Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Jeu 3 Aoû - 20:53
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Ven 4 Aoû - 15:45
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Vivre seule n’était pas une option que tu avais pu envisager un jour. Tu avais besoin de compagnie, besoin de gens avec qui discuter après tes journées de boulot ou de cours. Tu aimais les conversations futiles où vous parliez sans rien dire. Parfois même sans qu’aucun n’écoute l’autre. Juste ce besoin de parler face à quelqu’un pour ne pas dire que l’on devient fou à parler seul. Tu avais toujours vécue entourée de monde. Il y avait toujours eu ce brouhaha lorsque tu rentrais à la maison après l’école lorsque tu étais plus jeune. Ta mère, un vrai moulin à paroles, ne laissait jamais le silence s’installer. Elle avait toujours aimé vous raconter des milliers de choses, elle aimait écouter vos journées même si rien d’intéressant ne s’était passé. Alors, tu avais continué en vieillissant à garder cette habitude de raconter ta journée même si tout le monde s’en fichait. Ça te faisait du bien à toi de parler. Une sorte de thérapie pour prouver que ta vie n’était pas si nulle que ça. Tu ne faisais jamais rien de bien fabuleux. Souvent, les mêmes banalités revenaient. Tu étais plongée dans ta petite routine mais ça te convenait bien. Il y avait tout de même parfois où tu avais besoin de calme mais ça ne durait jamais plus d’une demi-heure. Même pendant un film tu aimais commenter ce qu’il s’y passait. Tu aimais te moquer de ces personnages qui parfois te paraissaient si stupide. Mais ça restait un moyen de te rassurer et ça, tes proches l’avaient bien compris. Alors ils t’écoutaient d’une oreille. De toute façon, tu ne demandais pas à ce que l’on t’écoute, tu demandais seulement que l’on te laisse parler.
Le silence n’était pas maitre durant ce moment que tu partageais avec Alwin. Non, vous parliez de tout et de rien. Tu disais les choses qui te venaient en tête sur le moment sans y réfléchir. Peut-être que tu avais l’air stupide, peut-être que tu en disais beaucoup trop. Ce ne semblait pourtant pas le déranger puisque la conversation continuais à bon train. D’ailleurs, plus la soirée passait et plus tu te découvrais des points communs avec lui. Tu n’avais jamais songé pouvoir avoir autant de choses en commun avec lui. La veille encore lors de votre discussion sur Matchmaker, tu pensais qu’il n’y avait que la danse qui vous réunissait. La preuve que non puisque lui aussi semblait avoir été gâté au niveau de ses colocataires. Il était d’autant plus gâté qu’il avait six colocataires. Au moins, il n’avait pas l’temps de s’ennuyer tout comme toi. « Tu marques un point, j’crois que y a pas besoin de télé quand on a des colocs comme les nôtres. J’crois pas qu’un jour on pourra s’habituer à une vie banale sans colocs fous. » Tu étais certaine qu’une vie banale ce n’était pas fait pour toi. Ni même pour lui d’ailleurs. Il n’était pas de ces gens qui avait une vie comme les autres. Au fil de votre discussion, tu te rendais qu’il était loin d’être quelqu’un de banal. Tu aimais cette originalité qu’il avait. Ca se confirmait un peu plus alors que vous parliez d’un avenir totalement fictif. Toi gérante d’une animalerie ? Tu ferais faillite en moins de deux semaines, incapable de vendre le moindre animal. « J’crois que j’vais y réfléchir sérieusement alors. Bien que j’pense que ça s’rait pas un métier très rentable pour moi. » Tu riais, dévoilant que tu ne saurais jamais gérer une telle structure. Tu ne serais d’ailleurs probablement jamais capable de gérer quelque magasin qu’il soit. Tu étais beaucoup trop dispersée, beaucoup trop étourdie pour réussir à être ta propre patronne. Tu avais besoin de gens au-dessus de toi pour te contenir, pour s’occuper de tout ce que tu étais incapable de gérer. Pourtant, tu détestais l’autorité mais tu en avais besoin. Tu étais, comme toujours, faîte de contradictions. « On verra bien dans quelques années. Et au pire, j’aurai des coupables tout désignés pour justifier de mon échec. Non ça va, c’est cool c’que tu fais. T’aurais pu faire bien pire, genre travailler dans une morgue ou truc comme ça. Puis, j’comprends que t’aies refusé d’aller à la fac parce que c’est hyper chiant. Surtout quand t’as des cours inutiles. » Il y avait beaucoup de matières dont tu ne voyais pas l’intérêt. Il y avait plusieurs cours que tu aimais sécher parce que ça ne te servait à rien et que tu étais certaine de ne jamais réutiliser. Sérieusement, les notions d’histoire ou ce genre de choses, tu t’en fichais. Ca ne te serait jamais utile dans ta vie de tous les jours. Ou alors, si tu t’en servirais peut être si tu venais à t’inscrire dans un jeu télévisé de culture générale. Sauf que ça ne faisait pas parti de tes plans. Tu préférais largement te goinfrer à la boulangerie plutôt que de faire la potiche sur un plateau télé. « Deal, on fait ça ! « Tu riais avec lui. Tu te fichais bien que son travail soit classe ou non. Du moment qu’il faisait quelque chose qui lui convenait, tu n’avais pas à juger. Il y avait des métiers pour tous les goûts. Toi, il était vrai que ton travail à la boulangerie comportait quelques avantages. Mais, il y avait aussi des côtés beaucoup moins sympas. Tu faisais avec, tu avais fini par avoir l’habitude maintenant. « Ouais j’comprends. » Alwin te faisait sourire comme depuis le début de cette soirée totalement inattendue. Il avait un petit truc très différent des autres mais que tu appréciais beaucoup. « C’pas grave, j’aurai terminé en poussière à cause de la déshydratation et de la chaleur qu’il fait ici. Mais comme t’invite, j’veux bien un coca s’te plait. » Tu riais après avoir exagéré totalement la situation. Mais après tout, pourquoi commencer à devenir sérieuse alors que ça n’avait pas été le cas depuis le début ? Tant pis s'il te trouvait stupide ou s'il trouvait que tu abusais sur le nombre de bêtises que tu étais capable de dire à la minute.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Sam 5 Aoû - 1:00
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Sam 5 Aoû - 13:22
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Te projeter dans l’avenir, tu en étais tout bonnement incapable. Tu ne voulais plus prévoir un plan pour ta vie, les déceptions étaient toujours trop grandes quand les choses ne se passaient comme tu l’avais prévu. Pendant toute ton adolescence tu avais prévu ce que tu devais faire, quand tu devais le faire. Tu avais été certaine de la façon dont les choses se passeraient. Tu n’avais eu aucuns doutes, tu étais certaine de toi. Certaine que tu aurais fait une grande carrière de ballerine. Tu t’étais déjà vue en haut de l’affiche de tous les théâtres. Tu te voyais vedette dans de grands ballets. Et, c’était à ça dont tu aspirais. Mais, il y avait eu un minuscule gravier qui s’était introduit dans l’engrenage. Tout avait volé en éclat. Les gens n’étaient et ne seraient plus jamais pareilles. Toute ta vie avait changé en un claquement de doigt. Une immense déception, un infini chagrin et cette peur - au départ - de ne plus jamais pouvoir danser à nouveau. La danse ce n’était pas fini pour toi, tu n’aurais jamais pu y survivre. Mais tes rêves de carrière, eux, avaient bien pris fin. Il avait fallu te reconstruire et la tâche n’avait pas été facile. Tu avais changé, tu n’étais plus exactement la même qu’avant de monter dans cette voiture. Tu t’étais fait des promesses. Tu ne voulais plus prévoir. Tu ne voulais plus être déçue. On ne pouvait pas être déçue lorsque l’on attendait rien. Tu préférais ça maintenant. Tu prenais les choses comme elles venaient sans te projeter trop loin. Tu ne voulais plus faire de plans. Et pourtant, les mauvaises habitudes revenaient parfois.
Tu partais toujours du principe qu’il valait mieux se concentrer sur l’instant présent. C’est ce que tu faisais actuellement avec Alwin. Il n’y avait pas à réfléchir à ce qui se passerait ensuite. Non. Vous parliez de vos vies, de ces colocataires un peu fous avec lesquels vous viviez. Avoir une vie privée lorsque l’on vivait en colocation n’était d’ailleurs pas quelque chose de simple. Imaginer fonder une famille en pleine colocation. « Vraiment, tu me brises le coeur en m’apprenant que jamais on deviendra mature. » Tu faisais une petite moue enfantine, comme si tu étais réellement déçue d’apprendre ça. Mais bien vite, ton sourire revenait. Tu te fichais d’être considérée comme une gamine immature. Après tout, tu n’avais que vingt et un ans, tu n’avais pas assez d’expérience de la vie pour avoir la maturité d’une personne de dix ans ton ainée. Puis, tu ne voulais pas grandir trop vite. Tu restais jeune, te comportant comme une fille de ton âge tout simplement. Puis, on garde tous une part d’enfance en nous, non ? La maturité incluait en plus les responsabilités alors c’était loin d’être top. « C’est génial de savoir que j’pourrais compter sur toi en cas de besoin ! » Tu lui faisais un grand sourire en terminant ta phrase. Alwin était vraiment adorable et attachant, tu ne pouvais que te sentir bien en sa présence. Matchmaker avait du bon pour une fois. « Voilà maintenant tu auras de quoi positiver par rapport à ton boulot. Ah mais voilà ! Tu viens d’me donner la solution pour survivre à mes cours. Enfin, j’espère que par contre je ne tomberais sur un psychopathe caché sur Matchmaker qui me kidnappera pour me découper en morceaux et m’éparpiller aux quatre coins de New York. » Tu regardais sûrement beaucoup trop de séries policières et de films d’horreurs pour penser à ce genre de choses. Mais, ça te faisait rire de dire de telles bêtises. Il y avait quand même très peu de chances pour tomber sur un fou pareil. Des gens bizarres, oui il était probable que tu en rencontres. Puis, tu pouvais aussi faire de très bonnes rencontres comme ce soir. Cette soirée qui se déroulait à la perfection. Vous plaisantiez et ça, c’était quelque chose d’important pour toi. Tu aimais sortir mille et une bêtises à la seconde, tu n’étais pas capable de rester sérieuse trop de temps. Tu trouvais ça ennuyant. Suite à ta nouvelle plaisanterie sur ta future déshydratation, le beau brun se levait pour aller vous chercher une nouvelle fois à boire et même à manger. « Tu aurais eu ma mort sur la conscience et j’serais venue te hanter jusqu’à la fin de tes jours. En tout cas, je note que je ne dois pas avoir d’accident en ta présence. J’crois que tout l’monde sait faire du bouche à bouche… » Tu bougeais les sourcils de façon explicite avant de te mettre à rire. Tu ne voulais pas le mettre mal à l’aise avec cette boutade. Mais, c’était le genre de mots qui te venaient sans que tu ne réfléchisses avant. Maintenant c’était trop tard, tu ne pouvais pas ravaler tes mots. Ton regard se posa sur sa main alors qu’il venait de piquer une frite. Tu prenais alors un air grave sur le visage. « Tu as de la chance que je n’ai pas de couteau à porter de main. Le vol de nourriture est un énorme crime chez moi. » Ton sourire revenait aussi vite qu’il avait disparu sur ton visage. Ici le brun ne risquait rien, ce n’était pas avec ta paille que tu allais lui trancher la main pour ce vol - très grave - de frite. « Ouais il est cool. Si j’t’avais pas connu de la salle de danse, j’suis sûre que j’aurai flashé sur toi rien que par rapport au pseudo que t’as mis. J’suis trop curieuse. Pourquoi le pal avant ton prénom d’ailleurs ? » Cette question te trottait dans la tête depuis la veille qu’il t’avait flashé sur le site de rencontre. Il était de la lui poser cette question. Tu l’observais en souriant alors qu’il faisait l’idiot avec ses cheveux. « Tu devrais laisser tes cheveux comme ils sont naturellement, j’les aiment bien. » Oui, tu aimais bien ce Alwin que tu avais devant toi sans qu’il ne cherche à changer qui il était.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Sam 5 Aoû - 20:11
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Mar 8 Aoû - 17:54
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La beauté, c’était bien quelque chose de très subjectif. Chacun avait des goûts très différents à ce propos. Ce qui pouvait te plaire ne plairait pas forcément à ton voisin. Au final, ce n’était pas plus mal. Ca permettait un large éventail, chacun pouvait y trouver son compte. Tu aimais la diversité, tu aimais les choses différentes. C’est pourquoi tu ne comprenais jamais les dictats de la beauté et de la mode. Il fallait s’enfermer dans une cage, ressembler à tous les autres. Clairement, tu étais loin de suivre les modes. Premièrement, tu n’étais pas de ces filles qui faisaient des couleurs de cheveux en fonction. Non. Tu restais avec ton brun que tu aimais. Pas question de mettre des produits sur ta chevelure qui finirait par les rendre aussi sec que de la paille. Ressembler à un épouvantail, c’était loin d’être dans tes objectifs. Tu restais avec tes boucles de sauvageonne. Parfois, tu t’hasardais à les lisser mais ce n’était jamais trop souvent. Perdre une heure à te coiffer, ce n’était clairement pas pour toi. Pour le maquillage et les vêtements, ça restait la même chose, tu restais simple. Tu ne voulais pas en faire trop. Alors, c’était vrai que parfois tu ne ressemblais à rien. C’était vrai que des fois tu sortais dans la rue sans te coiffer ni te maquiller. Mais, tu te fichais complètement de ce que les gens pouvaient penser. Tu n’étais pas là pour obtenir leur approbation sur ce que tu faisais. Et puisque tu ne voulais pas être jugée, tu ne jugeais pas les gens sur leur physique ou leurs choix en matière de vêtements. Il fallait foutre la paix aux gens sur ce qu’ils faisaient. C’était comme ça que les gens complexés pourraient finir par s’accepter. Ce n’était pas en leur rappelant sans arrêt qu’ils n’étaient pas dans la norme que ça fonctionnerait. Du moins, toi tu voyais les choses comme ça Cody.
Tu semblais d’ailleurs avoir la même vision des choses qu’Alwin. Du moins, sur le fait de ne pas vivre seul. Tous les deux vous sembliez incapables de le faire. Vous étiez sûrement trop habitués à vos colocataires à présents pour réussir à supporter la solitude. Il faut dire que vu les cas avec lesquels vous viviez, le choc serait rude. D’ailleurs, vivre seule n’avait jamais été une option pour toi. Tu aurais sûrement eu les moyens de te trouver un petit studio. Tu savais que même si tu en avais eu besoin, ta mère t’aurait donné un coup de main pour le loyer. Elle l’avait d’ailleurs proposé dès que tu avais emménagé. Tu avais toujours refusé. Tu voulais garder ton indépendance et prouver que tu pouvais te débrouiller toute seule au moins pour ça. Même si ça ne signifiait pas pour autant que tu deviendrais mature du jour au lendemain. « Tu marques un point. Vaut mieux le savoir maintenant, on peut anticiper comme ça. Puis avec la jeunesse, j’me remettrais peut être plus vite d’un cœur brisé. » Tu prenais plaisir à continuer cette discussion qui n’était pas vraiment sérieuse. Rentrer dans son jeu et poursuivre la plaisanterie, tu aimais ça. Tu appréciais aussi de savoir que tu pouvais compter sur lui. Pourtant, vous veniez tout juste de faire réellement connaissance. Alwin réussissait à te faire sourire et tu en venais même à te dire que Matchmaker était pas mal. Enfin, seulement si tous ceux qui étaient dessus étaient comme lui. Ce qui n’était pas le cas. Le site devait héberger pas mal de personnes dérangées. Peut-être même que tu tomberais sur un serial killer comme tu l’expliquais au beau brun. Après tout, on ne pouvait jamais prévoir. « Le destin me déteste tu vois, la poisse me tombe toujours dessus. » C’est vrai que tu n’avais jamais réellement été gâtée par la vie. Tu avais vécu beaucoup de malheurs et même au quotidien, tu avais souvent la poisse. Ton téléphone qui tombe par terre et dont la vitre s’explose, pour toi. Le billet de cinquante dollars qui tombe de ta poche et que tu perds dans la rue, pour toi. Tu n’allais pas commencer à faire toute la liste parce que tu n’en avais pas terminé sinon. Heureusement, ce soir semblait être un bon soir au vu de la soirée agréable que tu passais. « J’sais pas. J’pense que c’est instinctif en fait. » Tu haussais les épaules. Faire les choses à l’instinct, ça te connaissait vu que c’était comme ça que tu fonctionnais dans 99% des cas. Tu n’avais jamais fait de secourisme mais sûrement que tu trouverais quoi faire en cas de besoin. Ou alors, tu ferais une crise de panique et là tout le monde serait mal. On sait pas. Alwin s’osait à piocher dans tes frites. Mauvaise idée au vu de ton caractère. Enfin, là ce n’était pas avec la paille qui était à ta proximité qu’il aurait pu s’inquiéter. Oui, ça aurait été le seul objet à portée de main pour couper la sienne. « T’as raison, j’vais attendre que tu m’enseigne le hip hop avant. » Tu riais à la vue de sa tête alors que tu avais poursuivi la plaisanterie. Tu piocher dans les frites après avoir expliqué ce qui aurait pu t’attirer sur le profil Matchmaker du brun. « Yep ! Promis je me moquerais pas. T’as une poule ? T’as réussi à trouver une poule à New York ? Je savais même pas que c’était possible qu’il y ai ce genre d’animal ici. Mais c’est grave cool ! » Tu souriais alors que lui était en train de se cacher. C’est vrai quoi, personne ne pourrait penser qu’une poule serait un bon animal de compagnie pour un New Yorkais. Mais c’était cool. Au moins, c’était plus original qu’un chien ou un chat. Tu l’observais, ton coude posé sur la table et la tête sur la main. Tu venais de lui avouer que tu aimais bien ses cheveux. D’ailleurs, tu trouvais qu’Alwin avait énormément de charme. Il n’y avait pas que ses cheveux que tu aimais bien. Puis, sa personnalité était géniale. « Me laisses pas jouer avec tes cheveux, tu pourrais te retrouver avec des tresses. » A la suite de ses paroles, tu avais instinctivement tourné la tête vers le caissier, qui effectivement était en train de regarder vers vous. « Il regarde vers là sûrement parce qu’il s’ennuie et qu’il a rien d’autre à faire. Mais merci du compliment. Enfin, tu penses ça là parce que pour une fois je suis à peu près coiffée et maquillée. » Tu lui souriais passant une main dans tes cheveux tout emmêlés à cause des boucles. Tu n’avais jamais été très à l’aise avec les compliments sur ton physique. Tu ne savais jamais comment y réagir ni y répondre.
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Mer 16 Aoû - 15:06
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Ven 18 Aoû - 16:58
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Du courage, tu n’en avais pas dans toutes les situations. Tu aimais le danger quand ça ne t’impliquait pas trop. Du moins, quand ça n’impliquait pas ta vie personnelle. Parce que pratiquer des sports dangereux tels que le saut à l’élastique ou le parachutisme, tu en rêvais. Tu n’avais pas les moyens pour le faire pour le moment mais peut être qu’un jour, ta situation financière changerait. Peut-être qu’un jour tu réaliserais ça et que ça serait la plus grande œuvre de ta vie. Par contre, dès que ça te touchait de trop près, tu n’y allais pas. Particulièrement quand une histoire d’amour était en jeu. Toi, t’avais jamais eu comme tes copines cette merveilleuse histoire d’amour qui les faisait rêver. Toi, tu rêvais pas du prince charmant. T’as toujours était terre à terre pour tout ce qui concernait l’amour Cody. Et avec le modèle amoureux de ta mère et ta sœur, autant dire que ça ne t’avait pas convaincu d’essayer. Ta sœur, tu l’avais vue de nombreuses fois pleurer dans sa chambre à cause d’un garçon qui venait de lui briser le cœur. Tu l’avais vu être une loque pendant des jours à cause de ça. Puis, elle en rencontrait un autre, elle se relevait mais ça se terminait une nouvelle fois de la même manière. Un cercle vicieux. Toi, tu t’étais contentée de faire comme toutes tes copines, te trouver un petit copain pour dire que tu en avais un. Juste un bon moyen de ne pas être exclue des conversations. Il n’y avait pas de sentiments amoureux avec ce garçon que tu avais largué après qu’il ait essayé de fourrer sa langue dans ta bouche. Ta main avait fini par rencontrer sa joue. Tu avais toujours eu ce caractère de feu. On ne te prenait pas sans que tu aies décidé de donner. Quelques mois plus tard, il y avait eu un autre garçon, plus vieux cette fois. Celui qui t’avait pris ta virginité. Parce que ouais, tu l’avais perdue tôt. Beaucoup trop tôt. Tu ne regrettais pas. Ta mère par contre, elle, elle avait pas aimé. La marque sur ton visage qui était restée quelques heures pouvait en témoigner. Mais pour toi, ça n’avait pas d’importance tout ça. Ce n’était que des étapes à passer. Des choses dont tu étais débarrassée maintenant et tu pouvais faire les choses sans réfléchir. Pas besoin de penser qu’une première fois doit être exceptionnelle. Non. T’as compris depuis bien longtemps que les choses ne se passent pas comme dans les films Cody.
Mais derrière tout ça, il y a de la peur. Une peur que tu n’es pas prête à avouer. Du moins, pas sérieusement. Parce que plaisanter sur un cœur brisé, tu sais le faire. C’est ce même ce que tu fais actuellement avec le beau brun. « J’crois que j’suis trop peureuse pour me lancer. » Tu accompagnais tes paroles d’un haussement d’épaule, un sourire sur le visage. Tu étais suffisamment à l’aise avec Alwin pour réussir à lui avouer que tu pouvais avoir peur. Il y avait toujours cet humour mais il servait juste de façade. La peur était une réalité. Tu ne voulais plus souffrir. Tu avais assez donné dans ta vie et tu mettais toutes les chances de ton côté pour ça. Puis, tu n’étais pas malheureuse de ne pas tomber amoureuse. Non, il y avait bien d’autres choses dans ta vie qui étaient plus importantes. Puis, peut-être que tu n’étais pas faîte pour ça et que c’était la raison pour laquelle l’amour ne t’était jamais tombé dessus. Si le destin devait en décider autrement, tu aviserais à ce moment là. « Ça va, t’as juste ce qu’il faut de folie pour pas qu’on s’ennuie. Surtout que je suis pas très nette non plus. » Tu lui souriais sincèrement. Il avait bien dû se rendre compte depuis le début de cette soirée que tu sortais du lot. Qu’être comme tout le monde, ce n’était pas du tout ce qui te caractérisait. Tu avais souvent des idées étranges qui passaient par tête et tu ne te gênais jamais pour les partager. Heureusement, le danseur ne semblait pas en être dérangé. Encore une fois, tes plaisanteries bizarres frappaient alors que tu songeais à lui couper la main pour vol de frites. Ce qui était légèrement excessif si ça devait se passer en vrai. « C’est plutôt de l’égoïsme j’crois. Parce que dès que je maîtrise, fais attention à tes mains ! » Tu riais alors que tu le voyais continuer à piocher dans tes frites. Pour l’instant, il pouvait profiter de ses deux mains. Puis, si tu lui avais coupé une main, il aurait probablement été réticent à te parler de son secret. Tu n’aurais pas eu la chance de savoir qu’il élevait une poule. Une poule à New York, c’était une première. Ce n’était pas le genre d’animaux que l’on voyait ici. Mais t’aimais bien. T’aimais bien qu’il ne fasse pas comme tout le monde. Il était unique Alwin. « Promis ! J’serais muette comme une tombe ! » Tu mimais fermer ta bouche à l’aide d’une fermeture éclair dès tes derniers mots. Tu allais garder son secret. Ce n’était pas quelque chose de bien difficile. Puis, il était bien trop adorable pour que tu puisses faire quoique ce soit contre lui. « J’suis sûre de pouvoir réussir, j’suis une pro des tresses ! Tu seras mignon en plus à ressembler à un mouton quand tu les retireras. » Il ne se prenait pas au sérieux, tu aimais ça. Il était aussi charmant Alwin et il n’hésitait pas à te complimenter. « J’suis sûre que ce gars est pas aussi intéressant que toi. En plus, il m’apprendrait pas le hiphop et probablement qu’il me laisserait pas faire de tresses dans ses cheveux. J’passe vraiment une bonne soirée avec toi. Euh… Merci alors. » Tu passais une main dans ta chevelure, la changeant totalement de place, tes cheveux s’emmêlant un peu plus qu’à l’habitude. Tu avais toujours eu ce tic de jouer avec sans que ça ne veuille réellement dire quelque chose. Tu avais souvent besoin d’occuper tes mains et tes cheveux étaient toujours présents. Enfin, il y avait quand même une petite gêne de savoir qu’il pensait ça de toi. Peut-être même que tu aurais pu rougir. Il avait un truc que les autres n’ont pas et ce n’était pas pareil que d’être avec lui. Tu ne voulais pas que quelque chose vienne gâcher le moment que vous passiez. Tu aimais être là avec le brun sans vouloir que ça prenne fin. Il doutait de lui et pourtant, si les choses t’avaient déplues, tu aurais eu l’honnêteté de mettre fin à cette soirée. « Si, j’crois que ça marche. »
Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Ven 18 Aoû - 23:20
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Sujet: Re: We should consider every day lost on which we have not danced at least once. ¤ Cody Sam 19 Aoû - 12:23
❝we should consider every day lost on which we have not danced at least once.❞ alwin & cody
La peur, tu savais pas gérer correctement. La peur, elle est là depuis ton accident. Enfin, elle était probablement déjà là avant parce que t’as toujours eu le don pour faire foirer les choses. Mais c’était réellement depuis que t’es montée dans cette voiture et que t’en est ressortie avec un genou en vrac que t’as commencé réellement à avoir peur. Peur parce que maintenant plus rien n’était certain. Parce que ton avenir tout tracé, tu l’avais avant l’accident. Maintenant, tu ne fais qu’improviser. Quelques années que tu improvises totalement. Tu n’as plus envie de te projeter dans l’avenir. Tu préférais faire les choses sans réfléchir. Peu importais si tu t’attirais des ennuis. T’arrivais à gérer comme ça. Parce que les déceptions, tu ne savais pas gérer. T’y arrivais pas et t’avais toujours du mal à te relever après les coups du destin. Les espoirs te font tomber plus bas que terre quand ils s’effondrent. T’as des gens sur qui compter pour le moment et qui te relèvent. Mais, si un jour ils disparaissent ? Tu ne sais pas comment tu feras. Alors t’espères plus rien. Plus trop du moins. En amour, t’es pareille. T’attend rien, tu ne fais pas de plans et tu ne veux pas t’attacher parce que t’as vu le mal que ça fait quand tout s’arrête. T’es carrément pas prête à vivre ce genre de chose Cody. T’es pas capable d’assumer un coeur brisé. Tu préfères te dire que ce n’est pas pour toi. Tu préfères largement les relations de très courtes durées comme tu as depuis toujours. Pas d’attachement, seulement de l’amusement. Mais les choses changent. De nouvelles rencontres qui viennent perturber les certitudes. Alwin, il en fait partie de ces rencontres qui changent les choses. Parce qu’avec lui, tu te sens bien. T’as pas l’impression de devoir changer pour pouvoir être bien en sa compagnie. T’as juste à être toi-même. Il y a ce feeling qui passe, cette impression que le temps est suspendu et que vous pourriez rester là des heures à discuter sans vous lasser. Parce que le sens qu’il y a un truc avec lui qu’il y a pas avec les autres.
T’étais là avec lui tout simplement grâce à ce site de rencontre sur lequel ta soeur t’avait forcée à t’inscrire. T’avais fini par rester sans trop souvent pourquoi. Et au final, t’étais bien contente d’être restée sur Matchmaker au moins jusqu’à hier soir. Parce que sans ça, ce rendez-vous improvisé n’aurait probablement jamais eu lieu. Si tu avais remarqué qu’Alwin venait régulièrement à la salle de danse, tu n’avais jamais engagé de réelle conversation. Un bonjour échangé au détour d’un couloir, voilà ce qu’il y avait entre vous avant cette fameuse discussion sur Matchmaker. Quand tu venais à la salle, tu étais dans un autre univers. Tu n’étais là que pour danser, rien d’autre. Alors, tu ignorais trop facilement les gens. Mais, tu ne savais pas faire autrement. La danse te transportait, la danse te faisait toujours oublié tout le reste. Parce qu’il n’y avait toujours eu que la danse qui comptait à tes yeux. « Ouais. » Tu hochais la tête pour appuyer tes propos. Si on pouvait te croire confiante dans la vie, confiante dans tout ce que tu faisais, ce n’était pas réellement le cas. Mais, tu préférais montrer le contraire. Ça pouvait au moins essayer de te convaincre. Tu en avais peut être besoin pour continuer d’avancer dans la vie. La chose sur laquelle tu étais certaine en tout cas, c’est que tu n’étais pas comme tout le monde. Ta façon de penser était différente mais elle se rapprochait sur certains points de celle d’Alwin. Déjà, vous aviez cette même folie. Alors, tu ne risquais pas de prendre peur ni de lui faire peur. Même quand tu lui disais être capable de lui couper un membre, il ne prenait pas peur. Il se contentait d’en discuter avec toi, de trouver un moyen de te faire repousser tes plans. « T’as bien raison parce qu’après je serais sans pitié. » Un sourire sur ton visage et tu prenais une frite avant qu’il n’y en ai plus du tout puisque le beau brun continuait sans peur à piocher dedans. La découverte qu’il ai une poule ne faisait que confirmer qu’il avait quelque chose en plus et qu’il te plaisait. Oui, il fallait bien le reconnaitre. Il te plaisait physiquement mais c’était sa personnalité que tu aimais encore plus. Cette image de lui avec des tresses était aussi quelque chose que tu aimais. D’ailleurs, le sourire qui ne te quittait plus depuis un moment en était bien la preuve. « Et je serais la première à prendre des photos pour immortaliser ta tête de mouton. » Tu étais toujours la première à prendre des photos. Tu aimais figer les bons moments, les jolies choses. Tu aimais tirer sur papier tes clichés les plus réussis. Et c’était le brun que tu avais envie de prendre en photos pour immortaliser d’autre moments que vous passeriez ensemble, pas ce caissier qui semblait t’observer. Non, ce garçon n’avait aucun intérêt pour toi. Tu n’avais d’yeux que pour le danseur avec qui tu partageais ce repas. Alwin t’attendrissait, il te faisait craquer un peu plus à chaque paroles. Tu ne pouvais que le lui avouer, tu ne pouvais que lui dire que oui, ses paroles fonctionnaient sur toi. Tu le regardais, te concentrant sur les mots qu’il prononçait. Les doutes, il n’y en avait pas. L’attirance semblait réciproque. Tu n’avais jamais été très douée avec les mots et tu préférais agir. Donc, plutôt que de lui répondre, tu te penchais légèrement au dessus de la table, tes lèvres venant à la rencontre des siennes. Tu l’embrassais, un léger baiser qui ne durait que quelques secondes. Mais, un baiser tout doux qui faisait papillonner le creux de ton ventre. La peur était oubliée à cet instant. Tu ne réfléchissais pas à ce que tu faisais. Tu ne réfléchissais pas aux conséquences de ce que tu faisais, ni à la réaction du beau brun. Tu te laissais juste porter par le moment. Par ton instinct. « Moi aussi je me sens bien avec toi… »