Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 0:38
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 12:24
❝we should consider every day lost on which we have not danced at least once.❞ alwin & cody
Les certitudes étaient balayés d’un revers de main. Tout ce que tu avais toujours crû savoir avait basculé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Avant ce soir, tu étais certaine de toi. Certaine de la façon dont les choses allaient se passer. Parce que tu n’avais pas pensé que cette soirée puisse se passer aussi bien. Tu n’avais pas pensé la veille pouvoir te trouver autant de points commun avec Alwin. Tu n’aurais pas pensé pouvoir craquer sur lui de cette manière. Parce que tu t’étais inscrite sur Matchmaker seulement par la contrainte. Ta soeur ne t’avait pas laissé le choix que t’inscrire et parler avec au moins une personne. Mais maintenant, tu ne pouvais plus lui en vouloir. Pas après une soirée comme celle que tu étais en train de passer. Bien évidemment que tu n’allais pas raconter tout ça à ton ainée. Il ne valait mieux pas sinon tu savais que tu aurais le droit à un interrogatoire en bonne et due forme. Tu ne voulais pas lui raconter tout parce que tu ne savais pas exactement ce qui se passait. Tu ne pouvais pas trop l’expliquer. C’était arrivé si vite. Trop vite pour que tu puisses comprendre les choses. De toute façon, tu n’avais aucune envie de mettre de mots sur ce qu’il y avait. Non. Ça rendrait les choses bien trop formelles, bien trop réelles. Ce qui se passait avec lui, risquait bien de te faire peur si tu mettais des mots dessus. Tu aimais laisser les choses se faire, prendre tout ce qui venait et juste profiter de l’instant. Profiter des moments avec lui sans prises de tête. Il n’y avait pas besoin de compliquer les choses.
Le moment que vous passiez était fait en toute simplicité. Un simple fastfood et un repas partagé, ce n’était rien de très glamour ou très formel. C’était juste vous deux et ça te plaisait. Personne n’aurait pu parier sur le tournant que prendrait cette soirée. Pas même ce caissier qui semblait vous observer depuis un moment. Probablement qu’il était surpris de vous voir parler aussi longtemps. Parler de choses totalement invraisemblables. C’est ce que tu aimais. Il n’y avait pas de filtres. Vous pouviez dire tout ce que vous vouliez, pas de filtres. Les choses se passaient si naturellement que l’on aurait pu croire que vous vous connaissiez depuis longtemps. Il n’y avait que lui que tu voyais dans ce restaurant. Seulement lui qui comptait. Ce restaurant aurait pu être plein que ça n’aurait rien changé. Tu étais seulement intéressée par lui. Tes yeux dans les siens, tu buvais chacune de ses paroles. Tu étais à l’aise avec lui et tu pouvais même lui confier certains de tes secrets. Tu pouvais lui confier que tu n’étais pas aussi confiante que tu le laissais penser. Avec lui, tu sentais que tu n’avais pas besoin d’avoir peur de parler, de montrer réellement celle que tu étais. Tu étais suffisamment à l’aise pour aussi le prévenir qu’il devait se méfier de toi lorsque ça concernait de la nourriture. Tu étais impitoyable à ce sujet. « Tu devrais être terrifié. Je suis la personne la plus cruelle que tu n’aies jamais connue. » Une exagération qui te faisait bien rire. Tu étais loin d’être quelqu’un de méchante. Tu étais plutôt de ceux qui râlent beaucoup, qui se plaignent ou qui poussent un bon gros coup de gueule avant de redescendre tout aussi vite. Pour ce genre de choses, tu étais bien loin d’être rancunière. Il pouvait continuer à te piquer des frites. Il pourrait même continuer après t’avoir appris le hiphop. Tu te vengerais seulement gentiment. Tu te vengerais en lui faisant avoir une coupe digne d’un mouton par exemple. « Tu vas détrôner tous les moutons de cette planète ! Et ouais, j’aurai les preuves sur mon téléphone pour te le rappeler tous les jours. Tu crois que j’pourrais faire monter les enchères et devenir riche avec cette photo ? » Finalement non. Tu préfèrerais garder la photo pour toi. Pour te rappeler le bon moment passé. Parce que c’était ça que tu aimais quand tu prenais des photos et que tu les regardaient par la suite. C’était d’autant plus important quand tu étais avec quelqu’un qui comptait. Il ne fallait pas se mentir, le brun prenait de l’importance à tes yeux. Jamais tu n’aurais pu penser à tout ça encore la veille. Qu’est-ce que ça aurait été dommage si tu ne t’étais pas connectée la veille sur Matchmaker. Tu n’aurais jamais su ce qu’il avait sur le coeur. Tu n’aurais jamais su que tu lui plaisais de cette manière. Cette attirance qui était réciproque. Parce qu’il te plaisait et le plus simple pour le lui exprimer était de lui montrer. Un baiser. Un baiser pour montrer que tu pensais la même chose en cet instant. Plus rien existait autour de toi, il y avait seulement lui. Tu te fichais bien de ce caissier qui devait avoir la mâchoire qui se décrochait en voyant tes lèvres venir à la rencontre des siennes. Il ne s’y était probablement pas attendu à ce que l’histoire prenne un tel tournant. Toi non plus tu ne t’y étais pas attendue Cody. Le baiser était court mais suffisant pour que tu puisses apprécier le goût de ses lèvres. Cette sensation était tellement douce et agréable. Tu risquais d’y prendre goût très vite. Tu venais de te rassoir, le sourire aux lèvres. Comment ne pas sourire après une telle sensation au creux de ton ventre ? « Oui. Bien sûr que j’en ai envie. Et ça sera sûrement encore mieux avec un caissier qui ne te fusille pas du regard. Tu ne t’aies pas fait un ami en sa personne ce soir en tout cas. » Tu riais doucement alors que la proximité entre vous s’agrandissait. Tu jetais un regard rapide vers le caissier qui semblait vert. S’il avait passé pas mal de temps à vous observer depuis le début de la soirée, il semblait maintenant s’être trouvé une autre occupation. « Il semblerait que tu saches à quel point je ne suis pas nette et que je vais te dire oui. En plus, danser, je suis bien incapable de dire non à ça. » Tu n’allais pas le surprendre avec ta réponse, c’était une évidence. Puis, la musique était idéale alors c’était le timing parfait pour danser un slow. Peu importe si le lieu ne l’était pas. Tu pouvais danser n’importe où. Tes doigts entremêlés aux siens, tu sentais qu’il serait capable de te faire faire des folies. Peut être même te faire succomber à la chose la plus folle de ce monde : l’amour. Ça semblait partir sur la bonne voie.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 13:30
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 15:38
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Tu n’avais pas l’habitude de vivre ce genre de choses. À vrai dire, c’était peut être bien une première pour toi. Tu n’avais pas envie de précipiter les choses. Tu avais juste envie de prendre le temps. D’habitude, les choses allaient vite, trop vite. Mais, tu n’avais pas envie d’en apprendre plus sur ton éventuelle conquête. C’était seulement du flirt avec un ou une inconnue dans un bar. Lorsque le feeling passait plutôt bien, la soirée se finissait chez toi ou chez la personne que tu venais de rencontrer. Enfin, c’était bien plus souvent chez l’autre. Ça restait la façon la plus simple de filer en douce en esquivant la conversation. De toute façon, tu ne cachais jamais à ces personnes qu’il n’y aurait pas de suite, que tu n’étais là que pour t’amuser. Parce que c’était bien ça, tu ne voulais pas te poser dans quelque chose de sérieux. Tu ne voulais pas t’engager parce que tu avais peur des conséquences que cela pourrait entrainer. Tu ne voulais pas que l’on te brise le coeur. Mais, tu ne voulais pas non plus être le bourreau qui briserait le coeur de quelqu’un. Alors, c’était plus simple d’avoir une relation courte où les deux parties sont au courant dès le départ des choses. Tu ne te cachais pas, tu n’inventais pas de choses fausses. Tout était clair. Pourtant, tu étais certaine qu’il devait bien y en avoir qui t’en voulaient de ne pas être restée ou de ne pas avoir laissé ton numéro au petit matin. Tu ne voulais pas revoir les gens parce qu’il n’y avait pas de feeling particulier. Il n’y avait rien qui te poussait à rester bien plus. Rien qui ne te donnait envie de t’engager plus. Sauf que ce soir, tout était balayé d’un revers de main par Alwin. Lui, il te donnait envie de faire les choses bien. Lui, il avait réussi à touché ton coeur. Il avait bien visé. Sa personnalité était un trésor. Un trésor que tu aurais aimé garder rien que pour toi. Avec Daley, tu ne voulais pas que les choses s’arrêtent à cette soirée. Tu avais de le revoir encore et encore. Partager d’autres séances de danse à deux, partager d’autres repas et même faire diverses choses. Tu voulais le connaitre encore plus. Tu avais envie qu’il continue de faire battre ton coeur de cette manière parce que c’était beaucoup trop agréable pour que tu aies envie que ça s’arrête.
Matchmaker ne faisait peut être pas que de la publicité mensongère. Le site de rencontre ne faisait pas rencontrer des fous ou autres gens étranges. Il y avait cette possibilité de redécouvrir des gens que l’on connaissait déjà. Il permettait de surmonter certaines peurs ou prendre juste le temps de discuter. Tu ne sais pas si un jour tu aurais pris le temps à la salle de t’arrêter pour discuter avec le beau brun. Parce que ça, tu l’avais remarqué dès le départ qu’il avait beaucoup de charme. Mais, ça c’était arrêté là puisque de toute façon dès les portes de la salle passées, tu n’avais qu’une chose en tête : la danse. Puis, il n’étais pas question de réduire l’une de tes séances. Alors, tu n’aurais pas pris le temps de le connaitre un peu plus. Et, tu t’en serais mordu les doigts. Merci Matchmaker pour avoir permis cette soirée. Les choses se faisaient entre vous avec une facilité déconcertante. Une relation forte était en train de naitre, c’était une évidence. C’était aussi évident que le fait que tu ne pourrais pas être cruelle avec lui. Tes coudes sur la table, le menton sur tes poings, tu observais ce visage si adorable sur lequel tu craquais. « À l’évidence, non j’y arriverais pas. » La magie s’opérait puisque tu ne disais même rien alors qu’il venait de prendre la dernière frite. Avec quelqu’un d’autre, tu aurais sûrement râlé longuement. Mais pas lui. Alwin, tu envisageais plutôt de le prendre en photo. « On verra ça en temps voulu alors. » Pour le moment, la seule chose que tu avais en tête, c’était ce baiser que tu partageais avec lui. Si tu avais pu avoir une légère appréhension à ce qu’il te repousse, ça ne durait pas bien longtemps. Non ça durait pas puisqu’avec ces mots, il aurait été vraiment étrange qu’il ai une telle réaction. Puis, il y répondait à ce baiser, signe qu’il semblait apprécier tout comme toi. Tu aurais aimé faire durer ce moment plus longtemps mais ce n’était pas pour tout de suite. Le caissier risquait de vous faire un arrêt cardiaque sinon. D’ailleurs, la prochaine fois, vous n’envisagiez pas d’avoir un nouveau voyeur. « Ouais ça m’semble bien ! » Tu n’avais pas d’expérience quand ça concernait un second rendez-vous. Tu te contentais d’un seul en temps normal. Pas besoin de revoir des personnes avec qui tu n’envisageais rien. C’était seulement mettre les gens sur de mauvaises pires sinon. Avec Alwin, c’était différent. Tu avais vraiment envie de le revoir. Envie de vivre un second tête à tête. Mais avant de parler du second, il fallait déjà profiter pleinement du premier. Ta main dans la sienne, tu n’étais pas capable de refuser cette danse. Tu te levais de ta chaise, prête à le suivre n’importe où. Oui, il pouvait changer d’avis et t’entrainer ailleurs que pour un slow au milieu du restaurant, tu le suivrais. Tu voulais seulement être avec lui Cody. Ta main libre venait se poser sur son épaule alors que ton autre main ne voulait plus se détacher de la sienne. Tu lui souriais avec tendresse. Il pensait avoir de la chance mais tu te considérais être la plus chanceuse de vous deux. Il te faisait ressentir des choses que tu n’avais jamais ressenties jusque là. Tu te sentais bien là dans ses bras, vos pas vous guidant sur le rythme de la musique. Tous ses gestes te faisaient craquer, complètement. « Non. Je ne dirais jamais non. » Tes yeux étaient plongés dans les siens et tu trouvais incroyablement chanceuse. Chanceuse de partager ce moment avec lui. Ce moment d’une tendresse infinie. Ton corps tout près du sien semblait savoir exactement quoi faire. Tes pas étaient parfaitement coordonnés aux siens. Tu avais l’impression de vivre un moment magique. Un moment hors du temps et tu espérais qu’il y en aurait d’autres. D’autres façons d’être encore plus proches. Parce que tu ne désirais que ça.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 16:41
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 18:15
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La danse était depuis toujours ton moteur dans la vie. C’était la danse qui t’avait permis d’avancer, de trouver des buts dans la vie. C’était la danse qui t’avait aussi causé ton plus gros chagrin, le plus gros malheur de ta vie. Tu avais destinée à passer professionnelle. Tu avais touché ton rêve du bout des doigts. Mais, tu avais le mauvais choix. Tu avais eu la mauvaise idée de sortir. Tu n’avais pas réfléchit, tu ne réfléchissais pas souvent avant d’agir de toute façon. Tu t’étais amusée en soirée, tu avais bien trop bu. Tu n’étais pas la seule dans ce cas là. Tes amis eux aussi été bien éméchés. Vous étiez jeunes et trop crétins pour réfléchir aux conséquences de ce que vous faisiez. Tu étais montée dans cette voiture conduite par un homme ivre. Il était ton ami, pourquoi aurait-il eu l’intention de te tuer ? Il ne l’avait jamais eu mais l’accident était venu tout de même. Un virage, du verglas pas encore fondu malgré le début du printemps et la voiture avait terminé dans le fossé. Pas de morts, seulement des blessés. Diverses fractures, entorses pour les passagers et le conducteur. Et il y avait tes ligaments, tes ligaments déchirés. La danse, s’était terminé. Terminé au niveau que tu connaissais en tout cas. Parce que même si on te l’avait interdit au départ, tu avais repris. Repris trop tôt ce qui n’avait probablement rien arrangé. Mais, ça t’avait permis de tenir. C’était la danse qui te faisait vivre depuis toujours. Et, c’était la danse qui te permettait d’être avec Alwin ce soir. Votre amour de la danse et de la musique vous ressemblait. Il comprenait pourquoi tu passais autant de temps à la salle. Il comprenait ce besoin vital de danser. La danse te permettait de connaitre un nouveau bonheur. Parce qu’il était là à faire battre ton coeur. Il te faisait sourire, il te rendait heureuse. Le brun, il te faisait sentir spéciale. Il était te faisait explorer de nouvelles émotions. Il te permettait de te sentir plus vivante que jamais. C’était une première toutes ces sensations. Des sensations merveilleuses que tu sentais au creux de ton ventre. Ces fourmillements lorsqu’il te touchait, lorsqu’il te souriait. Tu ne savais pas combien de temps ça durerait. Peut être que ça serait court, peut-être que tout s’envolerait après une nuit de sommeil. Tu ne l’espérais pas. Tu voulais continuer à ressentir ça. Tu voulais continuer d’avoir des papillons dans le ventre. Tu voulais être heureuse sans que tout soit brisé une nouvelle fois. Tu espérais que le destin serait clément avec toi pour une fois.
Ce moment semblait figé dans le temps. Tu avais cette douce impression que rien n’allait pouvoir le gâcher. Ton caractère et tes idées parfois étranges ne semblait pas l’effrayer. Au contraire, il continuait avec tout autant de bizarreries. Vous riez de bon coeur. Pas de filtres, pas de faux semblants. Juste deux jeunes adultes se découvrant de nombreux points communs. Parce qu’il n’y avait pas que la danse qui vous rassemblait. Il y avait tout un tas de choses. Il faisait battre ton coeur comme jamais au plus tu le découvrais. Ce n’était pas chose aisée puisque c’était bien la première fois que ça t’arrivait. Jamais personne n’avait trouvé autant grâce à tes yeux. Personne n’avait su se montrer digne de ton coeur avant lui. Pourtant, on ne pouvait pas dire que tu n’avais pas d’expériences. Au contraire, tu avais connu beaucoup de monde. Peut être même un peu trop pour une jeune femme de vingt et un ans. Sauf qu’aucun n’avait jamais réussi à te faire vibrer comme Alwin le faisait. Aucun n’avait cet effet sur toi. Il était le seul à pouvoir piquer tes frites sans que tu ne lui dises rien. Même plus, il te faisait craquer avec son visage d’ange. Il te donnait envie de le couvrir de baisers. Et, tu finissais par céder à tes envies pour un seul baiser. Un baiser trop rapide mais un baiser terriblement agréable. Cette sensation divine de tes lèvres mêlées aux siennes, tu voulais la connaitre encore plus longuement. Le temps viendrait pour ça. Il restait toute cette soirée et il y en aurait d’autres. C’était une évidence que cette soirée ne serait pas la seule. Tu ne voulais pas que tout s’arrête à ce soir, tu voulais continuer de le voir et ça, peu importait l’endroit. Un restaurant, une salle de spectacle, un endroit tout autre, tout te conviendrait. De toute façon, tu ne savais pas ce qu’il fallait faire lors d’un second rendez-vous. Ça allait être un découverte pour toi. « Mh voyons voir mon emploi du temps de ministre… » Un sourire taquin sur tes lèvres, tu faisais mine de feuilleter un agenda imaginaire. Tu continuais sur l’humour parce qu’après tout, c’était la seule chose que tu maitrisais réellement bien. Puis, c’était bien ce qui avait permis de vous rapprocher ce soir. « Ma vie sociale est quasiment inexistante alors, j’suis dispo à peu près tout le temps. » Tu vivais entourée et pourtant, tu étais terriblement seule. Tu ne t’en plaignais pas, tu étais plutôt casanière. Tu côtoyais bon nombre personnes mais jamais rien de bien plus que des choses superficielle. C’était le contraire de ce que tu vivais avec Alwin. Du moins, tu aimais le croire. Une danse dans ses bras au beau milieu d’un fastfood, voilà où toute cette soirée improvisée était en train de vous mener. C’était une improvisation comme tu les aimais. Rien n’était prévisible et pourtant tout était si agréable. La danse était tout autant improvisée que cette soirée mais vos pas se faisaient avec naturel. Tout était harmonieux. Du moins, tu voulais le croire et ça l’était dans ton esprit. Sa main caressant ta peau te tirait un sourire tendre. Tes lèvres ne demandaient plus qu’à rencontrer les siennes après ses mots. Mais, il prenait son temps. Il était d’une infinie tendresse et ses doigts sur ta peau te tiraient des frissons. Puis ses lèvres venaient te délivrer de ton impatience en rencontrant les tiennes. Une explosion de sensations au fond de ventre. Ta main sur son épaule se plaçant autour de son cou pour répondre à ce baiser. Y répondre comme si ta vie en dépendait. Parce qu’après tout, c’était peut être le cas. Peut être que tu jouais toute ta vie ce soir. Toute ton existence pouvait être changée avec cette soirée. Tes certitudes volaient en éclats. Ta peur de l’attachement était absente ce soir. Tu ne voulais pas que la peur te guide. Tu ne voulais plus. Tu prolongeais ce baiser jusqu’à n’en plus avoir de souffle. Tu te fichais bien des regards, tu te fichais de ce que pouvait penser ce caissier qui mourrait de jalousie. Tu avais arrêté de danser pour profiter pleinement de ce baiser. C’était simplement vous deux vous embrassant jusqu’à plus de souffle au milieu d’un restaurant de quartier. C’était bien loin d’un film romantique. Il n’y avait rien de glamour à s’embrasser dans un fastfood et pourtant, c’était le plus beau soir de ta vie. Au bout de souffle, tes lèvres se détachaient des siennes. L’air reprenant possession de tes poumons et toi, tu étais sur un nuage. Un nuage où il n’y avait que lui et toi. Il faut croire que tu n’étais pas prête d’en redescendre.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 22:05
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 20 Aoû - 23:44
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La proximité, les caresses. Tu avais toujours été plutôt tactile. Tu étais toujours la première à sauter dans les bras de tes proches pour leur faire des câlins. La première à ne pas hésiter à déposer des baisers sur les joues de tes amis. Mais tout ça n’avait pas cette tendresse qu’il pouvait y avoir avec Alwin. Non avec lui ces choses étaient bien différentes. Les sentiments l’étaient aussi. Tu ne mettais pas de mots sur ce que tu pouvais ressentir. Il était encore trop tôt pour que tu puisses te l’avouer. Mais, tes gestes ne trompaient pas. C’était impossible de se montrer si tendre avec une personne pour qui l’on avait pas de forts sentiments. Et tes sentiments pour le beau brun ne feraient que grandir, c’était une évidence. Tu savais que si ta soeur te voyait là, elle serait fière de toi. Fière que tu puisses tomber amoureuse et que tu ne sois pas sans coeur. Comme quoi, toi aussi tu pouvais connaitre ce sentiment que tout le monde connait au moins une fois dans sa vie. D’habitude, les premiers sentiments arrivaient avec l’adolescence. Le premier amour était quelque chose qui forgeait la personnalité en général. Tu ne savais pas faire comme tout le monde et tu faisais ça à retardement. Au final, ce n’était peut être pas une mauvaise. Tu avais sûrement acquis une maturité que tu n’aurais pas eu à l’adolescence. Tu savais appréhender certaines choses maintenant. Ta soeur serait fière de te voir là dans ses bras au milieu du fastfood. Bien que la connaissant, elle t’aurait probablement dit que ce n’était pas l’endroit le plus romantique. Parce que oui, elle, elle avait l’habitude des choses dignes de films. Elle avait eu son premier baiser sous la pluie, le bon gros cliché. Ta soeur, elle n’aurait sûrement pas hésité à te dire que si tout ça se passait maintenant, c’était uniquement grâce à elle. Elle t’aurait vanté pendant des jours les biens fait du site de rencontre sur lequel elle t’avait poussé à t’inscrire. Tu te notais intérieurement de ne jamais lui parler qu’avec Alwin tout avait débuté grâce à Matchmaker. Il ne valait mieux pas. Tu arrivais à envisager de parler à ta grande soeur du beau brun. C’était la magie de votre relation, tu arrivais à te projeter. Tu voulais que tout ça dure le plus longtemps parce que putain, que ça faisait du bien comme sensation.
Cette sensation, tu pouvais la sentir te traverser tout le corps alors que tes lèvres venaient de rencontrer pour la première fois les siennes. C’était terriblement agréable. Bien plus que tous les autres baisers que tu avais pu échanger jusque là. Parce que oui, il n’y avait aucuns qui t’avait marqué plus que ça. Ou alors, tu te souvenais plutôt bien de ceux qui étaient particulièrement mauvais. Ça oui, tu t’en souvenais et tu pouvais grimacer chaque fois que tu y repensais. Mais ce baiser avec le danseur n’avait rien à voir avec ça. Celui-là, il était doux et agréable comme de la soie. Pourtant, il n’avait duré que quelques secondes. Quelques secondes de bonheur du à ton initiative. Tu avais déjà hâte de recommencer. Mais, chaque choses en son temps. Tu laissais ton coeur décider de tout depuis qu’il t’avait révélé ses pensées le plus secrètes te concernant. Tu ne voulais pas que ton cerveau et cette éventuelle peur prennent le contrôle. Non, tu laissais parler ton coeur. Pour une fois que le destin te souriait, tu n’allais pas lui tourner le dos. Surtout que le destin t’ouvrait une autre porte avec ce futur second rendez-vous. Il était acté, tu allais le retrouver une nouvelle fois. Une nouvelle soirée en tête à tête. « C’est parfait ! Non, ne t’en fais pas. Tu devrais pouvoir rester en un seul morceau. Toute façon, ils savent qu’ils doivent bien se tenir, ma vengeance sera terrible dans le cas contraire. » Tu riais, faisant semblant d’être un véritable tyran. Puis, tu voulais garder ton beau brun entier. Sinon, qui serait là pour te proposer un slow dans un fastfood comme maintenant ? Ton corps ne demandait qu’à être en contact du sien. Tu avais besoin de contact avec lui et ces caresses te comblaient. L’apothéose venait alors qu’il t’embrassait. Évidemment, tu partageais avec plaisir ce baiser. Tu n’aurais pas pu te contrôler même si tu l’avais voulu. Il t’emportait, il t’emmenait dans une autre galaxie. Définitivement, tu n’avais plus les pieds sur terre. Ce baiser était à la fois fougueux et tendre. Un sentiment indescriptible te prenait au tripes. Tu faisais tout pour que le moment dure. Ton corps contre le sien, ton bras dans sa nuque, tu n’avais plus aucune envie de le lâcher. Malheureusement, ce besoin ne pouvait être éternel. Tes poumons réclamaient de l’air et tu détachais tes lèvres des siennes à contre coeur. Heureusement, tu aurais le loisir de recommencer une fois ta respiration reprise. En attendant, tu souriais. Tu souriais heureuse de la tournure qu’avait pris cette soirée. Même si tes lèvres s’étaient éloignés des siennes, ton corps réclamait son contact. Son frère venait contre le tien et tu souriais un peu plus. Tu ne semblais pas être la seule à avoir du mal à te détacher. Tes doigts venaient caresser délicatement sa nuque alors qu’il proposait de terminer tous les entraînements de danse pour un tel moment. Il fallait être folle pour ne pas être d’accord avec lui. « Mh… Oui, j’crois que c’est une bonne idée ! Non, j’crois qu’il nous faut encore plus d’entraînement pour être sûrs qu’on est prêts. » L’embrasser encore et encore, oui tu étais totalement prête à ça. Simplement pour être au point pour le bouche à bouche. Bien évidemment. « Moi non plus j’ai pas envie que ça se termine… La prochaine fois, il faudra choisir un fastfood ouvert 24h/24. Ou, tu peux aussi passer la porte de chez moi. J’dois même avoir encore des céréales dans mes placards si jamais t’as encore faim. Même si t’as mangé toutes mes frites. » Tu lui faisais un clin d’oeil malicieux avant de rire légèrement. Tu ne voulais pas que cette soirée se termine. Tu ne voulais pas le voir partir quand il te raccompagnerait chez toi. Tu avais envie d’être encore et encore avec lui. Tu voulais pouvoir continuer de l’embrasser et caresser sa peau. Tu voulais rester dans ses bras. Pourtant, tu le savais qu’un moment ou l’autre, tu allais devoir le laisser s’en aller. Au moins pour quelques jours avant de le retrouver le samedi à venir. Tu risquais de compter les jours en sentant le manque de lui. « Pourquoi je ne le serais pas ? » Ta main libre se glissait dans ses cheveux avec lesquels tu venais jouer. Et ce sourire là qu’il te faisait, tu ne pouvais que craquer. Alors, tu te penchais une nouvelle fois vers ses lèvres pour partager un baiser avec lui. Tu voulais profiter tant que l’instant durait. Tu voulais l’embrasser encore et encore, jusqu’à ce que vous soyez obligés de vous séparer l’un de l’autre. Tu te sentais plus vivante que jamais à chaque fois que tes lèvres rencontraient les siennes alors il n’y avait aucune raison de s’en priver. Il faisait battre ton coeur plus fort que jamais et tu ne voulais plus que ça s’arrête. Alwin était le magicien de ton coeur.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Lun 21 Aoû - 0:32
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Lun 21 Aoû - 10:56
❝we should consider every day lost on which we have not danced at least once.❞ alwin & cody
Tout ce qui tu connaissais volait en éclats. Il venait de faire tomber les barrière que tu t’étais mise depuis si longtemps. Ces barrières, elles étaient là depuis qu’à tes tes douze ans, tu avais ta soeur détruite après son chagrin d’amour. Tu ne voulais pas finir dans le même état que ta soeur à cause d’un coeur brisé. Pourtant, elle s’était relevée parce que ta soeur était une optimiste, une amoureuse de l’amour. Elle n’avait jamais cessé d’y croire. Elle avait continué à tomber pour mieux se redresser ensuite. Mais elle était forte ta soeur. Elle devait tenir ça de ta mère sûrement. Parce que ta mère, on ne pouvait pas dire que le destin l’avait épargné. Une tempête en mer lui avait pris son mari, la laissant veuve avec deux filles en bas âge. Tu n’avais pas trop de souvenirs des premiers temps sans ton père. Tu n’avais même pas de souvenirs de lui. Bien sûr, il y avait les photos. C’était comme ça que tu avais essayais de te créer une relation avec ton paternel. Toute ces photos étaient dans ta chambre, dans un album. Tu avais cet album avec toi même ici. Ça faisait bien longtemps que tu ne regardais plus ces photos que tu connaissais par coeur. Mais, ça t’apaisait de savoir que l’album était là, que tu pouvais le feuilleter en cas de besoin. Tu avais grandi en cadenassant ton coeur, ne laissant que la place à l’amitié. Être trahi par un ami faisant peut être moins mal que de se faire ratatiner le coeur par l’être aimé. Tu n’avais jamais cherché plus que de l’amitié avec les gens. Ta confiance ne leur était jamais complètement donnée parce que tu avais toujours cette méfiance, cette peur d’avoir mal. Tu avais fait en sorte de te protéger, de t’épargner les douleurs de la vie. Tu avais plutôt pas mal réussi jusqu’à maintenant. Mais, c’était seulement parce que tu n’étais pas tombée sur quelqu’un comme lui. Tu n’étais jamais tombée sur quelqu’un avec qui tu avais une connexion telle que celle que tu avais avec Alwin. Le lien qui était en train de se créer était déjà très fort. Tu étais persuadée qu’il ne ferait que s’agrandir au fil du temps. Tu aurais aimé te protéger et fuir pour éviter le risque d’avoir mal plus tard. Mais c’était impossible, tu ne voulais pas t’éloigner de lui. Tu voulais prendre le risque de tomber un jour si tout prenait fin. Tu te sentais vivante, ton coeur battait pour la première fois dans ta poitrine. Ton coeur battait pour lui.
La fin n’était pas pour maintenant. Tu allais pouvoir continuer de planer sur ton nuage pendant au moins quelques jours. Vous étiez en train de planifier ce second rendez-vous parce qu’aucun de vous ne voulait se contenter de ce soir. Vous vouliez plus. Et, il n’était pas question que tes colocataires viennent lui faire du mal. Enfin, c’était quelque chose d’un peu inenvisageable. Tu les connaissais bien, il n’était pas méchants. Bien que, tu ne pouvais pas être certaine de la façon dont se dérouleraient les choses puisque c’était bien une première tout ça. Les personnes que tu avais ramenées chez toi étaient peu nombreuses, et elles n’avaient pas été là pour t’emmener en rendez-vous. Elles n’étaient que pour le plaisir de la chair et elles disparaissaient à tout jamais ensuite. Avec ton beau brun, les choses étaient complètement différentes, tu ne voulais pas qu’il disparaisse. Tu voulais le garder à tes côtés, tu voulais que le nous que vous commenciez à former dure encore et encore. « Ça marche. Puis, ils sont gentils en général, ça devrait aller. » Tu ne resterais de toute façon pas bien longtemps en leur compagnie. Ton envie de profiter d’Alwin en tête à tête risquait d’être bien trop grand pour que les présentations s’éternisent. Tu savais que ce moment serait tout aussi magique que celui que tu étais en train de vivre à l’heure actuelle en dansant au milieu de ce fastfood. Bien que la danse ne s’éternisa pas. Vos lèvres trop désireuses l’une de l’autre ne pouvaient s’empêcher de se rencontrer pour une toute autre danse. Un baiser intense qui te faisait oublier tout jusqu’à ta propre identité. Ce genre de choses, tu te sentais prête à l’explorer régulièrement. Tu aimais cette sensation dans la poitrine qui te prenait à chacun de ses gestes tendres. Ce n’était que par manque d’air que vous mettiez fin à ce baiser. Probablement que si vous n’aviez pas ce besoin en oxygène, le baiser aurait pu durer bien plus longtemps, ne sachant même pas jusqu’où vous pouviez aller. Parce qu’il n’y avait pas de pudeur. Les yeux de ce caissier qui avait pu espérer un moment te voir envoyer sur les roses ton brun ne comptaient même pas. Plus rien autour de vous n’existait alors que vous laissiez parler vos sentiments. L’idée était même lancée de continuer à s’entrainer pour le bouche à bouche. Tout du moins, un bouche à bouche à votre manière. Il ne fallait jamais jouer avec la sécurité. Il était évident que tu ne voulais pas te séparer de lui. Tu avais peur que de te détacher signifierait la fin de tout ça. Tu voulais que le moment s’éternise, que rien ne vienne vous séparer. Pas maintenant. « Je crois que personne aurait pu prédire le déroulement de notre soirée. Je vois, je vois. Mes céréales te remercient de leur épargner la vie. » Tu souriais malicieusement, tes yeux accrochant les siens. Vos plaisanteries étaient toujours là. Rien n’avait changé de ce côté là. De toute façon, c’était le genre de choses qui faisaient partie de toi et dont tu ne pouvais te défaire. Tu aimais plaisanter sur tout et n’importe quoi, d’un humour parfois douteux. Ton humour qui ne faisait souvent rire que toi, semblait le toucher lui. Il semblait que votre relation continuerait de se construire autour de ça. L’humour avait été le début de tout. Puis, il y avait les baisers. Ces baisers dont tu commençais déjà à devenir accro. Tu ne pouvais résister à cette envie de rencontrer une nouvelle fois ses lèvres. Tes mains caressant sa nuque, ses cheveux. Toute cette tendresse était nouvelle pour toi. Il était le premier avec qui tu expérimentais ça. Tu n’avais aucune envie que l’expérience ne prenne fin même si tu ne savais pas ce que tout ça signifiait. La seule chose importante à tes yeux s’était que tu te sentais bien et que tu voulais que ça continue encore longtemps. « J’sais pas. J’étais pas préparé à ça tu vois. Je veux juste pas que tout ça s’arrête. Je veux qu’on continue parce que j’aime trop ce qu’il y a entre nous que je suis bien incapable d’imaginer que ça s’arrête si vite… » Tu ne pouvais pas lui dire ce que tu attendais précisément de tout ça. Tu lui avais bien dit au début de cette soirée que tu ne voulais pas d’une relation amoureuse. Pourtant, les choses avaient changées au fur et à mesure que tu l’avais découvert. Tes certitudes s’étaient envolées et tu laissais juste les choses se faire. Tu ne voulais pas mettre de mots sur ce qui se passait entre vous. Tu voulais juste que la magie continue. Tu voulais continuer à l’avoir tout contre toi, continuer de frissonner légèrement chaque fois que ses lèvres venaient se poser sur ta peau. Tout ça faisait peur parce que tu t’engageais corps et âme dans ce début de relation. Mais, pour une fois dans ta vie, tu voulais te montrer courageuse Cody.