Ma patience à des limites, et lorsqu’elle est combinée avec une légère déception face à mon propre caractère de mauvaise perdante, je finis par lâcher l’affaire. Callie est meilleure que moi, et je vais finir à poil avant même qu’elle n’ait retiré son sarouel. Et il n’est pas question que je me ridiculise plus longtemps. Alors sans réfléchir, je fais pause ne la laissant pas vraiment gagner même si c’est le cas, et je me tourne vers elle. « Pourquoi quatre cou… » Elle n’a pas le temps de terminer sa question que déjà je fonds sur elle, mes lèvres cherchant le contact des siennes. Un premier contact loin de ce qu’on pourrait voir dans les films à l’eau de rose. Non. Nous on cherche pas l’amour, on est là pour le plaisir, pour échanger quelque chose sans qu’il vienne nécessairement du coeur, ou assorti d’un tas de sentiments dégoulinants. Juste de l’attirance, du sexe, et basta. Au départ surprise par mon côté fonceur, la brune finit par se laisser aller à prolonger mon baiser, me rendant la pareille lorsque je viens chercher sa langue de la mienne. Mon coeur s’accélère et je sens l’envie grandir en moi, au même titre que le désir. Callie me pousse pour finalement m’allonger sur l’assise du canapé avant de prendre position sur moi, à califourchon. Je grogne de bonheur et mes mains commencent leur chemin sur la peau de la brunette, sans jamais lâcher ses lèvres. Je sens son souffle s’accélérer au même titre que le mien et grand bien nous fasse, la jeune femme rompt notre baiser, me laissant ainsi respirer, les yeux clos pour intensifier la lignée de baiser qu’elle vient déposer dans mon cou jusqu’à venir embrasser la naissance de mes seins. Je me mords la lèvre inférieur sous l’envie frénétique d’aller plus vite, plus loin, mais je ne veux pas précipiter les choses et la laisser faire à son rythme au risque de tout foutre en l’air. Mais le désir me possède. Enfin je retrouve ses lèvres qu’elle me laisse dévorer et lorsque je sens sa main glisser sous mon soutien gorge, je ne me retiens pas de mordre sa lèvre sous le début de plaisir qu’elle peut m’offrir. Un léger gémissement franchir la barrière de ma bouche et en souriant, je mets un terme à notre baiser pour lui murmurer, tout en frôlant ses lèvres délibérément. « Il s’ouvre par devant. » Le sous-entendu est équivoque, j’ai envie qu’elle me mette à nue autant que j’ai envie de la déshabiller. Ma main agrippe la sienne pour la guider jusqu’à l’attache de mon soutien-gorge se trouvant juste au creux de mon décolleté, et l’attache saute d’un pincement de ses doigts, agrandissant mon sourire un peu plus. Elle a désormais tout le loisir de laisser ses doigts parcourir ma peau et mes seins qui n’attendent plus qu’elle. Mon corps est brûlant de désir et mon bassin se soulève déjà pour chercher le contact du sien, jusqu’à ce que je perde définitivement patience. J’en veux plus, toujours plus. Je relève mon buste forçant Callie à se redresser également, et d’un geste habile je l’assieds sur le canapé, me positionnant à califourchon sur elle. Son dos épouse le dossier et nos lèvres ne se sont pas quittée plus d’une seconde ou deux. J’en profite pour retirer définitivement mon soutien-gorge, me retrouvant simplement dans ce petit tanga en dentelles qui n’attend que d’être retiré. Mes mains se trouvent être plus aventureuses, caressant les formes de la jolie brune. Je ne me fais pas prier et glisse une main dans son dos pour dégrafer son sous-vêtement et ainsi profiter de sa poitrine libérée. Lorsque je me presse contre elle et que nos seins se rencontre sans aucune barrière, je me sens grogner de plaisir et intensifie notre baiser. Impossible de faire machine arrière, et j’ai bien l’impression que la nuit va être torride.

Lorsque je lui annonce que mon soutif s’ouvre par devant, j’aime le sourire qui se pose sur son visage et ses yeux qui pétillent. « Pratique. » me répond-elle en faisant sauter l’attache. Je n’attendait que ça. La patience ne fait clairement pas partie de mon caractère. Les mains de la brune sur ma poitrine me rendent folle, mais j’ai envie et besoin de passer à la vitesse supérieure. Alors sans attendre je nous fais basculer de manière à me retrouver assise sur les jambes de la brune, sourire aux lèvres. En deux temps trois mouvements, je retire à mon tour le sous-vêtement de Callie pour apprécier le contact de sa poitrine avec la mienne. Mes mains s’aventurent sur son buste enfin nu et les lèvres de la brune, visiblement avides de nouvelles aventures, s’invitent sur mon propre buste pour venir embrasser mes seins dont les tétons se trouvent gorgés de désir. Je me presse un peu plus contre elle, me cambre et laisse ma tête tomber en arrière alors que je me mords la lèvre inférieure, la main de Callie agrippant mes fesses n’aidant pas à faire baisser la pression dans mon corps tout entier. La brune se lâche et s’affaire à dévorer littéralement ma poitrine, me faisant perdre toute notion des choses. Je gémis déjà de penser à la suite rien qu’en sentant sa langue tourner autour de mon téton. Mon corps est devenu brûlant et je ne vais pas pouvoir attendre plus longtemps. Les lèvres de la brune remontent jusqu’à mon cou, mon oreille, et je l’entends murmurer d’une voix rauque et sensuelle. « J’ai envie de toi. Vite. » « Vite. » Un large sourire étire mes lèvres et je reviens chercher ses lèvres, ma langue caressant sensuellement la sienne. Sans attendre j’agrippe de mes deux mains les côtés de son sarouel, prenant en même temps le tissus de son sous-vêtement, et je fais tout descendre en même temps le long de ses jambes pour la mettre finalement à nue. Enfin. Mes pieds retouchent terre le temps de balancer ses fringues un peu plus loin, et je ne me fais pas prier pour glisser le reste de tissus qui m’habillait le long de mes longues jambes. Désormais nous sommes quittes, et le jeu va pouvoir réellement commencer. Je reviens trouver ses lèvres et la fais basculer sur le côté pour que nous puissions nous allonger réellement sur le canapé. J’entremêle nos jambes et déjà nos intimités se rencontrent, me faisant lâcher un souffle de bonheur contre ses lèvres. De ma main je viens lever une de ses jambes pour m’immiscer véritablement entre les siennes pour que la friction soit des plus érotiques. Le désir est monté en flèche et les hostilités peuvent commencer. Bouche contre bouche, initimité contre intimité, nos bassins ondulent dans une danse sensuelle à la quête du plaisir, alors qu’une de mes mains s’affaire à caresser sa poitrine. L’autre caresse sa peau, la griffe même parfois, et mon souffle se trouve raccourci par les efforts mêlés au désir ardent qui me brûle de l’intérieur.

L’impatience la gagne aussi, comme si je lui avais refilé ma maladie. Mais bon dieu que j’aime ça. Une fois totalement nues, je nous installe dans une position visant à nous électriser, nous apprivoiser, en douceur mais non sans plaisir. Faire monter le désir encore un peu, et la température de la pièce de quelques degrés. Voilà que nos corps fondus l’un sur l’autre commencent à danser entre nos soupirs et nos peaux qui se teintent d’une fine pellicule visant à nous rendre plus brillantes. Mes mains cherchent à assouvir une envie nouvelle de découvrir un corps inconnu, une nouvelle poitrine, nu, offerte. Je ne me retiens pas de l’embrasser alors que mon bassin cherche à lui offrir un maximum de plaisir de par la friction divine de nos intimités l’une contre l’autre. Les mains de Callie se trouvent être aventureuses à leur tour, me procurant quelques frissons en fonction des endroits qu’elle vient caresser, et déjà je sens ses doigts entrer en contact avec la partie la plus érogène de mon anatomie. Un gémissement franchit la barrière de mes lèvres alors que je ferme les yeux, mordant ma lèvre inférieure pour traduire de l’effet virevoltant que peut me faire ce genre de caresse. Nos bouches se retrouvent et je sens les mouvements de bassin de la brune se faire plus pressants, plus électrique. Sa main entre nous ne fait qu’augmenter le plaisir et voilà que je sens arriver la première vague me menant droit vers le nirvana. Première décharge électrique secouant mon corps dans un gémissement plus appuyé et plus long. Rapide. Elle aura au moins eu le loisir de me faire jouir une fois en l’espace de quelques seconde. Bonne pioche. Ma respiration anarchique, je retrouve ses lèvres avec avidité avant de plonger dans son cou, le mordillant légèrement, puis je descends plus bas embrassant sa clavicule. Je m’immisce entre ses jambes, mon ventre frôlant volontairement son entre-jambes avant qu’un de mes seins de prenne le relais, pendant que mes lèvres s’affairent à dévorer sa poitrine fièrement dressée, ses tétons gorgés de désir. Ma langue tourne et je mordille comme un petit bonbon, avant de descendre encore le long de son ventre. Je m’attarde à l’intérieur de ses cuisses, me contentant pour le moment de souffler simplement sur son intimité qui semble n’attendre que moi. J joue avec ses nerfs jusqu’à ce qu’elle me fasse comprendre qu’elle ne peut plus attendre, et enfin je plonge pour lui offrir le plaisir pour lequel je me suis déplacée jusqu’ici ce soir. Ma langue s’active, changeant de direction, et une de mes mains remonte jusqu’à ses sa poitrine, pendant que l’autre maintient ses jambes ouvertes pour éviter qu’elle ne les referme sous la pression du plaisir accueilli. Je me fie à ses gémissements pour savoir ce qui lui fait le plus plaisir et m’applique à la rendre folle.

Je donne tout ce que j’ai pour offrir à la jeune femme le plaisir qu’elle mérite. Fervente défenseuse de la cause féminine, j’estime que chaque femme a le droit de ressentir du plaisir, au moins autant que les hommes qui le cherchent même où ils ne le devraient pas. Après ma descente le long du corps de la brune, je m’affaire à la faire languir un peu, faisant grimper le désir d’un cran jusqu’à ce qu’elle ne me fasse comprendre de son regard de braise qu’il ne faut pas que je continue sur cette lancée. Je ne sais pas bien ce qui aurait pu arriver, mais je ne comptais de toute manière pas la faire attendre plus que ça. C’est alors que je viens goûte avec plaisir sa féminité, jouant de ma langue autour de son bouton des plaisirs, alternant les mouvements et les rotations pour trouver ce qui la fera jouir au plus vite, et surtout de manière la plus intense. A chacun de ses spasmes, j’assimile le mouvement de manière à la rendre folle, et je crois y arriver plutôt pas mal puisqu’elle ne tarde pas à rejoindre le nirvana à son tour. Son souffle anarchique et son ventre qui se soulève à une vitesse folle traduit aisément de l’état dans lequel elle se trouve, sans compter les cris orgasmiques qui ont précédé. C’est fièrement que je redresse le visage, passant le revers de ma main le long de mes lèvres avant que la brune n’attrape mon visage pour me faire remonter à ses lèvres et ainsi les embrasser langoureusement. Je souris contre ses lèvres, taquine. « J’espère que tu n’es pas fatiguée. Je compte bien t’utiliser jusqu’au bout de la nuit. » Je ris un peu et nous repartons pour un tour, sans flancher, enchaînant les positions torrides et le plaisir qui s’en mêle, je ne compte pas le nombre de fois où je l’ai fait jouir, où elle m’a fait jouir, et c’est finalement étendues sur le tapis de son salon, le souffle incroyablement court après un orgasme simultané, que je viens passer mes mains dans mes cheveux, à bout de force. « Tu m’as tuée ! » Je ris un peu, faut dire que j’ai plutôt une bonne expérience en ce qui concerne les relations d’un soir, mais il m’est rarement arrivé de tomber sur des filles avec qui ça collait autant physiquement parlant. « Je meurs de soif, je peux ? » lui dis-je en montrant la cuisine du doigt. Elle hoche la tête et je me lève pour aller nous chercher à boire, de l’eau, parce que quand j’ai soif, y’a vraiment que l’eau qui me désaltère. Je reviens et pose sur la table basse la bouteille d’eau, piquant une fraise au passage, puis une seconde et une troisième. « Hum, t’avais pas dit que tu voulais me peindre ? » J’arque un sourcil, taquine, ne lâchant pas le corps encore nu de la brune, étendu sur le tapis.

J’en ai eu des partenaires, mais faut dire que Callie est positionnée dans le haut du classement. Son sens du partage doit beaucoup y jouer, c’est clair, mais c’était vraiment, vraiment agréable, ce serait mentir que de dire le contraire. Je reprends mon souffle visiblement plus vite qu’elle, et reprends mes esprits grace à un verre d’eau presque glacé. Ça remet les idées en place. Me revient l’idée que la jeune femme avait parlé de me peindre. A en voir les toiles disposées un peu partout, j’imagine qu’elle n’a pas menti, et je viens la titiller à ce sujet. « Bien sûr que si, interdiction de sortir de cet appart sans avoir eu le droit à ton portrait. » Mon sourire illumine mon visage alors que je me penche pour récupérer un joint sur la table et l’allumer, puis je me laisse tomber contre le dossier du canapé, sans quitter la brune des yeux. « Mais je crois que pour toi, je peux faire une entorse à la règle. Ce n’est pas un portrait que je vais faire, mais un nu entier. Il faut dire que la situation s’y prête plutôt bien. » Je ris cette fois face à son clin d’oeil équivoque. « Faudra p’tetre pas trop l’exposer, pas sûr que tes prochaines conquêtes apprécient de voir une nana nue dans ton salon, même si c’est qu’un tableau ! » Je la regarde se lever, profite de sa nudité pour laisser glisser mes yeux sur son corps et elle revient avec son chevalet et sa toile, une putain de grande toile. Et bah, je pensais pas valoir un truc pareil. « Wow tu vise pas petit en plus ! » Je repose le joint dans le cendrier, il s’éteindra tout seul, et l’odeur est agréable. J’attends ses directives, je suis prête, faut dire que c’est une expérience plutôt excitante. « Je te conseille de choisir une position confortable, parce que ça risque de durer un moment. » « Ouh, t’es sexy quand t’es directive comme ça ! » Je ris un nouvelle fois et m’installe sur le canapé, à plat ventre, j’ai pas nécessairement envie qu’on me voit à poil vraiment, enfin de face je veux dire, les fesses ce sera bien assez, la suggestion, c’est ce qu’il y a de mieux dans l’art je trouve. Je relève mes pieds et mes bras de manière à ce que mon dos soit assez cambré. Sous le regard expert de la brune qui s’installe et commence à agiter son regard entre mon corps nu et sa toile qu’elle remplit peu à peu. « T’es sacrément à l’aise. T’as déjà rencontré une artiste sur matchmaker pour laquelle tu as posé nue ? Impossible que ce soit la première fois. » Je ris à nouveau en essayant de ne pas trop bouger pour ne pas l’induire en erreur. « Non pourtant c’est la première fois. Mais c’est sans doute parce que je suis pas du tout pudique. Pour moi un corps reste un corps, c’est ce qu’on en fait qui importe. » Je lui offre un sourire mignon qu’elle me rend sans tarder, et je reste concentrée, mais toujours moins qu’elle. « Ce que tu es sérieuse… j’aime bien, avec tes lunettes et tout, t’es excitante ! » Je la vois rougir et je souris de plus belle. « Te cache pas, c’est un compliment ! » Je me mords un peu la lèvre et bouge juste un peu pour détendre les muscles de mes bras et de mon dos. J’ai hâte de voir à quoi ça pourra bien ressembler une fois terminé. « Tu peins souvent des gens nus comme ça ? »