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A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\)

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMar 22 Aoû - 22:29


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
La vie d'Alwin était empreinte de fractures, de doutes et de non dits. Il avait baigné dans une culture qui ne laissait que peu de place à l'honnêteté et à l'amour. Bien au contraire, il fallait toujours faire attention aux mots prononcés et aux secret dévoilés, il était absolument hors de question de blesser un membre de la famille pour des broutilles. Ce cher Daley n'avait jamais vraiment compris pourquoi il fallait se taire, être sincère était le plus beau cadeau qu'on avait offert à l'être humain, pourquoi ne pas l'utiliser? Il avait vite compris pourquoi: être honnête, c'était facilement blesser autrui et il était question d'éviter à tout prix les souffrances alors que celle-ci vous forgeait plus qu'autre chose. A choisir, Alwin aurait préféré qu'on soit sincère avec lui en tout cas: il aurait aimé entendre de la bouche de ses parents en quoi il n'était pas suffisant à côté de son petit frère. Certes, il aurait mis du temps à digérer l'information mais au moins, il aurait peut être pu agir et devenir meilleur, ou au contraire, couper les ponts pour s'épanouir seul, bien loin du mal être qu'il ressentait en présence du reste de sa famille. De la même manière, il aurait aimé entendre dire Matilda qu'il n'était qu'une passade, qu'un garçon qui lui avait servi à atteindre Napoleon, au moins il en aurait conclu que ce n'était pas nécessairement de sa faute si elle l'avait trompé. Alwin n'avait jamais su la vérité avec les gens de son entourage: ils le quittaient, bien souvent brutalement, mais jamais on ne lui offrait les explications salvatrices qui lui permettaient de panser ses plaies. Désormais, il avait une vingtaine d'années et il portait ses cicatrices sur son dos, comme un vieillard qui aurait dû porter une tonne de valises sur ses frêles épaules, s'obligeant à se diriger vers une mort lente et douloureuse. Daley ne voulait pas vivre ainsi, il ne voulait pas répéter les schémas étranges de sa famille: il prenait son propre chemin et il se refusait de mentir ou de cacher ce qu'il pouvait ressentir. C'était pour cette raison certainement qu'il avait été si téméraire envers Cody au fast food. Jamais il n'aurait avoué de telles vérités avant elle, probablement parce qu'il avait senti à quel point le moment avait été important, à quel point son coeur tapait contre sa cage thoracique quitte à déloger une bonne partie de ses organes dans l'affaire. Comment aurait-il pu lutter contre quelque chose d'aussi puissant? La sincérité l'avait aidé, comme il s'en était douté et il avait obtenu les faveurs de Cody. Aujourd'hui, il était plus heureux que jamais et il comptait bien continuer ce qu'il avait entamé... Toujours avec honnêteté, avec cette part d'amour qui embrasait le ciel quand il pensait à elle. Cody était devenue sa galaxie entière en un rien de temps et si, parfois, les étoiles filantes l'aveuglaient, Alwin ne pouvait pas s'empêcher de les regarder parce qu'on ne pouvait pas se permettre de rater un spectacle aussi beau. Aussi unique. Et cela, c'était le portrait même de la danseuse de son coeur.

Alors, ce rendez-vous ne pouvait qu'être placé sous les signes de ces étoiles merveilleuses où le paradis s'incarnait en la personne de cette belle brune au teint hâlé qui le faisait rire et sourire. Elle était l'exception à toutes les règles qu'il s'était créées, à tous les rêves qu'il s'était empêchées de faire de peur de chuter durant le grand saut, elle était le tout qui comblait le moindre vide dans sa vie. Il n'y avait que ce genre de pensées qui perçaient sa boîte crânienne à ce moment là parce qu'il voyait déjà l'image d'eux deux, assis sur un canapé, à regarder leurs albums photos d'enfants en riant et s'embrassant, exactement comme deux amoureux qui ne se promettaient pas monts et merveilles mais d'être simplement ensemble pour le meilleur et pour le pire. Alwin n'avait besoin de rien d'autre que de cela, de ce présent doux et à la fois violent pour son coeur tendre. "J'suis pressé de découvrir le résultat, ça va être un bon moment..." Comme tous les autres parce qu'être avec elle, c'était s'allier au bonheur le plus tangible qu'il lui ait été donné de vivre. En effet, ils pouvaient dire des bêtises, parler de leur amour pour la danse et des regrets que pouvaient avoir Alwin de ne pas être un de ces héros de comédies romantiques dont les filles raffolaient. "J'ai rencontré la perle rare.... Celle qui n'aime pas les films de filles par excellence. Où sont tes défauts, Cody?" Il rit de nouveau, plus légèrement cette fois ci parce qu'il avait bien conscience qu'elle en avait, tout comme les siens se montraient dans son manque flagrant de confiance en lui. Il tâchait de le calfeutrer en jouant de stratagèmes tous plus loufoques les uns que les autres, usant de l'humour comme d'une arme précieuse. Les gens n'y voyaient que du feu en règle générale mais Daley n'était pas certain que sa danseuse se prenne au jeu comme le reste du monde, justement. Elle était infatigable, lui aussi, ils formaient le duo le plus fou de la région et Alwin adorait cela vu le sourire qu'il lui rendit après ces quelques mots. Le sérieux reprit le dessus pourtant, histoire d'honorer les traditions du second rendez-vous même si le brun n'y connaissait pas grand chose, au bout du compte. "T'as sûrement raison mais on peut pas dire que ce soit le job de rêve. Si j'ai repris la blanchisserie, c'même pas par amour de la boutique ou quoique ce soit, c'juste parce que j'aurais voulu que mes parents soient fiers de moi pour quelque chose... Mais peu importe, comme tu dis, c'de leur faute s'ils préfèrent un de leurs fils aux autres, ça m'empêche pas de vivre par ailleurs." Il lui fit un clin d'oeil, malgré la lourdeur de sa confession, la main de Cody près de son visage, la serrant dans la sienne avec un regard énamouré. Il la laissa parler quand elle se confia à lui et Alwin ne la lâcha pas du regard une seule seconde. Il se doutait qu'elle n'avait pas un parcours commun et il venait tout juste d'en avoir la confirmation, il l'aimait encore plus pour cela, si c'était possible à ce stade de leur relation. "J'ai pas pitié de toi, au contraire, je trouve que t'es forte pour tout ce que tu es devenue malgré tout ce que t'as traversé. S'il y a bien une chose que je sais, c'que la peste que tu décris, c'pas toi, c'l'enfant qui aurait aimé avoir la chance de vivre avec son père et c'tout à son honneur de pas vouloir autre chose que ça, il serait fier de toi, c'certain." Alwin était sûr que son père l'aurait adoré s'il avait pu vivre plus longtemps. Pour sa part, il estimait que c'était une chance immense et il vint caresser sa joue d'une main tendre, quelques secondes, en lui souriant pour lui signifier que rien de ce qu'elle pouvait lui dire ne changeait son avis sur elle. "Vraiment? Sans menacer mes mains en échange? J'dois être hyper privilégié pour avoir ce rôle et couper court à ton tête à tête avec des supers frites McDonalds." Il disait toujours des bêtises pour détendre l'atmosphère, c'était sa spécialité et il pouvait en rire avec les gens qui avaient la chance ou malchance d'avoir à les écouter. Cody avait l'air de les apprécier puisqu'elle était encore en face de lui à le regarder plutôt qu'à se concentrer sur son repas qui semblait délicieux par ailleurs. "Toi, t'attirer des problèmes? Comme quoi, rester Cody, c'ce qui te va le mieux, c'bien ce que je disais." Alwin mangea rapidement malgré tout, non sans lancer des regards en coin à sa partenaire de danse, une habitude qu'il prenait déjà. "Tu veux enflammer la piste pour digérer avant le dessert ou tu veux rester là à me raconter plein de bêtises? Les deux choix me vont, on fera ce que tu voudras même si c'interdit ou complètement fou, je suis autant fan de danse que de tes bêtises, on peut considérer que t'aies de la chance, toi." Son visage s'illumina, comme si les étoiles qu'incarnaient Cody avaient pris possession de son visage en même temps que la jeune femme subtilisait son coeur, c'était si simple que cela et il avait envie de lui rendre la pareille, devenir sa galaxie alors il lui tendit le plus simplement du monde la main, la laissant libre de la suite de la soirée. Libre de dérober son coeur tout entier.
by kkam
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMar 22 Aoû - 23:33



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Tu ne pouvais pas changer le passé. Il te fallait vivre avec, il fallait assumer tout ce qui s’était passé. Tu n’avais pas eu d’autre choix que de grandir sans père. Même si tu avais pu remonter le temps, tu n’aurais pas pu l’empêcher de partir en mer ou tu n’aurais pas pu contrôler la météo. Tu ne pouvais rien faire pour ce qui s’était passé il y a presque vingt ans. Déjà vingt ans qu’il vous avait abandonné toutes les trois. Depuis tout ce temps, tu avais le droit à la tristesse des gens le concernant. Les gens qui te prenaient en pitié parce que tu ne l’avais pas connu, parce que tu avais grandi sans lui. Pourtant, toi tu n’étais pas triste. Tu ne pouvais pas être triste pour une personne dont tu n’avais aucuns souvenirs. Parfois, tu culpabilisais de ne pas te rappeler. Parce que ta soeur, elle elle avait des souvenirs. Tu avais été jalouse aussi. Envieuse qu’elle ai pu le connaitre, qu’elle ai pu créer un lien avec lui. Tu n’avais pas eu cette chance. Il était parti bien trop tôt. Tu avais été une enfant en colère. En colère contre l’univers entier. Il y avait toujours ces professeurs pour faire faire des cadeaux à la fête des pères. Toi, tu en faisais quoi ? Toi, tu partais souvent en vrille dans ces moments là. Tu avais déchiré bon nombre d’oeuvres de tes camarades de classe. Parce qu’eux, eux quand ils rentraient, ils avaient le droit de retrouver leur papa. Toi, quand tu rentrais, il n’y avait que ta mère. Du moins, quand elle ne faisait pas d’heures supplémentaires. Parce qu’elle avait toujours tout fait pour ta soeur et toi. Elle avait toujours voulu que vous ne manquiez de rien. Ta mère avait assumé les deux rôles pendant tellement d’années que tu ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir trouvé une épaule sur qui se reposer. Et pourtant, tu lui avais rendu les choses encore plus difficiles. Tu n’avais pas été un cadeau. Jamais. Tu n’avais pas été facile non plus après l’accident de voiture. Pourtant, elle avait été là. Elle était toujours là quand tu avais besoin. Ta mère était un ange tombé du ciel. Alors tu essayais de devenir une meilleure personne. Tu ne voulais plus lui causer de soucis. Elle méritait d’être heureuse tout comme toi, tu l’étais avec Alwin. Tu te sentais plus légère à ses côtés. Les problèmes et les difficultés de la vie ne semblaient pas compter quand tu étais avec ton brun. Il t’embarquait dans une autre galaxie. Un autre univers où les problèmes n’existaient pas.

Ton voyage vers les étoiles à bord du train de l’amour, tu l’avais attendu toute cette semaine. Tu y étais enfin. Tu l’avais enfin retrouvé et plus rien n’avait d’importance. Il n’y avait que lui qui comptait, seulement lui. Tu étais prête à tout pour voir son sourire, sentir ses yeux posés sur toi. Tu étais prête à te ridiculiser avec des photos de toi enfant. Tu étais prête à le laisser voir les dégâts que pouvait faire ta mère. Parce que tu voulais être dans ses bras pour profiter de ces photos, lui raconter des anecdotes sur les images présentes devant vous. Il était évident que tu avais hâte de découvrir ton brun enfant. Tu étais pressée de connaitre ses petits secrets. Parce qu’à l’évidence, vous passeriez un excellent moment. Tout comme le moment que vous viviez ce soir.  « J’vais pas commencer à t’en faire la liste sinon on va y passer toute la soirée. » Des défauts, tu en avais. Peut être même beaucoup mais tu ne pouvais rien y faire. Ils étaient une part de toi. Même si tu tentais d’atténuer les pires, tu ne pouvais pas te changer. Tu ne voulais pas changer. Tu avais appris à aimer cette fille que tu voyais tout les jours dans le miroir. Tu avais appris à t’accepter telle que tu étais. Tu pouvais parfois être trop franche, tu pouvais parfois être étrange, tu pouvais être une pile électrique qui fatiguait le monde tout autour de toi. Mais, c’était comme ça. Alwin acceptait celle que tu étais. Il appréciait cette fille qui était tout aussi étrange que lui. Votre duo fonctionnait bien. Il fonctionnait bien sentimentalement, tout comme il fonctionnait lorsque vous dansiez. À croire que l’univers vous avez rapproché simplement pour que vous puissiez danser ensemble. Puis, comme l’univers était d’humeur taquine, il avait fait bien plus que ça. Il avait libéré ton coeur de ses chaines. Il avait laissé le danseur en prendre possession. De la légèreté, vous étiez capables de partir sur des sujets plus sérieux. Vos vies, vous ne saviez pas grand chose l’un de l’autre, il était temps de compléter ce manque. Alors, tu apprenais qu’il avait été délaissé par ses parents. Qu’on lui avait préféré son frère. Pourtant, il avait essayé de les rendre fiers en reprenant la blanchisserie. Mais rien n’y faisait, il n’y avait que le plus jeune des Daley qui comptait apparemment.  « Et bien, moi j’aime beaucoup le Alwin que j’ai devant moi. Même s’il a pas un job de rêve, même si ses parents sont pas capables de reconnaitre ses nombreuses qualités. » Ta main ne quittait plus la sienne, tu ne voulais pas le lâcher. Tu avais besoin de son contact pour lui parler. Tu avais besoin de le sentir tout proche pour lui dire les mots qui suivaient. Tu n’avais pas l’habitude des les prononcer. Tu te contentais toujours d’éviter la partie famille lorsque l’on te questionnait. Mais avec lui, tu voulais être sincère. Tu voulais lui ouvrir ton coeur, lui raconter tout ce qu’il y avait à savoir de Cody Lexington. Ses mots te touchaient plus que jamais. Il n’avait pas pitié de toi. Plus que ça, il comprenait. Il lisait en toi comme dans un livre ouvert. Il comprenait pourquoi tu t’étais mal comportée, il comprenait que tu avais été en colère.  « Merci… » Tu avais glissé ta tête dans son cou, tu t’étais blottie près de lui. Tu avais fermé les yeux quelques secondes parce que ça faisait toujours remonter des émotions de parler de ton père. Parce que même si tu disais que tout allait bien, il y avait cette part de ton être qui resterait inconsolable. Puis, imaginer que ton fier pourrait être fier de toi, ça te touchait en plein coeur. Parce que tu en avais souvent douté. Parce que tu ne savais pas s’il aurait apprécié la jeune femme que tu étais devenue. Heureusement, la légèreté revenait alors que tu parlais fastfood. Il fallait bien avouer qu’après votre dernière soirée, entrer dans un fastfood n’aurait plus la même signification à tes yeux. Tu ne pourrais t’empêcher de repenser à Alwin chaque fois que tu irais manger une portion de frites. Et c’était loin d’être quelque chose qui te dérangeait que de penser à lui.  « Pour l’instant, tes mains sont sauvent puisque j’ai besoin de toi pour les danses à deux. » Tu riais, faisant comme si tu étais la personne la plus égoïste au monde. Tu ne pouvais pas lui couper les mains, ta main risquait d’être perdue sinon. Oui, ta main s’était déjà habituée à être dans la sienne et tu ne voulais pas t’arrêter tout de suite.  « J’vais rester la Cody Lexington que tu connais, c’est la chose la plus sage à faire j’crois. » Tu appréciais ce repas que l’on venait de vous servir. Enfin, tu ne trainais pas trop parce que ce que tu avais envie, c’était de passer du temps avec lui. La nourriture n’était que secondaire ce soir. Alwin était ta priorité, il était la raison de ta soirée. Sa main tendue, tu étais prête à aller danser. Danser toute la nuit peut être bien.  « Allons danser ! P’t’être même que j’pourrais te raconter des bêtises en même temps. » Tu te levais, tu te dirigeais avec ton partenaire au centre de la piste de danser. Ton corps allait retrouver le sien parce que la danse avait le don de rapprocher les gens. Parce que tu allais être emportée par vos pas, parce que plus rien ne comptait lorsque vous dansiez tous les deux. Tu ne voyais déjà que lui ce soir. Mais, danser, danser avec lui te ferait toucher les étoiles.

© Pando
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 0:36


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Alwin était très loin de l'image d'une jeunesse enragée, déchaînée. Il était même le calme incarné, comme l'océan aux heures de basse marée, pas une vague à l'horizon, pas d'écume à déplorer sur le sable asséché. Daley était trop utopiste pour s'énerver de tout ce qu'il voyait ou entendait autour de lui. Ses blessures, il les gardait toujours tues, ce n'était pas une question de principe plutôt une question de survie parce qu'il ne voulait pas faire de mal aux gens autour de lui. Chacun avait déjà assez à faire avec ses plaies et ses maux, pourquoi en rajouterait-il dans l'océan de douleurs que formaient cet univers? Alwin était plutôt altruiste en un sens, il pensait à sauver les autres du désespoir, choisissant de se sacrifier pour la beauté du geste, pour l'amour de son prochain... Ou tout du moins des personnes si chères à son coeur pour le mériter. Cody était facilement incluse dans la liste et pourtant, il avait commencé à la côtoyer depuis peu mais l'amour n'était pas une question de temps ou de promesses, c'était bien au contraire une question d'instants volés, de baisers partagés, de tendresse incontournable. Avec elle, Alwin ne pouvait pas faire autrement que de se montrer sous son meilleur jour, pas pour l'impressionner mais surtout, pour être à la hauteur de ce qu'elle avait à lui offrir depuis leur conversation sur Matchmaker. C'était aussi le rôle que l'amour avait à jouer dans cette affaire: celui-ci devait permettre de devenir meilleur, de vouloir traverser l'océan sans bouée de sauvetage ou bien d'aller décrocher la lune sans avoir un parachute. Alwin ne donnait jamais quelque chose à moitié, il n'avait jamais su faire autrement que de se démener pour les gens qu'il aimait, c'était quelque chose d'ancré en lui qui lui faisait parfois du mal. Au fond, il avait juste peur de tout perdre, de martyriser son coeur parce qu'il s'accrochait aux mauvaises personnes au mauvais moment, faisant preuve de vulnérabilité quand il aurait dû être en mesure de se contrôler. La vie était ainsi, c'était un amas de souvenirs qui provoquait tout un tas d'émotions quand ils remontaient. Il suffisait d'une musique, d'une danse, d'un art quelconque pour rendre nostalgique ou heureux, juste l'espace d'un instant. Alwin était certain que tous les instants qu'il avait vécus avec Cody au cours des derniers jours allaient rester ancrés en lui pour toujours. Les sensations de sa main contre la sienne, douceur de ses joues, la beauté de son rire et les mimiques qu'elle pouvait faire quand elle sortait la plus belle plaisanterie de son répertoire, Alwin les garderait dans son coeur comme un oasis qui avait perdu la source de son eau. Il espérait pouvoir la garder à ses côtés pour longtemps mais dans la vie, on ne pouvait avoir aucune certitude, tout allait si vite, tout basculait en quelques secondes et si Daley ne le savait pas encore, il l'apprendrait bien vite à coup sûr. Pour le moment, il était très loin de ce genre de considérations, perdu dans cet entre-deux où seulement la présence de la jeune Lexington ne comptait à ses yeux. Ce jour là plus encore que la veille, Alwin remerciait la danse de l'avoir rapproché d'une femme aussi merveilleuse qu'elle, se sentant d'autant plus rêveur dans l'ambiance étrange de cette soirée qui promettait tant.

Alwin n'avait même plus besoin de rêver pour être heureux, ses rêves prenaient forme sous ses yeux: obtenir les grâces de Cody était devenu réel et il ne savait plus vraiment comment il avait réussi un tel exploit. Jusque là, il avait toujours eu du mal à séduire les personnes du sexe opposé: il parlait trop, il était trop actif, il avait un humour trop étrange, il était juste trop tout. Sa capacité à partir dans l'excessif et à dire ce qui lui passait par la tête n'avaient pas traumatisé Cody, au contraire, elle en redemandait puisqu'elle était encore avec lui malgré tout. Elle aurait pu choisir le caissier du fast food, pour sûr qu'elle aurait passé d'excellentes soirées avec des rations de frites gratuites quand Alwin n'avait que la danse à lui offrir. Justement, c'était la danse qui était le plus beau des cadeaux et si Alwin n'en avait pas encore eu la certitude jusque là, il était plus qu'assuré de ses bienfaits après les moments que celle-ci lui permettait d'expérimenter. Sans la danse, Daley n'aurait jamais pu s'imaginer en train de tenir la main de Cody, déposer ses lèvres sur sa joue quand il l'embarrassait avec des compliments, la prendre dans ses bras quand elle penserait à son père pour la réconforter, serrer son corps contre elle le soir venu en lui murmurant les mots doux qui lui permettait toujours de faire de jolis rêves. C'était le moins qu'il pouvait faire pour elle, grâce à la danse, surtout quand il l'imaginait déjà avec les pires costumes à cause de sa mère et en lui demandant si elle avait des défauts quelque part. "Non, mais j'préfère le mystère de toute façon, j'me ferais un plaisir à les découvrir par moi même." Il les aimerait tous quoiqu'il arrive parce qu'il faisait partie de Cody et que cette femme toute entière le faisait chavirer. Il n'avait pas besoin de mille discours et mille rendez-vous pour en être certain, Alwin avait toujours eu du flair concernant ses liens avec autrui et avec Cody, l'alchimie était tellement singulière et puissante qu'il n'avait pas de raisons d'en douter une seule seconde. Ils n'en étaient qu'au second rendez-vous mais le brun avait l'impression qu'ils en étaient au centième tellement ils avaient l'air à l'aise ensemble, bien loin des clichés des moments gênants entre deux personnes qui tentaient de s'apprivoiser dans une relation amoureuse naissante. En effet, ils arrivaient à parler de leur vie respective, de leurs rêves déchus et de leurs blessures profondes, Alwin ne doutant même pas une seule seconde du pouvoir que pourrait avoir Cody sur son mal être persistant vis à vis de sa famille, il savait qu'elle était là et c'était tout ce qui comptait. "Tant mieux, parce que c'le seul Alwin qui existe et celui-là aimerait bien te convenir tel qu'il est, malgré son job un peu pourri et ses parents un peu idiots." L'humour restait là, même si ce n'était que fugace puisque Daley devait répondre aux maux de sa belle. Il n'avait pas réfléchi à ses paroles, il avait juste laissé son instinct faire le travail et il récolta la tête de Cody sur son épaule, passant son bras autour d'elle pour lui caresser l'épaule. La jeune danseuse avait besoin de réconfort après s'être ouverte à lui et ses remerciements atteignaient le jeune blanchisseur en plein coeur. Au lieu d'utiliser les mots, ses lèvres vinrent marquer la tempe de la brune dans un geste plus tendre que jamais. C'était cet amour qu'ils construisaient peu à peu, cet amour qui leur permettait de sauter du coq à l'ane en pleurant presque de leur enfance avant de rire à nouveau du pauvre caissier qui avait essayé de mettre des bâtons dans les rues à Alwin vis à vis de Cody. Forcément, il n'avait pu qu'échouer face à la bêtise du brun. "Tu sais, tant que j'ai mes pieds, j'peux encore danser avec toi mais c'sûr que ce serait moins plaisant si j'pouvais même pas t'toucher pendant une de nos danses." C'était la base même de leur art, le toucher. Sans cela, il n'y avait pas d'émotions, pas de pas, rien que du vide. Alwin était de toute façon trop tactile pour envisager sa vie sans ses mains pour le desservir au quotidien. C'était d'autant plus important qu'il avait envie d'être en contact avec Cody encore longtemps, sans ses membres vitaux, il ne pourrait pas en profiter alors que c'était ce qui semblait primer entre eux, avec leur flagrante sincérité l'un envers l'autre. Daley sourit à sa belle quand elle conclut qu'elle allait rester la même pour lui, persuadée qu'il ne gagnerait pas au change avec une autre version d'elle. De toute manière, il ne voulait pas d'une autre Cody, juste de celle qui lui souriait en attrapant sa main une fois leur plat respectif terminé, fin prête à danser avec Alwin. Celui-ci la suivit avec la même détermination, ne cherchant pas à maîtriser ses gestes dès qu'ils furent sur la piste de danse. "C'le moment où tu dois sortir tes bêtises là, non? Dépêche toi parce que je sens une danse plus douce arriver et tu voudrais pas gâcher ça." A vrai dire, Alwin riait plus qu'autre chose, mettant enfin fin à la distance qui séparait son corps de celui de Cody, posant ses mains sur ses hanches et remontant dans son dos avec ces mêmes frissons qui lui parcouraient l'échine d'entendre battre son coeur non loin du sien. "Tu sais que c'hyper dangereux ce qu'on est en train de faire... J'pourrais vraiment tomber fou amoureux de toi, Cody, si on continue comme ça." Ses yeux le hurlaient déjà à quelques centimètres des siens, ignorant presque le changement d'ambiance musical autour d'eux, plus doux comme il l'avait anticipé. Alwin était juste perdu dans ce moment partagé avec elle, la danse le portant aux nues encore une fois, la danse le priant de tomber amoureux d'elle à cet instant précis et de ne plus jamais la relâcher.
by kkam
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 1:42



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
L’amour, tu l’avais fui. L’amour, tu l’avais craint. Tu avais vu les ravages qu’il pouvait faire. Tu avais vu ta mère pleurer ton père presque tous les soirs. Parce qu’il avait été son grand amour. Parce qu’il avait été celui qui faisait battre son coeur. Il était celui qu’elle ne pourrait jamais oublier, qu’elle ne pourrait jamais remplacer. Même si elle s’était remariée, les sentiments pour son nouveau mari n’étaient pas les mêmes. Elle te l’avait dit alors que tu avais commencé à refuser d’être présente au mariage. Elle avait eu les mots justes. Ces mots qui raisonnaient en toi aujourd’hui. Parce que tu avais l’impression de vivre ce qu’elle avait vécu. Tu avais l’impression que ton coeur avait choisit. Ton coeur avait dû savoir dès le départ que c’était lui. Ton coeur s’était préservé pour lui être offert. Parce qu’il l’avait capturé entre ses mains dès l’instant où il avait prononcé ces mots qui t’avaient empêché de parler. Parce que ta seule réponse était de poser tes lèvres sur les siennes. Parce que tu n’étais pas capable de trouver les bons mots. Parce que tu ne savais pas exprimer tes sentiments, parce que c’était difficile. Difficile à dire, difficile à admettre parce que c’était une première pour toi. Tu étais complètement prise par lui. Tu voulais passer ton temps dans ses bras, tu voulais l’embrasser. Tu ne voulais faire plus qu’un avec lui. Parce que tu tombais lentement mais sûrement amoureuse d’Alwin Daley.

Tous les moments que tu passais avec lui était comme irréels. Tu ne pouvais pas décrire ces sensations qui te prenaient dans tout le corps. Toute ta peau était marquée par lui, par l’effet qu’il te faisait. Tu avais peur de te réveiller un jour. Tu avais peur de te rendre que tout ça ne se passait que dans ta tête. Ce n’était pas possible, tu ne pouvais pas rêver. Vos baisers étaient si réels, cette façon dont il te touchait, tu ne pouvais pas le rêver. Ou alors, c’était un rêve dont tu ne voulais jamais te réveiller. Ces choses qui vous viviez, tu ne les partageaient qu’avec lui. Avec lui, tu étais toi même à cent pour cent. Avec lui, tu n’avais rien à cacher. Tu n’avais rien besoin de lui cacher alors que tu avais cette impression qu’il pouvait transpercer ton âme rien qu’avec son regard. Il pouvait lire en toi, tu en étais convaincue. La danse t’avait tout pris il y a quelques années. Mais, aujourd’hui la danse te donnait l’occasion d’être amoureuse. Matchmaker aussi avait sa petite part du gâteau. Sans le site, peut être que vous auriez continué à vous croiser dans les couloirs de la salle de danse, vous saluant sans imaginer à côté de quoi vous étiez en train de passer. Maintenant c’était trop tard, maintenant il n’était plus question de faire marche arrière et de le perdre. Non, jamais. Tu n’en avais aucune envie. Et même tes défauts ne semblaient pas l’effrayer. Il était prêt, prêt à supporter toutes les facettes de ton être. Et toi, tu aimais tout chez lui. Tu avais cette impression de le connaitre depuis toujours tellement l’alchimie était forte. Ce n’était que le deuxième rendez-vous mais ça ne changeait rien à ce que tu ressentais. C’était une évidence. Tu étais liée à lui d’une manière ou d’une autre. Il allait faire partie de ces histoires que tu raconterais un jour à tes petits-enfants.  « Il me convient parfaitement ce Alwin et je n’ai aucune envie d’en connaitre un autre. » Ses mots résonnaient en toi. Ses mots étaient tout aussi agréables que douloureux. La blessure était ouverte, la blessure ne se fermerait jamais. Mais, il était là pour panser tes plaies. Son épaule était là pour éponger tes chagrins. Tu avais besoin de ça. Tu avais besoin que son odeur imprègne ton être pour te sentir bien. Sa tendresse était là pour te réconforter, son baiser venait effacer la tristesse. Son baiser était une arme puissante, si puissante que ton sourire revenait. Ses plaisanterie réussissaient à t’amuser, laissant derrière toi toutes les douleurs que tu pouvais porter sur tes frêles épaules. Et ça, ce n’était pas ce caissier qui aurait pu y arriver. Alwin réussissait l’exploit. Seulement lui.  « J’crois que ça me plairait pas non plus si tu pouvais pas le faire. » Tu avais besoin de son toucher. Tu allais lui laisser ses mains. Tu les lui laisserais même s’il décidait de manger chaque fois tes frites. Parce que pour lui, tu pouvais bien te passer de frites. Et ce repas que tu venais d’avaler n’avait pas non plus cette même saveur que les moments passés avec ton brun. Rien n’était aussi agréable qu’eux. Et, il ne fallait rien y changer. Il fallait que vous restiez chacun vous même parce que c’était comme ça que ça fonctionnait entre vous. Et la danse, ça faisait partie de vous. Tu voulais danser, danser dans ses bras jusqu’à toucher les étoiles. Ta main dans la sienne, tu gagnais la piste de danse avec un bonheur non dissimulé.  « Tu m’crois pas assez douée avec mes bêtises pour réussir à gâcher un moment censé être romantique ? » Tu souriais malicieusement avant de te mettre à rire. Tu ne réfléchissais pas lorsque tu parlais et tu étais bien capable de détruire quelque chose censé être le plus beau moment de ta vie. Tu étais bien capable de sortir une bêtise lors d’un de ces moments où les couples normaux étaient censés s’embrasser. Tu te rapprochais de lui, comblant le vide qu’il y avait entre vos corps. Tes bras se plaçaient autour de son cou alors que ton corps était saisi de milliers de frissons. Tu étais en train de toucher les étoiles. Ses mots ne faisaient que confirmer tout ce que tu pensais. Ton front venait s’appuyer contre le sien, l’écart restant entre vous étant plus que minime. Tes yeux étaient dans les siens. Tes yeux qui lui criaient à quel point tu étais en train de tomber pour lui. Tu ne pouvais plus contrôler tout ça. Ton coeur avait pris le contrôle de ton âme. C’était lui qui commandait maintenant. Ton cerveau n’avait plus qu’à se terrer dans un coin et observer le spectacle.  « J’aime vivre dangereusement… J’crois que je veux prendre le risque de tomber amoureuse… Peut être que c’est déjà en train de se produire… » Ta voix était bien moins forte sur la fin de ta phrase. Tu prenais conscience des choses, tu commençais à voir la vérité en face. Tes yeux venaient de s’ouvrir sûrement pour la première fois. Tu voyais la lumière, tu voyais le monde d’une autre manière. Il était devenu ta lumière.Parce que oui toi, Cody Lexington tu étais en train de tomber amoureuse. Tu tombais amoureuse plus que jamais d’Alwin Daley.

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 12:52


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Chaque être humain n'avait le droit qu'à une histoire d'amour hors du commun, le reste n'était que du bonus, que des instants de bonheur qui n'étaient jamais amenés à durer. C'était précisément ces histoires que tout un tas de film dépeignaient, le genre de romances qui transcendaient le temps, la distance et les obstacles que la vie mettait dans les pieds de tous ses sujets. Ces histoires surmontaient tout, même si elles étaient souvent dramatiques à souhait parce qu'il fallait séparer les âmes faites pour s'aimer mais le tout n'existait que pour procurer de l'attente dans le coeur des spectateurs. Dans la vraie vie, les choses étaient bien différentes: peu de personnes atteignaient cet état de grâce en amour, tout le monde vivait plus ou moins diverses histoires d'amour, certaines plus fortes que les autres mais rarement le grand amour, le vrai, l'irréel et l'invincible. C'était une chance qui était donnée aux âmes les plus sensibles à des moments d'une rare intensité. Alwin n'avait jamais imaginé qu'il ferait partie de ces chanceux là, probablement parce qu'il avait toujours été un désespéré concernant ses histoires de coeur, toujours à faire des plans sur la comète quand jamais rien ne décollait en réalité. Parfois, il aurait bien aimé être comme son grand frère qui semblait ne s'attacher à personne en particulier et tout le monde à la fois, comme s'il pouvait aimer en illimité tout en se détachant de ses amants quand il le désirait. Le jeune Daley n'avait pas été forgé sur le même modèle: il n'était capable de s'attacher qu'à une seule et même personne pour un temps souvent plus long qu'il ne l'aurait voulu, âme trop pure pour s'en sortir en un seul morceau. Jusque là, il avait plus ou moins géré la situation avec brio mais arrivait finalement le moment où il perdait toute maîtrise des événements et puis, surtout, de ses sentiments. Cody avait fait sonner l'heure de sa grande histoire d'amour, de celles qui faisaient rougir les plus grandes romances du cinéma parce que ce qu'il ressentait pour elle allait bien au delà d'une histoire d'icebergs, d'un amour d'été ou d'une querelle familiale. Cody était bien plus que tout cela réuni pour lui, elle était celle qui le faisait danser à nouveau, celle qui ravivait les flammes au creux de son âme et qui provoquait un brasier au sein de son esprit. Il ne pourrait plus le contrôler bien longtemps, ce désir un peu fou faisant vibrer la moindre cellule de son corps quand elle posait ses doux yeux sur lui et qu'elle lui souriait avec cette tendresse qui faisait battre son coeur comme un dératé. Personne n'était préparé à vivre de tels moments, personne n'était destiné à survivre à un tel amour qui dépassait tout entendement. Pourtant, Alwin était encore vivant, encore debout, à perdre son regard sur le visage de sa belle, se disant que cette histoire allait fatalement changer le cours de son destin. Quelque part, il aurait dû en être effrayé, il aurait probablement dû fuir de peur de tout voir changer au sein de son existence mais non, il en était incapable parce que ces transformations étaient la meilleure chose qui lui était arrivé jusqu'ici et que, même si l'avenir ne lui paraissait pas clément jusque là, Daley avait la sensation que tout était en train de basculer du bon côté désormais.

Cody était d'ores et déjà la plus belle histoire de sa vie, de celles qui marquaient l'esprit pour l'éternité, de celles qui le feraient rêver jusqu'à son dernier souffle. C'était écrit qu'il allait l'aimer comme un fou, de ce genre d'amour qu'on n'était jamais capables d'oublier, éternel, incommensurable, si fort qu'il martyriserait son coeur jusqu'à la fin. Alwin n'avait même pas peur de l'aimer à ce point là, il n'avait pas peur non de l'aimer pour toujours, peu importe les circonstances et les événements à venir. Il avait même la sensation que ce genre de sentiments à l'égard de la jeune femme était le plus beau des cadeaux qu'on lui ait offerts jusque là. S'il pensait cela, c'était peut être qu'il n'avait jamais été aimé et qu'il ne savait pas comment gérer un amour aussi tangible que celui qu'il voyait monter au fond de son coeur. Cody lui prouvait qu'il n'était pas différent des autres en un sens, lui aussi pouvait être aimé éperdument et surtout pour la personne qu'il était. Elle était bien la première personne qui ne lui demandait pas de faire plus d'efforts ou simplement de changer du tout au tout. Au contraire, la belle brune tenait à garder cet Alwin qu'elle côtoyait depuis leur premier rendez-vous improvisé et celui-là était en train de rougir en posant son doux regard sur elle. Son coeur, lui, avait augmenté en cadence et il savait que c'était inévitable maintenant, elle était en train de se faire sa place dans son âme, elle était même en train de marquer au fer rouge son nom sur son palpitant. Cody. Cody. Cody. Alwin l'écrivait partout dans son coeur et son esprit, il n'était pas prêt d'oublier que la moindre cellule de son corps ne vivait que pour elle désormais, que pour la voir heureuse et plaisanter à propos des conséquences d'un vol de frites de sa part. "Tant mieux, alors... Parce que je commence tout juste à le faire et y a encore tellement de danses qu'on doit faire, ce serait pas le moment de se couper en si bon chemin." Alwin voulait connaître la moindre courbe de son coeur par coeur, être en mesure de les dessiner dans son esprit quand elle serait loin de lui, de s'imaginer les baisers qu'il avait posés sur sa peau à de multiples reprises, avoir ses sensations qui embrasaient son corps à nouveau quand elle se collait contre lui, quand ils n'étaient plus qu'une seule et même âme perdue dans deux corps qui étaient bien incapables de se quitter. Non, Daley ne voulait pas perdre tout cela prématurément et il était certain que Cody non plus alors elle n'était pas prête de mettre ses menaces à exécution, préférant certainement préserver ses mains tout comme Alwin préférait préserver ses plaisanteries idiotes sur la piste de danse. Il riait, sûr et certain qu'elle était capable de tout, même dans les moments les plus inopportuns. "Au contraire, j'ai pas le moindre doute sur tes capacités à tourner le romantique en ridicule... Mais je t'y autorise parce que, quelque part, le ridicule, c'notre genre de romantique vu notre aventure au fast food le dernier coup." On pouvait difficilement faire moins cliché qu'eux lorsqu'il était question d'élans romantiques et c'était ce qu'Alwin appréciait avant tout. Quoique, sur ce coup là, ils se retrouvaient en couple lambda sur la piste de danse, le jeune homme brûlant de ses bras autour de son cou, son front contre le sien, son souffle qui se mêlait au sien dans le silence qui s'emparait d'eux alors que la musique continuait de résonner de manière lointaine à leurs oreilles. Voilà, à nouveau, le temps s'était arrêté, le monde ne tournait plus, il n'y avait plus qu'Alwin et Cody perdus dans leurs confessions intimes. La respiration du danseur se coupa au moment où les mots de Cody fendirent l'air. Son coeur n'arrivait plus à pomper correctement l'oxygène qui était censé lui monter au cerveau pour qu'il puisse fonctionner correctement. C'était en train de se produire, elle tombait amoureuse de lui et lui perdait toute notion du temps et de l'espace, son regard accroché au sien, l'émotion se lisant dans chaque atome qui le constituait. Ses mains voyageaient dans le dos de la jeune femme, des fourmis parcourant ses paumes, l'extase de cette déclaration l'amenant vers un autre ciel. "Alors, vivons dangereusement... Laisse moi être fou de toi, laisse moi te faire danser toute la nuit, t'embrasser jusqu'à ne plus avoir de souffle, te prendre dans mes bras jusqu'à en perdre la notion du temps...." Du souffle, Alwin n'en avait déjà plus pour être tout à fait honnête et le corps de Cody contre le sien ne l'aidait pas à retrouver un fonctionnement pulmonaire adéquat pour conclure. "Fais moi l'honneur de devenir ton petit ami, Cody." Il n'avait aucune idée s'ils allaient à la bonne allure, tout ce qu'Alwin savait, c'était qu'il avait soufflé les derniers mots contre ses lèvres, ses yeux en face des siens, toujours aussi brillants de tout l'amour qu'il avait à lui offrir. De tout ce qui appartenait à Cody Lexington au fond de lui, désormais.
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 16:19



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Être en couple, c’était quelque chose que tu ne connaissais pas. Tu ne l’avais jamais été. Du moins pas réellement. Parce que toutes ces histoires à l’adolescence, ça ne comptait pas pour toi. Tu n’avais le mot de couple pour définir tes relations seulement parce que c’était comme ça qu’il fallait faire, parce que c’était ça que les autres voulaient entendre. Les autres ils ne comprenaient pas forcément cette façon que tu avais à ne pas vouloir mettre de mots. Tu voulais simplement vivre ta vie sans que l’on ne t’impose des choses. Et pourtant, tu avais fait en sorte de rentrer dans le moule à l’adolescence. Du moins, un minimum. Tu étais de ces filles qui ne voulaient pas tenir la chandelle alors que ses copines étaient toutes en couple, alors tu avais fait pareil. Pourtant, tu n’avais jamais eu aucuns sentiments pour ces garçons. Ils étaient des personnes juste comme ça. Des gens avec qui tu t’entendais plutôt bien, mais ils restaient de vulgaires potes en réalités. Il n’y avait jamais eu plus. Tu n’avais pas ressenti les frissons que tu avais quand tu étais avec Alwin. Il n’y avait pas non plus ces petits papillons dans le creux de ton ventre. Ces sensations, il était le seul à pouvoir te les faire ressentir. Tu comprenais à quel point c’était agréable. Tu finissais même par comprendre ta sœur qui n’avait jamais su être seule. Elle avait toujours eu besoin d’aimer quelqu’un plus que de raison. Elle s’était entichée des mauvaises personnes parfois. Mais au moins, elle s’était sentie vivante lorsque les choses allaient bien. Toi, tu avais préféré opter pour la protection, te créant une carapace que personne n’avait pu percer jusqu’à maintenant. Ton beau brun n’avait pourtant eu aucun mal à faire tomber toutes les barrières. Il avait pu se frayer un chemin jusqu’à ton cœur. Tu laissais tomber toutes tes défenses avec lui. Tu voulais envisager un avenir à deux. Tu voulais que ta main se glisse dans la sienne pour ne plus jamais en sortir. Tu ne voulais rien d’autre qu’être avec lui. Pourtant, tu étais totalement inexpérimentée pour tout ça. Tu ne savais pas comment fonctionnait une relation de couple. Mais pour lui, tu voulais essayer. Tu voulais vous donner une chance de vivre la plus belle aventure de votre vie. Ton histoire d’amour était là et maintenant. C’était ta chance et tu n’allais pas la laisser filer. Tu la voulais à ton tour ton happy ending.

Il fallait se rendre à l’évidence, tu étais amoureuse. Tu n’avais pas demandé à le devenir mais c’était devenu une évidence. Ça c’était imposé à toi et tu ne voulais pas te battre contre ça. Tu voulais l’aimer comme tu n’avais jamais aimé personne. Toute ton âme et ton corps lui appartenait. Il n’y avait que lui, tu ne voyais que lui. Le destin semblait avoir été écrit comme ça. Cette rencontre était actée dans les cieux peut être depuis longtemps. C’était juste lui et toi. Juste vous face au monde, prêts à affronter le moindre obstacle qui se mettrait sur votre chemin. Parce que tu ne voulais pas laisser venir quelque chose s’interposer et tout gâcher. Tu voulais pouvoir l’aimer jusqu’à tes dernières secondes. Tu voulais savourer ses baisers, ses caresses, ses mots doux pendant l’éternité. Parce qu’il était encré en toi. Parce que tu ne pouvais plus te défaire de ce lien. Et pourtant, tu te sentais plus libre que jamais. Libre de l’aimer sans réfléchir. L’aimer sans te poser de questions. L’aimer sans avoir peur. Parce que tu n’avais pas peur là Cody. La peur de souffrir était partie, il n’y avait que l’amour. Que ton amour pour lui. Tu aimais le moindre détail de sa personnalité. Il était unique, loin des classiques. Il était loin d’être de ce que l’on attendait pour quelqu’un de son âge. Ça tombait bien, toi aussi tu étais loin des classiques. Vous formiez votre propre univers, vos propres critères de normalité. Parce que ce qui était normal pour vous, c’était de plaisanter. De plaisanter pour tout et n’importe quoi. Parce que tu pouvais le menacer de lui couper les mains sans lui faire peur. Parce que tu lui disais que tu aimais sentir ses mains sur ton corps. Parce qu’il avait ce privilège de pouvoir tout faire sans qu’il ne craigne de représailles. Parce qu’il était Alwin Daley et que tu l’aimais. Danser, faisait partie des choses que tu aimais faire. Le faire avec lui rendait le moment encore plus exceptionnel. Parce qu’il comprenait, parce que vos corps semblaient exactement savoir comment improviser sur le même rythme. Parce que la musique t’emportait autant que lorsque tu te perdais dans ses yeux. Tu ne savais pas faire comme les autres Cody. Alors, tu étais cette fille qui pouvait plaisanter durant un slow. Parce que tu étais capable de danser un slow en plein milieu d’un fastfood. Cette folie vous était commune. Tous les deux, vous vous fichiez du reste. Parce qu’il n’y avait que vous. Vous deux perdus dans un autre univers lorsque vos corps venaient se coller l’un à l’autre. « Ca me plait qu’on ne fasse pas comme les autres. J’veux qu’on vive d’autres aventures comme celle du fastfood. Qu’on écrive notre propre histoire. » Tu ne voulais pas d’une histoire similaire à celle que l’on pouvait lire dans tous les romans pour adolescentes. Tu voulais que la vôtre soit unique. Vous ne pouviez pas faire comme tout le monde alors que vous deux vous étiez déjà bien loin de l’être. Et c’était tout ça que tu aimais. Tout ça que tu voulais vivre jusqu’à la fin des temps. Parce que tu tombais amoureuse, parce que t’arrivais à mettre des mots sur ce que tu ressentais. Tu aurais pu essayer de nier l’évidence, tu en aurais été capable. Mais, ça ne servait à rien. C’était complètement inutile de faire une telle chose. Tu voulais l’aimer, tu voulais le dire au grand jour. Tu ne savais pas de quoi demain serait fait. Mais aujourd’hui, c’était simple, tu étais folle amoureuse de lui. Toi Cody qui n’était jamais tombée amoureuse, tu l’étais de lui. Tu te serais à lui, t’accrochant à son cou comme s’il pouvait disparaitre au moindre coup de vent. Comme si tout ça n’était qu’un mirage au milieu du désert. Tu ne voulais pas que tout disparaisse. Tu voulais continuer de l’aimer d’un amour encore plus grand que l’infini. Tu étais prête à le laisser tout faire. Prête à tout pour lui. Tu voulais oublier la réalité, tu voulais te croire capable de danser toute la nuit. Malheureusement, ton genou allait finir par te ramener sur terre à un moment ou un autre. Mais, ça tu ne voulais pas y penser. Tu pensais seulement à lui. A ses mains sur ta peau et ses lèvres si proches qu’il était difficile pour toi d’aligner tes pensées. Rien n’avait d’importance. Il était le seul qui comptait. « T’arriverais à te satisfaire d’une fille qui n’y connait rien à tout ça ? » Tu n’avais pas d’expérience sur le fait d’être en couple. Tu ne savais pas comment les choses se passaient. Mais, une chose était sûre, c’était qu’avec lui, rien ne se passerait comme avec tout le monde. Parce qu’Alwin, il était extraordinaire. Parce que lui, il rendait tout beaucoup mieux. Parce que lui, tu l’aimais tout simplement.

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 18:33


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Alwin était certainement un des hommes de son âge le plus ignare concernant les questions d'amour et de relations de couples. Ce n'était pas avec les quelques expériences qu'il avait eues qu'il pouvait poser se poser en modèles pour autrui. Le jeune homme avait pourtant bien commencé avec les filles: quand il était encore enfant, sa timidité et ses jolies boucles brunes faisaient un tabac dans les bacs à sable et c'était certainement les plus longues relations qu'il avait à noter de son histoire. Avec Sofia, c'était deux bonnes années d'amitié à se tenir la main entre deux châteaux de sable et quelques promesses autour d'un nid de fourmis. Et puis, la vie avait repris son cours, la jeune fille avait déménagé et ces promesses d'amour enfantines s'étaient vite envolées. L'adolescence était encore plus traître puisque Alwin avait dû subir les affres de la puberté, comme tous les garçons de son âge mais on avait omis de lui préciser qu'il en perdrait sa bouille d'ange et sa voix d'enfant. A partir de là, le jeune homme avait vite saisi que tout changerait: il n'y avait plus de bacs à sables, plus de mains de jeunes filles à tenir dans la sienne, seulement les moqueries de ses camarades parce qu'il était plus petit que ses camarades, qu'il avait peur d'adresser la parole aux plus belles adolescentes de sa classe. Le collège avait simplement été un enfer d'envergure et Daley avait survécu en se disant qu'au lycée, tout s'arrangerait, que tout rentrerait dans l'ordre. Au bout du compte, la situation avait empiré parce qu'il était un "puceau parmi tant d'autres" pour le reste de sa classe. Ce qui l'avait sauvé, c'était Matilda mais dans le même temps, elle l'avait détruit plus que quiconque d'autre. Les remarques des autres élèves, Alwin avait toujours réussi à les supporter jusque là et il était certain qu'il aurait pu tenir encore une bonne dizaine d'années malgré tout et quelque part, il aurait préféré. Il y avait cru, il aurait pu tout lui donner si elle ne l'avait pas trahi comme s'il n'était qu'un garçon parmi une centaine d'autres, un nom sur une liste qui ne devait que s'étendre à l'avenir. Depuis qu'il avait quitté le lycée, Daley n'avait pas eu des tonnes d'expériences à exposer: il avait eu une histoire d'un soir quelques mois auparavant et en dehors de cela, il avait été bien trop concentré sur son travail à la blanchisserie pour avoir le temps de faire de réelles rencontres. Alors, son expérience du couple n'était franchement pas fameuse, il n'en gardait que les pires souvenirs, celle du mensonge et de l'illusion, des promesses non tenues, des douleurs éphémères mais qui semblaient insurmontables. Aujourd'hui, Alwin était adulte, il était prêt à effacer ses croyances, repartir de zéro avec la plus belle des femmes qu'il lui ait été donner de rencontrer. Son coeur était prêt pour cela en tout cas, battant à tout rompre dans sa cage thoracique, oubliant qu'il avait été le gamin angélique aux boucles brunes, l'adolescent catalogué dans une liste qu'il avait méprisé et l'adulte sans aucune expérience véritable de la vie. Tout ce qui comptait, c'était qu'il était Alwin, qu'il était avec Cody et que tout ce était arrivé avant elle n'était qu'une réalité lointaine, sans conséquence sur le merveilleux présent qu'ils partageaient tous les deux.

L'aventure commençait ici et maintenant. Le regard d'Alwin perçait celui de Cody et il ressentait la moindre émotion qu'elle pouvait avoir au fond d'elle parce qu'ils avaient exactement la même chose au fond du coeur à ce moment là. C'était la première fois qu'Alwin comprenait le sens d'une vie à l'unisson, de sentir son rythme cardiaque battre sur le même tempo que celui de sa partenaire, comme si leurs deux coeurs formaient une partition majestueuse, sans une fausse note. L'amour, c'était peut être cela au bout du compte, des portées qui créaient une belle mélodie, tout un mélange de notes et de contretemps qui forgeaient la singularité de chaque relation. Cody, c'était le chef d'oeuvre qui reliait son coeur au sien. Chaque artiste se résumait souvent à une oeuvre, la plus connue, la plus inspirée et bien si on devait résumer la vie amoureuse d'Alwin, on pourrait certainement utiliser son aventure avec Lexington comme le modèle, comme l'histoire par excellence, la magie d'une oeuvre inspirée et inspirante, l'histoire d'amour avec un grand A. Pourtant, ils en étaient encore aux prémisses, à ces jeux de regards qui ne taisaient rien et qui laissaient présager tout ce qu'ils pouvaient créer à deux s'ils se laissaient emporter par leurs élans amoureux. Alwin n'y avait pas pensé jusque là, vivre simplement de quelques baisers et de sa main dans la sienne lui semblait étonnamment lui suffire jusqu'ici, peut être parce qu'il ne voulait pas aller trop vite ou juste parce qu'il prenait tout ce qu'elle lui donnait, le moindre geste, la moindre danse, la moindre parole. A ce sujet, Alwin était bien loti vu toutes les attentions que la belle brune pouvait avoir à son égard depuis le début de la soirée. Il avait la sensation que Cody n'était pas une adepte de tout cela en temps normal, comme s'il était l'exception dans sa vie et une bonne partie de lui adorait cela, tout comme il vénérait l'instant précis où son corps se projeta si proche du sien, ses lèvres si tentantes également proches des siennes, son regard envoûtant faisant renaître le sien dans un ciel étoilé. "Qu'on écrive notre propre histoire, ça me plaît... C'tout ce que je veux." Ses cordes vocales n'arrivaient même plus à s'exprimer, son souffle de voix se glissant dans l'air en même temps que ses pieds voyageaient sur le sol de la piste de danse. Alwin ne réalisait même plus qu'il dansait avec elle, il n'y faisait plus attention parce que les mots transcendaient ses pensées et les réactions de sa belle l'emportaient vers un autre ciel. Il voulait être avec elle, c'était le seul voeu qu'il exprimait et il ne savait pas ce que Cody en pensait avant d'arriver à cette soirée. Il sentit son trouble, à nouveau, parce qu'elle ne savait pas faire, qu'elle était dans ses bras et qu'Alwin s'en délectait en frôlant ses lèvres des siennes, caressant sa peau de son souffle patient, amoureux transi de sa beauté incomparable. "Si ça peut te rassurer, je suis pas beaucoup plus doué que toi. La seule vraie copine que j'ai eu m'a trompé alors... On peut apprendre ensemble parce que c'pas ton expérience que je recherche ou une satisfaction quelconque avec une fille qui aurait eu des relations parfaites jusque là. Ce que je veux, c'est toi. La Cody aussi folle que moi, qui veut me couper la main quand je vole ses frites ou qui accepte de danser au milieu d'un fast food vide aux heures de fermeture. La Cody qui danse en oubliant tout autour d'elle, la Cody belle à en crever au naturel, celle à qui j'ai pensé constamment ces derniers jours... Je veux juste être avec toi. Je me fiche du reste." C'était la seule conclusion à laquelle Alwin pouvait aboutir: c'était le voeu qu'il nourrissait depuis qu'il l'avait quittée à la fin de la soirée précédente, celui qui le gardait éveillé la nuit parce qu'il n'avait pas de véritables réponses sur les sentiments de sa belle. D'ailleurs, il attrapa un de ses bras toujours à son cou et Alwin porta sa main contre la sienne, portant cette alliance sacrée entre leurs deux corps collés pour qu'elle puisse sentir son coeur battre autant que le sien, son amour hurlant au ciel qu'il avait envie de tout vivre avec elle, ses lèvres se posant furtivement sur les siennes comme une promesse d'avenir... Une promesse qu'il était à elle, en se fichant bien du reste.
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 20:11



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
La Cody qui était terrorisée par le fait de s’attacher semblait loin. Lorsque l’on te voyait avec lui, on ne pouvait pas le deviner. On ne pouvait pas penser que tu étais celle qui refusait tout attachement. Parce que tu avais cadenassé ton coeur à double tour. Tu l’avais blindé de chaines et tu n’avais jusque là laissé personne le pénétrer. Tu avais brisé des coeurs parce que tu ne savais pas prendre de pincettes pour dire les choses. Tu n’avais jamais su te montrer délicate. Tu avais toujours foncé dans le tas, dis tout ce qui te passait par la tête. Tu disais les choses franchement. Peut être un peu trop. Ça ne plaisait pas toujours. On t’avait souvent fait remarqué ce manque de finesse. Mais, tu ne changeais pas ta façon d’être. Si ça ne plaisait pas, ça t’étais égal. Tu ne faisais pas d’efforts pour changer, tu n’en voyais pas l’intérêt. C’était probablement pour ça que ta vie sociale était aussi inexistante. Tu n’avais pas énormément d’amis, seulement quelques proches sur qui tu pouvais réellement. Mais, tu ne te plaignais pas. Tu préférais être entourée par des gens sincères plutôt que d’avoir des amis en quantités sur qui tu ne pouvais pas compter. Tu avais toujours eu peu d’amis. Déjà au collège, tu étais la fille qui voguait de groupe en groupe sans y trouver sa place.Toi qui restait avec les garçons dans ton enfance, au collège ça ne fonctionnait pas comme ça. Et, tu n’étais pas assez féminine pour trainer les autres filles. Alors, tu allais là où le vent te portait. Tu fichais bien de ce que l’on pouvait penser de ton attitude. Puis, tu séchais très régulièrement les cours pour le plus grand malheur de ta mère alors tu ne voyais pas les gens de ton âge. Au lycée, tu avais fini par trouver deux filles avec qui tu t’entendais bien. Vous n’aviez pas grand chose en commun mais elles te laissaient être qui tu étais sans te juger. C’était avec elles que tu avais improvisé un roadtrip pour découvrir un peu autre chose qu’Anchorage. C’était avec elles que tu avais fait du camping sauvage. C’était elles que tu avais embarqué avec toi sur bateau pour aller voir les baleines. Puis, il y avait eu l’accident de voiture et tu avais repoussé tout le monde autour de toi. Tu leur avait dit des mots qui avaient dépassé ta pensée. Tu les avaient tenues responsables de tout ça. Tu leur mettait la faute sur le dos. Alors, elles étaient sorties de ta vie; Elles n’y étaient jamais revenues et tu n’avais jamais trouvé de les appeler pour t’excuser. Et, tu ne le ferais probablement jamais. Ta vie avait changée du tout au tout. Ta vie, elle était ici à New York maintenant. Tu n’avais pas pour projet de retourner en Alaska. Trop de souvenirs, trop de douleur. Peut-être que ta nouvelle chance était ici. C’était en tout cas ici où tu réussissais à être heureuse. C’était ici que tu venais rencontrer celui avec qui tu avais envie de faire un bout de chemin. La clé de ton coeur était ici à New York. Alwin était la clé de tes mots et il t’apaiserait chaque fois que ça serait nécessaire.

Alwin était le magicien de ton coeur. Alwin était celui qui pouvait te faire sourire même après un moment plus triste. Même après avoir parlé de ton père, il réussissait à te faire sourire. La peine s’envolait pour être captivée par ses yeux. Parce qu’il perçait ton âme, parce qu’il lisait en toi et qu’il comprenait. Il comprenait tout sans juger. Il était fait pour toi, il n’y avait plus aucuns doutes là dessus. Il t’avait ensorcelée et tu étais bien incapable de te défaire de ce sort. Tu ne cherchais même pas à lutter. Tu te contentais d’apprécier. Apprécier chaque baisers, chaque caresses, chaque mots. Ton coeur battait pour lui. Il s’emballait à chaque gestes tendres. Tu devenais cette actrice de film romantique qui ne se remettais pas de ses émotions. Tu n’étais pas redescendue sur Terre depuis votre premier rendez-vous. Chaque choses du quotidien le ramenait dans tes pensées. Toutes ces choses que tu voulais faire avec lui. Ces choses stupides qui n’amuseraient que vous. Tes plaisanteries qu’il écoutait toujours avec attention. Il était celui sur qui tu pouvais t’appuyer. Celui qui te rattraperait si tu devais tomber. Parce que c’était fort ce qu’il y avait entre vous. Un lien inébranlable. Tu étais certaine que vous pourriez affronter les tempêtes, survivre à la tornade que pouvait être la vie. Ce n’était que le début mais tu avais cette intuition que vous alliez aller loin. Qu’il serait dans ta vie pour un moment. Parce que tu en avais envie. Parce que tu avais envie d’en connaitre plus sur lui. Connaitre toutes ses petites habitudes, savoir ce qu’il aimait, ce qu’il n’aimait pas. Tu voulais pouvoir te réveiller dans ses bras. Le couvrir de baisers avant de t’endormir. Tu voulais toutes ces petites choses. Tu ne voulais pas aller trop vite. Pour une fois dans ta vie, tu voulais prendre le temps. Tu voulais faire les choses correctement. Parce qu’il fallait des bases solides pour construire votre avenir à deux. Et vous aviez le temps. Vous aviez toute la vie. Tes mains étaient autour de son cou, tes pas suivaient les siens sans que tu n’aies besoin de réfléchir. Tu étais transportée par le moment, ton corps était sur la piste de danse mais ton esprit était loin. Ton esprit était dans une autre galaxie, dans ce paradis où il était le seul à être présent. Ton coeur battait à ton rompre, tu avais cette impression qu’il allait finir par sortir de ta cage thoracique. Lui aussi voulait écrire une histoire avec toi. Votre histoire, celle qui ne ressemblerait à aucunes autres. Tu voulais que cette histoire soit éternelle. Tu ne savais pas comment fonctionnait une histoire d’amour, tu voulais apprendre. Apprendre avec lui. Parce que lui non plus ne savait pas. Il était tombé sur une mauvaise personne. Mais, il voulait de toi. Tu n’avais pas grand chose à offrir et pourtant, ça ne l’empêchait pas de te vouloir telle que tu étais.  « Je vais aussi être avec toi, je veux rester dans tes bras, je veux qu’on continue de danser ensemble en oubliant le reste du monde. De toute façon, il y a pas grand chose à mes yeux qui existe quand je suis avec toi. Je veux apprendre avec toi, je veux faire tellement de choses avec toi. Parce qu’avec toi, je peux être moi même. Parce que j’ai l’impression que tu comprends sans que j’ai besoin de parler et tant mieux parce que j’suis nulle quand il faut s’exprimer. J’crois que j’ai besoin que tu sois à mes côtés Alwin, j’ai besoin de ta présence, j’ai besoin de tes idées folles comme danser un slow dans un fastfood. J’ai besoin de tes plaisanteries qui continuent de me faire sourire même quand on est plus ensemble. J’ai crû être un lion en cage en attendant que ce soir arrive… » Ta main se posait sur son coeur. Il était dans le même état que le tien, il s’emballait. Il ne contrôlait plus rien. Et, il n’y avait rien à contrôler. Vous étiez seulement deux personnes qui s’aimaient d’un amour fou. D’un amour puissant que rien ne pourrait séparer. Et, tes lèvres scellées aux siennes n’étaient que la conclusion de tout ces mots. La conclusion que l’avenir était à vous. Cet avenir, tu ne pouvais plus l’imaginer sans Alwin.

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 22:32


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Il avait toujours eu cette tendance à être trop gentil et à se laisser marcher dessus, ce que son grand frère avait toujours déploré. Certes, il n'était pas le plus grand homme de ce monde mais a priori, Alwin s'était suffisamment entraîné pour mettre à terre quelqu'un qui viendrait lui cherchait des noises. Le problème, c'était que Daley détestait la violence, il était physiquement incapable de frapper quelqu'un et ce, même s'il en avait très envie, comme tout le monde. Il avait voulu mettre Napoleon à terre quand il l'avait surpris avec sa petite amie, il avait envie de lui refaire le portrait pour qu'enfin, les filles arrêtent de voir en lui l'homme idéal. Alwin avait conscience qu'il était grand, fort et tout ce que les jeunes filles en fleur adoraient mais qu'avait-il vraiment de meilleur que lui? Il le confessait, l'idiot avait longtemps été jaloux de son meilleur ami. Il s'en sortait toujours mieux, dans toutes les matières quand Alwin se débattait pour sortir du lot, plutôt vainement puisque ce n'était jamais assez pour ses parents. Napoleon aurait été un fils parfait pour eux, c'était peut être pour cette raison qu'ils l'avaient toujours accueilli comme un roi lorsque Alwin l'invitait chez eux jusqu'à la dernière année du lycée. Les parents Daley n'avaient jamais rien su des querelles qui les avaient séparés, se doutant pourtant de quelque chose puisque, du jour au lendemain, le mot Napoleon avait été rayé du vocabulaire de manière abrupt. Bien sûr, Alwin le regrettait, il avait été l'ami le plus proche qu'il ait eu, le seul à qui il avait pu parler pendant longtemps mais s'il avait su que se confier par rapport aux filles allait amener ce genre de conséquences, il était évident qu'Alwin n'aurait rien dit. En y pensant, il se disait qu'il préférait ne plus avoir Napoleon dans sa vie maintenant que Cody y était entré... Oui, Alwin avait cette peur bleue qu'il débarque à nouveau et lui dérobe cette femme si belle à ses yeux. Avec son ancien ami, Daley avait compris qu'il pouvait s'attendre à tout et quelques années sans parole n'allait probablement pas l'empêcher de repointer le bout de son nez et recommencer son entreprise de lui mener la vie dure, inconsciemment. Non, cet homme là n'allait pas lui manquer, source de toutes ses envies et jalousies, Alwin détestait de penser ainsi d'une vieille connaissance désormais mais il avait encore cette frousse horrible que quelqu'un allait débarquer pour lui annoncer qu'il n'était pas l'homme qu'il fallait pour Cody. C'était ce genre de certitudes qui le faisaient dérailler parce que Alwin ne voulait pas réaliser que ce genre de paroles étaient bien réelles, que ses parents avaient raison de douter de ses aptitudes et c'était la même chose avec les femmes qu'il aimait, il ne voulait pas que l'une d'entre elles se réveille un jour en réalisant qu'elle avait perdu une bonne partie de sa vie avec un incapable notoire. Avec Cody, Alwin avait moins peur de ce genre d'issues: bien sûr, il avait déjà peur de la perdre mais il sentait qu'elle ne lui mentait pas quand elle s'appuyait sur lui pour avoir du réconfort ou une dose d'humour qui lui faisait le plus grand bien. Elle avait juste confiance en lui et Alwin ressentait la même chose vs à vis d'elle, il n'y avait pas un début de relation plus sain que le leur finalement, dire que tout avait commencé dans quelques danses ridicules dans des endroits insolites.

Ils en étaient toujours là à vrai dire, même s'ils étaient restés incroyablement sérieux depuis qu'ils étaient entrés sur la piste de danse. Il fallait dire qu'Alwin avait le coeur gros de toutes les confessions qu'il avait à faire à cette belle brune aux boucles rebelles. Tant que les mots n'étaient pas sortis de sa gorge, le misérable Daley n'était pas en mesure de faire la moindre bêtise sur le parquet lustré. Le moment était d'ailleurs d'une importance capitale parce qu'il mettait son coeur à nu pour la première fois depuis bien longtemps, peut être même depuis le jour de sa naissance. Il n'avait été aussi sincère dans des propos amoureux, certainement parce qu'il n'avait jamais pu en prononcer, toujours le renégat de la bande, toujours le trompé et le déchu. Alwin, aujourd'hui, était le centre de ce tout nouvel univers qu'il formait avec la danseuse parce qu'il n'y avait plus qu'eux deux, leur passé s'évaporant dans l'immensité ridicule des souvenirs qui n'avaient plus lieu d'être. Des souvenirs, ils allaient s'en créer des milliers, c'était tout du moins ce que laissait présager leurs échanges puisqu'ils entamaient cette histoire d'amour hors du commun. Alwin lui demandait le plus simplement du monde le droit de l'aimer, l'aimer comme un fou, l'aimer comme elle était, quand elle avait peur, quand elle souffrait, quand elle était heureuse à en pleurer de rire. L'aimer comme si elle devenait son monde entier en l'espace d'un instant. C'était exactement ce qu'Alwin voulait et il était surpris de constater que Cody avait le même genre de voeux que lui vu les mots qu'elle prononça, le sourire du beau brun envahissant ses lèvres lorsqu'elle termina. Les traces de ce sourire persistèrent au moment où l'appel de ses lippes furent trop fortes pour qu'Alwin ne se laisse pas tenter par elles. Ce baiser scellait leur avenir, Alwin faisant preuve d'une douceur renouvelée, la main de Cody se baladant sur son coeur battant toujours à tout rompre. Il perdit toute notion du temps à ce moment là, ne sentant plus que la sensation merveilleuse de la bouche de Cody sur la sienne, les mouvements de leurs lèvres synchronisés dans cette danse improvisée, sa main marquant à vif sa peau à travers sa chemise, son coeur qui manquait un battement, voire deux. "J'aime bien l'idée qu'on soit sur la même longueur d'ondes... Surtout qu'on a pas fini de faire ou dire des bêtises tous les deux, on va juste continuer en étant un couple." Et cette fois, il se détacha d'elle, prestement, improvisant quelques pas de danse idiots puis attrapant sa main pour la faire tourner, à lui en donner le tournis et lui aussi parce qu'il riait, il était heureux comme jamais. Alwin la rattrapa alors qu'elle était dos à lui, son buste se collant contre elle alors qu'il faisait passer ses mains autour de son ventre, venant niché son visage au creux de son cou, toujours avec un sourire aux lèvres. "Tu veux un dessert peut être, petite amie? Je voudrais pas que tu meures de faim à cause de mon manque d'attention... J'ai les meilleurs gâteaux de New York dans mon sac mais chut, c'un secret." Il releva ses sourcils en riant avant de déposer un baiser sur sa joue, resserrant son étreinte autour de Cody, coupant court à leur danse déjà morcelée. "Et si t'en as marre de danser ou si t'es fatiguée sans avoir envie de rentrer, je dois pouvoir trouver un endroit de repli... Je crois que j'ai les clés du refuge que tient mon oncle, celle de sa baraque, il a un jacuzzi et il est en vacances... A croire que j'ai envie de faire chier mon oncle d'une façon ou d'une autre ce soir mais bon, je dépanne avec ses animaux alors je suppose qu'il me doit bien ça." Non, Alwin n'avait pas envie d'arrêter la soirée en si bon chemin, voulant développer leurs horizons, Cody dans ses bras et la musique qui s'arrêtait au moment où le DJ faisait une pause de rigueur. Bientôt, ils allaient se retrouver seuls au milieu d'une piste de danse mais Daley n'y faisait pas attention, trop occupé à sourire à Cody après toutes les émotions qu'ils venaient de vivre tous les deux.
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 23:37



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Tu t’étais mise à la photo très tôt avec le vieil appareil de ton grand-père. Tu avais à peine une dizaine d’années et tu étais déjà en train de photographier le monde autour de toi. Tu t’étais prise de passion par les vieux albums de famille. Ces vieux livres photos que tu regardais dès que tu avais un coup de moins bien. Dès que tu avais besoin de voir de quoi avait été fait hier. Il y avait ces photos vieillies par le temps de ta mère quand elle était enfant. Il y avait tous les souvenirs de la maison parce que tu vivais dans la maison de tes grands-parents. Cette maison qui avait vu grandir plusieurs générations. Tes grands-parents avaient préféré partir passer une retraite au soleil en Floride, à Fort Lauderdale. Il faut croire qu’ils en avaient eu assez de l’Alaska après toutes ces années dans le froid. Pourtant, ils y revenaient toujours un mois ou deux dans l’année. On ne se coupait pas si facilement de ses racines, pas quand on y avait toujours vécu. Pas quand la vie là-bas avait été source de bonheur. Parce qu’ils avaient été heureux dans cette maison où tu avais grandie. Cette maison dans laquelle ta mère avait emménagé juste après le décès de ton père. Au départ, avec tes grands-parents. Trois générations différentes sous le même toit, ça avait été comique. Il y avait eu des disputes. Mais, il y avait surtout eu beaucoup de partage. Tu avais souvent suivi ton grand-père dans ses escapades. Tu l’avais suivi alors qu’il allait pêché. Il avait beaucoup râlé parce que tu parlais trop et que tu faisais fuir le poisson. Ça tombait bien, tu ne voulais pas qu’il attrape quoique ce soit. Tu lui faisais une leçon de moral chaque fois qu’il revenait avec un poisson. Mais, ça n’empêchait pas que tu avais passé des moments merveilleux avec lui. Il t’avait appris à utiliser son vieil appareil photo. Il t’avait appris qu’une photo n’était belle que lorsqu’on y laissait passer ses émotions. Que toutes ces photos n’étaient rien à côté de ce qui racontait une histoire. Et ses histoires, tu ne t’étais jamais lassée à les écouter. Sur ses genoux, devant la cheminé, il t’avait raconté mille fois la façon dont ta mère s’était cassé le bras à vélo parce qu’il ne la surveillait que d’un oeil parce qu’il était trop occupé avec son appareil. Tu avais pris la relève, tu avais fouiné dans les vides greniers pour trouvé ton matériel. Maintenant, tu avais tout ce qu’il te fallait et c’était à ton tour de raconter des histoires. À ton tour de prendre des photos qui avaient du sens. Parce que tu ne prenais rien au hasard. Tu les techniques avaient évoluées mais le but restait le même. Pour ton plus grand désespoir, tu n’avais plus de pellicules à développer. Mais, tu prenais toujours autant de plaisir à photographier le monde. Tes humeurs influençaient les photos. Il n’avait donc pas été étonnant que tu te retrouves à prendre des couples en photo dans central park ou dans le métro. De parfaits inconnus. Pourtant, il n’y avait qu’un seul visage connu que tu voyais à travers ces photos. Il n’y avait que ton beau brun que tu voyais à travers tout ça.

Cette fois, tu l’avais retrouvé. Cette fois, les amoureux c’était vous. Vous étiez au milieu de cette piste de danse, vous étiez entourés et pourtant si seuls. Seuls dans votre propre univers. Cette bulle d’amour que personne ne pouvait pénétrer. Non, il n’y avait de la place que pour vos deux âmes. Pas de troisième personne, pas de trouble fête. Les pas de danse n’avaient pas d’importance ce soir. Les choses importantes étaient de vous retrouver, d’ouvrir vos coeurs. Ce n’était jamais la chose la plus simple à faire. Et pourtant, avec lui c’était bien plus facile. Plus facile qu’avec n’importe qui. Parce qu’il comprenait, il partageait les mêmes sentiments. Votre amour était si fort. Si puissant qu’il pouvait déplacer des montagnes. Du moins, tu en avais l’impression. Tu avais cette impression d’être invincible. Rien ne pourrait t’arrêter. Pas ce soir du moins. Tu voulais passer le reste de ton temps dans ses bras. Tu voulais juste être avec lui. Peu importait que vous mangiez, que vous dansiez et que vous fassiez autre chose. Rien n’avait d’importance du moment que vous le faisiez ensemble. Tu voulais partager d’autres baisers. Tu le voulais tout entier rien que pour toi. Ce moment tu ne pouvais pas se terminer, tu ne lui en laissait pas le droit. Voilà ce qu’il y avait dans ta tête. Il n’y avait qu’Alwin. Ta main posée sur son coeur, tu caressais son torse du bout des doigts. Tu l’embrassais avec amour, avec tout ton amour. C’était un amour un infini. Un amour plus puissant que tout ce qui pouvait exister sur cette planète.  « J’crois que même si on voulait, on y arriverait pas. » Les bêtises commençaient alors qu’il improvisait quelques pas qui te faisaient rire. Ton rire cristallin continuait de vibrer dans l’air alors qu’il te faisait tourner. Ta tête te tournait, pas seulement à cause des pas de danse. L’euphorie du moment devait aussi avoir son rôle dans tout ça. Tu étais heureuse. Heureuse plus que tu ne l’avais jamais été dans ta vie. Parce que même la danse ne t’avait jamais procuré ces mêmes sensations. Tu te blottissais contre lui alors qu’il venait de t’emprisonner dans ses bras.  « Non ça va, la faim ne va pas me tuer tout de suite. Par contre oui, chut pour les gâteaux. Après, on va te kidnapper pour essayer de te les voler et moi j’vais être trop triste. » Tu prenais une petite moue d’enfant triste en tournant la tête de façon à le voir comme tu pouvais. Mais, le sérieux n’était pas possible pendant une trop longue période et ton rire venait se mêler au sien. Le monde avait besoin d’entendre des rires. Ce monde si triste, tu voulais le rendre plus beau. Tu voulais rendre le monde plus beau comme Alwin embellissait le tien.  « J’crois que j’aurai jamais envie de rentrer et de te laisser… Oui allons y ! J’ai pas besoin d’entendre plus que le mot jacuzzi pour être convaincue. Tu sauras que j’adore l’eau et que si j’pouvais j’me baignerais dans les fontaines ou dans le lac de Central Park. Mais, il parait que c’est interdit. » Petite, tu avais même rêvé à devenir une sirène tellement tu aimais l’eau. D’ailleurs, tu étais toujours la première à aller nager dès que l’opportunité se présentait. D’ailleurs, pour compenser le manque de possibilité à New York, tu avais exprès choisi ton appartement pour la baignoire. Ouais, ne pas s’entendre avec tes colocataires aurait été supportable. Mais, ne pas avoir de baignoire. Impossible. Tu te détachais de lui, prenant sa main prête à aller découvrir ce nouvel endroit. Tu allais laisser cette piste de danse désespérément vide à présent que la musique n’était plus jouée. Mais, c’était pour la bonne cause. Pour partir vivre de nouvelles aventures en compagnie de ton petit-ami.

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