Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Mer 26 Juil - 23:26
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Jeu 27 Juil - 17:47
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Tu n’aimais pas autant sortir que certaines personnes de ton âge. Tu appréciais la tranquillité des soirées que tu pouvais passer chez toi. Tu aimais te poser dans le canapé, un pot de glace que tu partageais avec le chien. Il y avait tes colocs avec qui tu aimais passer toutes une partie de la nuit à discuter. Souvent des débats inutiles pour savoir ce qui était le mieux entre Marvel et DC Comics. Bien sûr, pour toi, il n’y avait rien de mieux qu’un Marvel. Tu défendais bec et ongles Iron Man face à Batman. Il y avait toujours ces discussions de fous avec les deux personnes avec qui tu vivais. Ce qui était bien, c’est qu’aucuns de vous n’avait le même point de vue. Tout aussi têtus que vous étiez, aucuns ne comptaient lâcher le morceau. Et souvent, vous vous endormiez avant même de décider qui avait raison ou tort. Ces soirées-là, tu ne les échangerais aucunement contre des sorties en boite ou dans des bars. Tu appréciais sortir à petite dose dans ces endroits là pour y faire de nouvelles rencontres. Souvent, tu ne rentrais pas chez toi après ce genre de soirées. Mais, tu étais incapable d’y penser tout ton temps. Tu avais besoin de ta petite tranquillité. A croire que la vieillesse te gagnait déjà.
La vieillesse, tu en faisais référence lorsque tu disais à Alwin qu’il ne fallait pas trop pousser sur les entraînements. La vieillesse était la bonne justification pour parler de tes articulations défaillantes. « C’est à peu près ça. Il faut te préserver toi aussi. » Tu souriais malicieusement, sous entendant que lui aussi était vieux. La moue du garçon t’achevait et tu finissais par rire. Il aurait pu songer à se reconvertir qu’il aurait été très bon, tu en étais certaine. En tout cas, ce soir vous étiez bien vivants. Enfin ça, ça continuerait seulement si vous alliez manger parce que tu mourrais de faim. Il fallait combler ton estomac qui était vide depuis bien trop longtemps. Et pour toi la morfale, ce n’était jamais une bonne chose. Tu passais ta vie à grignoter, c’était beaucoup plus fort que toi. A croire que la nourriture comblait ce qui te manquait dans la vie. Manger te rendait heureuse alors pourquoi t’en priver ? Tu avais tout de même cette chance de ne pas prendre un gramme et en plus de ça d’être sportive. Si ça avait été le contraire, les choses auraient été bien plus compliquées. Enfin, tu n’avais pas à t’en soucier. Peut-être que si un jour tu ne rentrais plus dans ton jean préféré, là tu commencerais à réfléchir à deux fois avant de prendre un bon gros burger au lieu d’une salade. Mais ce soir tout allait bien et tu pouvais te lâcher sur ton repas. Tu étais bien loin du cliché de la fille qui ne se nourrit de salade verte. D’ailleurs, tu avais une sainte horreur de cet aliment que tu considérais juste bon à nourrir tortues et lapins. Jusqu’à preuve du contraire, tu n’étais ni l’un, ni l’autre. Un animal ne serait d’ailleurs jamais inscrit sur Matchmaker comme tu l’avais fait il y a quelque temps. Tu l’avais fait sous la pression de ta sœur certes. Mais, tu avais continué à aller dessus par la suite. Parce qu’au final, ce n’était pas si pire que ça un site de rencontre. Puis, tu prenais ça à la légère pas pour te trouver le grand amour alors si tout devait s’arrêter demain, tu t’en fichais. [color] « J’peux pas danser tous les soirs donc faut bien que je m’occupe le reste du temps. »[/color] S’il te demandait pourquoi tu ne pouvais pas, il y avait dix milles options dans ta tête pour le justifier. Tu n’allais pas parler du fait que tu étais juste bonne à mettre à la poubelle avec ton genou défaillant. C’était un sujet que tu préférais éviter. « Je sors pas tant que ça en fait. J’préfère mille fois passer une soirée avec mes colocs chez moi ou devant ma console plutôt que de sortir. Très très discrets. Mais ça m’est égal parce que j’ai pas besoin de relation qui dure plus de quelques jours. » Tu n’étais pas du genre à mentir et tu disais les choses comme elles te venaient. Tu savais que les gens avaient tendances à juger lorsqu’on avait pas de relations stables – ta sœur en tête de liste – mais tant pis. Peu importe si Alwin n’approuvait pas ta façon de vivre. La curiosité était telle que tu voulais savoir à ton tour ce qu’il faisait sur ce site. « J’trouve ça cool d’y croire encore même si je partage pas vraiment cette pensée. Mais j’suis peut être tombée sur trop d’histoires d’amour qui finissent mal pour pouvoir penser le contraire. » Tu lui souriais alors que tu mangeais une partie de tes frites. En faisant référence à ça, tu ne parlais aucunement de toi. Toi, tu n’avais jamais réellement eu d’histoire d’amour. Sûrement que tu avais trop peur de l’engagement. Mais, tu avais pu voir les dégâts sur les gens autour de toi. Peut-être que pour Alwin les choses seraient différentes. Peut-être qu’au final c’était lui qui avait raison d’y croire.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Jeu 27 Juil - 18:33
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Ven 28 Juil - 0:07
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Tu te rappelais de cette période où tu venais tout juste de débarquer à New York. Tu étais encore secouée par l’accident. Tu avais mis du temps à cicatriser que ce soit physiquement que mentalement. Tu te sentais perdue peu importe l’endroit où tu te situais. Tu ne t’étais plus sentie à ta place en Alaska. Tout te rappelais sans casse l’accident et tout ce qui avait changé. Tu ressassais tout ça. Tu avais été stupide ce soir là de monter en voiture avec ton pote qui avait beaucoup trop bu. Seulement, toi aussi tu avais trop bu ce soir là et tu n’avais pas conscience des choses. Mais tout avait basculé et tu ne pouvais plus revenir en arrière. Pendant six mois tu t’étais montrée infecte avec tout le monde. Il y avait seulement ta soeur qui avait eu assez de courage pour encaisser toutes les saloperies que tu avais pu lui sortir. Après tout, tu ne les pensais pas ces choses. Tu étais juste en colère. En colère contre l’univers entier parce que ce pourquoi tu avais toujours travaillé venait de disparaitre pour une connerie. Ta soeur, elle n’avait pas voulu que tu rumines ça trop longtemps. Elle t’avait inscrite à l’université et elle t’avait embarquée chez elle à New York. Tu t’étais retrouvée à vivre dans Manhattan. Autant dire que le choc culturel avec Anchorage fût grand. Tu avais vécu un an avec elle et son fiancé. Tu t’étais habituée à cette grande ville où le calme ne régnait jamais. Au final, tu avais fini par te sentir chez toi ici. D’autant plus que maintenant tu ne vivais plus chez ta soeur.
La faim t’avait gagnée et le fastfood était le meilleur endroit pour combler ton estomac. Puis, ce repas était la bonne occasion pour discuter avec Alwin et en apprendre un peu plus sur lui. Même si vous dansiez ensemble, vous n’aviez jamais eu de vraie discussion. Il fallait rattraper ça. Au départ, ce n’était pas gagné puisque vous vous contentiez de manger en silence. Mais, ça ne durait pas bien longtemps avant qu’il ne te pose des questions sur ta présence sur le fameux site de rencontre qui avait permis cette séance de danse. Comme quoi, il n’était pas trop mal ce site puisque tu passais un bon moment en compagnie du brun. Tu n’étais pas du genre à mentir ou à ne pas montrer ce que tu étais réellement. Les faux semblants ce n’était pas toi. Tu ne voulais pas être quelqu’un d’autre. Tu étais telle que tu étais. Peu importe que ça plaise ou non aux gens. « Je supportais plus de vivre chez ma soeur donc la coloc c’était le meilleur plan. Puis ça va, j’suis bien tombée. Tu vis aussi en colocation ? » Tu haussais les épaules alors qu’il disait que vous étiez différents sur vos relations. Il n’avait pas à avoir honte de ne pas en avoir. Ce n’était pas une fierté ou quelque chose comme ça. Tu ne tenais pas un liste de tes conquêtes. Tu n’étais pas du genre à faire ce genre de choses. Puis, tu n’avais pas passer tant que ça de nuits avec des inconnus. Si toi tu ne croyais pas vraiment en l’amour, c’était le contraire pour Alwin. Tu lui enviais cette idéalisme. « J’ai suffisamment vu à quel point l’amour peut faire du mal pour savoir que je ne veux pas vivre ça. Ça fait bien longtemps que j’ai compris que rien est éternel. » Cette vision était assez triste mais c’était la tienne. Tu en avais pris conscience après ton accident. Tu ne voulais plus trop espérer. Tu te contentais de ce qui arrivait au jour le jour, rien de plus. « Non pas d’pari, tu sais bien que ça me réussi pas. » Tu riais, lui rafraichissant la mémoire sur le fait que tu avais perdu un pari il n’y a encore pas si longtemps. Avoir perdu la dernière fois t’avais probablement vacciné sur les paris. Du moins, pour quelques mois. « En plus j’suis persuadée que tu vas trouver la relation parfaite sur Matchmaker et qu’ensuite, ils t’embaucheront pour que tu fasses la publicité du site. » Tu souriais en coin, le taquinant gentiment. C’était si simple de discuter et de plaisanter avec Alwin. Tu aimais quand les choses étaient simples comme ça et que tu n’avais pas besoin de réfléchir. « J’suis contente que tu m’aies flashée et qu’on ai discuté ensuite. J’crois que t’as raison. J’crois qu’on ne se serait pas parlé à la salle ou juste deux-trois mots vite fait. En général, quand je danse, je fais jamais attention à tout ce qu’il y a autour de moi. » Tu prenais ton gobelet en main, t’apprêtant à en boire une gorgée avant qu’une idée ne te traverse l’esprit. « Tiens trinquons à ça ! À Matchmaker ! » Tu riais, trinquer avec un gobelet de fastfood c’était bien une première pour toi.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Ven 28 Juil - 13:36
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Ven 28 Juil - 16:17
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Jamais tu n’avais fait partie de ces gens que l’on pouvait considérer comme normaux. Tu avais toujours eu ta propre personnalité. En même temps, il fallait bien avouer que ton début de vie n’avait pas forcément été banal. Perdre ton père en mère alors que tu n’étais qu’un bébé ça n’arrivait pas à tout le monde. Tu avais longtemps mal vécu cette absence de père. Tu t’étais inventé ton propre monde. Tu avais fait comme s’il était là face aux autres. Il n’y avait que face aux adultes que tu ne pouvais pas mentir parce qu’ils étaient au courant de la situation. Mais, c’était plus facile face aux autres enfants de dire que tu sortais avec ton père, qu’il était le plus merveilleux du monde. Parce que c’était comme ça que tu l’avais toujours imaginé. Ta mère t’avait souvent parlé de lui. Elle t’avait montré des photos. Ta sœur te parlait aussi de lui. Elle l’avait connu plus longtemps que toi. Elle avait pu créer une relation avec lui, elle. Toi non. Tu n’avais pas le moindre souvenir de lui. Tu étais incapable de te souvenir de son visage sans photo. Il avait beau être présent à travers les photos et les souvenirs, il restait un inconnu pour toi. Alors, lui inventer une place dans ta vie t’avait permis de te « rapprocher » de lui. Mais, les choses s’étaient corsées quand ta mère avait déniché un nouveau mari de tu ne sais où. Autant dire que tu ne l’as pas accepté. Tu ne l’acceptes toujours pas réellement d’ailleurs. Tu le tolères, tu fais des efforts pour le supporter mais jamais il ne deviendra ton père. Peu importe tout ce que l’on a pu te dire depuis ton enfance.
Tu aimais cultiver ta différence avec les autres. Tu te fichais bien de ce que l’on pouvait penser. Tu étais fière de celle que tu étais devenue. Tu avais eu pas mal d’obstacles dans ta vie mais tu les avaient passé. Ça n’avait pas été sans difficultés mais tu t’en étais sortie. Tu restais toi-même en circonstance. Enfin maintenant puisque plus petite ta vie inventée t’avait faire finir chez le psy. Très mauvais souvenir mais tu avais compris qu’il ne fallait pas que tu tentes de rentrer dans le moule. Ca tombait bien, parce que même avec tous les efforts du monde tu n’aurais sûrement pas réussi. Alwin non plus ne semblait pas rentrer dans la moule que la société vous imposait. Il avait sa propre personnalité. Tu étais contente de le découvrir un peu plus hors de la salle. Sans le site de rencontre, les choses n’auraient probablement pas été pareilles. Tu te serais contentée de la saluer brièvement à la salle lorsque tu le croisais. Tu étais toujours ailleurs quand tu dansais et tu ne prenais jamais le temps de découvrir les gens qui partageaient la salle de danse avec toi. Peut-être que tu avais loupé d’autres bonnes rencontres à cause de ça. Tu ne le saurais jamais. « J’crois que c’est un coup à ce que ça se finisse par un meurtre… Ah ouais ça doit être animé à autant de monde. Vous vous marchez pas trop d’ssus ? » Tu avais du mal à imaginer autant de monde dans un appartement. Mais, ça devait être une sacrée expérience. Tu imaginais qu’il ne fallait pas trop espérer avoir de l’intimité dans ces cas-là. Surtout si les gens avec qui il vivait étaient comme tes colocataires à toi qui ne connaissaient pas la notion de vie privée et de porte fermée. Plus d’une fois l’un de tes oreillers avait volé en direction de la porte parce qu’on entrait dans ta chambre comme dans un moulin. Heureusement que les amours n’avaient pas une place importante dans ta vie et que tu n’amenais personne à la coloc. Tu étais certaine sinon d’avoir le droit à un interrogatoire en bonne et due forme. Sa question t’amusait et tu décidais d’y répondre sur le ton de la plaisanterie tout en secouant la tête. « Non j’serais jamais seule. J’aurai toujours mon chien et mon chat avec moi. » Tu souriais malicieusement. Après tout, tes animaux étaient là donc tu n’étais pas vraiment seule. Puis, tu avais des gens sur qui tu pourrais toujours compter même si ce n’était pas des relations amoureuses. Et, peut-être que dans quelques temps tu changerais d’avis. Peut-être que tout ce que tu pensais depuis plusieurs années changerait parce que tu tomberais amoureuse. Mais, tu n’en ferais pas le pari avec Alwin. « Exactement ! » Tu riais en cœur avec lui. Cette conversation pouvait se montrer étrange puis redevenir sérieuse. Vous passiez de l’un à l’autre avec aisance. Maintenant, tu lui parlais d’une perspective d’avenir. Peut-être un nouvel emploi à venir pour lui. « Au pire pour les cheveux blancs tu pourras toujours faire des colorations si besoin. » Un sourire malicieux sur le visage, tu lui faisais un clin d’œil. Il n’y avait pas que les filles qui avaient recours à cette technique pour changer de couleur de cheveux. « Ouais carrément. Et en plus, on pourra même renouveler ça. » Tu trinquais à votre rencontre, à ce site qui vous avez permis d’en arriver là. Après tout, vous pouviez le remercier, sans lui ça ne se serait pas passé. « J’crois que ça correspond bien effectivement. Vive les losers ! » Tu riais. Vous aviez beau être des losers, tu en étais bien contente. Après tout, si vous ne l’étiez pas, vous n’auriez jamais parlé et ça aurait été triste parce que tu passais un bon moment. « Moi j’dis qu’on peut remercier nos vies qui ne sont pas parfaites aussi pour ce moment. » Tu l’observais, un sourire sur le visage. La compagnie d’Alwin t’était vraiment agréable et tu aimais ce moment. Tout ça était grâce au hasard. Après tout, vu le nombre d’inscrits sur Matchmaker c’était un coup de chance qu’il soit tombé sur ton profil.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Sam 29 Juil - 18:09
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Dim 30 Juil - 1:37
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Ce boulot tu étais tombée dessus complètement par hasard. Tu avais d’abord fait plusieurs autres trucs mais ça n’avait jamais duré bien longtemps. En tant que serveuse, tu étais une catastrophe. Tu mélangeais les commandes, tu faisais tomber des choses. Clairement ce n’était pas pour toi. Puis, tu étais constamment en retard. Alors ça n’avait pas plu à ton patron qui t’avait renvoyée. Tu avais été aussi renvoyée d’une boutique de vêtement où tu avais commencé à travailler avant de te faire virer parce que tu étais incapable d’arriver à l’heure. Tu n’avais pas fait long feu à cet endroit puisque tu t’étais faîtes renvoyée dès la première semaine. Il faut croire que la patronne n’avait pas aimé que tu lui dises que les vêtements étaient moches et que de toute façon, tu n’arriverais jamais à l’heure parce que ça n’était jamais arrivé dans ta vie. Ce n’était pas de ta faute de toute façon si à chaque fois, tu avais de la malchance. Et oui, ça tombait toujours sur toi quand il fallait que tu respectes des horaires. Le métro ne t’aimait pas, voilà tout. Sauf que cette excuse, elle ne l’a pas prise à la rigolade comme toi et tu as repris tes affaires. Tu as voulu te consoler avec des gâteaux de la petite boulangerie à proximité de chez ta soeur. Tu avais tes petites habitudes là-bas et le boulanger savait parfaitement ce que tu prenais. Tu passais à peine le pas de la porte que ta commande de cinnamon rolls était prête. Toujours bavarde quand tu avais deux minutes, tu as encore une fois discuter avec le boulanger. Sur une plaisanterie, tu lui avais dit qu’il avait qu’à t’embaucher que tu lui amènerais bien plus de clients avec ta jolie bouille. La plaisanterie devint sérieuse et dès le lendemain, tu vendais des gâteaux. Comme on ne change pas de bonnes vieilles habitudes, tu étais en retard dès le premier jour. Il faut croire que ton patron t’aimait bien puisque jamais il ne t’a renvoyé. Tu te contentes de te prendre les soufflantes, mais bien vite la bonne humeur revient dans la boutique. Il faut avouer que tu es vraiment bien tombée sur ce coup là.
Ce soir aussi tu étais bien tombée. Le courant passait vraiment bien entre Alwin et toi. Matchmaker s’était révélé utile pour le coup. Sans lui, vous n’auriez sûrement pas partagé un repas ensemble. Vous vous seriez tout simplement observés de loin à la salle, sans jamais vous adresser la parole. Tu n’aurais alors jamais appris qu’il vivait avec encore plus de monde que toi. Tu n’aurais jamais pu partager ces bons moments à rire. Parce que oui, il y en avait eu beaucoup ce soir. Il était aussi très facile de parler avec le beau brun. Tu n’avais jamais été renfermée, ni secrète. Tu n’avais aucuns mal à parler de ta vie lorsque l’on te posait des questions sur celle-ci. Tu étais impressionnée par le nombre qu’ils pouvaient être dans l’appartement d’Alwin. Tu imaginais que l’appartement devait être assez grand, mais tout de même ça restait vraiment très chargé. Il t’apprenais d’ailleurs qu’ils étaient plusieurs dans une chambre. Ça confirmait qu’ils ne devaient pas trop s’étaler s’ils voulaient pouvoir circuler. « D’accord, je vois. C’est sûr que ça te ferais super étrange et super calme de vivre tout seul. J’ai que deux colocs moi mais j’pense que parfois ils en valent bien sept. Mais ça va, ils sont cool même si parfois j’me passerais de la batterie ou du tapis de course qu’on a dans le salon et que j’aimerais que les placards soient vides moins souvent. » Tu riais en parlant de tes colocataires. Ils étaient loin d’être normaux eux aussi et c’était aussi pour ça que vous vous entendiez si bien. Vivre avec des gens trop sérieux, ça ne l’aurait probablement pas fait. Tu n’aimais pas quand les choses étaient trop carrées. Sauf pour un sujet : la nourriture. Pour ça, tu avais envie de les tuer chaque fois que quelqu’un ne faisait pas les courses ou qu’ils prenaient dans ce que tu achetais. Heureusement que tu n’étais pas rancunière et que ça te passait vite. Eux non plus n’étaient pas rancuniers puisqu’ils avaient fini par accepter les animaux que tu leur avais imposé. « Mince pourtant c’était mon plan de vie que de finir avec une vingtaine d’animaux chez moi. C’est cliché quand même s’il y a des chiens ? Parce qu’en temps normal on imagine la vieille fille avec seulement des chats. » Tu riais de ta bêtise. Ce n’était pas forcément une blague de très bon goût mais ça t’amusait. Les vieilles filles étaient toujours décrite avec une vingtaine de chats, alors s’il y avait des chiens ça innovait. Du moins, tu le voyais comme ça. Puis de toute façon, ce n’était pas ton réel projet d’avenir. Pour être plus précise, tu ne te projetais pas si loin. Non, tu t’imaginais déjà même pas ce qui se passerait à la fin de tes études. Tu avais encore deux ans devant toi, tu t’imaginais avoir le temps de voir. Sauf que le temps passait toujours à une vitesse folle. C’est pour ça qu’il n’allait pas falloir trainer pour refaire une soirée comme vous vivez actuellement. « Je crois que c’est mieux de ne pas attendre aussi longtemps. » Tu lui souriais, sincère dans les mots que tu venais de lui dire. Tu comptais bien repasser un moment en sa compagnie sans atteindre que des cheveux blancs fassent leur apparition. Et puis, tu étais certaine que vous vous trouveriez bien d’autres points communs d’ici là. Ça serait triste de ne plus revoir une personne qui semblait te ressembler pas mal. Deux losers ensemble, c’était toujours une bonne chose. « Ça va niveau boulot j’m’en sors pas trop mal, j’peux manger des gâteaux à longueur de journée. Par contre, c’est niveau cours que j’suis pas gâtée. Ça c’est grave chiant ! Ouais c’est tant mieux, j’suis contente qu’on puisse apprendre à se connaitre. » Tu passais une main dans ta longue chevelure brune tout en lui souriant. Alwin était vraiment une personne qui méritait d’être connue. Tu le regardais avec un peu plus d’attention et tu pouvais constater qu’il était en train de rougir. Avec ce petit sourire timide sur le visage, il était vraiment craquant. Te mordillant la lèvre inférieure, tu souriais. « Tu rougis j’crois. »
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Mer 2 Aoû - 15:16
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Jeu 3 Aoû - 17:40
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Jusqu’à ton arrivée à New York il y a trois ans, tu n’avais jamais rien connu d’autre que l’Alaska. Tu avais toujours aimé ton Alaska natale et tu n’aurais pas pensé la quitter – mis à part pour la danse. Tu ne l’avais quitté qu’à tes dix-neuf ans pour venir ici à New York. Avant ça, jamais tu n’étais partie en vacances. Jusqu’à ce que ta mère se remarie, elle n’avait pas les moyens pour vous envoyer ta sœur et toi ailleurs ou même partir avec vous. Ensuite, tu avais toujours refusé tout ce qui venait de ton beau-père parce que tu n’acceptais pas sa présence dans ta vie. Ça avait fini par s’arranger mais il n’avait pas une réelle part entière. Il était le mari de ta mère. Point. Tu étais restée à Anchorage en permanence jusqu’à ton adolescence. Ensuite, les roadtrips avec les potes dans tout le reste de l’Alaska avaient été de rigueur. Tu t’étais bien éclatée avec eux. C’est comme ça que tu avais commencé à développer ta passion pour la photographie. Tu avais pu garnir ton book grâce à la faune sauvage et aux paysages tous droits sortis d’un autre monde. Mais l’autre monde pour toi, ça avait été de débarqué à New York. Choc des cultures, tu n’avais pas été préparée à ça. Ici, rien ne t’étais familier. La nature sauvage laissait place au béton. Ici, tu avais toujours cette impression de mourir de chaud. Parce que non, tu n’étais pas habituée aux températures « normales ». Tu n’avais presque jamais vu de ta vie de températures supérieures à 20°C. Ton premier été ici avait été difficile et tu avais passé beaucoup de temps enfermée dans les magasins climatisés. Au moins là-dedans, c’était moins pire. Tu avais fini par t’adapter mais pour toi, ici les hivers ne sont pas de vrais hivers. Tu n’avais jamais compris ces gens se baladant en gros manteau alors qu’il faisait encore des températures positives. Toi, tu étais en tee-shirt par ce temps-là.
Les premiers à subir tes plaintes concernant les températures, c’était tes colocataires. C’était avec eux aussi que tu te battais tous les hivers pour savoir quand démarrer le chauffage. Tu n’avais presque jamais froid donc forcément, ça coinçait avec eux qui avaient toujours connu ce genre de température. Alors, tu les laissais mettre le chauffage alors que toi, tu ouvrais toutes les fenêtres. Et ça se passait comme ça chaque hiver. Vous payez du chauffage pour rien puisque tu laissais les fenêtres ouvertes dès que possible. Ca mettait de l’animation au moins dans l’appartement. Quoique, il n’y avait pas besoin de ça pour que ta vie soit animée. Il y avait toujours divers sujets sur lesquels vous pouviez débattre. Des tonnes de désaccords qui faisaient que rien n’était simple. Mais après tout, c’était ça qui faisait le charme de vivre à plusieurs. Tu n’aurais de toute façon jamais réussi à vivre seule. Tu te serais trop ennuyée. Tu n’aimais pas le silence, tu n’aimais pas le calme. Sûrement que tu n’étais pas encore assez mature pour savoir apprécier ce genre de choses. Malgré tes vingt et un ans, tu restais une enfant Cody. « C’est certain que c’est cool d’avoir une animation quand on rentre. Ça doit être drôlement de rentrer et passer ses soirées en tête à tête avec la télé parce qu’on est tout seul. » Tu savais que ta colocation ne durerait pas toute la vie. Peut-être que ça tiendrait encore 3/4 ans, le temps de terminer tes études. Puis d’ici là, peut être que tu deviendrais assez mature pour savoir apprécier le fait de vivre seule ou que tu aurais rencontré quelqu’un qui partagerait ta vie. Mais, tu n’en étais pas encore là et tu avais le temps de voir venir. Tu ne voulais pas te projeter si loin. Du moins pas sérieusement. « Tu viens de briser mes rêves là j’crois. Tiens, je note pour les lapins. Mais j’crois qu’en fait, j’vais ouvrir une animalerie au final. Parce que chiens, chats, lapins, ça commence à faire beaucoup. » Ca faisait beaucoup d’animaux tout ça mais ça ne te faisait pas peur. Tu avais bien vécu avec six chiens dans la maison de ta mère parce que tu avais ramassé tous les malheureux du quartier. Tu avais même manqué de ramener un bébé renard que tu avais retrouvé dans ton jardin. Tu t’étais bien vu l’élever au biberon toi. Ta mère n’avait pas été d’accord et elle avait contacté les services spécialisés pour qu’ils s’en occupent. Autant dire que tu lui en avais beaucoup voulu sur ce coup là. Mais ça ne durait jamais bien longtemps avec toi. Tu savais passer très vite à autre chose. Tu arrivais à te captiver par des milliers de choses. Tu arrivais toujours à te trouver des occupations. La prochaine sur ton planning serait sûrement de t’entrainer avec Alwin. Tu t’entendais vraiment bien avec lui et la conversation se faisait naturellement. De toute façon, si tu avais passé un mauvais moment, tu y aurais sûrement mis fin depuis un moment. Tu ne t’encombrais jamais à rester avec des gens avec qui le courant ne passait pas. Il y avait trop de choses à faire dans ce monde pour ne pas perdre du temps à faire semblant. « C’est le meilleurs gâteaux de tout New York ! Et oui, j’suis très objective en disant ça. Ça va, j’étudie pas un sujet trop chiant. Mais bon, j’étais un peu forcée d’aller à la fac, ma mère et ma sœur semblaient pas emballées par mon projet de devenir femme de ménage dans le motel du coin à Anchorage. » C’était un plan d’avenir que tu avais envisagé pendant un long moment après l’accident. Tu ne voyais pas l’intérêt de continuer à essayer de faire des choses que tu aimais pour que ça se finisse mal. Au moins, avec le premier job pourri du coin, il n’y avait pas de déception à avoir. Mais ça, ta sœur et ta mère n’avait pas laissé faire et tu avais débarqué à New York. Au final, tu pouvais leur dire merci parce que ta vie ici était plutôt pas mal. Et au moins, tu sortirais diplômée dans quelques années. Peut-être que tu finirais un jour par exposer tes photos dans une galerie ? Tu étais tout de même loin d’en être là. Tu observais Alwin et tu pouvais constater qu’il était en train de rougir. Fidèle à toi-même, tu le lui faisais remarquer. Tu souriais en le voyant se ventiler avec la carte avant de finir par hausser les épaules. « J’crois que mon avis est biaisé. J’ai chaud dès qu’il fait plus de 15°C. » Et oui, c’était l’été ici à New York donc forcément, tu avais chaud avec les températures que l’on connaissait ici. Il faut croire que tu n’étais pas faîte pour vivre dans un état aussi loin du cercle polaire.