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(tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2).

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Asteria Drake
Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyMer 16 Aoû - 23:15


We light it up in the darkest hour.
tessa dyer & aodren adkins

Rentrer à l’appartement ne lui avait jamais semblé aussi long. Pourtant, depuis qu’il vivait chez Tessa, il était déjà allé à Central Park à pieds plus d’une fois et il s’était souvent dit que ce n’était pas franchement très loin de ce célèbre parc, comme quoi cet appartement était vraiment bien placé dans New-York. Y avait tout à proximité et même s’il devait prendre sa voiture ou me métro pour aller bosser, il n’était pas franchement à plaindre. Pourtant là, il avait l’impression que la route séparant l’appartement du parc était bien plus longue que d’habitude. Pour cause, quitter le parc dans un premier temps, ça avait été difficile alors que la chaleur avait commencé à grimper entre Tessa et lui et qu’arrêter de l’embrasser avait été un genre de défi qu’il s’était cru incapable de remporter. Heureusement qu’il avait réussi finalement, sans quoi au bout d’un moment, ils seraient allés beaucoup trop loin, sans être capable de mettre un terme à la passion qui s’était installée entre eux et, au lieu de rentrer tranquillement chez eux, ils seraient au poste de police. Ça avait été particulièrement tentant de continuer à profiter de tout ça avec Tessa, alors que leurs confessions avaient fini par réveiller leurs envies, celles qu’ils gardaient en eux depuis trop longtemps, celles qu’ils n’avaient pas pu se permettre de mettre en application quelques temps plus tôt, même quand ils avaient partagé quelques moments d’intimités. Il avait déjà embrassé le corps de Tessa, mais jamais ses lèvres, et peut-être que naïvement, comme s’il était pris dans un élan de romantisme, il pourrait jurer que déjà, les baisers qu’il avait déposé contre son épiderme quelques instants plus tôt, ils avaient été plus agréable que tout ceux qu’ils avaient connu avant, comme si le simple fait de se considérer en couple rendait tout mieux qu’auparavant, pourtant, ses sentiments, ils n’étaient pas nouveaux. Mais ils étaient meilleurs maintenant qu’ils étaient assumés et qu’il savait qu’elle partageait les mêmes.

Atteindre l’immeuble, ça ressemblait à une grande victoire et l’impatience qui s’était logée en eux depuis Central Park, elle ne résista pas jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’intérieur de l’appartement. Apparemment, faire l’amour dans un ascenseur, ça faisait partie des fantasmes les plus partagés alors peut-être qu’ils auraient dû rester là, dans cet ascenseur. Au lieu de ça ils avaient réussi à rejoindre la porte de leur appartement, qu’il avait tant bien que mal ouverte. Maintenant, ils étaient chez eux, sans rien ni personne pour les déranger, à part peut-être les animaux, qui devaient bien être quelque part, mais maintenant que la porte était close derrière eux et qu’ils étaient à présent séparés du reste du monde, il n’avait pas l’intention de faire attention aux animaux. Alors tant pis pour Leia, Amiral Snuggles et compagnie, pour l’instant y avait bien que Tessa pour capter son attention et cette fois, il allait l’embrasser partout. Cette fois, y avait pas la foule de Central Park pour le retenir, alors bien vite, il s’était débarrasser de son t-shirt comme s’il avait été trop gênant contre sa peau. « J’vais pas m’en plaindre. [/color]» Qu’il répondit vaguement, avant de reprendre ses baisers, contre son cou, remarquant trop vite qu’il allait de nouveau être bloqué par son haut. Il allait finir par le détester ce bout de tissu. Alors, il glissa ses mains dans son dos, au dessous de son t-shirt, se décollant juste assez d’elle pour lui retirer ça. Ses mains retrouvèrent bien vite la peau de son dos, avant de descendre vers ses cuisses, s’attardant le long de ses courbes, avant de la soulever, pour l’emmener jusqu’au canapé, parce que la chambre, il semblait bien qu’elle était beaucoup trop loin. C’était comme l’appartement quelques minutes plus tôt, avec l’envie qui bouillait dans ses tripes, il avait l’impression que toutes les distances étaient bien plus grandes qu’elles ne l’étaient en vérité. Ils étaient bien en plus sur le canapé après tout, lui au dessus d’elle, occuper à l’embrasser, contre sa poitrine, là ou sa peau n’était pas couverte de son soutien-gorge, qu’il pourrait cette fois enlever à sa guise, pas comme au beau milieu de Central Park. Plus tard sans doute, Pour l’heure, il avait juste ses doigts dans son dos, juste en dessous de l’attache, au bon endroit pour le défaire quand il serait vraiment de trop. Il lui avait dit un peu plus tôt, qu’il voulait l’embrasser partout et quand bien même à ce moment-là, il avait été question de ce qu’il ferait s’il était sous la douche avec elle il avait bien l’intention de mettre ses idées à exécution, mais il avait le droit de s’attarder encore un peu là, contre sa poitrine, malgré l’impatience dans ses veines, il aimait trop le contact de sa bouche contre la peau de la blonde pour faire les choses trop rapidement.
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Rafe Hollins
Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyJeu 17 Aoû - 3:05

so many words we're not saying
Le temps n’avait plus d’importance maintenant; ni les semaines, les mois qu’ils avaient semblé avoir perdu à cause de leurs hésitations, ni les minutes qui étaient passées trop lentement, à mesure des pas qu’ils faisaient pour les rapprocher de la maison. Tessa n’savait plus s’ils étaient partis trop vite du coeur de Central Park, ou s’ils pouvaient presque se déculpabiliser d’avoir fui, en s’disant qu’au moins, ils avaient passé un bon moment, une après-midi à l’air libre, sur l’herbe verte. Elle n’aurait d’toute manière, pas été capable d’être la voix de la sagesse, à même de faire comprendre au jeune homme qu’ils n’pouvaient pas se perdre dans des baisers de plus en plus brûlants, de plus en plus désireux - comme si elle allait choisir de rester sur leur couverture, à profiter du soleil quand ses envies incendiaient chaque parcelle de son être. Ils se perdaient d’un commun-accord, là, maintenant; peut-être à griller les étapes dans leur relation déjà, ou peut-être à enfin répondre à une attente silencieuse qu’ils avaient toujours eue. Rien qu’pour ça, pendant un long moment, la blonde n’avait pu s’empêcher de s’dire que proposer ce ‘deal’ d’orgasmes échangés avec Aodren n’avait pas été la meilleure idée qu’elle aurait pu avoir - bien l’opposé, un genre de connerie dans laquelle elle s’était empêtrée comme une idiote. Et si elle avait semé la zizanie entre eux deux? Ils semblaient bien loin de toute pensée contradictoire, tortionnaire ou indécise, là maintenant: leurs lèvres dansaient à l’unisson, comme si c’était c’dont elles avaient toujours eu envie, comme si elles étaient chacune parts d’une même entité, qui fonctionnait parfaitement à elle toute seule. C’était un peu comme leurs mains, leurs gestes, qui s’harmonisaient quand ils auraient pu être si maladroits, gauches, à même de les transformer en deux abrutis qui jouaient les effarouchés ou revivaient leur toute première fois. Sans être une avide de sexe, sans finir avec une personne différente tous les soirs, la Dyer s’estimait aujourd’hui bien loin de ses seize ans et des gestes bizarres qui allaient avec. C’était Aodren, ouais, et elle voulait que tout soit parfait avec Aodren. Comme beaucoup d’choses entre eux, ça venait facilement, de soi-même, comme quand il s’était installé chez elle, et qu’elle n’avait pas bronché. Peut-être qu’avec une personne un peu plus maniaque, une personne persuadée d’mieux savoir que lui, le brun se serait retrouvé dans une situation fort déplaisante. Peut-être même qu’avec n’importe qui d’autre que lui, Tessa aurait haï l’idée de la colocation, parce qu’elle serait tombée sur une personne forcément plus chiante, plus déplaisante, et avec laquelle elle aurait eu moins de points communs. Ils semblaient en avoir des tonnes, de points-communs, là tout d’suite; des tout petits riens qui formaient un puzzle d’évidences vibrant dans l’air, s’entrecroisant dans les regards qu’ils s’échangeaient. Tessa en frissonna sous les mains du jeune homme, quand il retira son tee-shirt; ici et maintenant, ç’avait un aspect totalement différent de c’qu’ils avaient eu l’habitude de partager. Certes, avec le temps, l’envie et la tentation n’avaient eu de cesse de grandir, comme un abysse au creux du ventre de la blonde. Mais leurs rapports, leurs batifolages, avaient été encore chargés de contrôle, chargés d’évidents ‘devoirs’ à n’pas compliquer leur situation. Ç’avait presque été clinique parfois, et Tessa s’était forcée à apprécier le sexe pour ce qu’il était - du sexe, qui n’irait jamais plus loin que les frissons ravageurs, l’instant parfait, l’évidence de quelques secondes de flottement à reprendre son souffle, avant d’passer à autre chose.

C’n’était pas la première fois qu’il la voyait sans son haut, alors, Aodren, pour sûr; elle espérait qu’il en avait encore des souvenirs assez vivaces, compte-tenu du fait que, quelques minutes plus tôt, elle l’avait balancé plus loin sur la couverture, son tee-shirt, pour l’oublier au profit des baisers du brun. Mais cette fois-ci, c’était particulier - c’était pour des raisons évidentes desquelles ils n’se cachaient plus, c’était pour qu’il puisse voir, apprécier son corps, apprendre à connaître son corps sans aucune retenue, sans limite, sans culpabilité. L’intimité, c’était quelque-chose qu’elle n’avait pas d’mal à partager avec les autres; elle n’était pas pudique, Tessa, elle n’était pas particulièrement secrète, elle avait eu des histoires sans lendemain. Mais avec lui, c’était à un autre niveau. Le savait-il? Est-c’qu’ils auraient dû en parler comme deux abrutis avant de s’lancer? Tessa, elle savait qu’elle aurait été incapable de le faire - qu’elle était déjà incapable de penser clairement quand ses seules envies se limitaient au contact du corps chaud d’Aodren, à la caresse de ses lippes ou celle de la pulpe de ses doigts. Rien de mieux pour ça que de s’laisser faire, s’laisser s’perdre complètement dans les étreintes qui faisaient bouillir le sang dans ses veines. La blonde ne put retenir un ricanement, impatient, excité, déraisonné, quand elle fut soulevée du sol, enroulant ses jambes autour de la taille du jeune homme, soufflant au contact insidieux, tout entier, de leurs êtres si tendus par le désir. Ils avaient l’air de deux désespérés, et pourtant, ils prenaient leur temps - Aodren n’lui avait pas encore enlevé son soutien-gorge, elle n’avait pas bondi sur la ceinture à son pantalon. Et alors qu’ils se retrouvaient tous les deux sur le canapé, Tessa sut que ça pourrait durer des heures et des heures, une éternité, qu’elle s’en ficherait complètement, et demeurerait dans un paradis de coton. Pourtant, la chaleur allait monter vite; très vite. Vite au point d’rendre son souffle de plus en plus court, ses gestes de plus en plus frénétiques; quand il laissa sa bouche descendre le long de sa gorge, Tessa, elle, accrocha ses doigts dans ses boucles brunes, enroulant ceux-ci jusque dans son cuir chevelu, pressant son buste pour déguster le moindre contact des lèvres chaudes de son petit-ami. Elle avait envie de s’débarrasser de tout maintenant, d’être complètement à nu pour lui, qu’il soit à nu pour elle - pourtant, elle n’en fit rien, trop éprise de chaque seconde qui s’écoulait pour vouloir les réduire à néant. Ses mains, de toute manière, ne purent rien faire de constructif; rien d’autre que d’égarer un sillon rouge de quelques traces d’ongles sur la nuque du brun, les muscles de son épaule roulant sous son contact. Elle dégringola tout le long de sa colonne vertébrale, jusqu’à ce que le bout de ses doigts, comme du satin, trouvent le creux des reins d’Aodren, se pressant contre lui, le pressant contre elle, soufflant vie dans les braises rougeoyantes du creux de leurs reins. Oh oui, elle voulait vraiment sentir les lèvres d’Aodren, passer partout sur son corps, sur chaque parcelle de son être; elle le voulait maintenant, tout d’suite, et pour toujours tout à la fois.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyVen 18 Aoû - 13:03


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Ce n’était pas la première fois de sa vie qu’il ressentait ce genre de désir ardant pour Tessa. Evidemment qu’il avait ressenti ça, déjà plus tôt à Central Park, évidemment qu’il l’avait ressenti, assez pour qu’il ait envie de rapidement quitter ce parc pour rentrer à la maison et le désir, il était resté lové en lui pendant tout le trajet, le rendant vraiment pressé d’enfin remettre les pieds dans l’appartement. Mais même tout à l’heure dans ce parc, ça n’avait pas été la première fois de sa vie qu’il ressentait ça. Ça lui était souvent venu, au contact de la peau de la blonde, quand ils avaient échangés des caresses et des baisers beaucoup plus intimes que romantiques. Il avait toujours eu envie d’aller plus loin avec elle, de franchir cette barrière qu’ils avaient dressé entre eux, comme si ça pouvait les empêcher de tomber dans les sentiments. C’était raté pour ça, des sentiments, ils avaient tous les deux fini par en développer, sans vraiment oser se le dire. Mais maintenant, ils avaient mis cartes sur table, ils avaient parlé et au lieu de se rejeter l’un l’autre à cause de ce qu’ils pouvaient ressentir, ils avaient décidé d’essayer d’être un couple. Il n’y avait pas de raison pour que ça ne marche pas entre eux. Y avait plus non plus de raison maintenant pour garder cette barrière entre eux. Ils n’étaient plus obligés de faire taire le désir qui gonflait dans leurs veines, pour se contenter de ce qu’ils avaient décidé leur de leur ‘deal’. Ce que Tessa avait proposé et que lui, il avait accepté sans broncher, en se disant ‘pourquoi pas ?’, peut-être qu’il aurait hésité plus que ça dans le fond, s’il n’avait rien ressenti pour Tessa, déjà à l’époque, peut-être qu’il aurait refusé même, s’il ne l’avait vu que comme une amie, peut désireux de mélanger amitié et sexe. Mais il en avait eu envie, avec Tessa et l’envie avait été de plus en plus forte dans ses veines et il avait toujours fini aussi satisfait que frustré, après chacun de leur moment de batifolage.

Maintenant, y avait plus rien qui ne pourrait le frustrer. Y avait plus d’interdits à avoir, plus besoin de se retenir, de se cantonner à ce qui avait été décidé. Ils pouvaient aller aussi loin qu’ils le voulaient et maintenant qu’ils étaient enfin rentrés à l’appartement, ils n’avaient même plus besoin de se soucier du reste du monde, parce qu’ils étaient chez eux, dans leur intimité, loin de la foule qu’ils avaient pu côtoyer quelques instants plus tôt, quand ils avaient été au beau milieu de la gay pride. Dire que pendant un moment, assis sur cette couverture avec Tessa, il avait eu peur qu’elle décide de rentrer avec quelqu’un d’autre, une nana qu’elle aurait pu rencontrer là-bas et avec laquelle elle aurait pu avoir envie de se retrouver sur ce même canapé, sur lequel ils étaient tous les deux. Heureusement qu’elle s’était bien vite barrée, la fille au maquillage, heureusement que toutes les autres étaient restées loin, parce qu’il était vraiment content d’être celui qui était rentré avec elle aujourd’hui, d’être celui à se retrouver sur ce canapé avec Tessa et à pouvoir embrasser son corps comme il le faisait et à frissonner sous les caresses que la blonde déposaient contre sa peau. Rien que tous les deux, ils étaient définitivement bien. Il ne voulait plus qu’elle Aodren, depuis un moment maintenant, il ne pensait plus qu’à elle, il ne voulait être qu’avec elle, oubliant bien vite toutes les autres femmes de la planète, comme s’il n’y avait plus que Tessa dans son univers. Maintenant, y avait plus qu’elle, y aurait toujours plus qu’elle, puisqu’ils étaient ensemble maintenant, comme un couple et même s’il semblait que c’était une décision qu’ils avaient pris une poignée de minutes plus tôt, ça semblait déjà bien officiel dans sa tête à Aodren. Peut-être qu’y en aurait qui dirait que c’était trop tôt dans leur relation en tant que couple pour le sexe, lui il dirait qu’ils s’étaient tous les deux retenus trop longtemps pour pouvoir se retenir encore. Au diable ce que les autres pouvaient penser de toute façon, ils n’avaient besoin de l’avis de personne et de toute façon, y avait personne ici pour leur dire quoi que ce soit. Alors, il continua ses baisers, descendant le long de son ventre, juste contre son nombril, avant de flirter avec la frontière créée par le tissu de son short. Il glissa ses doigts contre sa cuisse, la peau n’était pas recouverte par ce fameux short, encore un truc qui était de trop entre eux et pourtant il prit son temps avant d’enfin le défaire pour le lui retirer et l’envoyer plus loin dans l’appartement, peu importait où il pourrait atterrir, c’était pas comme s’il allait être perdu de toute façon. Ses baisers, il les continua, contre le seul tissu qui restait maintenant sur cette zone là de son corps, un de trop encore sans doute, mais ils étaient beaux les sous-vêtements de Tessa, alors ce serait presque dommage de s’en débarrasser trop vite.
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptySam 19 Aoû - 4:03

so many words we're not saying
Elle n’savait pas de quoi serait fait demain, Tessa; ou l’avenir d’ici quelques heures, tout court. Elle n’avait pas su de quoi serait fait le temps qu’ils passeraient ensemble une fois qu’ils auraient quitté la couverture confortable sur laquelle ils avaient été installés, à Central Park. Il semblait en tout cas, qu’ils avaient décidé de dormir ensemble, ce soir - comme si c’était symboliquement si important, ils avaient choisi d’parler de ça avant de penser à tout le reste. Et qu’est-c’que ça changerait encore, d’être en couple? Une fois le week end terminé, la blonde devrait retourner à son travail, sachant très bien qu’il serait encore plus difficile de quitter le confort de son lit, si elle devait s’y trouver avec quelqu’un qu’elle avait juste envie de coller pendant des heures et des heures. Quoique, peut-être qu’Aodren aurait lui aussi, ses propres occupations, ses choix bien définis sur ce que seraient ses vacances; au moins pouvait-elle croire la blonde, que quoiqu’il en soit, elle serait un point de retour pour lui. Il n’irait pas vagabonder dans un bar, ou au hasard d’une rencontre imprévue, sans la prévenir, rentrant le soir avec une nouvelle femme qu’elle n’avait jamais vue et dont elle n’avait jamais entendu parler. Ça n’avait que rarement été son cas, pour commencer; le brun avait toujours été plus patient, plus prompt à l’échec dans tout ce qu’il essayait du côté sentimental aussi, ces derniers temps. Mais là où ç’avait été une inquiétude de plus en plus vaste et imposante à l’esprit de la blonde pendant un moment, désormais, ces craintes étaient complètement évaporées, envolées comme l’air frais de ses poumons. Le truc, c’était qu’Aodren, pour toutes les fois où il avait voulu y croire, toutes les fois où il avait déployé des efforts pour faire quelque-chose, prendre sa vie en mains et rencontrer quelqu’un, ç’avait été vrai, sérieux et déterminé; c’genre de mentalité qui pouvait créer de vraies histoires durables, desquelles elle aurait été complètement écartée, elle, la meilleure amie un peu encombrante qui en plus, avait rajouté un peu de sexe à l’histoire. Mais là, là, ils avaient même rajouté des sentiments; oui, elle les sentait désormais battre à toute vitesse, sincèrement et sans retenue, vibrant partout sous ses chairs au rythme de son coeur épris. Rien qu’pour ne pas commettre de bavure, ne pas faire n’importe quoi, la Dyer s’était forcée à écarter tellement de songes, tellement de ‘pourquoi pas’, tellement de ‘peut-être’ de son esprit quand il était question du brun, que c’était comme s’ils venaient s’écraser lourdement sur sa poitrine, là, tout de suite. Tout allait si vite; ils s’étaient parlés, ils s’étaient embrassés, et là, elle n’arrivait même pas à vouloir arrêter quoique ce soit de la frénésie impétueuse, passionnelle, folle, qui faisait trembloter leurs gestes. Tout ce qu’elle savait, Tessa, c’était que le bout de ses doigts semblait frissonner dès qu’il entrait en contact avec la peau chaude du brun; que son souffle incandescent se bloquait au creux de sa gorge, qu’elle pourrait vite, très vite, s’mettre à s’mordre la lèvre jusqu’au sang, tant elle perdait ses moyens.

Il n’y avait plus qu’eux deux, ici; la porte de l’appartement était fermée, ils n’avaient pas fini en prison à cause du tee-shirt qu’elle avait enlevé sur l’herbe fraiche de Central Park. Alors ils n’avaient plus aucune raison de se retenir. Aucune. Certainement pas la fierté ou la crainte, le manque de confiance ou une peur irrationnelle de se montrer comme ça, face à l’autre. Non, elle avait toujours su qu’avoir ces sentiments là pour Aodren, c’était quelque-chose de total, de complet, de vrai comme du granite - elle avait su que c’était à cent pour cent, ou au moins à quatre-vingt-dix-huit pour cent, beaucoup plus que tout c’qu’elle avait toujours voué à ses histoires. Il la connaissait déjà tellement, et il était si précieux à elle; et ça, ç’avait été tout autant risqué que ça semblait simple et évident, là tout de suite, à mesure que les frontières de vêtements s’envolaient entre eux, pour les révéler, peau contre peau. Pour le coup, à demi-consciente de tout ce qui se passait, la blonde fut bien contente que, quelques poignées de secondes plus tôt, le jeune homme ait été assez généreux pour se débarrasser lui-même de son tee-shirt: aussi frustrée aurait-elle été de sentir le tissu entre eux deux, elle aurait été incapable d’faire le moindre geste concret pour le lui arracher. Non à vrai dire, là, tout d’suite, elle était trop inactive, trop paumée sous le contact satiné des lippes du brun, flattant chaque courbe de son être tendu à l’excès. Tessa avait la pratique du sexe, elle s’y connaissait assez en préliminaires pour avoir déjà réussi à lui faire perdre la tête, à Aodren aussi, rien que comme ça; mais elle savait tout autant que ce savoir était réciproque. Elle aussi, elle avait complètement paumé sa raison quand il était descendu, descendu jusqu’au creux de ses cuisses pour y déposer sa langue, ses lèvres, ses attentions les plus ravageuses. Oh, et combien d’fois est-c’qu’elle avait rêvé, voulu, désiré sentir ça, encore et encore, un frisson électrique courant sur sa colonne vertébrale, jusqu’au creux de sa nuque, et sur sa langue? Alors ouais, hormis ses mains, si attentives à chaque roulement de muscle de la part du brun, si affectueuses à l’égard de sa peau plus brûlante de seconde en seconde, hormis ses hanches roulant au rythme des frictions désirées par les braises incendiées à ses reins, Tessa, elle n’faisait pas grand-chose. Tout ce qu’elle put accomplir à peu près, c’est gesticuler pour aider le jeune homme à la débarrasser de son short, ricanant, pour mieux plié un de ses genoux, jusqu’entre les cuisses du brun. A défaut de pouvoir l’atteindre avec ses petites mains, elle ne manqua pas, au moins, de lui rendre un millième de la déraison qu’il faisait tourner si fort et si vite, dans son esprit à elle. Tant bien que mal. Ouais, tant bien que mal, le coeur battant si vite, son ventre dansant pour se coller contre la bouche d’Aodren, ses doigts enroulés dans ses boucles brunes. Son soutien-gorge était de trop, sa culotte était de trop; elle le savait, elle le savait bien - depuis qu’ils avaient été dans ce foutu parc, la chaleur du creux de son âme n’avait eu de cesse de croître, croître, et elle allait vraiment en finir folle, s’il prenait trop son temps. Probablement souffla-t-elle un genre de supplication, sous la forme d’un souffle, d’un gémissement précipité - mine de rien, ça faisait longtemps, longtemps ouais, qu’elle n’avait pas ressenti tout ça, toutes ces impressions perçant à travers sa peau pour la réduire à un néant incapable de réfléchir correctement. Trop longtemps qu’Aodren et elle n’avaient rien fait, n’se trouvant pas de bon prétexte pour ça. De toute manière, à chaque fois, elle avait su qu’ils devraient s’arrêter; ç’avait été une ombre au tableau, toujours - maintenant, ils n’avaient plus besoin de s’arrêter, ils n’avaient pas besoin d’penser à l’après, à reprendre contenance ou à garder celle-ci au moins jusqu’à un certain égard. Ils pouvaient complètement s’perdre l’un l’autre, se consumer ensemble; et c’était tout ce qu’elle voulait, Tessa - qu’il fasse d’elle c’qu’il voulait, elle était totalement, totalement perdue pour perdue.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptySam 19 Aoû - 15:51


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tessa dyer & aodren adkins

Malgré toute la simplicité de la relation qu’il avait entretenue avec Tessa au fil des années, depuis quelques temps, c’était devenu un sujet compliqué pour lui. Il ne savait même pas comment expliquer que du jour au lendemain, la façon dont il avait vu Tessa avait complètement changée. Pendant des années, elle avait été son amie, sa meilleure amie, celle sur qui il avait toujours su qu’il pourrait toujours compter, peu importait la situation dans laquelle il se trouverait. Mais il n’avait pas eu de sentiment amoureux pour elle. Il avait eu Gina, dont il avait été amoureux et qu’il avait épousé. Pendant tout le temps où il avait été avec Gina, il n’avait jamais vu Tessa autrement qu’une amie et il n’avait jamais eu l’impression que la blonde avait pu le voir autrement que ça. Si tel avait été le cas, soit la blonde avait été vraiment très douée pour le cacher pendant des années, soit, il avait été complètement aveugle et n’avait absolument rien vu de ce qu’elle pouvait essayer de lui faire comprendre. Même si ça faisait quelques semaines, quelques mois, qu’elle avait des sentiments pour lui, il n’avait rien vu, il n’avait pas su interpréter les choses de la bonne façon. Il leur aura fallu du temps alors, à tous les deux pour enfin réaliser ce qu’ils pouvaient ressentir l’un pour l’autre et pour se le dire, mais maintenant c’était chose faite. Il avait eu du mal à s’y faire à ses sentiments Aodren, comme s’ils étaient sortis de nulle part, comme ça, sans crier gare et qu’ils avaient été plus dangereux qu’autre chose. Mais maintenant, il l’avait dit et finalement, ça c’était bien passé. Ils ne savaient pas ce que ça donnerait sur le long terme, personne ne pouvait prédire de toute façon, où une histoire pourrait les mener, mais de toute façon, pour l’instant, le futur, ça semblait loin, vraiment très loin d’eux. Maintenant qu’ils étaient de retour dans leur appartement, il n’avait pas envie, il n’avait même pas la capacité sans doute, de penser à plus tard.

Tout ce sur quoi il était capable de se concentrer c’était Tessa, qui était là, juste contre lui et toute la chaleur qui grimpait entre eux au fil des secondes. Il faisait déjà chaud sous la chaleur de l’été, mais les fortes chaleurs avaient vite fait d’être lourde et étouffante, là, c’était agréable, quand bien même ça le rendait impatient, le sang qui bouillait dans ses veines et son cœur qui battait à vive allure contre sa poitrine. Mais y avait rien qui pourrait lui donné envie d’arrêter la peau de Tessa. Il aurait pu jurer qu’il avait appris à la connaitre sa peau, dans ces moments qu’ils avaient déjà partagé ensemble et pourtant, c’était comme s’il la découvrait pour la première fois, parce qu’elle était là, livrée à lui, sans qu’il ait besoin de garder le contrôle, sans qu’il soit au bout d’un moment obligé que ça ne devienne trop, parce qu’ils avaient des règles entre eux ou parce qu’ils auraient été comme deux imbéciles au beau milieu d’un parc entourés de plein de personnes. Y avait plus qu’eux dans cet appartement et le reste du monde, il semblait vraiment très loin à présent. Il ne pu retenir un léger grognement, quand il senti le genou de Tessa entre ses cuisses et s’il aurait été capable d’arrêter de l’embrasser, il aurait bien volontiers retiré son jean, dans lequel il avait soudainement l’impression d’étouffer. Mais pour l’heure, le peu de vêtement que la blonde avait encore sur le dos, ça lui semblait encore plus dérangeant que ceux qu’il avait lui-même sur lui. Alors, il remonta lentement sa main le long du ventre de Tessa, pour rejoindre son soutien-gorge et en trituré les dentelles qui étaient tout aussi belles qu’elles étaient gênantes, dans l’immédiat. Alors, il suivit le tracé du tissu jusque dans son dos pour en trouver l’attache et la défaire, afin de pouvoir envoyer valser le soutien-gorge, qu’il rejoigne le reste des vêtements qui trainaient maintenant ici et là aux quatre coins de l’appartement sans que personne ne s’en soucie. Maintenant, il avait la voie libre pour revenir l’embrasser contre sa poitrine sans qu’aucune barrière de tissu ne vienne le déranger, alors il ne s’en priva pas. Ses doigts quant à eux vinrent se placer entre les cuisses de la blonde, la caressant juste là, contre le dernier tissu qui recouvrait encore sa peau, qui était tout aussi gênant que son soutien-gorge et qui finirait bien par tôt ou tard aller le rejoindre contre le sol de l’appartement, plus tard, parce qu’il fallait croire que retirer sa culotte à Tessa était un geste compliqué qui lui demandait une concentration qu’il n’avait pas dans l’immédiat, ce qu’il pu faire en revanche, c’est finalement passer ses doigts en dessous du tissu, pour retrouver le contact de sa peau, ça au moins, c’était pas trop compliqué et il n’avait pas besoin de remettre son cerveau en marche pour y parvenir, heureusement, parce qu’il avait déjà l’impression qu’y avait plus rien qui fonctionnait au fond de son crâne.
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyDim 20 Aoû - 2:01

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Sans jamais en avoir honte, Tessa, de ces rêves érotiques dans lesquels elle avait murmuré le nom d’Aodren, elle n’avait jamais cru qu’ils deviendraient réalité. Elle avait su, même, qu’ils n’étaient que le résultat douloureux de ce qu’ils avaient entrepris, d’exclusif et de secret, rien qu’entre eux deux ; elle avait su que c’était la frustration lovée en elle, à cause de leur règles, à cause de ce qu’ils se faisaient l’un l’autre, avant de tout devoir arrêter, qui lui avait tant fait perdre la tête, dans ses nuits solitaires. Le contrôle, la retenue d’une quelconque façon, et dire qu’habituellement, c’n’était pas sa façon d’être, à la blonde ; même sur MatchMaker, malgré les déceptions, à chaque rencontre elle avait été plutôt entreprenante, souriante, ouverte d’esprit, offerte aux possibilités. Fallait gratter la surface, de toute façon, pour se rendre compte que la blonde déculpabilisée, au fond, elle cherchait de l’amour plus que du sexe sans conséquence. Alors elle avait plus souvent eu de sexe sans conséquence, que de grandes romances incroyables qui avaient fait battre son cœur à toute allure. La romance d’toute manière, la Dyer dirait que c’était trop effrayant, trop compliqué, trop imprévisible : elle connaissait les petites douleurs d’un amour qui se terminait avec un goût amer, mais comment est-c’que les vraies, vraies histoires comme dans les livres ou dans ces stupides films romantiques, se terminaient, elles ? Par orgueil, par précautions, y’avait eu une époque où Tessa s’était dit qu’elle n’préférait pas savoir. Et à vingt-sept ans, elle avait la conviction de n’jamais avoir connu ça ; y’avait jamais eu quelqu’un qui avait, dans sa vie amoureuse, remis son monde sens-dessus-dessous. Y’avait jamais eu quelqu’un pour qui elle avait été prête de sacrifier bien des choses ; son indépendance, par exemple, ou même sa colocation et son amitié avec Aodren. Quand on grandissait avec des parents comme ceux qu’elle avait eus, d’toute manière, on n’avait un peu du mal à croire en le pouvoir de l’amour – c’était c’que Tessa s’était dit, parfois, de plus en plus consciente avec l’âge, que c’n’était plus la passion ou l’affection qui motivaient ses parents à former encore un couple, des années et des années après leur rencontre. Elle n’voulait pas en savoir plus ; elle n’voulait pas savoir si, la romance ruinée, son père était allé voir ailleurs, ou si c’était sa mère qui l’avait fait – peut-être les deux, tiens – bêtement, tout autant qu’elle avait été pragmatique quant à la situation du mariage de ses parents, elle avait aussi eu en elle, la part d’la petite fille qui ne voulait pas vraiment compter les dégâts irréversibles. Non, alors, elle n’voulait pas se précipiter, avec Aodren ; parce qu’il était tout pour elle – il était son meilleur ami, son confident, la personne qui savait le mieux la consoler quand il le fallait, il était la personne avec qui elle partageait son toit et ses petites habitudes au quotidien. C’n’était pas-… c’n’était pas juste quelqu’un pour qui elle avait eu le béguin au détour d’une rencontre qui n’datait que de quelques semaines ou quelques mois. Habituellement, ouais, elle n’mettait pas dix ans à apprendre à connaître quelqu’un, à vivre avec cette personne et à surmonter bien des choses avec celle-ci, avant de s’retrouver nue sur un canapé avec celle-ci. Ou dans un lit, peu importait. Elle avait des amis, des amies, et Aodren avait été soigneusement rangé dans cette case-là pendant bien longtemps ; maintenant, ouais, il semblait bien que l’Adkins avait mis son monde sens-dessus-dessous, comme ça, sans crier gare, changeant toutes les cartes du jeu, dérobant à Tessa tout ce qu’elle avait cru si stable entre eux. Etaient-ils stables, en couple ? L’amour, c’était explosif après tout.

Amour ? Ils n’avaient pas parlé d’amour, encore, hein ? Hein ? Pour le coup, Tessa aimait l’option qu’ils avaient choisie : celle de n’pas parler, celle de n’pas creuser trop profondément avec des mots et des expressions maladroites comme ils en avaient déjà eues. De toute façon, n’dirait-on pas qu’un acte valait bien mille mots ? Mais sa voix à la blonde, n’pouvait déjà plus s’échapper d’entre ses lèvres, bloquée dans sa gorge, qui n’lui laissait pour seul répit que l’expression désespérée des émois qui faisaient monter son sang en pression ; il allait bientôt, littéralement, bouillir à travers elle toute entière. Elle le sentait jusqu’au bout de ses orteils, sur chaque parcelle de sa peau qui cherchait encore et encore plus, le contact des lippes du brun. Ce serait cruel, cruel qu’un d’eux deux, ou même la conscience de la Dyer comme ça, n’se réveille pour se dire qu’il serait préférable de parler. Trop tard. Ils avaient passé dix putains d’années à n’rien faire d’autre qu’à se parler ; Aodren, il savait tellement d’choses sur elle, il avait entendu tellement de conneries, tellement de confessions, tellement de peines et de doutes de sa part, qu’elle s’demandait bien ce qu’il avait encore à apprendre à son sujet. Est-c’que ça faisait un bon couple, ça ? Pour l’instant, Tessa était prête à jurer qu’il la connaissait si bien, qu’il était le maître, le maestro en la matière, apte à faire vibrer chaque corde sensible de son être désemparé. Peut-être même qu’à force, chaque spasme de plus en plus tendu remontant tout son long, Tessa eut une petite larmichette au coin de la paupière, un frisson d’envie qui la fit tirer brusquement sur le visage du jeune homme, en le sentant remonter vers elle. Dieu merci – même si elle avait perdu son soutien-gorge en chemin, bien consciente que cette torture délicieuse allait encore durer et durer (tant mieux), Tessa fut bien contente de le revoir. Bien contente de pouvoir triturer encore ses cheveux, dégageant les mèches qui retombaient sur son visage à la peau mate, pour mieux venir l’embrasser comme une folle amoureuse. Ils s’embrassèrent ouais, entre un souffle désespéré, lâché par le cœur battant à tout rompre de la jeune femme, et un ricanement tremblant quand elle sentit les doigts aventureux d’Aodren, flirter avec le dernier petit, minuscule, infime, traitre, bout de tissu qui collait encore à sa chair. Au moins, au moins, elle lui rendit quelques-uns de ses baisers, égarant sa bouche fine le long de sa mâchoire à lui, suivant celle-ci jusqu’à son oreille, qu’elle mordilla doucement avant de le laisser partir – partir, partir pour mieux lui faire perdre la tête. Encore. Evidemment. Ca faisait depuis le parc déjà, que jusqu’à la pointe de ses seins, ses sens demandaient toute l’affection possible et imaginable. Elle put au moins, s’armer d’assez de contenance, avaler assez d’oxygène frais pour descendre ses mains jusqu’à la ceinture de son partenaire, lui rendant la pareille en la défaisant, pour mieux faire voler la ceinture de ses boucles, et la balancer, elle aussi, à l’autre bout du salon, d’un bras jeté par-dessus le dossier du canapé. A peine ceci fait, elle s’attela à son pantalon, ses gestes impatients et tremblants, tremblants comme son poitrail, là où son cœur battait si vite vite et vite, que ses poumons n’pouvaient presque plus suivre le rythme. Le pire, c’est qu’elle n’put même pas encore, ou ne voulut pas encore, lui rendre la pareille à Aodren – non, tout ce qu’elle fit tout au plus, c’est égarer la pointe de ses doigts jusqu’à sentir la frontière du sous-vêtement qu’il portait, sous son pantalon encore si omniprésent. Tout ce qu’elle fit, c’est tout juste sentir la zone du bas de son ventre, celle du creux de ses reins, avant de laisser ses caresses fugaces s’envoler. Tentatrice, et de toute manière, à peine capable de rassembler assez ses idées. Encore une fois, elle se retrouva cramponnée à ses cheveux, de sa main gauche le gardant si près accroché à elle, lèvres, peau, souffles ; et de sa main droite, vaguement batailleuse, avec juste le contact satiné de tout, tout c’qu’elle voulait lui faire.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyDim 20 Aoû - 12:14


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Etre en couple, il savait bien ce que ça faisait, Aodren. Il l’avait été pendant des années avec Gina. Ils avaient été plus que ça, ils avaient été mariés et parents. Il avait cru qu’y aurait jamais rien ni personne qui viendrait les séparer et pourtant, quelques années plus tôt, ils s’étaient retrouvés à signer des papiers de divorce, dans un bureau sous le regard de deux avocats. Il était ce genre de type Aodren, peut-être assez fou pour se dire que l’amour, ça pouvait durer toujours. Il avait vu sa mère biologique partir en dépression dès qu’elle avait été séparée de l’homme qu’elle aimait et au bout du compte, elle avait préféré s’ôter la vie de continuer sans lui. Même si ce geste lui paraissait toujours aussi égoïste, parce qu’elle les avait laissé tomber, lui et sa sœur, il se disait que c’était quand même la preuve que l’amour, ça pouvait être indestructible parfois. Il le voyait encore au quotidien avec Jessica et Elizabeth, elles étaient ensemble et amoureuses depuis tellement de temps que c’était certain qu’elles finiraient leurs vies ensemble. Alors ouais, même si lui, il n’avait connu que des échecs en amour jusqu’à présent, son divorce restant le plus marquant de tous, il continuait de croire que c’était pas juste fini pour lui, comme s’il n’avait aucune chance d’être heureux après ça. Il avait traversé des épreuves difficiles et jamais il n’oublierait son fils ni la douleur que sa perte pouvait représenter, mais il n’avait pas envie de se laisser abattre, de s’apitoyer sur son sort en se disant que toute sa vie était finie maintenant. Il avait toujours cru qu’il finirait par trouver la lumière au bout du tunnel, s’il s’en donnait les moyens. C’était pour ça qu’un beau jour, il était venu frapper à la porte de chez Tessa pour lui demander son aide. C’était probablement pour ça qu’il était resté avec elle, depuis ce jour là, pour ça qu’il voulait être avec elle, parce qu’il semblait bien que c’était Tessa, sa lumière au bout du tunnel.

Ils n’avaient pourtant pas beaucoup parlé de ce qu’ils étaient, de ce qu’ils pourraient être maintenant, comme si le fait de devenir un couple, ça devait entrainer de longues discussions bien sérieuses. Alors peut-être que d’ici quelques heures ou quelques jours, ils se retrouveraient confrontés à des problèmes, des questions, qu’ils n’avaient pas encore envisagés pour le moment, mais il était sûr qu’ils sauraient résoudre tout ça en temps voulu. Au moins, ils étaient d’accord pour faire les choses lentement, et peut-être que se retrouver comme ça sur le canapé, emplis de désirs, on pourrait facilement considérer que ce n’était pas aller lentement, mais ils se connaissaient déjà si bien, ils s’étaient déjà retrouvés dans une situation plus ou moins similaire, alors il n’avait pas l’impression de mettre la charrue avant les bœufs là. Au contraire, il pourrait jurer que de ce côté-là, là avait déjà été bien assez patient, obligé de s’en tenir aux règles qu’ils avaient décidé d’appliquer. Y avait plus de règles maintenant, alors ils auraient été idiots de pas en profiter. Combien de fois il avait eu envie de Tessa toute entière, sans être obligé de s’arrêter parce qu’ils avaient décidé que ce serait plus simple comme ça ? Trop de fois sans doute, il avait arrêté de compter depuis longtemps. Il s’était senti frustré par cette histoire bien plus souvent qu’il n’était prêt à l’admettre, mais c’était fini maintenant. Maintenant, ils pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient, alors il ne se fit pas prier quand elle l’attira vers ses lèvres, pour l’embrasser. Ça, ça avait fait parti des interdits qu’ils avaient eus et tout ça pourquoi ? Pour éviter les sentiments, c’était raté. Maintenant, il avait juste l’impression de s’être privé du gout de ses lèvres pendant trop longtemps et maintenant qu’il y avait gouté il avait déjà l’impression qu’il ne pourrait plus jamais s’en passer. Ses baisers à elle, ils suffisaient à le faire frissonner, il avait bien envie qu’elle continue comme ça, tout autant qu’il avait envie lui de continuer de l’embrasser, ici et là, partout sur sa peau douce. Il était déjà reparti dans son cou, le long de sa gorge, puis contre ses seins qu’il n’avait pas fini de caresser de ses baisers, de sa langue, quand elle fit voler sa ceinture, un geste qui lui arracha un large sourire, juste contre la peau de Tessa. Il prit quand même le temps de l’aider avec son pantalon, pour que ce dernier puisse rejoindre le reste de leurs vêtements, quelque part dans l’appartement, avant de finalement reglisser ses doigts juste en dessous du sous-vêtement de Tessa, là où ils étaient plus utilise, à caresser ces endroits intimes de son corps. Ce n’était pas une découverte, jusque là, y avait rien de nouveau entre eux, rien qu’ils n’aient jamais fait, hormis les baisers sur les lèvres. Pourtant tout ressemblait à un genre de première fois, pas la première fois d’adolescents en pleine découverte de la sexualité, une première fois plus habile que ça, plus agréable que ça, comme si aujourd’hui, tout était meilleur que ce qu’ils avaient pu connaitre avant ça. Fallait croire que le simple fait de se dire qu’ils étaient en couple, comme ça en quelques mots rapides dans un parc, ça avait déjà changé beaucoup de choses entre eux deux et ça les avait changées et bien.
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyMar 22 Aoû - 4:48

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Par pessimisme, par peur pour son ami, par réalisme diraient certains, il y avait eu des périodes durant lesquelles Tessa avait cru qu’Aodren n’remonterait jamais la pente. Des moments où elle s’était su ne pas être suffisante d’une quelconque façon pour l’aider : elle s’était sentie puérile et un brin stupide avec ses propres préoccupations, quand celles du brun avaient gravité autour de son fils disparu et de son mariage tombé en ruines à cause des drames autour de lui. Trois ans plus tôt, la Dyer n’avait jamais imaginé s’retrouver dans une situation pareille avec son meilleur ami ; elle n’avait même pas imaginé qu’ils s’en sortiraient si bien, tous les deux. Peut-être avait-elle plus facilement construit des scénarios catastrophes, au moins dans un coin de sa tête, créant une réalité dans laquelle Aodren serait parti du jour au lendemain, s’enfuyant de la réalité si insoutenable où il n’avait plus son fils ou la femme qu’il avait aimé pendant tellement de temps. Elle s’était trompée, la blonde – peut-être avait-elle sous-estimé le jeune homme. Peut-être que ce serait comme ça que lui, il verrait les choses, d’une façon machiste dont elle n’avait cure : elle était bien contente d’avoir eu tort, loin d’elle l’idée de sous-estimer l’Adkins pour quelque raison justifiable qui soit. Elle avait juste été inquiète ; des craintes qu’elle avait prises sur elle de toujours cacher – et elle espérait surtout avoir réussi, pendant tout ce temps. Alors, peut-être bien que se préoccuper des problèmes puériles et stupides d’une Tessa plus immature, avait participé à aider Aodren à remonter la pente. Oh, elle n’en savait rien, Tessa ; tout ce dont elle avait été témoin, ç’avait été la façon dont, peu à peu, son nouveau colocataire s’était déridé. La façon aussi, dont ses yeux avaient commencé à briller à nouveau, d’envies, de vraies ambitions, de plaisirs tout simples, qui pouvaient au moins un peu compenser les rixes d’un passé encore bien frais. L’eau avait coulé sous les ponts, désormais, hein ? Il fallait bien qu’elle l’ait, pour qu’ils soient tous les deux de la sorte. Pour qu’ils aient même eu le courage de se dire les choses, quand pendant si longtemps, d’autres préoccupations n’avaient eu de cesse de dicter leurs relations. Tessa avait juste eu envie d’être là pour lui, de toutes les façons dont il pouvait avoir besoin, avant même d’penser à elle d’une quelconque manière : peut-être avait-ce été le choix le plus mature qu’elle avait fait de toute sa vie. Et sans être particulièrement collante, sans laisser son stress déborder par tous les pores de sa peau, elle avait quand même fait attention. Elle n’avait pas eu envie de perdre Aodren comme elle aussi, elle avait perdu James. Ou comme elle avait perdu son propre frère, des années plus tôt déjà. Qui sait, alors, peut-être que la pitié de c’côté-là avait poussé le brun à honorer un genre de contrat avec lui-même – elle avait bien dû le laisser passer, parfois, jusqu’à l’oreille de son ami, contre toutes ses bonnes volontés, qu’elle n’pouvait pas et qu’elle n’voulait pas le perdre, quoiqu’il advienne. Ils s’étaient accrochés – ç’avait même été compliqué, parfois. Mais peu à peu, chaque jour avec ses petites doses de plaisir, de bonnes surprises ; chaque jour avec ses propres préoccupations infimes, avait dilué la peine comme la houle de la mer, venant s’échouer sur une plage humide. Evidemment que James manquerait toujours à Aodren ; ici et maintenant, même en pensant à un quelconque avenir avec lui, Tessa avait au moins conscience de ça. Mais la peine, elle, était moins paralysante qu’à une certaine époque : pour l’avoir vue, pour l’avoir sentie logée sous la peau du brun, elle savait, Tessa, que c’était devenu moins lourd à porter pour lui.

Et c’était tant mieux. Oui, c’était tant mieux comme ça, qu’elle se disait, elle. Elle préférait cet Aodren-là à tous ceux qu’elle avait eu peur de voir se développer, à partir des miettes de l’impuissance et de la dépression. Le brun aurait pu partir dans toutes les directions possibles et imaginables, hein, à partir de son divorce : y’avait des hommes qui se cassaient complètement à l’autre bout du pays. Y’en avait d’autres qui sautaient sur une fille beaucoup plus jeune et faisaient n’importe quoi. Oui, Aodren faisait partie d’ces un pour cent qui demeurait décent, et fiable et réconfortant quoiqu’il arrive. Même pour les parties frivoles de préliminaires et de batifolages, Tessa avait toujours eu une confiance aveugle en lui ; ç’avait été lui comme ça n’aurait été personne d’autre. Clair et net. Alors elle n’savait pas de quoi elle avait eu peur, avec tous ces sentiments vibrant dans son cœur ; sans doute avait-elle encore peur de l’décevoir lui, plus qu’il n’la déçoive elle. Evidemment. La Dyer n’était pas des jeunes femmes responsables et déterminées qui avaient une voie toute tracée – son chemin depuis New York, avait tout pour être insidieusement chaotique. Il en avait été témoin, non, toutes les fois où elle était rentrée de mauvaise humeur, triste, défaite pour quelque raison que ce soit ? Rien d’aussi grave qu’un enfant perdu à jamais ; des petites choses débiles qui criaient à la ‘fille inconsciente. Là maintenant, était peut-être encore une idéale manifestation de cette inconscience ; était-elle censée sauter comme ça dans les bras d’Aodren, échaudée par ses désirs, brûlant de la tête aux pieds pour des envies complètement folles ? Pourtant, elle n’avait pas pour habitude de parler de façon extensible de ses sentiments, de ce que l’autre était pour elle ou de ce qu’elle était pour elle. Nan, elle n’avait jamais fait ça dans un couple ; pourquoi est-c’qu’elle s’posait la question, alors ? Plutôt, elle s’l’était posée, presque culpabilisée, pour une fraction de seconde – maintenant, tout était envolé. Sa conscience, sa raison, la blonde avait tout senti échapper à son contrôle, et elle n’en avait pas eu quoique ce soit à faire. Le souffle si court, son palpitant battant si vite, c’était comme si Tessa n’faisait que se sauvegarder de la noyade complète et totale en premier lieu. Aodren n’l’aidait pas, il n’lui laissait que peu de répit : et pour l’unique fois où elle en eut vraiment, ce fut pour mieux le voir envoyer valser son pantalon. Juste comme ça, juste avec ça, la température sembla augmenter de cinquante degrés, partout autour de la jeune femme et jusque dans les fibres les plus infimes de son corps – pourtant, à chaque fois qu’il s’était défait de ses vêtements quand ils avaient commencé à batifoler, la jeune femme n’avait pas manqué de laisser trainer un regard curieux et intéressé sur lui. Cette fois-ci, tout était différent. Elle pouvait aventurer ses doigts partout où elle le voulait, elle pouvait faire ça pour aussi longtemps qu’elle le voulait – et elle savait exactement où cette situation allait. Vers quelque-chose d’encore plus fou ; quelque-chose qu’elle voulait depuis si, si longtemps. C’en était presque honteux, toutes ces pensées, tous ces songes qu’elle avait eus pour elle-même quand elle avait parfois, souvent, égaré une œillade vers lui. « Ao-… Aodren. » qu’elle parvint à murmurer, peut-être gémir même, dans le brouhaha du sang battant contre ses tempes. Le souffle si court, la gorge si sèche, Tessa n’pouvait garantir de rien. Rien d’autre que le fait que lui aussi, il avait pensé à elle comme ça – assez pour savoir clairement ce qu’il faisait, il lui faisait perdre la tête à coups d’endorphine distillée partout dans son corps, à Tessa, jusqu’au bout de ses orteils, et tout le long de sa colonne vertébrale arquée vers lui. « S-stop... » ce fut un miracle qu’elle puisse ajouter ça, malgré toutes ses envies, malgré la sainte consumation totale qui s’offrait à elle et lui ouvrait grand les bras. Elle sut bien vite qu’elle devait clarifier, son regard croisant celui du jeune homme en une fraction de seconde, avant que la confusion n’fasse tout retomber. « Un lit-... faut qu’on trouve un lit. » parce que partout autour semblait trop petit, trop étriqué et étouffant. Le canapé était devenu chaud comme l’incendie léchant sa peau. Pour vague réconfort, Tessa offrit un baiser doux sur les lèvres du brun, son index et son pouce caressant sa joue, pour mieux tracer le contour de sa mâchoire. « J’dis ça… j’suis pas sure de pouvoir me lever. » rit-elle, ses jambes définitivement du coton, sauf pour ce qui était de s’enrouler autour des hanches de son amant pour le coller contre elle, se frotter contre lui, et brûler plus encore de son contact. Pupilles dilatées, pouls comme un furieux contre sa gorge, Tessa n’donnait pas cher de sa peau, quoiqu’il en soit.
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyMar 22 Aoû - 11:40


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tessa dyer & aodren adkins

Aodren, il n’avait jamais été du genre à croire au destin, un truc déjà tracé à l’avance qui dicterait chaque seconde de sa vie. A une époque, il aurait au moins pu croire que c’était Dieu qui décidait de tout, parce qu’il était né dans une famille religieuse, il avait été baptisé à sa naissance et il avait eu une croix avec un petit jésus dessus au dessus de son lit, dans cette baraque au Mexique qu’il n’avait plus revenu depuis des années maintenant. Mais il avait vu sa mère se suicider, alors que c’était censé être un pécher et on lui avait toujours dit de prier pour que Dieu règle ses problèmes. Une idée qu’il avait vite laissé tomber quand il s’était retrouvé tout seul dans une famille d’accueil, séparé de sa sœur, sa mère mort et son père, probablement mort aussi. C’était pas Dieu qui lui avait permis de retrouver Myra, mais bien ses propres décisions. Il avait volé le dossier de l’assistante sociale, puis quelques billets dans le portefeuille du père de la famille où il était, il avait pris le bus il s’était paumé en plein cœur de New-York, mais il avait tenu bon jusqu’à retrouver sa sœur et il ne devait ça qu’à lui-même. Alors Dieu, il n’y croyait plus aujourd’hui. Il ne croyait plus en grand-chose et certainement pas au fait que toute sa vie ait été quelque part minutieusement tracée quelque part, comme si toutes les épreuves qu’il avait connu jusqu’à présent était ce qui l’avait mené ici, dans les bras de Tessa. Lui, il avait tendance à penser que ce qui était arrivé était arrivé, peut-être parce que Gina n’avait pas été attentive pour trois secondes, peut-être parce que quelqu’un avait enlevé James selon un plan minutieusement préparé, mais s’il devait être heureux avec Tessa, ce dont il ne doutait pas, ce serait pas parce que le destin en avait décidé ainsi, épreuve après épreuve, mais bien parce qu’ils s’étaient donnés la peine d’en arriver là et il était bien placé pour savoir que, bien souvent, ça aurait été plus simple de juste baisser les bras. Y avait même eu des moments, pendant lesquels il s’était dit que sa mère, elle avait peut-être choisie la meilleure solution, une pensée bien sombre qui s’était toujours envolée bien vite de son esprit, parce qu’y avait toujours eu Tessa dans un coin de cet appartement pour lui rappeler qu’y avait encore tellement de choses qu’il pouvait faire de sa vie.

Il dirait sans aucun doute qu’il devait son salut à Tessa, bien plus qu’à n’importe quel destin, ou n’importe quel Dieu. Après tout, au fin fond du désespoir, il était bien allé jusqu’à une église pour prier, qu’on lui rende son fils et ça n’avait pas changé grand-chose. Y avait bien eu une époque où si on lui avait dit de sacrifier dix vierges, un soir de pleine lune en récitant une formule magique lui rendrait son fils, il en aurait été capable, de toute façon, alors ouais, la prière à ce moment, ça avait été une option qui s’était imposée à lui et qui, de toute évidence, était moins risquée pour lui que le sacrifice de dix vierges. Il avait tout fait pour qu’on lui rendre son fils et maintenant six ans plus tard, il était toujours porté disparu. Au moins, au milieu de tout ça, il avait eu Tessa, qui l’avait toujours aidé à tenir bon. Elle l’avait accueilli chez elle, elle lui avait bien souvent permis de se vider la tête, de penser à autre chose, elle l’avait toujours fait sourire et rire avec aisance. Alors c’était peut-être normal, qu’un beau matin, il se soit aperçu qu’il avait des sentiments pour elle et qu’à côté, les autres filles, elles ne faisaient pas le poids, parce qu’aucune d’elle n’avait été le roc auquel il s’était accroché pour ne pas sombrer dans les pires moments de sa vie. Il l’avait pensé dans le parc, un peu plus tôt, qu’il ne pouvait pas imaginer sa vie sans elle, parce qu’il savait bien qu’elle serait trop déprimante, sa vie sans Tessa dedans et il n’avait pas envie de retomber là-dedans. C’était pour ça qu’il avait tout gardé pour lui pendant tellement de temps et pourtant maintenant qu’ils étaient là, ensemble sur le canapé, il ne pouvait certainement pas dire qu’il regrettait d’avoir parlé et pas seulement parce qu’ils se retrouvaient dans une situation plus intime que jamais. Ils étaient en couple maintenant, alors qu’est-ce qu’il y avait à regretter hein ? Il aurait bien volontiers continué ses caresses juste au creux de ses cuisses pendant un moment, mais sa main, elle remonta bien vite contre sa hanche parce qu’elle avait dit stop et ouais, il était ce genre de mec qui comprenait stop quand on disait stop ou non quand c’était non, ce qui ne ressemblait pas à un exploit en soit, mais des fois y avait quand même de quoi se demander s’ils étaient pas rare les hommes capables de comprendre le sens de ces deux mots. Il avait relevé le regard vers elle quand même, un sourcil arqué parce qu’il comprenait bien le sens du mot, mais il avait quand même le droit à une petite explication en plus non ? Et celle qu’elle lui servit le fit rire avant qu’elle ne vienne l’embrasser. « Un lit, on devrait pouvoir trouver ça. » Ils savaient bien tous les deux qu’y en avait deux dans cet appartement des lits, le tout c’était encore d’arriver à se lever pour rejoindre une chambre. « Le tien ou le mien ? » Est-ce que c’était vraiment important ? Non, franchement, il s’en foutait complètement lui et probablement qu’elle aussi, mais au moins, s’ils prenaient une minute pour réfléchir à la question, peut-être qu’ils auraient un peu moins de mal à se lever après. Il était venu enfouir son visage dans le creux de son cou, résistant difficilement à l’envie de l’embrasser à nouveau, mais s’il repartait, ils n’iraient jamais à la recherche d’un lit.  
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 14:19

so many words we're not saying
Elle n’avait jamais vraiment voulu beaucoup de choses dans sa vie, Tessa. Malgré l’univers dans lequel elle avait grandi, privilégié et aisé, jamais elle n’avait développé un caractère particulièrement capricieux et chiant, exigeant du monde qu’il soit à ses pieds, parce qu’elle était jolie, ou populaire, ou favorisée par la famille dans laquelle elle était née. Au contraire, l’indécision et l’hésitation avaient plus fait partie d’elle. Peut-être, justement, à cause de sa famille. Une seconde nature qu’elle avait essayé de surpasser - rien que pour vivre sa vie comme il le fallait, comme elle l’aurait voulu, dans la grande New York. Ç’avait été comme être un minuscule poisson dans un grand océan - d’abord intriguant, puis effrayant; pendant des mois, Tessa n’était pas sortie de ses plates bandes, et force était d’admettre qu’il y avait même eu une période où elle avait juste eu envie de repartir en courant vers Trenton. Aujourd’hui aussi, avait bien prouvé, hein, qu’au fond, la Dyer restait une timide de ses propres sentiments, d’ses propres ambitions, tâtonnant dans tout ce qui était si sérieux et si précieux à son coeur. Aodren était précieux à son coeur - évidemment qu’il l’était. Au point qu’elle en ait peur de le perdre. D’se perdre en lui et qui sait, qui sait, tout foirer. Ne l’avait-elle pas déjà fait, dans ses propres histoires d’amour? Si on devait écouter ses ex, elle avait des torts; et elle n’savait pas vraiment si le brun savait dans quoi il s’embarquait - le savait-il, tout ça parce que ça faisait des années qu’ils se côtoyaient en tant qu’amis? Est-ce qu’être en couple pouvait être un tant soit peu similaire à ça? Est-ce que, les années d’expérience qu’ils avaient acquises, à se connaître l’un l’autre, allaient les aider ou être un terrible handicap qu’ils ne surpasseraient jamais? Il n’y avait pas besoin que ces questions viennent maintenant, qu’elles passent le bord des lèvres de la blonde en des manifestations incessantes des inquiétudes enroulant ses entrailles. Elle se les était posées, ces questions, déjà; elle les avait même transformées en limites bien définies pour ne rien dire. Tessa n’était pas l’experte en amour par excellence : à vingt-sept ans, célibataire, n’ayant connu que des histoires passagères où sa moitié avait toujours fini par prendre ses clics et ses claques pour quelque raison que ce soit, ça n’voulait pas dire grand-chose d’encourageant, hein. Dans ses pires moments de doute, elle avait eu peur que si elle disait quelque-chose, il plierait bagages aussi, l’Adkins, et qu’elle ne le reverrait plus jamais, parce que ce serait trop bizarre, trop blessant, trop compliqué, juste à cause d’elle et de son coeur éternellement insatiable et indécis, qui soudainement, la faisait s’éprendre du meilleur ami qui avait toujours été là pour elle. Mais comment n’pas l’être, hein? C’était comme défier une loi de la gravité; à chaque fois que la jeune femme s’était persuadée qu’elle se fourvoyait, qu’elle sur-interprétait ses sentiments, il avait été là, à la maison, pour les bons et les mauvais moments. Combien de fois l’avait-il consolée pour ces mêmes histoires d’amour tombées en lambeaux, à cause d’elle ou à cause des autres? Il devait bien le savoir, depuis le temps, hein, qu’elle était une catastrophe ambulante pour ce qui était de l’amour - assez désespérée pour avoir cru à MatchMaker pendant assez longtemps.

Face au risque, ouais, Tessa était une trouillarde; c’était comme ça dans son travail. Était-elle plus brave quand il était question d’amour? Bêtement, elle n’avait jamais perdu la foi, d’toujours et toujours encore se lancer dans une nouvelle histoire, persuadée que c’était la bonne à certains moments. Mais les craintes, les évidences qu’elle avait confiées au jeune homme quelques temps plus tôt, sur cette couverture à Central Park, quant à son stupide avenir de femme célibataire et sans enfant jusqu’à trente-cinq ans, elles étaient bel et bien vraies. Peut-être n’était-ce que biologique, à un certain âge, de s’poser la question; ils vivaient dans un monde où toutes les femmes voulaient devenir maman, qu’fallait rentrer dans un moule et n’pas en sortir. Tessa n’voulait pas en sortir, quand bien même elle restait persuadée qu’elle n’serait pas une bonne mère quoiqu’il en soit; peut-être justement parce que trop souvent, elle avait vécu sa vie, l’esprit criblé par les doutes, l’assurance qu’elle n’pourrait pas faire mieux que l’image idéale que ses parents avaient eu d’elle, et qu’elle n’avait de cesse de décevoir. En amour, c’était presque comme si un tout petit mot pouvait tout foutre en l’air; c’est ce qu’elle eut l’impression d’avoir créé, comme tsunami à l’évidence de leurs contacts jusque-là, entre Aodren et elle, quand elle croisa son regard. ‘Stop’, fallait l’admettre, n’était sans doute pas le mot idéal pour essayer de reprendre sa respiration: pourtant, était-ce si mal d’admettre que Tessa était bien soulagée d’pouvoir un peu reprendre ses esprits et son souffle à la fois? L’air encore brûlant contre sa trachée, cette évidence de son coeur tambourinant juste sous sa poitrine, la fit ricaner. S’ils étaient restés comme ça, à continuer d’faire n’importe quoi, n’importe comment, jusqu’à ce que le moindre brin de sa conscience ne s’envole, ils auraient tout fait n’importe comment. Comme si c’était possible. Et pourtant, elle n’pouvait s’empêcher de penser ça, la blonde; elle, elle voulait que tout soit lent, patient, que tout soit évident et sensuel à la fois. Peut-être voulait-elle beaucoup de choses. « Désolée... C’était pas le choix de mot le plus encourageant. » pas alors qu’ils étaient si proches de la nudité totale déjà, et qu’Aodren avait été si près de l’embarquer une bonne fois pour toutes vers la montée vertigineuse à l’orgasme. « Mais bon, tu peux pas vraiment dire toi, là-... mais y commence à faire vraiment trop chaud ici. » les joues rosées par la chaleur et l’excitation, Tessa leva doucement les yeux au ciel, pinçant ses lèvres dans un sourire; à croire qu’elle lui servait des prétextes stupides - même dans le lit, ils auraient chaud à en crever, mais elle préférait. Tout ce qu’il y avait à retenir, c’était que le ‘stop’ démesuré et inconscient qu’elle avait lâché, ça n’avait absolument pas été parce qu’elle voulait s’arrêter. Non. Bien sûr que non - en prouva le doigt qu’elle glissa contre le dos d’Aodren, en une douce caresse pendant qu’il réfugiait son visage au creux du cou de la blonde, si près pour qu’elle puisse sentir son souffle contre sa peau, ses boucles caresser sa nuque. « La tienne. » qu’elle décréta, avec un petit air malicieux; « A moins que tu préfères faire la chasse aux chats avant qu’on puisse faire quoique ce soit. » parce que, hein, Amiral Snuggles et ses comparses commençaient à avoir la bougeotte, et ils ne restaient plus vraiment dans le panier qu’elle leur avait trouvés, y’a bien longtemps. Au mieux, ils dormaient à d’autres endroits, et tous les deux, ils n’auraient qu’à les trouver après des recherches intensives. Au pire, les chatons seraient excités comme des puces, et ce serait insupportable. Et, pour mieux motiver Aodren, Tessa le poussa légèrement par les épaules, assez pour se glisser jusque par terre en passant par-dessous lui, avec presque assez de grâce pour que ce soit sensuel. « Tu viens? » qu’elle lui fit signe, arquant un sourcil, les cheveux en bataille déjà, arborant un bel air dragueur et une démarche comme dans les pubs sexy. Si c’était ce qu’il fallait pour le motiver, elle était prête à sortir le grand-jeu, très motivée à sentir ses lèvres sur son corps à nouveau, et plus encore.
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