu n’avais pas grandi dans l’endroit le plus animé du monde. Tu avais grandi dans une ville qui vivait principalement l’été puisque personne n’était assez fou pour trainer longuement dehors l’hiver. Alors, tu étais partie de l’autre côté du pont. Là-bas, c’était quelque chose qui te convenait bien plus. Tu avais fini par apprécier ta vie. Tu ne regrettais rien de l’Alaska. Il n’y avait rien qui te manquait. Ici, le temps était plus clément, la ville était bien plus vivante. Pour toi l’hyperactive, tu avais toujours quelque chose à faire. La possibilité de sortir en plein milieu de la nuit et trouver quelque chose d’ouvert malgré tout. Et puis, tu avais trouvé Alwin. Et ça, c’était certain que ça ne se serait jamais produit si tu n’avais pas déménagé. Ton cœur serait resté prisonnier de ses chaines sans avoir la possibilité d’être libéré. Parce qu’Alwin, il était la seule clé de ton cœur.
Tout était différent depuis votre soirée dans le fastfood. Les barrières étaient tombées et tu étais libre. Libre de l’aimer plus que ce que tu avais aimé jusque là. Libre d’apprendre ce qu’était une vraie relation de couple. Parce que tout ce que vous viviez, c’était totalement différent de ce que tu avais connu. La page était totalement blanche parce qu’aucuns de vous n’avait connu une telle relation jusqu’à maintenant. Vous alliez écrire cette histoire à deux. Ce livre que tu espérais long, très long. Un peu comme la saga Harry Potter comportant plusieurs tomes. Tu ne voulais pas que l’histoire se termine un jour. Mais, tu étais loin d’en être là. C’était que le début entre vous. La sensation brûlante des premiers baisers restait toujours présente et elle n’allait pas disparaitre ce soir. Vous aviez tellement de choses à découvrir l’un de l’autre, tellement de choses à découvrir ensemble. Une infinité de possibilité se présentaient à vous. Pour ça, tu avais besoin que ton brun reste à tes côtés, tu avais besoin de l’avoir avec toi alors, tu serais une tigresse. Sa tigresse, qu’il recouvrait de baisers. Ces baisers brûlaient ta peau d’une sensation terriblement agréable. Tu aurais pu profiter pendant des heures d’une telle sensation. Bien que l’effet sur ta peau n’allait pas partir de sitôt. Pour le moment, un programme tout aussi agréable se profilait. Toi qui adorait l’eau, tu ne pouvais qu’approuver . Tu plaisantais même sur ton amour pour l’eau. Mais Alwin ne semblait pas être pour une nouvelle transformation. La tigresse et ta forme humaine lui convenait. « J’vais essayer de rester simplement humaine alors. » Et être humaine était bien plus utile que la queue de poisson pour te déplacer dans les rues New Yorkaise. Avec tes deux jambes, tu pouvais le suivre pour arriver rapidement jusqu’à chez son oncle et ce fameux jacuzzi. Tu n’avais pas de soucis à te baigner en sous-vêtements. Tu n’avais pas de soucis non plus pour te dévêtir devant lui. Tu n’avais jamais été réellement pudique alors ce n’était pas ce soir que les choses allaient changer. Tu t’installais près de lui, tu ne voulais pas rompre cette magie qu’il y avait entre vous par un espace trop important qui serait en plus inutile. Tu n’avais pas envie qu’il y ai de distance. Tu voulais profiter de ses bras musclés entourant ton corps comme il l’avait fait sur la piste de danse. Tu voulais être transportée sur une autre planète dès que ses lèvres touchaient ta peau. Tout ça était impossible si vos corps étaient à trop grande distance l’un de l’autre. « T’as oublié de préciser que faire ce baptême avec toi est encore mieux ! J’crois que là la barre est placée vraiment super haute et que plus jamais une baignade en jacuzzi sera aussi bien. » Ta tête venait se poser sur son épaule afin de profiter pleinement du moment. Ce moment qui devenait encore plus agréable alors qu’il venait caresser ta peau. Le paradis existait et tu y étais. « J’crois qu’on peut dire qu’on est les plus chanceux en ce moment même. » Tu le pensais sincèrement. Tu étais la personne la plus chanceuse depuis qu’il était rentrée dans ta vie, depuis qu’il était entré dans ton cœur. Les sentiments que tu avais pour lui te faisaient te sentir mieux que jamais. Tu restais contre lui, ton corps était fait pour être contre le sien. Ton âme était faite pour être liée à la sienne. « J’crois que j’en sais rien… J’crois qu’en fait j’ai pas besoin de plus pour être heureuse. J’ai juste envie de continuer à passer la soirée dans tes bras, juste besoin d’en savoir plus sur toi. » Tu ne te posais plus question concernant tes rêves parce que le dernier, le plus fort que tu avais eu de ta vie, avait pris fin brusquement. La douleur avait été si grand que tu ne voulais plus jamais revivre ça. Tu préférais ne pas trop espérer. Tu appréciais les choses qui t’arrivaient, les prenant au fur et à mesure. Puis, il y avait ces bonnes surprises. Ces surprises qui te faisaient amoureuse en un claquement de doigt. Alwin était la meilleure de toutes les surprises que tu avais eu de ta vie.
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Jeu 24 Aoû - 22:03 | |
| cody + alwin « a date: entertainment, food, and affection. » Viendrait peut être un jour où il serait fatigué de la vie new yorkaise, de ce rythme trop rapide pour lu bien souvent, de ces gens qui couraient partout et de toutes ces personnes qui rêvaient sans qu'il n'y ait d'aboutissement. Là dessus, Alwin n'avait jamais eu de soucis à se faire parce qu'il avait beau être un grand rêveur, il ne s'était jamais vu en haut de l'affiche. Il manquait bien trop de confiance en lui pour cela et puis, il ne se voyait pas souffrir au quotidien pour écraser autrui et être le plus performant dans son domaine. Pour être honnête, le seul qu'il maîtrisait restait la danse mais il n'avait pas vraiment envie d'essayer de concurrencer Channing Tatum dans un Magic Mike de bas étage. Il n'en avait pas vraiment le physique, lui ne pouvait qu'être le danseur angélique et vif, l'hyperactif de base qui ne savait pas s'arrêter. C'était peut être ce qui l'avait rendu bon dans son art: il avait chuté bon nombre de fois mais il s'était toujours relevé, par peur d'abandonner et de ne pas être le bon fils Daley. Même s'il s'était remis sur ses pieds à chaque fois, sa mère n'en avait pas réellement tenu rigueur, elle savait mieux que quiconque ce qu'était la souffrance. Le ballet ne pardonnait pas et la moindre perte de vitesse pouvait marquer la fin d'une carrière sans tâche jusque là. Elle avait tenu le coup très longtemps pour son époque mais, elle avait fait trois enfants et ce genre de choix faisaient taire ses envies de revivre l'apogée de sa carrière. En tant qu'homme, Alwin n'avait pas ce genre de problématiques évidemment mais il n'était pas assez masochiste pour se relancer dans un marché de la souffrance. Il avait déjà payé au sein de sa souffrance et son peu de notoriété chez les Daley avait eu tendance à le faire partir dans son coin, simplement faire sa vie loin des autres. Au moins, s'il se mettait à l'écart, il avait des raisons de décevoir. C'était ce qu'il avait retenu mais Alwin n'allait pas pouvoir appliquer cette méthode bien longtemps... Il était avec Cody désormais et s'il voulait qu'elle le connaisse par coeur, il allait bien falloir qu'il mentionne sa famille, voire qu'elle la rencontre même si Alwin avait peur d'en arriver à ce genre de moments. Il ne savait pas ce qu'ils pourraient dire sur lui, probablement tous les moments les moins glorieux seraient étalés au grand jour devant sa belle brune et s'il avait conscience qu'elle ne serait jamais celle qui se moquerait de lui, Alwin avait tout de même envie d'avoir une bonne image auprès d'elle. Pour le moment, il s'était relativement bien débrouillé, la charmant avec quelques attentions et des mots doux, Daley n'avait pas nécessairement besoin d'en faire trop, ce qui avait toujours été un risque pour lui pour combler le manque d'attention qu'il avait dû subir toute son enfance. Maintenant, il devait avancer et pour cela, Alwin pouvait compter sur la présence de sa danseuse. Avec elle, il avait clairement l'intention de s'épanouir, de se laisser aller à son instinct et de la couvrir d'amour jusqu'à s'épuiser. Altruiste, Daley était bien incapable de lever le pied quand il aimait quelqu'un et c'était ce qui lui avait brisé le coeur si fortement jusqu'ici. Avec Cody, ce serait différent, c'était la seule pensée qu'il arrivait encore à formuler en la regardant évoluer à ses côtés, dans cette soirée presque irréelle dans sa petite vie bien morne avant elle.
Son coeur devait rester accroché dans sa poitrine pourtant, parce que tout cela était loin d'être fini. Effectivement, Alwin avait eu l'idée du siècle en proposant cette petite baignade nocturne dans le jacuzzi de son oncle. Il n'avait aucune idée de l'heure à laquelle ils mettraient fin à ce rendez vous mais Alwin avait l'impression que cela arriverait bien tard dans la nuit et c'était tant mieux, il ne voulait pas la quitter. Au contraire, ils devaient prendre leur temps pour se parler, se toucher, s'apprivoiser en somme. Quoi de mieux pour cela que de profiter de cet instant dans l'eau bouillante de bulles par centaines? Au moins, dans ce genre de décors, ils ne pouvaient qu'être détendus pour confesser les moments clés de leur vie. Oui, ils en étaient encore là dans les prémisses de cette relation qui promettait tant. Il n'y avait qu'à voir la manière dont Daley dévorait du regard le physique de Cody pour se douter qu'il n'était pas prêt de la lâcher, encore moins prêt à passer à autre chose, une autre étape. Il allait bien trop l'aimer pour cela, ce qui n'était pas un problème en soi, pas avec elle du moins. Qu'Alwin l'aime sans limite, sans concession, c'était certainement le plus beau cadeau qu'il pouvait lui offrir et de toute manière, c'était tout ce qu'il avait. Il était loin d'être riche, loin d'avoir un job utopique et sa famille n'avait pas spécialement d'amour à apporter à une nouvelle personne. Tout ce que le brun avait, c'était lui, son corps, son esprit et son coeur, en espérant que cette combinaison suffiraient à Cody sur le long terme. Pour le moment, elle avait l'air de s'en satisfaire, riant avec lui en surenchérissant avec cette idée qu'elle pouvait tout à fait se transformer en sirène si elle entrait dans l'eau du jacuzzi. "Oui, je suis sûr et certain que c'comme ça que je te préfère... Après tout, c'ta forme humaine qui m'a fait craquer, faut pas se mentir." Au moins, Alwin était lucide sur sa condition: il avait conscience que la beauté de Cody n'était pas étranger à tout ce qui arrivait au fond de son coeur. Elle était juste magnifique et il en était perturbé d'avoir encore plus cette certitude sous les yeux le temps qu'elle le rejoigne dans l'eau. Elle était parfaite, sa peau hâlée se mêlant à merveille dans les remous du bain, Alwin ne la quittant pas des yeux alors qu'elle choisissait de rester proche de lui. Cela lui permettait de sourire à nouveau, après tout, le bassin était assez grand pour qu'elle puisse se mettre à l'autre bout mais ce n'était pas l'option qu'elle avait préféré, bien au contraire puisqu'elle posa sa tête sur son épaule alors qu'Alwin entamait des caresses le long de son bras. Ce geste était instinctif, il avait juste constamment l'envie de la toucher, de l'avoir contre lui et de l'embrasser, c'était pire qu'une torture à ce stade. "Parce que tu crois que nos bains futurs peuvent pas être encore meilleurs que celui là? Moi, je suis sûr qu'on peut y arriver... Une bataille d'eau avec les remous du jacuzzi, un massage et sûrement plein d'autres idées peuvent me marquer d'ici là." Ce n'était pas certain qu'il allait venir souvent une fois que son oncle serait rentré de sa balade en été mais Alwin avait envie de croire que ce rêve pouvait encore durer, avoir Cody contre sa peau l'y aidait naturellement forcément. Au moment où Cody annonça fièrement qu'ils étaient chanceux dans leur petit paradis, Alwin vint baiser son épaule, faisant descendre quelques gouttelettes d'eau le long de son bras, qu'il attrapa de sa main qui continuait à déposer de douces caresses sur sa peau. Il ne pouvait qu'acquiescer à ses paroles en se comportant ainsi, restant dans cette position une minute entière, ses lèvres restant contre sa peau, son coeur plus vivant que jamais. "Ca va, c'quelque chose que je peux faire, ça... Viens là alors." Alwin l'invitait à se caler contre lui, ses bras pouvant l'enserrer plus aisément si elle se posait contre son buste. "Tu veux savoir quoi d'autre sur moi? La seule chose vraiment extraordinaire me concernant, c'le fait que je parle à ma poule... Sinon, tu dois tout savoir, la danse, un peu de muscu', des colocs qui prennent beaucoup de place. Je suis parti assez tôt de chez mes parents pour ne plus être invisible à leurs yeux, j'ai enchaîné les boulots un peu pourris avant de reprendre leur blanchisserie et... J'ai pas eu une vie franchement palpitante en dehors des saltos arrière que je fais quotidiennement. Je me suis plutôt coupé des gens depuis le lycée, depuis cette histoire avec ma copine de l'époque et puis, voilà, je t'ai rencontré à la salle de danse et j'ai craqué. La suite, tu la connais. Après, pour ce qui est de l'avenir, je pensais vraiment que j'allais vivre avec une ménagerie dans une vieille ferme tout seul jusque là mais j'ai bon espoir que ce genre d'images changent du coup..." Il arrivait facilement à se créer un avenir avec Cody, ce qui semblait étonnant en principe mais Alwin restait ce rêveur dans l'âme, toujours. "Et toi alors, quelque chose à me dire que je ne sais pas encore?" Elle était encore un mystère pour lui, un mystère qu'il voulait serrer dans ses bras encore longtemps, un corps qu'il voulait aimer plus que cela encore et un esprit qu'il voulait comprendre par dessus tout, son coeur vibrant d'ores et déjà pour la personne entière que Cody Lexington constituait.
by kkam |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Jeu 24 Aoû - 23:46 | |
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❝a date : entertainment, food and affection.❞ alwin & cody L’avenir, c’était quelque chose d’énorme. Une chose bien trop grosse pour toi. Quelque chose que tu ne savais pas gérer, que tu ne savais plus. Parce que concrètement, tu étais incapable de dire de quoi serait fait le tien. Tu avais longtemps tout prévu. Adolescente, tu avais cette liste de chose à faire. Cette liste où tu avais noté toutes les choses que tu devais accomplir avant tes vingt et un ans. Parce que tu t’étais fixé des objectifs, des objectifs parfois bien trop grand. Tu n’étais qu’un petit bout de femme avec des rêves bien plus grands qu’elle à cette époque. Mais, tu y croyais. Tu avais réussi à cocher plusieurs cases. Tu avais coché les cases « faire du camping sauvage » et « avoir ton permis ». Ton permis, c’était d’ailleurs une bonne grosse blague que tu aies pu l’obtenir. Tu ne savais pas conduire, c’était une évidence. Ta mère avait hurlé pendant les heures de conduite, craignait que tu n’emboutisses quelqu’un. Tu avais toujours roulé vite, trop vite. Tu n’avais jamais eu peur de la vitesse. Au contraire, tu adorais ça. À l’époque, tu aimais te sentir prête à perdre le contrôle n’importe quand. L’adrénaline du moment sûrement. Le jour de ton permis, tu avais roulé de la même façon que ce que tu faisais avec ta mère. Et pourtant, l’examinateur te l’avait donné. Car oui, à ce stade là c’était un cadeau, un miracle même. Il n’empêche que tu avais coché cette case. Puis, il y avait cette case, tout en haut de ta liste. Tu y avais noté : « danser à l’opéra de paris ». Voilà ton plus gros souhait. C’était de ça que tu avais toujours rêvé. Ça avait été le but de ta vie. Et, tu y étais presque arrivée. Des recruteurs étaient venus te voir. Tout c’était bien passé, tu étais sur la bonne voie. Puis, il y avait eu l’accident. Tout était terminé. Tu avais du renoncer à ton rêve. Une croix, une grosse faite sur cette liste. Tu ne voulais plus de tout ça. Tu n’avais plus aucune envie de faire des plans. Tu ne voulais plus te projeter si loin dans l’avenir. Tu te contentais de vivre l’instinct présent. Tu laissais les choses se faire. Et pourtant, il était venu tout perturber. Alwin était venu bousculer tout ce que tu pensais savoir. Tes certitudes s’étaient envolées. Avec lui, tu voulais te projeter. Tu voulais qu’il reste dans ta vie pendant une longue période. Tu voulais qu’Alwin soit ton avenir.
Votre avenir commençait ce soir. Tout était en train de se jouer maintenant sans même que vous vous en rendiez compte. Tout était en train de s’intensifier depuis les mots échangés. Depuis que vous vous laissiez une chance. Vous vouliez marcher main dans la main à travers l’avenir. Affronter tout ce qui pourrait se mettre sur votre chemin. Pour l’instant, il n’y avait pas d’obstacles. Pour le moment, tout était merveilleux. Tu ne voyais pas ce qui pourrait se mettre entre vous et pourtant tu te méfiais. La vie ne t’avait fait de cadeaux, la vie était cruelle. Tu le savais mieux que n’importe qui. Tu n’avais aucuns doutes à propos de lui. Heureusement, tout ces tracas là n’étaient pas présents ce soir. Ce soir, tu ne pensais qu’à la beauté de ce moment. Tu ne pensais qu’à lui. Il n’y avait de la place que pour lui dans ton esprit. Il était le seul à y avoir sa place depuis votre premier rendez-vous. Parce qu’il avait cette effet sur toi. Il te faisait te sentir bien. Il t’apaisait, il te faisait sourire. Pour la première fois de ta vie, tu pouvais dire que tu étais bien. Qu’il n’y avait rien d’autre qui comptait. Il n’y avait que cette relation naissante. Cette relation que tu voulais poursuivre pendant encore très longtemps. Parce que tu voyais ton avenir avec lui, parce que tu avais envie qu’il fasse un bout de chemin à tes côtés. Parce qu’Alwin était ta plus belle histoire. Et il n’y avait que lui et lui seul que tu aimais. Toutes les facettes de son âme te comblaient de bonheur. Tu aimais les idées qu’il pouvait avoir. Tu aimais cette idée de partager un moment dans le jacuzzi de son oncle. Un endroit où vous seriez rien que tous les deux, un endroit où vous pourriez parler de tout, vous confier tous vos petits secrets. Ce qui était certain, c’était que tu restais humaine. Tu n’allais pas devenir la nouvelle Ariel au contact de l’eau. La preuve, tu restais une simple humaine alors que tu entrais dans le jacuzzi. Cette humaine qui l’avait fait craqué. « J’sais pas. Faudra réessayer pour voir. Surtout qu’on sait pas comment va se passer ce bain là. » Tu souriais malicieusement, sous entendant qu’il pouvait se passer encore plein de choses ce soir. Tu aimais que rien ne soit prévu. Depuis le départ, votre relation était basée sur la spontanéité. Rien était écrit. Le fil de l’histoire s’écrivait avec vous. Vous aviez les cartes en mains. Ce baiser sur ton épaule n’était pas prévu lui non plus et tu adorais ça. Tu aimais le contact de ses lèvres sur ta peau. Ses caresses qui te rendaient dingues. Il te rendait dingue d’amour pour lui. Et tu voulais rester dans ses bras. Rester dans ses bras toute la soirée. Toute la vie même. Il n’était donc pas étonnant que tu viennes t’y glisser dès qu’il te les ouvraient. Tu te calais contre lui, ta tête dans son cou. Tu profitais de l’instant pour t’imprégner de son odeur, t’imprégner entièrement de lui. Tu voulais pouvoir te souvenir de chaque choses qui le composait lorsque vous seriez amenés à être séparés. Tu voulais revoir ce moment dès que tu fermerais les yeux le soir avant de t’endormir. Tu relevais légèrement la tête pour que tes lèvres puissent se poser sur sa joue. Tu y déposais des baisers, de multiples petits baisers. Tu goûtais à sa peau avec plaisir, tu te délectais du goût de sa peau alors qu’il était en train de te faire un résumé de lui. Un résumé peu joyeux alors que toi, tu ne le voyais pas de la même façon. À tes yeux, il était cet être extraordinaire que tu voulais couvrir de baisers jusqu’à la fin des temps. « Moi j’trouve pourtant que t’es extraordinaire. T’es loin de ressembler à tout le monde et j’ai aucun de mal à dire que t’es ma plus belle rencontre. T’as jamais pensé à faire des études ? En danse par exemple. Je pense que oui, la suite je la connais bien. Ton idée d’avenir était pas mal. Du moins, la partie ferme et ménagerie. Tu crois tu m’ferais une petite place dans ta ferme ? » Tu lui souriais tendrement, tes lèvres venant déposer de nouveaux baisers le long de sa mâchoire. Tu espérais bien avoir une petite place dans son avenir. Dans son avenir proche tout du moins parce que tu n’étais pas capable de te projeter trop loin. Du moins, tu n’avais pas envie de trop y songer parce que tu avais peur de finir déçue. Finir avec un coeur brisé si tes attentes n’étaient pas comblées. « Moi ? T’en sais déjà beaucoup. J’suis pas très passionnante comme fille. J’suis cette fille qui a toujours eu un caractère de merde, qui a jamais trouvé sa place dans sa famille parce qu’elle a pas la même vision de la vie que les autres. J’suis celle qui voudrait rendre fière sa mère sauf que ma soeur a mis la barre trop haute donc c’est foutu, j’ferais jamais aussi bien qu’elle. J’ai toujours vécu que pour la danse et j’pense que si je devais arrêter un jour, j’y survivrais pas parce que c’est ma bouffée d’oxygène. J’suis celle qui a débarqué à New York après un accident de voiture. J’suis celle qui est venue ici pour repartir à zéro parce que là-bas je devenais invivable… » Tu ne le regardais plus cette fois. Tu venais liée l’une de tes mains à la sienne et tu regardais vos doigts emmêlés. Tu ne lui avais pas vraiment parlé de tous les tenants de cette accident de voiture. Tu ne lui avais pas parlé de cet avenir brisé. De cette carrière fichue. Tu n’étais pas prête à prononcer tout ça à haute voix. Pourtant, tu ne voulais pas le lui cacher. Tu voulais pouvoir tout lui dire. Mais, malgré les apparences, tu n’étais pas si forte Cody. Tu étais celle qui pouvait être brisée en rien de temps. Tu voulais faire croire que ton coeur était solide, que tu ne craignais plus rien. Et pourtant, tu étais terrorisée par tout ce qui pourrait se passer dans l’avenir. Heureusement, ses bras étaient un havre de paix. Ses bras étaient ton paradis, le seul endroit où tu te sentais bien et sans soucis. Alwin était devenu ta nécessité.
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Ven 25 Aoû - 0:45 | |
| cody + alwin « a date: entertainment, food, and affection. » Vivre hors du temps et hors de cette société aurait clairement plus à Alwin qui n'avait jamais vraiment supporté cet idéal de perfection qu'on lui imposait. Pourtant, ladite perfection était partout, constamment autour de lui. Il allumait la télévision et il voyait ces milliers de corps qui n'avaient aucun défaut. Il sortait dans la rue et il voyait tous ces gens qui faisaient attention à tout, à chaque seconde. Il rentrait chez lui et il était mis face à son petit frère qui avait encore eu les félicitations de l'ensemble de son établissement parce qu'il était autant investi dans la vie du lycée que dans ses résultats scolaires. Le pire, c'était que Neagan n'avait jamais vraiment mis le nez dans un bouquin, il comptait sur les autres pour faire le travail à sa place et bien évidemment, il en récoltait fatalement les lauriers parce qu'il savait charmer son petit monde, à grands coups de sourires et de remarques bien placés. Alwin, lui, avait toujours dû travailler d'arrache pied pour obtenir la meilleure place: c'était tout simplement dans son caractère, il voulait mériter son succès et pas l'inverse. Ce n'était pas une tactique vastement utilisée par le reste de l'humanité, ceux qui étaient au sommet étaient juste ceux qui avaient su profiter des bonnes opportunités au moment qu'il fallait. Daley, lui, était incapable de se ménager. A quoi bon être au top si on n'était même pas en mesure de s'envoyer des fleurs pour ce résultat? Alwin se serait méprisé s'il avait été Neagan mais heureusement pour lui, il n'était pas prêt de changer de mode opératoire dans la vie, même s'il devait souffrir à en crever jusqu'à la fin de ses jours pour très peu de résultat. Au final, il préférait cela ou alors, tout simplement quitter cette société et aller s'installer en marginal là où on ne lui demanderait rien. En un sens, Into the Wild l'avait fasciné parce que c'était un véritable rêve de n'avoir ni loi ni religion, juste être là face à la nature et se faire son nid si c'était possible. La morale n'était pas forcément positive et vu le caractère volubile d'Alwin, il était probable qu'il ne puisse pas vivre totalement seul où il allait virer complètement fou en moins de deux jours. C'était pour cette raison qu'il avait acheté une poule, plus ou moins sur un coup de tête d'ailleurs, parce qu'il était juste fatigué de devoir se faire la conversation quand les choses n'étaient pas au beau fixe pour lui. Avec Palatine qui piaillait à côté de lui, c'était bien plus facile d'évacuer la frustration de devoir vivre sous le joug de règles qui ne lui convenaient pas, de cet amour qui n'existait pas autour de la famille Daley. L'artifice, voilà en quoi les membres de cette famille étaient bons. Ils étaient capables de feindre la perfection mais dès qu'il s'agissait d'améliorer réellement la situation, les parents avaient vite fait de détaler pour une brocante à l'autre bout du pays. Heureusement, Alwin avait tiré un trait sur tout cela, il tenait à améliorer sa vie personnelle en passant par un autre biais que sa vie familiale morcelée. Cody était arrivée au bon moment, il avait tout son temps pour elle et pour ce qui était de l'énergie, le brun en avait toujours eu à revendre. A priori, la jeune femme ne devrait pas s'ennuyer avec un énergumène pareil puisqu'il trouvait toujours de quoi réinventer les instants, que ce soit par des blagues ou bien des défis ridicules. Avec Cody, il n'allait pas être en reste de son côté non plus vu ce qu'elle était capable de débiter dans ses meilleurs instants mais c'était aussi ce qui attirait Alwin: l'inattendu, la surprise, le renouvellement constant de leurs échanges autant que de leurs silences. Rien n'était jamais identique, même si, vu de l'extérieur, personne ne pourrait voir le changement qui s'établissait entre eux. Au fur et à mesure des minutes pourtant, leur situation se modifiait parce qu'ils s'aimaient de plus en plus, étaient de plus en plus tendres l'un envers l'autre, ils devenaient un vrai couple, tout bonnement.
On avait même la sensation que ce fait était loin d'être nouveau, comme s'ils se connaissaient depuis plusieurs années et qu'ils sortaient ensemble depuis de nombreux mois alors que cette décision était toute fraîche. Tout était une question d'alchimie: certaines personnes étaient juste faites pour être ensemble et ce, peu importe les circonstances et le temps qu'il avait fallu pour aboutir à ce résultat. En ce qui concernait Alwin et Cody, le temps requis avait été plutôt court puisqu'ils s'étaient croisés quelques fois durant les entraînements de danse et les conversations sur Matchmaker avaient fini de conclure ce qui les liait pour toujours désormais. Il pouvait se passer tout et n'importe quoi dans les jours, les mois ou les années qui viendraient, ils garderaient tous deux des souvenirs des soirées passées ensemble, à rire comme des enfants, s'embrasser comme des adolescents et s'aimer comme des adultes. Ils étaient capables de créer une alchimie si forte entre eux que le reste du monde en était totalement oublié pour un temps. C'était d'autant plus facile à réaliser lorsqu'ils se retrouvaient tous les deux dans un endroit confiné comme un jacuzzi. S'il y avait un décor autour d'eux, Daley ne le remarquait même plus, bien trop concentré sur Cody pour ouvrir les yeux sur le monde extérieur. Quel intérêt avait il, ce monde, quand il était en compagnie de la plus belle femme du monde? Le reste n'avait clairement plus d'importance quand il avait son regard ébène posé sur le sien, son corps élancé tout proche du sien et son sourire angélique qui était dirigé uniquement vers lui. Même si elle s'était transformée en sirène en touchant l'eau du bassin, Alwin l'aurait aimée et acceptée, c'était juste écrit dans son coeur désormais. Cody, Cody, Cody. Une véritable litanie de son prénom qui creusait son cerveau d'un amour infini. Il pouvait creuser encore, quand elle lui parlait ainsi, Alwin sentait qu'il n'était pas prêt d'être rendu à l'apogée de ce qu'il pouvait ressentir avec elle. Ses mots avaient le don de le lui rappeler, cette soirée n'était pas terminée, tout pouvait encore arriver entre eux, ce qui influencerait certainement les soirées à venir d'ailleurs. "Tu marques un point. On va déjà voir comment se déroule celui-ci avant d'en envisager un autre..." Alwin souriait de manière naturelle, un peu timidement parce qu'il n'avait pas nécessairement les mots pour qualifier ce qu'il pouvait avoir au fond du coeur à ce moment là en embrassant l'épaule de sa danseuse et y laissant ses lèvres, le seul remède qui pouvait l'apaiser. Il se mit à parler pourtant, de lui, ce qui n'était pas toujours évident à réaliser vu le peu d'assurance qu'il avait mais les baisers de Cody sur sa joue l'aidaient à accomplir cet exploit. Il en frissonna mais la jeune femme ne s'arrêta pas pour autant, faisant mourir ses lèvres contre sa peau avant qu'elle ne s'en détache pour pouvoir commenter ses dires. "Moi, des études? J'aurais pu, je pense, j'ai toujours été travailleur à l'école et si je m'étais engagé dans la danse, je l'aurais été aussi à coup sûr mais j'étais fatigué de faire des efforts pour rester l'homme invisible... Alors, je m'étais dit que si j'arrêtais tout, ça ferait peu être réagir mes parents mais même pas. Je pense que c'tout aussi bien que la danse reste une passion, j'ai jamais eu d'ambitions artistiques à proprement parler, j'ai jamais trouvé ce que je voulais vraiment être au final..." Et c'était ce qui était le plus triste, il ne voulait pas être sur le devant de la scène mais il ne voulait pas pour autant rester l'homme derrière le comptoir de la blanchisserie, il était juste dans une impasse qui lui faisait mal. Néanmoins, cette douleur n'était pas aussi profonde que cela quand les lèvres de la belle Cody descendaient contre sa mâchoire et que sa peau se mettait à réagir instinctivement à l'appel de ses lèvres sucrées. Il voulait l'embrasser de la même manière, faire frissonner sa peau autant qu'elle pouvait faire réagir la sienne mais Alwin était tout juste en état de lui répondre déjà. "Figure toi que j'aurais bien besoin d'aide pour m'occuper des chevaux, des moutons et des poules, bien évidemment, alors t'auras plus que ta place dans ma petite ferme, loin des gens qui nous ont déçu, loin de cette société qui ne nous a jamais donné ce qu'on méritait... Hormis nous deux. Ca. Maintenant." C'était la société qui les avait réunis en créant ce site de rencontre, ce site où Alwin avait osé faire le premier pas. C'était Cody, ensuite, qui avait repris le flambeau en l'embrassant la première fois, la suite était entrée dans l'histoire tout simplement. Ils étaient désormais l'un contre l'autre, Alwin respirant contre le dos de Cody, heureux comme jamais de l'avoir entre ses bras, ceux qui s'étaient refermés contre son ventre alors qu'elle se mettait à parler à son tour. Il y avait encore tant de détails qu'Alwin ne connaissait pas, tant de mots qu'il voulait entendre mais qui faisaient mal à Cody. Il le sentait quand elle lia sa main à la sienne en évitant son regard, Daley était bouche bée. Accident. Invivable. Sa Cody avait vécu plusieurs tragédies et il aurait aimé qu'il en fut autrement mais alors, il ne l'aurait sûrement jamais rencontrée, la perte de toute une vie. Il caressa ses doigts de sa main et joua avec ses boucles de l'autre, une autre manière d'apaiser ses maux, cherchant son regard en voyant qu'elle tâchait de se dérober à lui. Au final, sa main relâcha sa chevelure sombre pour se poser contre son menton pour qu'elle pose enfin ses yeux dans les siens. "Un accident? Qu'est ce qui t'est arrivé, Cody? Qu'est ce qui te fait si mal pour que tu aies l'air si triste? T'es pas obligée de me le dire mais je peux tout de même t'aider à te sentir mieux quoiqu'il arrive, chacun son tour, non?" Il avait un petit sourire en coin à ce moment là, prêt à lui raconter les plaisanteries les plus nulles pour panser ses blessures. Pourtant, parler ne lui paraissait pas opportun à ce moment là alors, Alwin avança leurs mains liés vers sa bouche et baisa chaque doigt de sa belle, finissant par les faire retomber dans l'eau prestement, concentrant ses lèvres sur le cou de sa belle brune, espérant que chaque marque de ses lippes y laisserait une trace indélébile en elle, réparant son coeur du moindre mal ressenti. Il remonta ses baisers jusqu'à son oreille, riant légèrement contre son tympan alors que sa main liée à la sienne rechercha le contact de son ventre pour la garder fièrement contre lui. Amoureux comme jamais il ne l'avait été, heureux comme jamais il ne le serait à nouveau.
by kkam |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Ven 25 Aoû - 11:11 | |
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❝a date : entertainment, food and affection.❞ alwin & cody La vie ne tenait qu’à un fil et tout pouvait s’arrêter de jour au lendemain. On ne préparait pas à ce genre de choses. L’école n’apprenait à personne à gérer ce genre d’événements. Il suffisait d’un minuscule caillou dans l’engrenage pour que tout prenne fin. C’était ce qui s’était pour toi et tes rêves. Tu n’aurais jamais du monter dans cette voiture ce soir là. Sur le moment même tu savais aussi que tu n’aurais pas du prendre cette voiture. Mais, tu lui faisais confiance. Il disait qu’il se sentait bien, que l’alcool n’avait pas d’effet sur lui. C’était évident que c’était faux. Tu aurais du appeler ta mère ou ta soeur, tu savais qu’elles seraient venues te chercher sans même réfléchir plus de deux secondes. Elles auraient râlé pour le principe, parce que tu les avaient réveillées à quatre heure du matin. Mais elles seraient venues. Tu ne l’avais pas fait et tu en payais le prix encore maintenant. Tu te souviens de ce cauchemar que tu avais vécu. Tu ne pouvais pas les oublier. Tu te souviens qu’il roulait au milieu de la route parce qu’il ne gérait pas si bien qu’il le pensait. Tu te souviens du camion arrivant en face dans ce virage. Le coup de volant pour l’éviter et ce verglas qui n’avait qu’accélérer la chute dans le fossé. La voiture avait dégringolée sur plusieurs mètres et tes souvenirs étaient flous à partir de ça. Parce que toi non plus tu n’étais pas sobre. Alors peut être que les choses n’étaient pas si exactes dans ta mémoire. Mais, tu pouvais te souvenir de la douleur affreuse que tu avais ressenti quand les pompiers avaient enfin réussi à faire sortir tout le monde de la voiture. Tu étais bien incapable de tenir debout, la douleur te tirant des larmes. Et pourtant, tu étais une costaud Cody en temps normal. Tu avais tellement l’habitude de te faire mal qu’il t’en fallait beaucoup pour réussir à te tirer des larmes de douleur. Et pourtant, tout ça, ce n’était rien comparé à l’après. Comparé à ce moment où on t’avait annoncé que la danse était terminée. Du moins à ton niveau. Tu avais eu envie de disparaitre, te cacher sous ta couette pour ne plus jamais en sortir. Tu ne pouvais pas. Dans cette chambre d’hôpital, tu n’avais trouvé qu’à hurler. Qu’à passer tes nerfs sur tous les gens présents dans la pièce. Le médecin était celui qui avait pris le plus cher. Parce qu’il aurait du réussir à te permettre de danser comme avant. Parce que rien n’aurait dû changé. Sauf que tout avait basculé cette nuit là et tu avais passé six mois à être l’ombre de toi même. Tu errais comme une âme en peine. Une âme à qui l’on avait retiré son seul bonheur dans la vie. Probablement que tu n’aurais pas évolué si tu étais restée là-bas. Peut-être que tu serais toujours cette fille malheureuse même après trois ans. Ici, tu n’étais pas cette fille. Tu avais su trouver quelques moments de bonheur. Tout n’était pas si noir. Ne pas revoir ces lieux que tu connaissais par coeur, ne pas voir l’endroit de l’accident ou la salle de danse où tu avais passé tant d’heures avait été une bonne chose. Ici, tu étais repartie sur une page blanche. Tu avais repris la danse, beaucoup trop tôt par rapport à ta rééducation, et tu avais retrouvé une vie normale. Une vie qui venait de se remplir de bonheur avec Alwin. Cette vie qui te paraissait beaucoup moins triste depuis votre premier rendez-vous. Il avait été cette petite chose qui venait bouleverser le destin. Sauf que cette fois, la balance changeait et il était cet imprévu qui te rendait heureuse. Heureuse plus que jamais.
Alwin était ton évidence. Celui avec qui tu devais être. Parce que tout s’était fait facilement entre vous, parce que tout n’était qu’une suite logique. Tu voulais être avec lui, tu voulais l’aimer plus que de raison. Et c’était le cas ce soir. Tu l’aimais un peu plus chaque secondes. Tu le dévorais avec ces yeux qui criait ton amour pour lui au reste de l’univers. Et pourtant, personne ne pouvait voir tout ça. Parce que pour les autres, vous n’étiez sûrement qu’un couple banal. Un couple de plus. Pourtant, c’était très loin d’être le cas. Tous les deux, vous étiez déjà loin d’être comme tout le monde. Tous les deux, vous étiez des marginaux. Vous étiez de ceux qui ne s’intègrent pas facilement partout où ils vont. Parce que vous aviez votre propre univers, parce cet univers n’était rien qu’à vous et qu’il n’y avait pas la place de le partager avec d’autres. Parce qu’il n’y avait que lui qui comptait. Parce qu’il était devenu tout ce dont tu avais besoin. Dans ce jacuzzi, vous étiez seuls au monde. De toute façon, il n’y avait jamais rien eu d’autre qui n’existait même entouré par les autres danseurs un peu plus tôt dans la soirée. Tu ne voyais que lui. Tes oreilles ne captant que ses mots. Ton corps ne désirant que le sien. Tu l’avais dans la peau, le moindre centimètre carré te composant ne vivait désormais que pour lui. Tu étais sienne. Il avait tout ton destin, toute ta vie entre ses mains. Il pourrait te briser en un rien de temps et pourtant tu prenais le risque. Tu aimais même ça. Pour la première fois de ta vie, tu voulais risquer ton coeur. Et pourtant, tu ne sentais pas ça dangereux. Au contraire, tu te sentais en sécurité plus que jamais dans ses bras. Tu réussissais à t’ouvrir à lui, à prononcer des choses que tu ne disais à personne. Mais avec lui, tout était simple. Parce que cette soirée n’était pas terminée, cette soirée vous réservait des surprises. Il fallait profiter de celle-là avant que la prochaine n’intervienne. Parce qu’il y en aurait d’autres, parce que tu avais besoin de le voir encore et encore. Parce que tu voulais encore de ces gestes tendres comme quand il venait t’embrasser l’épaule. Ces gestes tendres que tu lui rendais sans aucun mal. Et pourtant, c’était loin d’être une chose naturelle chez toi. Mais là, tu te laissais guider par ton instinct. Lui, il savait ce qu’il devait faire. Parce que c’était naturel de déposer des centaines de baisers sur sa joue que tu n’arrêtais que pour pouvoir parler. « Tu finiras par trouver Alwin parce que rien est écrit et que peut être ça te tombera dessus demain matin. » Tu ne pouvais que comprendre son ressenti. Toi non plus, tu ne savais pas ce que tu voulais. Tu faisais tes études sans même être certaine de vouloir continuer dans cette voie d’ici quelques années. Tu avais fini par te dire que peut être tu exposerais tes photos ou que tu tiendrais une galerie. Et pourtant, si c’était le genre de choses qui pouvaient emballer certaines personnes, toi ça te laissait de marbre. Tu n’étais pas emballée plus que ça par ces perspectives. Alors pour le moment, tu improvisais et tu verrais dans quelques années. D’ici là, tu avais le temps de changer d’avis un millier de fois. Et puis, peut être qu’au final ton destin était dans une ferme avec ton beau brun. Dans cette ferme où il n’y aurait que vous et des animaux. « Je crois que j’aime de plus en plus l’idée. Juste nous deux loin de ce monde qui est bien trop cruel… » Ça serait votre petit coin de paradis à deux. Tout comme l’était ses bras dans lesquels tu te trouvais. Ton dos reposait contre son torse, ta main venait se lier à la sienne pour te donner le courage de lui parler. De lui parler, des choses difficiles qui t’étaient arrivées. Tu avais besoin de son courage pour lui parler de tout ça. Parce qu’il serait le seul au courant, hormis ta famille, parce qu’à lui tu pouvais tout lui dire. Mais, tu ne pouvais pas le regarder pour lui parler. La douleur était vive. La douleur était toujours là à tirailler ton coeur même au bout de trois ans. Tu étais de ceux qui se réveillaient la nuit à cause d’un cauchemar. Sauf que ce cauchemar c’était réellement produit. La tendresse des gestes de ton beau brun t’apaisait. Ton danseur faisait du bien à ton coeur. Tu finissais par relever les yeux timidement vers lui, écoutant ses paroles. Tu étais hésitante, tu ne savais pas si toute l’histoire était à raconter. Parce que tu ne savais pas comment tu réussirais à prononcer ces mots si douloureux. Même si c’était lui. Même s’il était là pour éponger ta douleur. Ses baisers atténuaient tous tes mots et tu fermais les yeux pour seulement penser à ses lèvres sur ta peau. Ses baisers qui te tiraient de multiples frissons de bien être. Parce que tu te sentais bien dans ses bras. Parce que tu l’aimais plus que de raison, parce que pour lui tu étais capable de tout. Sous ses baisers, tu te sentais forte. Parce que ses lèvres qui faisaient s’embraser ta peau te donnaient du courage. Parce que tant qu’il serait dans ta vie tu serais capable de tout. Tu ne voulais plus qu’il te lâche, tu voulais continuer de l’aimer à l’infini. Tu avais besoin de lui dire. Tu avais besoin qu’il te connaisse sous toutes tes coutures pour être sûre qu’il continuerait de t’aimer malgré tout. « Déchirure totale des ligaments du genou gauche… Ça a tout ruiné… J’étais prise pour intégrer l’école de danse de l’Opéra de Paris… » Ces derniers mots avaient eu du mal à sortir. Ta gorge était serrée, la douleur étant plus vive que jamais maintenant que tu avais prononcé les mots à voix haute. Tu te serrais à lui, t’accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Parce qu’il l’était. Il était cette bouée qui t’empêchait de couler. Il était celui qui te redonnait l’espoir concernant le fait que tout allait s’arranger. Il était ce magicien qui réparait toutes les blessures de ton coeur avec ses baisers.
| © Pando |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Ven 25 Aoû - 14:29 | |
| cody + alwin « a date: entertainment, food, and affection. » Il n'y avait rien de pire que des rêves déchus, du moins c'était ce qu'Alwin pensait après toutes ces années à errer à la quête d'une reconnaissance invisible. Jamais il n'avait réalisé son rêve, jamais il n'avait eu assez de courage pour s'accrocher et continuer d'y croire. De toute évidence, il n'avait pas eu la force nécessaire pour cela, pour résister à l'impatience de ses parents, l'impétuosité de son petit frère et la peur de l'avenir. Encore aujourd'hui, il regrettait son manque d'initiative, peut être aurait-il dû partir plus tôt de chez les Daley, peut être aurait-il dû se lancer dans le monde de la danse et espérer y percer comme tant d'autres avec lui. Il n'avait pas osé, comme à tant de moments charnières, Alwin n'avait rien fait, se laissant porter par des vents souvent loin d'être favorables. Il n'était pas plus idiot que les autres cela dit, il souhaitait avant tout prendre son temps pour ne pas se tromper et clairement, lorsqu'il s'agissait de la danse, il ne pouvait pas dire s'il préférait la conserver en passion ou en faire un véritable métier. Il avait vu sa mère tout donner pour ce sport mais elle en avait été tellement malheureuse parfois qu'Alwin n'était pas certain d'être capable d'autant de sacrifices pour une carrière qui ne lui seyait pas nécessairement. Pour Cody, c'était tout à fait différent, Daley l'avait senti dès les premières fois où il l'avait vue danser. Lorsqu'elle était sur la piste, tout s'effaçait autour d'elle, elle n'était plus seulement Cody Lexington mais elle se transformait en reine. Dans ces moments là où elle se retrouvait à virevolter, Alwin effaçait la moindre personne de ce décor, se concentrant uniquement sur elle, ses mouvements enflammés, la manière dont elle pleurait dans ses pas mélancoliques. Il était évident que la belle brune aurait tout donné pour la danse, son âme en premier lieu, Alwin, lui, n'en était pas certain. Il aimait virevolter tout autant qu'elle mais donner son âme en plus de son corps à la danse, c'était quelque chose qui lui faisait trop peur. Alwin était bien trop pur pour envisager de tout offrir à un art qui ne rendait pas toujours tout, la preuve était là avec Cody qui souffrait encore de son destin, même si, à l'heure actuelle, Daley ne connaissait rien de cette tragédie. Tout ce dont il avait conscience, c'était qu'il aurait voulu être en mesure d'effacer son mal être, absorber toutes les douleurs au creux de son âme et son esprit pour qu'elle puisse continuer de rêver. Dans un autre monde, dans un autre temps, peut être que sa belle brune était la reine du cabaret, faisant tomber à la renverse tous les badauds qui passaient le pas de la porte d'un établissement quelconque. Dans ce monde là, Cody le faisait tomber à la renverse, lui, Alwin Daley et il n'était pas persuadé qu'il serait capable de s'en relever un jour ou l'autre. Qui pouvait bien se remettre d'une telle personnalité ? Elle disait avoir un tempérament de cochon mais Alwin ne voyait que la beauté de son sourire quand elle était de bonne humeur et prête à se lancer dans la moindre bêtise. On en oubliait bien vite les mauvais côtés quand on aimait une personne et Alwin était déjà enterré tellement profondément dans ce nid d'amour qu'il était fort probable qu'il ne puisse plus jamais remonter à la surface un jour. Cette perspective ne le gênait pas le moins du monde pourtant, lui qui avait eu si peur de perdre son cœur sur la route ces dernières années, il n'avait plus une once d'appréhension quand il s'agissait de laisser la danseuse maîtresse de la moindre de ses émotions. Il acceptait ce destin, il se voyait déjà être avec elle dans une, deux, des dizaines d'années si c'était ce qu'elle désirait également. Personne ne savait de quoi le lendemain serait fait mais Alwin avait cette certitude un peu folle qu'il continuerait de l'aimer durant tout ce laps de temps, même si elle devait se retrouver loin de lui à un moment donné. Si c'était ce qu'il fallait pour que la jeune femme soit heureuse, le brun s'effacerait de son existence pour la laisser libre de s'épanouir à travers de nouveaux contacts, de nouvelles formes de bonheur qui n’incluraient plus le toucher de sa peau, ni son regard de braise quand il avait envie de l'aimer comme personne d'autre ne le pouvait. Tout partirait en fumée si Alwin la laissait partir mais pour elle, pour son bonheur, il le ferait même si son bonheur à lui ne serait plus rien d'autre qu'un vague souvenir passé.
Alwin ne voulait pas penser à cela à l'heure actuelle, il souhaitait plutôt se concentrer sur ses lèvres qui atteignaient son épaule doucement ou celles de Cody qui faisaient rosir ses joues de l'attention qu'on pouvait leur porter. Chaque toucher martyrisait son cœur d'un rythme saccadé, d'un rythme qui, étonnamment, ne semblait pas encore assez rapide pour le faire totalement chavirer. Cela viendrait certainement, quand ils s'offriraient totalement l'un à l'autre, sans aucune barrière de temps ni d'espace, sans aucune concession. Pour le moment, ils étaient juste les deux idiots qui prenaient un bain dans le jacuzzi d'un des fidèles membres de la famille Daley, ce qui semblait déjà suffisamment intime pour provoquer tout un tas de frissons sur la peau d'Alwin. Au moment où Cody toucha sa mâchoire, il sentit la chair de poule modifier l'aspect de sa peau durant quelques instants, le temps lui semblait compté à cet instant là mais le brun continuait de rêver parce que leur conversation tournait autour de cela, de l'avenir, de ce qu'ils avaient vécu et ce qu'ils espéraient obtenir bientôt. Du côté d'Alwin, tout était bientôt flou, il n'avait jamais vraiment su ce qu'il voulait devenir, se contentant de sa place peu reluisante dans la blanchisserie familiale sans forcément espérer de changer les choses dans un avenir proche et plus certain. Sa rencontre avec Cody pouvait précipiter les choses cela dit parce qu'Alwin se rendait compte qu'il aurait aimé être plus que cela, plus que le garant d'une tradition familiale qui ne comptait même pas aux yeux de ses parents. « Sûrement, comme tu le dis, rien n'est écrit dans le marbre alors... Et j'ai que vingt deux ans. » Pourquoi cet âge lui paraissait si vieux pourtant ? Alwin avait surtout l'impression de ne rien avoir vécu et c'était ce qui lui avait posé problème jusque là, même si là encore, tout changeait parce que Cody était là désormais, sa Cody si pétillante, si belle et si désirable, sa Cody qui lui collait à la peau autant au sens propre qu'au sens figuré à ce moment là. Il n'y avait pas un meilleur paradis que celui là, eux deux l'un contre l'autre et le rêve de se retrouver dans une ferme loin des troubles de la ville un jour. L'idée plaisait à Alwin, surtout s'il pouvait danser en pleine campagne avec sa belle et vivre heureux jusqu'à la fin de ses jours, loin de tout, sauf d'elle. « Moi aussi, c'est tout à fait le genre de futurs qui me plaît. Nous deux, en train de danser dans les champs en courant après les poules, on fait pas plus glamour que ça, si ? » Il sourit en énonçant sa plaisanterie, persuadé que l'image ne faisait rêver personne d'autre que lui. Alwin s'en fichait pas mal, lui, il était avec sa brune et ils parlaient de leur vie respective, de ce mal être qui prenait au cœur quand Cody se montrait si fragile tout d'un coup. Alwin ne pouvait pas se permettre de la voir aussi abattue, sa bouche parcourant le moindre centimètre carré de son cou, la sentant frissonner contre lui même même si elle souffrait déjà des mots qu'elle envisageait de prononcer. Elle prit son temps et Daley aussi en laissant courir ses doigts contre la peau nue de son ventre toujours avec la main de Cody contre la sienne, ses lèvres s'arrêtant au niveau de son oreille quelques instants alors qu'elle parlait à nouveau. Alwin, lui, parcourut sa mâchoire puis sa tempe avec ses baisers apaisants. Déchirure rimait avec déchéance, voilà ce qu'il retenait du discours de sa petite amie, constatant sa voix qui tremblait alors qu'elle terminait d'exposer la tragédie de sa vie, Alwin ne la lâchant pas le moins du monde pour la rassurer. « Tu seras toujours une danseuse, Cody, même si ce drame t'a empêché d'intégrer cette grande institution. L'important, c'est que tu continues de danser, de donner ton âme et ton corps à ton art, t'es toujours belle quand tu fais ça et tout le monde te regarde... Et puis, je te jure que l'Opéra de Paris, tu le verras un jour, tu y danseras. T'es bien trop merveilleuse pour passer à côté d'un rêve comme ça, genou rebelle ou pas. » Il était capable de lui sourire, perdant son regard dans le sien en arrêtant la lignée de ses baisers sur ses lèvres. Le baiser était beaucoup moins doux que ceux qu'il avait délaissés sur la peau de sa belle brune jusque là, faisant mourir son souffle entre ses lèvres, happant fougueusement le sien en retour. Il y aurait d'autres Opéras de Paris, d'autres danses pour elle, d'autres bonheurs aussi. Lorsque Alwin se détacha légèrement d'elle, le souffle court, il put ouvrir les yeux et sourire malicieusement. « Ferme les yeux, Cody, on va à l'Opéra... Imagine toi la capitale parisienne un soir d'été, le monde qui frétille aux portes du grand bâtiment, toi qui attends dans les coulisses dans ta belle robe dorée. T'es belle, tellement belle que lorsque tu rentres en scène, le silence coupe le souffle de l'assemblée. Toi, tu n'entends plus rien, tu vis sur la musique, tu donnes tout pendant quelques minutes où c'est juste toi qui es la musique ou la musique qui es toi. Quand la lumière se rallume, il n'y a que des tonnerres d'applaudissements pour saluer ta façon de virevolter : il y a ta mère et ta sœur dans les gradins, elles t'applaudissent elles aussi et plus loin... Là haut, il y a ton père qui pleure de fierté d'avoir engendré la plus belle danseuse de l'univers. Et moi, je serais le chanceux qui crierait à qui veut bien l'entendre que cette femme sur scène, c'est celle qui m'a rendu chanceux en acceptant que je fasse partie de sa vie... Et probablement que je finirais par me faire virer de l'Opéra parce que je passerais pour un déséquilibré. » Il éclata de rire, la serrant contre lui d'autant plus, voulant que son corps et le sien ne forment plus qu'une seule et même entité pour que le désespoir de Cody disparaisse à jamais. « T'arrives à l'imaginer tout ça, à le ressentir ? » En bon rêveur qu'il était, Alwin y arrivait à merveille de son côté, ne l'embrassant pas tout de suite mais frottant son nez contre le sien, la nécessité de reprendre son souffle se faisant ressentir tellement l'image de sa Cody dans sa robe dorée à danser le troublait.
by kkam |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) Ven 25 Aoû - 16:15 | |
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❝a date : entertainment, food and affection.❞ alwin & cody Tu avais tellement perdu avec cette accident de voiture. Ton avenir t’avait filé entre les doigts. Tu avais dû rayer la danse de ta vie pendant presque un an. Il était évident que tu ne retrouverais plus jamais ton niveau. Il était évident que la danse allait rester seulement un passe-temps, un loisir, une passion qui te détruisait chaque fois que tu pensais à ce que tu avais perdu. Sauf que tu ne pouvais pas revenir en arrière tout comme tu ne pouvais pas arrêter la danse. C’était une part de toi, une part dont tu ne pourrais jamais te défaire. Tu avais toujours vécu pour la danse, tu avais tout donné pour la danse. Tu t’entrainais plus de dix heures par semaine. Tu passais ton temps à la salle de danse, avec ta professeur de ballet. Tu t’étais entraînée jusqu’à ne plus être capable de tenir debout, jusqu’à t’écrouler de fatigue. Et pourtant, tu y étais toujours retournée. Tu n’avais jamais rien lâché parce que tu n’avais toujours eu qu’un seul objectif. Parce que tu avais toujours voulu être la meilleure. Et, tu l’avais été. Tu avais fait la fierté de ta prof de danse. Tu avais aussi pu voir briller cette fierté dans les yeux de ta mère. Quand tu sortais de scène après un ballet, c’était bien les seuls moment où tu l’avais vu fière de toi, fière de tout le travail que tu avais fourni. Mais tout ça avait disparu, en un claquement il n’y avait plus rien eu. On avait opéré ton genou mais la douleur restait là. Elle était toujours là autant physiquement que mentalement. Parce que ton genou ne guérirait jamais complètement. Il continuait de te faire mal dès que tu forçais dessus, dès que tes séances de danse étaient trop longues. Il était là pour te rappeler tout ce que tu avais perdu. Tu n’avais pas perdu que la danse. Tu avais perdu tes amis aussi. Parce que tu avais mis toute la faute sur eux. Tu les avaient tenus pour responsables. Tu les avaient repoussés, accusés. Alors, ils avaient fini par sortir de ta vie. Eux qui étaient venus te voir tous les jours après l’opération alors qu’ils étaient tout autant blessés, tu les avaient ignoré. Tu étais restée cloîtrée dans ta chambre. Tu n’en sortais que pour aller chercher de quoi te nourrir et te laver de temps en temps. Tu avais fait fuir tous ceux qui te tendaient la main. Tu ne voulais pas de leur aide, tu n’avais pas voulu de leur pitié. Tu avais erré pendant six mois tel un fantôme. Et, tu aurais continué longtemps si ta sœur ne t’avait pas forcée à te reprendre, si elle n’avait pas bousculé le destin. Ta sœur, elle jouait toujours un rôle très important dans ta vie. D’ailleurs, c’était aussi grâce à elle si ce soir tu ne passais pas ta soirée devant un jeu vidéo quelconque. Parce que c’était ta sœur qui t’avait forcé à t’inscrire sur le site de rencontre. C’était un peu grâce à elle, tu avais pu avoir ces moments avec Alwin. Mais, le brun avait fait tout le reste. Le blanchisseur était le seul à avoir réussi à capturer ton cœur de cette façon. Il était loin d’être une simple rencontre sur Matchmaker. Alwin était plus que tout ce que les autres auraient pu espérer devenir. Alwin, il était le seul à avoir imprimé son prénom partout en toi. Autant ton cœur que ton corps étaient marqués de son emprise.
Rien ne changeait à ce soir. Tu restais cette Cody qui avait complètement craqué sur lui dès votre premier rendez-vous. Tu étais même encore plus accro à lui. Ton corps avait ce besoin constant du sien. Il était devenue ta drogue. Cette douce addiction que tu ne voulais pas combattre. Tu ne pouvais pas de toute façon. Il était bien trop imprégné en toi pour que les choses changent. Tu étais prête à tout donner pour lui. Tu voulais recommencer à rêver, à rêver d’un avenir avec lui. Tu voulais que pour une fois dans ta vie, les choses se passent bien. Tu avais cette intuition que vous pourriez y arriver. Qu’à vous deux, vous seriez invincibles. Ton amour pour lui était bien plus grand que tout le reste. Tu n’avais même jamais su avant de le rencontrer que tu serais capable d’aimer autant. Il n’y avait rien qui pouvait restreindre ton cœur maintenant que ton beau brun l’avait libéré de ses chaines. Parce que maintenant, tu étais libre d’envisager tout un tas de scénarios. Des scénarios où il était chaque fois dedans. Alwin était devenu ton avenir, ton espoir que les jours seraient meilleurs à ses côtés. « T’as toute la vie devant toi pour trouver ce qui te plait. » Tu lui souriais, tes lèvres continuant de s’écraser sur sa peau. Tu le couvrais de baisers, tu le couvrais de ton amour. Tu serais là à ses côtés s’il décidait d’entreprendre quelque chose et de délaisser la blanchisserie familiale dont il était le gérant. Tu serais là s’il finissait par tout plaquer pour s’installer dans une ferme remplie d’animaux. Tu y avais ta place, il te l’avait confirmé. C’était loin du strass et des paillettes, et pourtant ça vous ressemblait tellement. Vivre simplement en communion avec la nature. « J’crois pas qu’on puisse faire mieux. J’pense même qu’un jour, on fera un film sur l’histoire de notre vie tellement c’est beau. » Si là tu étais capable de plaisanter, ça ne durait pas bien longtemps. Parce que ta vie était loin d’être ce que tu voulais voir adapter au cinéma. Parce qu’au cinéma, ils avaient la possibilité de réaliser tous leurs rêves même quand un accident de voiture venait se mettre sur le chemin. Dans la vraie vie, dans ta vie, ça mettait fin à tout ce pourquoi tu t’étais battue. Tu n’avais tout simplement plus la possibilité de reprendre là où tu t’étais arrêtée. C’était fini et tu l’avais bien assimilé maintenant. Pourtant, ça restait dur à admettre, dur à prononcer à voix haute. Surtout que tu ne l’avais jamais fait avant ce soir. Tu ne l’avais jamais dit toi-même que tes rêves étaient terminés. Tes colocataires n’étaient pas au courant de ta venue sur New York. Pour eux, tu avais tout simplement été admise ici pour tes études. Tu avais toujours refusé de le prononcer. Les choses devenant trop réelles quand elles étaient prononcées à haute voix. Ce n’était que par ses caresses et ses baisers qu’Alwin avait su te donner la force de prononcer ces mots. Ta voix était faible, ta voix tremblait. Toute l’émotion était présente et il ne te faudrait pas grand-chose pour que tu craques, les larmes te montant aux yeux. Tu fermais les yeux, le temps de te reprendre. Tu ne voulais pas craquer, tu voulais essayer de rester forte. Tu ne voulais pas qu’une nouvelle fois ce drame est un pouvoir sur ta vie. Tu te concentrais sur sa présence, sur ses mots qui t’apaisaient légèrement. « J’ai bien trop perdu sur ma technique pour que ça puisse se produire réellement un jour… De toute façon, mon genou n’y survivrait pas. Je le paye déjà après chacune de mes séances de danse… » Tu étais réaliste te concernant. Tu savais que ça ne s’arrangerait plus. Le fait que tu avais repris la danse trop tôt n’y était pas non plus pour rien. Mais, tu avais fini par devenir dingue à ne plus pouvoir faire ce que tu aimais. Encore moins quand tu étais tombée sur une salle de danse sur le chemin entre le loft de ta sœur et ton kiné. Tu avais résisté quelques semaines avant de finalement pénétrer à l’intérieur, démarrer de la musique et faire ce que tu savais faire de mieux : danser. La douleur avait été grande mais tu ne l’avais pas écoutée. Tu avais continué de danser, danser jusqu’à ce que tes jambes ne puissent plus te porter. Tu t’étais rendue compte que malgré tes rêves envolés, tu ne pouvais pas dire adieu à la danse. Ses lèvres contre les tiennes te transportaient. Tu partais loin de tout ça, loin des problèmes. Quand tes lèvres rencontraient les siennes, il n’y avait plus rien d’autre qui ne comptait. Ton cœur devenait plus léger alors qu’il était en train de s’emballer dans ta poitrine. Il réussissait à te faire te sentir mieux l’espace d’un instant. La réalité ne comptait plus dans ce genre de moment. La réalité, il allait t’en éloigner encore un peu en te demandant de fermer les yeux, de faire fonctionner ton imagination. Tu imaginais chacun de ses mots. Tu ressentais les émotions qui en découlaient. Ça te déchirait autant que ça te faisait du bien. Tu savais que ça ne serait jamais possible et pourtant, c’était un doux rêve. Tu te laissais bercer par ses paroles. Imaginant ce moment où tous les êtres chers à ton cœur seraient là pour t’applaudir. L’imaginant lui, être là à te soutenir plus que n’importe qui. Tu pouvais aisément l’imaginer se faire virer de la salle à cause de sa folie. Cette image et son rire qui parvenait à tes oreilles réussissaient à te tirer un léger un sourire. Tout ça c’était tellement beau que tu t’y croyais presque. [color] « Oui j’y arrive et j’aimerais tellement que ça soit possible… Mais je crois qu’il va falloir que tu te contentes de m’applaudir dans notre petite salle de danse ou alors dans les fastfoods. »[/color] Et au final, ça t’allait parce qu’il était là. Parce qu’il était à tes côtés et qu’il rendait ton monde plus beau. Il était la lumière qui venait éclairer tes jours et plus jamais tu ne pourrais te passer de ça. Alwin était ta bouffée d’espoir. Celui qui te faisait te sentir mieux par ses mots et ses gestes. Et tu ne pouvais plus résister à l’envie de l’embrasser de nouveau. Il était devenu ton tout et ta vie ne pouvait plus se faire sans être liée à la sienne. Parce que étais éperdument amoureuse de lui. Que si tu venais à le perdre lui, c’était encore pire que de ne pas danser à l’Opéra de Paris. Parce que là, tu pouvais toujours danser même sans Opéra. Mais, tu ne pourrais plus aimer si Alwin sortait de ta vie.
| © Pando |
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| | | | A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) | |
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