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(tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2).

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Asteria Drake
Asteria Drake
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MessageSujet: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptySam 29 Juil - 20:14


We light it up in the darkest hour.
tessa dyer & aodren adkins

Passer du temps avec Tessa, ça avait toujours été agréable. Des fois, ils étaient restés le week-end entier enfermés à l’appartement rien que tous les deux à se faire des soirées films tranquillement sans que personne ne vienne les emmerder et fallait bien admettre que ça avait toujours été de très bonnes soirées. Il avait déjà passé des soirées avec elle-même à l’époque où il avait été marié, parce que même marié et père de famille, il avait eu une vie sociale qui sortait de son cercle familial et que sortir entre amis des fois ça faisait du bien et toutes les soirées qu’il avait pu passer avec Tessa avaient été sympa. Il pouvait aussi se dire qu’il y en avaient eu, depuis quelques temps qui avaient été plus que sympa et agréables, au terme de rencards déplaisants, quand elle avait été là pour le réconforter où qu’il avait été là pour réconforter. Alors en définitive, quand il était avec Tessa et ce depuis dix ans maintenant, il était assuré de passer de bons moments. Même dans les moments les plus déprimants de sa vie, Tessa, elle avait toujours fait de son mieux pour lui remonter le moral. Alors sortir avec elle aujourd’hui, ça aurait pu vite devenir bizarre, blessant même si elle était partie avec quelqu’un d’autre, mais ça aurait quand même été une sortie entre eux, un truc sympa alors forcément et ça s’était transformé en quelque chose d’encore mieux que ça. C’était pas juste sympa, c’était parfait. Heureusement qu’il n’était pas resté cloitré à l’appartement alors, parce que tout ce qu’il aurait pu faire tout seul dans son coin aurait forcément été bien pourri comparé à ce qu’il partageait ici et maintenant en compagnie de Tessa. Tout ce qui lui donnait quand même envie de rentrer à l’appartement le plus rapidement possible, pour aller au bout tous les projets qu’ils pouvaient avoir en tête et qui étaient irréalisables ici dans un lieu public.

Y avait bien des gens qui trouvaient ça particulièrement excitant de faire ça dans un lieu public, lui, il trouvait ça bizarre. Il ne comprenait pas le délire de ceux qui rêvaient de faire l’amour sur la plage par exemple. Déjà parce que vive les problèmes après, avec la sable, mais aussi, parce qu’à moins d’y aller à trois heures du matin, y avait quand même un risque de croiser du monde sur la plage et puis techniquement à trois heures du matin, c’était un peu mort pour le sable chaud et compagnie. Enfin bon, chacun son délire. Peut-être qu’il était un peu vieux jeu lui alors, mais il préférait nettement la tranquillité d’un endroit privé et la crainte de se faire surprendre par quelqu’un était plus paralysante qu’excitante, d’après lui. C’était probablement uniquement grâce à l’idée qu’ils étaient dans un parc public, avec plein de monde partout autour d’eux, qu’il avait encore le plein contrôle sur son corps comme il disait. Elle pouvait se rassurer alors Tessa, s’ils avaient été rien que tous les deux, ça n’aurait clairement pas été le cas. Ça n’aurait pas été le cas non plus s’il n’avait pas réussi à arrêter de l’embrasser, juste à temps. « J’ai dit ‘pour l’instant’ tu crois quand même pas que je me suis arrêté de t’embrasser pour rien. » Il s’était arrêté, parce qu’il avait su que le plein contrôle de son corps, il était en train de lui filer entre les doigts et c’était pas l’endroit idéal pour avoir une érection de toute évidence, au moins, ça leur évitait le moment embarrassant où fallait attendre que ça passe avant de pouvoir reprendre la route jusqu’à l’appartement, au lieu de ça, ils avaient pu réunir leurs affaires et se relever pour quitter ce parc. « Non, on a déjà perdu assez de temps comme ça. » Aujourd’hui ou même tous les jours qui s’étaient écoulés sans qu’ils n’osent se parler parce qu’ils étaient deux imbéciles qui avaient eu trop peur des conséquences de ce qu’ils pouvaient raconter, pour oser se jeter à l’eau. C’était chose faite maintenant et ils en étaient même à se tenir la main pour prendre la route jusqu’à chez eux. Il n’avait pas l’intention de la lâcher, ma main de Tessa, même s’ils voulaient garder ça pour eux, tant pis s’ils devaient tomber sur quelqu’un qu’ils connaissaient sur la route. « Dommage qu’y ait pas un raccourci quand même. » Il lâcha un léger rire, comme s’il était soudainement désespéré par cette demi-heure de marche qu’ils avaient à effectuer. D’habitude, c’était loin d’être un problème, il s’en fichait d’avoir à marcher, mais ouais là, en définitive, il aimerait juste pouvoir se téléporter à l’intérieur de l’appartement pour pouvoir recommencer à embrasser Tessa, partout, puisque que cette fois, y aurait rien ni personne pour l’en empêcher, à part les animaux, peut-être, mais ils étaient bien capable de les ignorer ceux-là.
  
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyDim 30 Juil - 6:24

so many words we're not saying
Les sentiments d’aise, de confort et de confiance qui pouvaient aussi faire l’amour, ou participer dans la façon dont les gens passaient de l’amitié à l’amour, ils avaient toujours été présents, entre Aodren et elle. Sans sous-entendu quel qu’il soit, sans l’ombre d’un doute, qui leur aurait murmuré que peut-être, entre eux deux, c’était une histoire de ‘plus’ que c’qu’ils avaient pu imaginer, dès leur première rencontre. Non, évidemment; lui, il avait été amoureux de la femme qu’il allait épouser, la future mère de son fils, et Tessa, elle n’avait jamais prétendu s’mettre entre tout ça. Peut-être avait-elle toujours été l’amie un peu trop tactile, qui blaguait et n’hésitait pas à empiéter dans le cercle-privé des autres; celle à laquelle aussi, le jeune homme s’était souvent livré - sans doute pas autant qu’à sa propre épouse, elle n’en était pas à croire ça, elle en tout cas. Ça n’avait que plus tard, quand le lien entre Gina et Aodren s’était lentement mais sûrement délité, que celui entre Tessa et l’Adkins, s’était renforcé. Et tout ça pour quoi? Parce qu’elle était la seule personne dans son entourage à n’pas juger son choix de vivre sa vie, malgré ce qui était arrivé? Elle n’avait pas jugé, non; tout comme elle n’pouvait pas juger le chagrin terrible qui avait saisi la mère de cet enfant, et l’incapacité à se relever de ça. La Dyer, elle, elle n’avait pas la prétention d’être la femme la plus forte, la plus brave, et la plus apte à garder son sang froid; bien au contraire, elle était l’opposé de tout ça - chaleureuse dans ses amitiés, ouais, mais également démonstrative dans tout ce qui la rendait triste. Elle avait fait bien pâle comédie il y a quelques minutes même, quand Aodren avait soudainement été très attiré par les churros, laissant en suspens leur ‘conversation’ - ou peut-être même, mettant fin à celle-ci, de la pire façon que Tessa s’était construite, dans un coin de son imagination. Est-c’qu’il avait fait demi-tour, juste pour lui-même, ou parce qu’aussi, il avait détecté les traces d’amertume, de tristesse et de déception chez la blonde? A croire que c’était juste de la génétique, tout ça, mais que comme elle était plus niaise que ne l’seraient jamais ses parents, ses émotions s’manifestaient même puissance mille, quand il était question de petites choses. Quoique, aujourd’hui, ça n’avait pas été une ‘petite chose’; mais à force d’penser à tous les pires scénarios possibles et imaginables, on aurait pu croire que Tessa, elle aurait su à quoi s’attendre, quand le brun lui avait dit, droit dans les yeux, que leur situation, sa situation à lui, lui convenait comme ça, parce qu’il n’cherchait pas plus. Parce qu’il n’voulait pas plus. Lui, il dirait que ses questions n’avaient pas été claires, sans doute. Elle, elle dirait qu’elle n’était pas supposée savoir qu’elle n’faisait apparemment pas partie des ‘autres filles’, et que ses questions avaient été très claires - qu’elle lui avait même demandé si le célibat en lui-même lui convenait, alors hein. Ils ne s’étaient que très rarement disputés Aodren et elle, et toujours sur des choses si infimes, que ç’avait été balayé par la vie, toutes les expériences qu’ils avaient partagées, et l’évidence parfois, d’un genre de réconciliation, où l’un venait vers l’autre et où, très vite, leurs habitudes reprenaient leur place. Ils étaient de trop vieux amis pour s’perdre, ouais; et ironiquement ç’avait aussi été un argument dans la colonne de ‘j’lui dis pas’ quand elle avait joué à la Princesse Fiona avec des fleurs, à hésiter entre son coeur et sa raison si pessimiste.

Comme quoi, l’histoire d’la Princesse Fiona était bien vrai; et peut-être même que le deuxième collerait tout autant. Elle, elle n’savait pas ce que ses parents pourraient trouver à reprocher à Aodren, si un jour elle devait prendre son courage à deux mains - mille mains - et leur annoncer qu’à New York, sans vraiment leur en parler, elle s’était trouvée un ‘coloc’ qui en fait avait été son meilleur ami depuis belle lurette, et avec lequel elle était en couple aujourd’hui. En couple, ouais; elle était en couple avec Aodren - une chose qu’ils n’savaient que tous les deux pour l’instant, et à Tessa, ça lui donnait l’impression d’être sauve et confortable, dans une petite bulle que personne n’viendrait briser. Parce qu’évidemment qu’Aodren n’serait pas la personne à la faire redescendre de son petit nuage; malheureusement, le travail s’en chargerait lundi. Ou qui sait, probablement qu’un peu comme les midinettes qui se découvraient amoureuses, la blonde passerait la journée à sourire à cause de lui, en pensant à lui, ou dès que son téléphone sonnerait. S’il était vraiment en ‘vacances’, lui, alors ce serait pire pour lui - à moins qu’il n’trouve de quoi s’occuper, tiens. Peut-être en pensant à leur futur voyage ou road trip, parce que maintenant, elle allait vraiment les demander, ces congés. Mais s’ils ne tenaient pas déjà, si pressés par l’idée de s’retrouver en privé, alors qu’ils n’étaient qu’à trente minutes de la maison, qu’est-c’que ce serait, s’ils devaient se retrouver sur la plage, ou au beau milieu d’une visite touristique quelconque? Heureusement, ils n’voyaient pas trop grand, pour l’instant et au pire, le sexe dans une voiture, ça n’devait pas être si mal, si la voiture était confortable; « Je croyais que t’avais arrêté de m’embrasser parce que j’pourrais pas enlever plus de vêtements, moi. » le taquina-t-elle, Tessa; au-delà de l’exhibitionnisme, elle préférait cette nouvelle raison, quant à pourquoi il avait dû s’arrêter de l’embrasser, pour reprendre ses esprits, et ‘contrôle’ sur son corps. C’était sans doute le seul avantage à être une fille, question nature et question organes sexuels; elle, elle avait complètement perdu ‘le contrôle’ mais ça n’se voyait pas du tout. Pas au-delà de ses lèvres chaudes ou du rose étant monté à ses joues. Ils avaient attendu trop longtemps, ça, c’était sûr; c’était tout ce que les sens de la blonde lui disaient en même temps, gravitant et explosant au creux de son ventre, grondant en toute cette partie d’elle qui lui faisait regretter d’être même venue jusqu’à ce parc, si c’était pour que ça devienne une vraie frustration. Le truc maintenant, c’était qu’il n’fallait pas que la frustration dépasse les désirs et les envies qui avaient si aisément pu les habiter jusque-là. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était compter sur leur fameuse patience, et les promesses qu’ils faisaient, pour compenser celle-ci. Malgré cette évidente ‘frustration’, presque le fait que son tee-shirt semble brûler contre sa peau désormais, si inutile et déplaisant, Tessa avait le sourire aux lèvres; c’n’était pas tous les jours, qu’elle pouvait à la fois s’sentir aussi bien avec ses sentiments, avec Aodren, avec sa conscience, et avec tout l’reste. « Je crois qu’on connait assez les parages pour savoir par quoi on est obligés de passer, ouais. » elle sourit gentiment, Tessa, donnant un petit coup de menton dans l’épaule du brun à ses côtés, alors qu’ils marchaient, plus rapidement que d’habitude, mais sans pour autant en être ridicules: le fait tout bête d’avoir pris la main d’Aodren, après tout, donnait aussi envie à la blonde de déguster l’instant qu’ils avaient là. « Et on sait que quand on passe devant ce magasin-... » qu’elle désigna au hasard, « Il nous reste x minutes avant d’arriver, généralement. » Tessa, ç’avait surtout pour rentrer, ou quand elle partait un peu ‘short’ au travail, qu’elle avait calculé le temps qu’elle mettait à parcourir une distance particulière. Là, c’était différent mais tout aussi important. « X minutes avant que je t’enlève tous tes vêtements. » elle ne put s’en empêcher, Tessa, des mots susurrés à voix basse, avec un petit gloussement - s’il fallait le motiver, Aodren, elle n’allait pas manquer d’arguments, Tessa. Il avait, après tout, une bonne longueur d’avance sur les baisers qu’ils s’étaient promis.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyDim 30 Juil - 13:20


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Fallait croire qu’une fois les sentiments mis à plat sur le tapis, les choses pouvaient partir loin très rapidement. Peut-être que pour d’autres, ça aurait pu être plus hésitant, qu’ils auraient eu besoin de plus de temps pour se retrouver comme eux deux à s’embrasser partout comme ils avaient pu le faire. Peut-être qu’y en avait pour qui ça demandait trois rencards convenables, ou plus. Fallait le temps qu’il fallait pour que la confiance s’installe et que les deux personnes du couple soient prêtes à passer à l’acte. Il pouvait bien comprendre ça, après tout, y en avaient bien qui étaient prêts à mentir, se passer pour l’homme ou la femme idéal juste pour une partie de jambe en l’air et ne plus jamais rappeler après en se fichant des cœurs brisés. Alors, ouais, ça marchait très bien quand on ne cherchait que des histoires d’un soir, mais évidemment, quand on cherchait plus que ça, c’était jamais cool d’être vu comme juste une histoire de cul qu’on peut abandonner sur le chemin sans s’en soucier plus que ça. Au moins, ils savaient Tessa et lui, qu’y avait pas de ça entre eux. Ils se faisaient déjà confiance et rien que le fait qu’ils étaient mis autant de temps à se parler l’un l’autre de leurs sentiments, ça suffisait à prouver qu’ils tenaient beaucoup trop l’un a l’autre pour risquer de se perdre. En plus, des baisers ils en avaient déjà échangé, jamais sur la bouche, mais il avait déjà embrassé le corps de Tessa jusque dans ses parties les plus intimes, alors c’était pas comme si c’était une grande première tout ça entre eux. Y avait des choses qu’ils n’avaient jamais faites, mais ils n’avaient pas besoin de trois rencards convenables ou plus pour savoir que ce serait pas le sexe qui viendrait tout foutre en l’air entre eux, sinon ils se seraient probablement déjà perdus, parce qu’ils avaient quand même franchi de nombreuses limites depuis un moment déjà.

Il lui faisait confiance à Tessa et ce n’était pas nouveau. Il la connaissait depuis dix ans, il l’avait considérée comme une amie, sa meilleure amie depuis tout ce temps. Il lui avait confié tout ce qu’il avait eu sur le cœur, ses doutes, ses peines, ses joies et elle avait même fait partie de ceux qu’ils voulaient à ses côtés pour témoin de son mariage. Même si son mariage était tombé à l’eau, ça avait été important pour lui de l’avoir elle à ses côtés ce jour-là. Il était certain que la confiance qu’il avait en elle, elle la partageait aussi, après tout, elle l’avait laissé s’incruster dans son appartement, dans sa vie, sans son intimité, sans jamais chercher à le repousser. Alors, ils n’avaient pas besoin de rencards, ils n’avaient pas besoin de prendre leur temps, ce serait continuer la torture, alors qu’il devait bien admettre que cette envie d’embrasser chaque parcelle de la peau de Tessa, elle était en lui depuis bien plus longtemps que ça. Mais ils ne pouvaient pas faire ça au beau milieu de Central Park. « Hm, ça peut faire partie des raisons aussi. » C’était un tout, après tout. Elle ne pouvait pas retirer ses vêtements ici, alors c’était mieux qu’il s’arrête avant de plus rien pouvoir contrôler, sans quoi ça aurait été beaucoup plus frustrant, pour lui, sans aucun doute, mais pour elle aussi non ? Il voulait bien croire qu’ils en auraient tous les deux étaient d’autant plus frustrés et la demi-heure pour rejoindre l’appartement, elle aurait eu l’air encore plus longue. Il avait déjà l’impression que l’appartement était loin, vraiment loin, beaucoup plus loin que d’habitude, alors c’était probablement mieux qu’ils s’arrêtent maintenant, pour repartir et rentrer le plus tôt possible. « Ouais, moi je sais surtout que cette rue là-bas, elle mène directement au musée où tu travailles et qu’à partir de là, il faut bien vingt voir vingt-cinq minutes pour rejoindre l’appartement. » Il avait désigné la fameuse rue d’un signe de tête, celle qu’elle connaissait mieux que lui et qui n’était pas franchement très loin de Central Park. Sans s’en rendre compte, il venait probablement de passer pour le stalkeur du siècle, celui qui comptait les minutes qui passaient entre le moment où elle lui disait qu’elle quittait son boulot et celui où elle rentrait à l’appartement. Depuis quelques temps, quand il était à l’appartement en premier, il pouvait vraiment rester à juste fixer son téléphone comme un abruti en regardant les minutes qui défilaient avant qu’elle n’arrive. « Et ça fait encore beaucoup de temps avant que tu retires mes vêtements et que je retire les tiens. » D’un coup, il avait l’impression qu’il faisait vraiment trop chaud et que ses fringues lui collaient à la peau de façon désagréable et s’ils continuaient de se parler comme ça, y avait des chances pour que le trajet leur semble encore plus long. Ils pouvaient au moins être sûrs qu’une fois qu’ils auraient franchi le seuil de l’appartement, leur patience allait être récompensées, ça suffisait largement à le motiver lui, à les subir, ses vingt à vingt-cinq minutes restante.
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMer 2 Aoû - 20:35

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Tessa, elle connaissait tout des jours compliqués, au cours desquels ses pensées n’avaient eu de cesse d’aller vers la maison. A chaque fois qu’elle avait eu à souffrir d’une journée particulièrement longue, éprouvante et déplaisante, la blonde avait au moins toujours su qu’une fois qu’elle passerait la porte de l’appartement qu’elle partageait avec Aodren, tout irait bien. Parce qu’il était là. Et aussi pour d’autres raisons; c’était son chez elle, son havre de paix - et parfois, quand il n’était pas là (il avait sa vie, après tout), la Dyer avait toujours été capable de se mettre derrière une toile blanche ou tout juste entamée, pour laisser ses songes et ses problèmes s’évader dans le néant. Peu avaient importé les encombres d’un jour de semaine particulièrement chiant, il y avait toujours eu un moyen grâce auquel, une raison pour laquelle Tessa, elle avait su rester qui elle était encore aujourd’hui. De plus en plus, alors que sa colocation avec le jeune homme avait pris le pas sur les années qu’elle avait passées en solo dans ce même appartement, à n’jamais envisager d’emménager avec qui que ce soit pour quelque raison que ce soit, Tessa avait cherché le contact d’Aodren, bien avant d’penser à la solitude. Peut-être qu’elle peignait moins, alors, avec le temps; elle n’en avait plus forcément l’opportunité, avec ses longues journées, la vie qui suivait son cours, et toutes les fois où elle préférait une soirée en compagnie de son colocataire, plutôt qu’un temps infini passé à faire des oeuvres qui n’faisaient que rester là, dans son petit atelier d’amateur, dans son appartement, bonnes à être oubliées. Elle n’oubliait pas, au moins, ses moments avec son meilleur ami, et peu à peu, c’était presque comme si le songe vers la ‘maison’, avait tout court été un songe dirigé vers lui, et lui uniquement. Aodren était la personne qu’elle voulait retrouver le soir, après le travail; la plupart du temps, il était l’omniprésence dans l’esprit de la blonde, pendant son habituelle marche jusqu’à leur quartier: quand elle se donnait la peine de lever les yeux vers les rues qu’elle traversait, qu’elle léchait les vitrines d’un regard curieux, il y avait toujours un ‘peut-être que’ qui partait vers Aodren. Et l’histoire avait prouvé, sans qu’il n’ait vraiment besoin de l’dire, lui, que l’inverse était vrai aussi; Aodren aussi, il pensait à elle, sur le chemin qui séparait son lieu d’travail à lui, de leur appartement. Vivre au coeur de Manhattan, c’était un vrai privilège qu’ils n’pourraient pas avoir, s’ils n’étaient que tous les deux - ou qu’elle n’pourrait pas avoir, si elle n’était qu’elle-même, avec son petit salaire et ses caprices incessants. Parce que ça faisait mal au portefeuille, aussi, d’vivre dans ce quartier; Tessa en avait toujours eu assez conscience pour apprécier les petits gestes de son ami, loin de se vexer qu’il ait pensé à elle en voyant des pâtisseries dans une vitrine, ou des chocolats particulièrement jolis. L’histoire prouvait qu’elle avait toujours partagé, qu’elle n’avait jamais fait sa radine, ou l’amie ingrate qui boudait parce qu’elle n’voulait pas être rappelée sans cesse au fait qu’elle mangeait comme un ogre. Peu avaient importé les mauvaises journées, les hauts et les bas, les déceptions, jamais rentrer auprès d’Aodren n’avait été quelque-chose qu’elle avait appréhendé, ou fui, ou intérieurement haï, pour quelque raison rancunière que ce soit. Non, bien souvent, quand elle se retrouvait sur ces mêmes rues, Tessa avait déjà son téléphone en mains, donnant quelques signes au brun pour lui faire comprendre qu’elle allait bientôt rentrer; une simple annonce qui, généralement, dérivait en une salve de petites piques moqueuses et de provocations qui n’semblaient même pas avoir existé, dès l’instant où elle passait la porte de chez eux.

Peut-être qu’il n’suffirait que d’un peu d’introspection à la blonde pour s’rendre compte qu’elle prenait souvent son téléphone au cours d’une journée, pour écrire un message totalement inutile à son colocataire. Un simple message qui devenait tout un enchainement de ceux-ci, la faisant sourire tout le long de son travail, quoiqu’il puisse se passer autour d’elle. Peut-être qu’il n’suffirait que d’un peu plus d’introspection pour qu’elle voie aussi, que quand elle n’était pas accrochée à l’écran de son téléphone, ses pensées partaient d’elles-mêmes sur ‘ce soir’, comme si ça devait toujours être important et sacré - pourtant, généralement, leurs soirées à deux ne consistaient qu’à des choses simples, un plat préparé sans prise de tête, un film ou une série télé qu’ils critiquaient ensemble. Perchée sur des chaussures à talons qui lui faisaient mal aux pieds, ou sous une pluie battante, alors, Tessa l’avait fait un bon millier de fois, ce trajet, entre l’appartement dans lequel elle habitait depuis belle lurette, et tout ce quartier autour de Central Park; y’avait eu des jours, même, où elle était partie du musée pendant sa pause de midi pour manger, les pieds dans l’herbe, assise sur une couverture en plein dans le parc comme ils venaient de le faire, eux, pour cet après-midi. Et tous les jours, à mesure que cette marche était devenue un rituel, Tessa avait fini par oublier les minutes qui passaient, l’temps que ça pouvait prendre, les feux rouges qui étaient ici ou là, et les coins de trottoir qui étaient particulièrement remplis de monde. C’était fou, alors, pour elle aujourd’hui, de s’découvrir totalement consciente de ça, maintenant qu’elle était avec Aodren, et que la promesse de la maison, revêtait une toute autre allure. Pourtant, il était là, avec elle, n’aurait-ce pas dû être suffisant? Elle aurait pu rester, ouais, des heures et des heures sans même y penser, juste avec lui, en plein dans la Gay Pride à ignorer tous les autres gens autour d’eux. S’ils n’avaient pas commencé à s’embrasser de façon de plus en plus tentante et brûlante, ils seraient bien partis dans cette direction-là. Maintenant, ils avaient désespérément besoin de la protection, d’l’intimité de leur chez eux - et si souvent, au cours de ses trajets quotidiens, la blonde avait souhaité pouvoir se téléporter jusqu’au seuil de son appartement sans avoir à s’poser de question, aucune de ces envies passées n’avait été plus forte que celle qu’elle ressentait maintenant. Ils étaient deux, dans ce cas-là, et la jeune femme était bien déterminée à se raccrocher à ça, sa main fermement ancrée à celle de l’Adkins, alors qu’ils étaient déjà emportés par le rythme new-yorkais. C’était lui qui avait tout commencé, mais elle n’put s’empêcher d’être outrageusement flattée à ses paroles, un sourire malin et narquois retroussant juste le coin de sa bouche, tandis qu’elle l’observait, sourcil arqué, sans pour autant avoir la force de s’arrêter, pour vraiment le prendre entre quatre yeux. « Ah oui? Tu chronomètres souvent le temps que j’mets à rentrer? » se mordilla-t-elle la lèvre, les yeux pétillants d’un genre de niaiserie qui la trahissait plus elle que lui, pour le coup. Non, même s’ils avaient été amis, intimes déjà, même s’ils s’étaient dit beaucoup de choses quelques minutes plus tôt, en plein coeur de Central Park; il n’avait jamais rien laissé paraître de tout ça - du fait qu’il ait pu, un jour, ou plusieurs fois déjà, attendre qu’elle rentre à la maison, juste pour la voir. Elle aussi, elle avait souvent eu cette idée, proche de l’esprit - savoir qu’elle était partagée, c’était autre chose, encore. « C’est parce que tu t’ennuies tout seul? » elle le taquina gentiment; elle redescendrait brusquement de son petit nuage si ça devait être ça, franchement. Aodren, attendant un genre de bouche-trou quand il n’pouvait pas sortir, ou un truc du genre. Si aujourd’hui-même devait prouver quelque-chose, c’était que toutes les fois où ils s’étaient attendus l’un l’autre, toutes les fois où ils avaient eu envie de s’revoir bien vite, peu avait importé la journée, ça n’avait pas été par ennui. Ç’avait été-... pour d’autres choses, ces choses qu’ils devaient encore pleinement comprendre. A la maison, pour commencer. « Quand je rentre du travail, je suis excitée, mais pas à c’point, alors peut-être qu’on peut réduire ça à quinze minutes. J’vais pas pouvoir rester très longtemps encore dans mes vêtements, ils commencent à devenir très inconfortables... » avec un petit mouvement de sourcil explicite; elle ne parlait pas particulièrement de l’inconfort de devoir porter un short en plein été, quand la chaleur parfois, lui donnait envie de devenir nudiste. Elle parlait de tout c’qu’elle n’avait pas pu enlever encore; toutes les parts de son corps encore couvertes, qui pourtant brûlaient de désir.
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMer 2 Aoû - 23:28


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L’appartement de Tessa, ça avait été censé être quelque chose de temporaire, un endroit où il pourrait souffler le temps de remettre de l’ordre dans sa vie. Il avait perdu son fils quelques années plus tôt et aller de l’avant était la chose la plus difficile à faire, encore plus quand son épouse semblait déterminée à le laisser faire du sur place. Ça n’avait pas été bon, ni pour lui, ni pour elle, mais Gina, elle n’avait jamais voulu comprendre ça, alors elle avait fait les choses comme elle l’entendait, sans vraiment se préoccuper de lui. Il était resté aussi longtemps que possible, avant d’être complètement à bout et de ne plus voir d’autres options que celle de s’en aller. Il avait attendu, il avait réfléchi et il avait vu au fil des jours, des semaines, des mois, les sentiments qu’il avait pour son épouse, s’éteindre. Il ne la voyait plus de la même façon, ne la regardait plus de la même façon et être avec elle était devenu plus difficile que reposant. Alors ouais, au bout d’un moment, il avait été certain qu’il n’avait plus rien à faire dans cette maison qui refermait plus de regrets que de bonheur. Si ça n’avait tenu qu’à lui, elle aurait été vendue depuis belle lurette cette maison. Il l’avait quittée en quittant sa femme et c’était chez Tessa qu’il avait trouvé refuge. Un refuge qui n’aurait dû durer qu’un temps, avant qu’il ne reparte vers un tout nouveau chez lui. Ça ne c’était jamais passé comme ça. Maintenant, chez lui, c’était aussi chez Tessa. C’était cet appartement qu’il appelait maison maintenant et il espérait qu’il n’aurait jamais besoin d’aller voir ailleurs, pas sans Tessa en tout cas, parce qu’elle était une partie incluse dans ce qu’il considérait comme son chez lui. L’appartement sans Tessa, ce ne serait pas pareil, bien évidemment et depuis quelques temps, dès qu’il ne l’apercevait pas entre les quatre murs de cet appartement, il avait comme une impression de vide au fond de son cœur.

C’était typique de toutes les histoires d’amour ça sans doute, cette volonté d’être le plus souvent possible avec l’autre personne, comme si le monde entier n’avait plus de sens quand ils n’étaient pas ensemble. C’était ce qu’il ressentait parfois Aodren, quand il se retrouvait tout seul dans cet appartement et que son esprit s’en allait en direction de la blonde. Il n’était pas non plus complètement dépendant et en couple, il n’avait jamais été le mec collant qui ne laissait pas la moindre liberté à sa compagne parce qu’il voulait être avec elle en continue. Mais ces derniers temps, il avait tellement pensé à elle que les moments qu’il avait passé seul avaient été plus difficile à supporter, comme s’il avait besoin qu’elle apparaisse pour que tous ces tracas s’envolent. Ça ressemblait à un paradoxe dans le fond, parce que bien malgré elle, Tessa avait été la source de ses tracas récemment. Tout ça parce qu’ils n’avaient pas osés se parler. Au moins, maintenant c’était chose faite. Elle avait connaissance des sentiments qu’il avait pour lui et il savait qu’elle les partageait. Ils savaient qu’ils voulaient être ensemble et qu’ils avaient envie l’un de l’autre, au point de presque oublier qu’ils avaient été dans un parc public, avec plein de monde autour d’eux quelques instants plus tôt. Maintenant qu’ils avaient parlé de tout ça, c’était probablement plus facile de parler des petites manies qui étaient venues avec ces fameux sentiments, comme le fait de regarder son téléphone pour calculer le temps que Tessa pouvait mettre à rentrer, comme un pauvre gars complètement impatient de la revoir. Pourtant la question de la blonde lui arracha un rire légèrement nerveux. « C’est creepy si je te dis que oui ? On dirait que j’te stalke. J’te stalke pas, c’est juste que ces derniers temps, à chaque fois que j’étais tout seul à l’appartement, j’arrêtais pas de penser à toi, à nous et du coup, ça m’angoissait ... » Elle devait bien se douter que ça l’avait angoissé toute cette histoire, au point qu’il ne dise rien et puis qu’il dise des trucs confus avant d’enfin réussir à vraiment parler. « Puis, dès qu’étais là, tout allait mieux. » Ça avait été pareil au début, alors peut-être qu’il calculait le temps depuis plus longtemps qu’il n’en avait conscience, forcément, quand il avait été au fond du trou, quand Tessa rentrait, il allait mieux. Ces dernières semaines, il en avait eu conscience, qu’il fixait l’heure comme un détraqué, peut-être que c’était creepy du coup. « Ouais, c’est ça, j’ai besoin de toi pour me distraire. » Evidemment que non, Tessa, elle n’était pas juste une distraction. Il ne s’ennuyait pas quand il était avec elle, mais ce n’était pas pour ça qu’il avait eu hâte qu’elle rentre à la maison, quand il avait été là avant elle. « Ils sont tellement inconfortables tes vêtements, qu’ils me gênent moi aussi. » Il ricana légèrement, mais en même temps c’était vrai. Il avait envie de pouvoir passer ses mains sur le corps de la blonde, sans être arrêté par ses vêtements, il avait envie de pouvoir reprendre ses baisers, sans ce soutien-gorge qu’elle n’avait pas pu enlever là-bas. Quinze minutes alors, c’était faisable, ils allaient survivre à ça, sans aucun doute et probablement qu’ils passaient pour des gens pressés, mais ils étaient à New-York, y en avait d’autres des comme ça, pas forcément pour les mêmes raisons, mais peu importait, ils feraient bien ce qu’ils voudraient une fois qu’ils seraient enfin chez eux.  
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMer 9 Aoû - 3:40

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Elle n’avait jamais eu la prétention de devenir quoique ce soit d’autre qu’une amie, pour Aodren, Tessa. C’aurait été drôlement ambitieux, et terriblement cruel de sa part, de s’mettre en tête de devenir quelqu’un de plus important que ça pour lui, quand il avait été déjà engagé dans une relation bien stable et sérieuse avec Gina, quand ils s’étaient rencontrés. Même après sept ans de rapports naturels et aisés, quand le brun était venu frapper à sa porte pour crécher chez elle, ‘le temps de se remettre sur pieds’, Tessa n’s’était pas perdue à interpréter la chose, plus qu’elle n’devrait l’être. Il avait eu besoin d’aide, elle l’avait offerte, et quelque part, elle avait été contente qu’il saisisse sa main tendue : pour commencer, elle avait été contente qu’Aodren soit c’genre de personne, capable d’aller vers les autres s’il en avait besoin. Son ami aurait pu s’paumer dans de nombreuses routes bien sombres avec la disparition de son fils – ils auraient pu se perdre complètement tous les deux, à cause de cette histoire. Mais quand il en avait eu besoin, la Dyer n’avait pas hésité à lui offrir de l’aide, et il l’avait saisie : peut-être alors, une flatterie, une preuve que leur amitié était plus forte que ça, qui était venue d’eux deux à la fois. Il avait eu besoin de sa meilleure amie, d’une façon différente des besoins qu’il avait recherchés auprès de ses mères ou de ses sœurs ; tout ce que la jeune femme avait essayé d’faire, c’était être à la hauteur de ça. Lentement mais sûrement, les plaies béantes d’Aodren s’étaient refermées, et il s’était laissé aller à vivre plus facilement ; pourtant, Tessa n’avait jamais eu l’orgueil d’croire qu’elle avait joué quelque rôle là-dedans. Peut-être avait-elle tout juste été le boute-en-train, qui n’parlait pas de James toutes les deux minutes, qui n’avait pas pour son ami que des regards désolés et ç’avait suffi. Au-delà d’une présence quotidienne, de plusieurs bonnes soirées, d’amusements insignifiants et de son attitude presque immature, Tessa n’avait jamais eu l’impression d’amener grand-chose, au moral d’Aodren. Non, c’qu’il avait réussi à devenir aujourd’hui, c’était grâce à lui ; grâce à une force qu’il était peut-être une des seules personnes de c’monde à avoir. Elle savait, Tessa, elle, qu’elle n’l’avait pas en elle, le talent de s’relever encore et encore malgré les difficultés, les espoirs réduits à néant, l’impuissance et l’indécision. Tout ce qu’elle pouvait faire, tout ce qu’elle avait pu faire jusqu’à un certain degré, ç’avait été d’partager les peines d’Aodren, les comprendre, comprendre la frustration aussi et le cuisant sentiment laissé par des attentes qui s’envolaient en mille morceaux. Mais elle n’avait jamais été la mère de James ; elle avait tout juste été l’amie sur le côté, qui souffrait parce que son ami souffrait, parce qu’elle avait aimé ce gamin qui avait tant ressemblé à Aodren dès le jour de sa naissance. Bien des fois, par pitié, par compassion, la blonde avait menacé d’tomber dans les mêmes discours que les autres, ses yeux remplis de tendresse pour l’homme si fort qui se tenait juste à côté d’elle – elle aurait pu souvent, l’pousser à la fuite, l’Adkins, en étant comme tous les autres, si triste pour lui, si triste pour James. Elle s’était escrimée à n’pas l’être ; elle n’avait pas l’droit de l’être en face du père qui avait perdu son propre enfant. Et elle n’en avait pas eu envie, avec le temps aussi ; ç’aurait été trop terrible pour elle, d’être la personne ramenant Aodren droit au plus profond de sa peine, sans être capable de l’en sortir. Alors ouais, autant qu’elle n’jugeait pas Gina pour avoir besoin de c’dont elle avait besoin, elle comprenait tout autant, ce qu’Aodren avait eu besoin d’faire.

Beaucoup d’choses avaient changé, maintenant, de ces temps où les frontières et les limites de leurs relations avaient semblé évidentes. Pendant toute une période, d’toute manière, le brun n’avait pas eu la tête à s’concentrer sur quoique ce soit de romantique ou niais, sur une femme qui lui prendrait toute son attention, quand il avait déjà besoin lui-même de s’reconstruire. Tessa avait toujours nagé dans c’contexte très clair ; ils avaient été amis depuis des années, ils étaient devenus à tout casser, des meilleurs amis, et c’était comme si l’temps des opportunités à être plus était passé, parce qu’ils n’en avaient pas eu envie. Pourquoi est-c’qu’il avait fallu que tout change dans son cœur, et qu’elle s’en rende compte, alors ? Pendant des semaines, littéralement des semaines ouais, Tessa n’avait pu que s’fustiger d’être aussi bête, et d’s’être paumée autant, cœur parti à toute vitesse, dans une romance qui n’était pas réciproque. Aodren n’était pas comme elle, après tout ; lui quand il aimait une femme, il était sérieux à l’faire, il s’mariait avec cette femme, il avait de grands projets avec cette femme. Et déjà avec cette vision des choses, la blonde s’était fait tout l’schéma de comment ça se passerait, si elle devait livrer ses sentiments sur un plateau d’argent au jeune homme. Elle n’avait pas voulu l’faire, elle n’avait pas voulu forcer Aodren à lui briser le cœur, comme ç’avait semblé être le chemin inévitable de tout ça ; et en plus de ça, elle n’avait pas voulu, ne serait-ce que tenter de fortifier ses craintes, qui lui avaient toujours dit que parler d’sentiments, n’ferait que précipiter la fin de leur amitié. Ils étaient encore amis, là, non ? Pourtant, ils avaient parlé de sentiments. Ils étaient sur la même longueur d’ondes, aussi ; même plus que ça, maintenant. C’était comme si un étau avait été enserré autour de la cage thoracique de la jeune femme depuis plusieurs jours, et qu’elle s’découvrait libérer d’un poids lourd comme le béton. Tant mieux. Sourire avec Aodren avait toujours été aisé, mais maintenant, c’était meilleur que tous les rictus, tous les regards complices qu’ils avaient pu échanger, en dix ans. Comme ça rendait stupide, l’amour – ou du moins, l’ivresse de sentiments qui allaient dans l’même sens, entre deux personnes qui savaient là maintenant, qu’elles n’s’étaient pas perdues, au moins. Ils rentraient tous les deux à la maison, sans plus s’préoccuper des churros ou du reste de la Gay Pride ; et dire qu’en seulement quelques minutes, à deux reprises, ils avaient presque tout foutu en l’air. Tessa, elle n’savait pas ce qu’elle aurait fait, pour le reste de l’après-midi, le reste du week end ou de la semaine prochaine – et plus encore – si la conversation entre Aodren et elle avait dû s’interrompre au moment où il était allé chercher ses précieux churros. Peut-être aurait-elle fui à toutes jambes. Peut-être aurait-elle-même fait des trucs stupides, encore pires que ça. Elle savait au moins qu’dans cette histoire, c’était lui qui s’était avéré être plus courageux qu’elle. Il avait lui aussi, répété ces paroles dans son crâne à de nombreuses reprises, apparemment ; il les avait dites en premier, à croire qu’il les avait ressassées surtout quand il avait été à la maison, à l’attendre. « C’est creepy si j’trouve pas ça creepy ? » elle rit, incapable vraiment, de s’dire que son meilleur ami était un gros pervers un poil narcissique parce qu’il comptait les minutes avant qu’elle ne rentre. Est-c’qu’elle allait prétendre n’pas avoir regardé l’heure, elle, quand il n’avait pas été là ? Avec plein d’arrière-pensées, aussi, évidemment, et non pas juste parce qu’il était son ami et qu’elle voulait le voir. « Si ça se trouve, dès que j’étais là, t’arrivais plus à réfléchir. C’est pour ça que ça te détendait. » comme si ça pouvait être une vraie théorie, Tessa haussa les épaules, son visage grimé d’un petit air sérieux qui n’put durer que deux secondes à peine, avant qu’elle ne rit à nouveau. Alors ouais, ça revenait à dire qu’il avait besoin d’elle pour la distraire, non ? Au pire, elle prenait pas forcément ça comme une insulte - « J’suis très bonne en distractions. » releva-t-elle donc, son sourire retroussant sa bouche, pour devenir un rictus carnassier quand, au niveau de la taille du jeune homme, elle glissa une main sous son tee-shirt, discrètement ; « J’suis aussi très bonne à rendre les gens très confortables. » et s’il devait discuter cette évidence, elle prendrait la mouche – parce qu’il avait déjà été très à l’aise grâce à elle, par le passé. Un passé plutôt récent, qui plus est. A moins qu’il n’ait toujours, intérieurement, préféré rester sur les frustrations de ses mauvaises journées et de ses rendez-vous pourris. Aujourd’hui, s’ils rentraient si vite, si impatients d’n’être que tous les deux, c’n’était pas pour se débarrasser d’une tension négative pesant sur leurs épaules, à cause de cons ou à cause de mauvaises nouvelles ; non, Tessa elle voulait rentrer pour tout un tas d’bonnes choses.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMer 9 Aoû - 12:30


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Il avait connu des moments difficiles dans sa vie Aodren, plus d’une fois dans sa vie, il avait été confronté à des peines difficiles à surmonter. Il avait été obligé de quitter bien vite son pays de naissance quand il n’avait été qu’un gamin, son père était resté là-bas, il ne l’avait jamais revu depuis, si bien qu’il présumait qu’il était mort, vu qu’ils avaient fuis le Mexique à cause des problèmes qu’il avait eu là-bas. Peu de temps après ça, alors qu’ils étaient à peine installés à Santa Fe, c’était sa mère qui était morte, elle s’était suicidée parce qu’elle ne supportait pas l’absence de son mari et qu’apparemment, son fils et sa fille, ce n’était pas assez pour la convaincre de continuer à se battre. Comme si ce n’était pas suffisant, on les avait balancés aux services sociaux sans se soucier de grand-chose, alors, lui et sa sœur avaient été envoyés dans deux familles d’accueil différentes, séparés, comme si ça n’avait pas d’importance. Il lui en avait fallu du temps à Aodren pour retrouver sa cadette et même quand ça avait été chose faite, quand il avait enfin pu revoir Myra, on l’avait rapidement renvoyé à Baltimore, dans la famille d’accueil pourrie dans laquelle il vivait depuis un certain temps. Il avait enchainé les problèmes dès son plus jeune âge et il avait cru que ça passerait avec le temps. Quand il avait été adopté par Elizabeth et Jessica, les problèmes s’étaient arrangés, il avait enfin eu une famille dans laquelle il était heureux. Il avait construit une vie dont il avait été heureux aussi, avec Gina, avec leur fils James et pourtant même ça, le destin ou il ne savait trop quoi, avait fini par le lui arracher. S’il devait faire le bilan de sa vie aujourd’hui, il pourrait facilement avoir l’impression qu’il avait connu plus de déceptions bien douloureuses que de moment de pur bonheur.

Pourtant, il n’avait pas envie de baisser les bras. Y avait des moments où il s’était dit que ce serait plus facile de juste abandonner, s’apitoyer sur son sort et arrêter de se battre pour s’en sortir. Il ne l’avait jamais fait pourtant, il avait tenu bon, sans doute parce qu’il avait su se tourner vers les bonnes personnes. La bonne personne. C’était vers Tessa qu’il s’était tourné quand plus rien n’allait dans sa vie et il lui devait beaucoup à Tessa, il était certain qu’il ne s’en serait pas aussi bien sorti si elle n’avait pas été là. Ça faisait partie des raisons pour lesquelles il était restée vivre chez elle plus longtemps qu’il ne l’aurait dû, parce qu’il avait parfois pensé que s’il devait se retrouver tout seul dans son coin, il pourrait facilement replonger la tête la première dans sa déprime. Il avait eu besoin de Tessa et peut-être qu’à force de s’accrocher à elle comme il l’avait fait, c’était normal que ses sentiments pour elle ait pu changer, tout comme c’était normal qu’il ait pu flipper comme il l’avait fait à l’idée de la perdre. Il avait encore besoin d’elle, il aurait toujours besoin d’elle, c’était une certitude qui était ancré en lui, dans son cœur qui semblait revenir à la vie, maintenant qu’elle lui avait dit qu’elle ressentait pour lui, la même chose que ce qu’il ressentait pour elle. Alors ouais, il avait compté les minutes avant qu’elle ne rentre quand il avait été tout seul, parce qu’il avait eu envie d’être avec elle et que même une journée loin d’elle, ça lui semblait trop long. Il avait eu besoin d’elle pour faire taire ses doutes et ses pensées trop douloureuses. « Non, au contraire, ça me rassure. » Au moins, il ne passait pas pour un gars bizarre qui l’avait stalké au point de chronométrer le temps qu’elle pouvait mettre à rentrer, de son boulot jusqu’à l’appartement dans lequel ils vivaient. « Peut-être bien. Ou alors c’est juste que je suis trop content d’être avec toi que j’en oublie le reste. » Parce que Tessa elle n’était pas juste une source de divertissement, sinon, autant allumer la télé et ça aurait le même effet, non ça allait plus loin que ça, il avait envie d’être avec elle, de lui parler, de passer la soirée en sa compagnie, parce qu’il aimait être avec elle. « Je sais bien. » Qu’il répondit à sa remarque, elle était bonne en distraction et la main qu’elle glissa sous son t-shirt en était la preuve, alors il ne pouvait définitivement pas la contredire là-dessus. « J’en doute pas une seule seconde. » Il savait très bien qu’elle était capable de ‘rendre les gens très confortable’ parce qu’il en avait déjà fait l’expérience par le passé. Il fut bien obligé de serrer les mâchoires, pour garder un peu de contrôle sur tout ça, mais si ça continuait, il allait l’attraper dans ses bras et courir jusqu’à l’appartement comme ça, parce qu’il n’allait plus tenir longtemps si elle lui parlait comme ça.
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMar 15 Aoû - 4:41

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En règle générale, la frustration n’était pas un sentiment avec lequel Tessa avait eu l’habitude de vivre, depuis qu’elle avait emménagé à New York. Menant sa propre barque comme une grande fille, la blonde avait eu plein de rêves, plein d’envies, et elle avait longtemps estimé s’donner les moyens de faire les choses bien. Peut-être pourtant qu’à vingt-sept ans, il y avait des aspects dans sa vie, qui la rendaient plus frustrée qu’elle n’voulait bien l’admettre, juste en grattant la surface du quotidien. Rien ne lui avait semblé pire que l’étau de ressentiments et de paroles non-dites, qui avait menacé de couper sa respiration un peu plus tôt, quand elle avait été prête à laisser Aodren partir chercher des churros, comme si c’était subitement devenu la chose la plus importante du monde. Evidemment qu’elle avait été frustrée à ce moment-là – frustrée par ce qu’elle avait saisi des réponses du jeune homme, frustré qu’il n’trouve rien d’autre à faire que d’se casser juste après ça, et qu’elle, elle n’ait même pas la capacité d’articuler un quelconque désir de l’voir rester. Maintenant que les masques étaient tombés, qu’ils n’avaient plus à prétendre ou à être prudents pour quelque raison stupide que ce soit, la Dyer n’voulait pas remonter le temps ; ce serait, genre, la pire punition qu’on pourrait lui imposer, pour quelque crime que ce soit. Comme si plus rien n’la frustrait, là tout de suite ; comme si tous les troubles de son existence avaient fondu comme neige au soleil, sous les rayonnements éclatants du sourire qui ne quittait pas la commissure de ses lèvres. Peut-être alors, qu’elle pouvait au moins dire qu’il y avait certains aspects de sa vie dans lesquels elle n’gérait pas bien l’âpre sentiment de l’opportunité manquée et des regrets qui allaient avec. Pouvait-elle prétendre avoir été celle qui avait vraiment essayé, aujourd’hui ? Elle n’avait fait que tourner autour du pot, et pendant un moment, l’Adkins avait été coupable du même crime. Sauf que lui, au bout du compte, il était revenu, il l’avait embrassée ; un geste audacieux qu’elle n’aurait jamais eu l’courage d’accomplir, quoiqu’elle puisse dire ou prétendre sur sa façon d’mener sa propre petite vie. C’était quand même curieux, stupide, qu’elle soit d’eux deux, la personne osant l’moins foutre son cœur au beau milieu de leur histoire – n’avait-elle donc pas confiance en Aodren ? Evidemment qu’elle avait confiance en lui ; elle aurait eu confiance en lui pour la ‘consoler’ si elle avait dû mettre ses sentiments à jour, et s’prendre la gifle symbolique d’un refus clair et net. Peut-être aurait-elle-même pu le voir prendre des décisions qu’elle n’aurait jamais eu la force de prendre elle-même ; comme creuser d’la distance entre eux, quitte à mettre fin à leur colocation, à s’voir moins souvent, et toutes ces choses. Toutes ces choses ouais, qu’elle avait largement eu le temps de construire dans son imagination ; une part d’esprit bien productive, mine de rien. Frustrée, alors, peut-être que Tessa l’avait été depuis plus longtemps qu’elle n’avait osé l’admettre ; et finalement, même ces idées stupides de préliminaires avec Aodren, n’avaient rien arrangé. Parfois, elle admirait le courage et la ténacité dont ils avaient fait preuve, pour tout arrêter, quand ç’aurait pu être si aisé, si dangereux, si tentant d’continuer jusqu’à se perdre dans des étreintes qui auraient pu encore plus compliquer leur condition.

Là, il n’y avait plus rien à compliquer, hein ? Elle voulait rentrer, rentrer comme pour expulser tous les ressentiments plus ou moins logiques qui s’étaient empilés dans ses entrailles, à la blonde. Tessa, elle n’avait pas peur de c’qui pourrait venir après ; elle n’avait pas peur de s’mettre complètement à nue devant Aodren, de lui confier chaque part intime de son être, d’sa personne, de son corps, de ses désirs. Amis qu’ils étaient depuis si longtemps, la Dyer était prête à parier qu’il n’y avait plus beaucoup d’place entre eux deux, pour une imprévisible tournure d’événements. Alors ouais, elle se montrait facilement aguicheuse déjà, peu désireuse que les envies diminuent, que les baisers d’ici quelques minutes, n’deviennent rien d’autre que des petits malaises flottant dans l’air, après des moments qui étaient définitivement passés. C’était quand même nul, qu’on n’ait pas l’droit de s’envoyer en l’air dans un parc, ça leur aurait grandement facilité la tâche. Pourtant, elle n’se voyait pas partager c’genre de moment avec lui, là tout de suite, autre part que dans l’intimité sécurisante des murs de l’appartement qu’ils connaissaient si bien. Tout ce qu’elle put remarquer, Tessa, c’est la fréquence à laquelle les phrases de son vis-à-vis s’amenuisaient, s’écourtaient et se faisaient plus directes ; presque une petite victoire, au moins un éclat d’orgueil qui la faisait sourire. Elle en rit même, juste après que ses doigts aient dangereusement flirté à la surface de la peau du brun, avant de sentir le contact de la ceinture qu’il avait lui, autour de la taille. « J’t’ai connu plus bavard. » qu’elle remarqua, narquoise, de ses dents blanches pinçant sa lèvre inférieure alors qu’elle l’observait, de ses grands yeux bleus presque innocents. « Heureusement qu’on rentre pas pour parler. » et Tessa aurait pu ajouter qu’elle était même, une grande fan du fait de n’pas parler ; allait-elle prétendre ne pas perdre elle-même toute capacité à former des phrases bien longues, quand elle le regardait, quand elle était contre lui, et qu’elle sentait encore glisser sur sa peau, les spectres de ses baisers ? Ils avançaient définitivement plus vite que s’ils avaient pris un taxi, en tout cas, Tessa enroulant un bras autour de celui du jeune homme, pour accélérer l’allure avec lui. Entre la frustration de quelques minutes de marche en plus, ou avoir l’air d’une folle impatiente, elle avait vite fait son choix, elle ; si bien qu’elle arriva même en premier devant l’immeuble – de quelques foulées, vraiment déterminée, se tournant vers un Aodren qui arrivait tout juste. Peut-être pouvait-elle se targuer de connaître le chemin par cœur, à force de l’faire tous les jours ; elle avait ses points de repère et finalement, hein, ça n’avait pas été si long que ça. Ou trop long. Trop loin, ouais, qu’elle se dit en le voyant, d’une de ses mains cherchant le poignet du brun pour qu’il s’approche un peu plus, pour avoir droit à un doux baiser sur le coin des lèvres. « Si j’suis arrivée la première, est-c’que ça veut dire que j’ai l’droit d’être au-dessus ? » peut-être que pour que ce soit juste, elle aurait dû penser à ça un peu plus tôt : mais ils se seraient vraiment trop épuisés à faire la course, non ? Elle ne réfléchit pas plus loin que ça, en tapant le code pour l’entrée, poussant la porte aussitôt qu’elle entendit le signal d’ouverture – ils étaient chez eux maintenant ; au moins d’un certain point de vue. Dans un lieu moins public que le parc, en tout cas. L’ascenseur se fit même désirer, et Tessa s’en retrouva, pour trois secondes à peine, à trépigner sur place. Une fois engouffrés dans celui-ci, la blonde ne put pas attendre plus longtemps, encerclant le visage du jeune homme de ses deux mains, elle revint l’embrasser. Comme ils s’étaient embrassés au parc, langoureusement et lascivement, comme si elle voulait graver en sa mémoire, chaque contact de leurs lippes, chaque valse de leurs langues. Ses doigts, pourtant, dégringolèrent assez vite, très vite, en l’espace des quelques poignées de secondes que dura le voyage, jusque sous le tee-shirt du brun déjà ; Tessa en frissonna, en sentant la chaleur d’Aodren juste sous son toucher. « Merde, les clés. » grommela-t-elle le souffle court, les pupilles dilatées, le cerveau carrément incapable de s’concentrer sur le sac qu’elle avait laissé tomber par terre juste à côté d’eux, et dans lequel il y avait, quelque-part, les clés de la maison. En plus de tout ce qu’ils avaient déjà emmené avec eux. Un vrai bordel, somme toute.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMar 15 Aoû - 12:40


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tessa dyer & aodren adkins

Il ne savait pas pourquoi, Aodren, mais il avait l’impression qu’être dehors, à Central Park, ça lui avait permis de parler bien mieux qu’il n’aurait pu le faire si Tessa et lui n’étaient pas sortis de l’appartement aujourd’hui. Pourtant, déjà dans ce parc, le débit de cette conversation bien sérieuse avait été chaotique. Il n’avait pas compris les sous-entendus de Tessa et il semblait bien qu’elle n’avait pas compris les siens et qu’ils avaient fini par se retrouver dans un genre de quiproquo assez difficile à gérer. Il l’avait embrassée en se disant que parfois, les gestes avaient plus de sens que les mots et qu’il semblait, qu’à défaut de ne pas être capable de construire une phrase convenable pour exprimer ce qu’il avait sur le cœur, il savait embrasser. Mais ça n’avait pas été suffisant et il avait l’impression qu’ils avaient quand même frôlé la catastrophe à deux reprises. Mais, ils avaient fini par réussir à se parler et finalement, maintenant il se disait qu’il avait été ridicule de garder tout ça pour lui aussi longtemps et d’avoir été aussi nerveux, quelques instants plus tôt, si bien qu’il avait eu l’impression d’avoir besoin de tout le courage du monde pour réussir à dire correctement ce qu’il avait besoin de dire. En même temps, sans sa bête, bêtement, révéler ses sentiments à Tessa, ça avait été un risque énorme, celui de la perdre définitivement. Il s’était dit que si elle ne partageait pas ses sentiments, elle aurait toutes les raisons du monde de le foutre à la porte et de prendre ses distances avec lui, pour faire sa vie loin du type qui était tombé amoureux d’elle en détruisant au passage l’amitié qui les unissait depuis des années maintenant. Il était clair qu’avec cette idée en tête, révéler ce qu’il avait eu sur le cœur, ça n’avait pas été la chose la plus simple du monde. Son envie de garder Tessa dans sa vie prévalant sur tout le reste. Mais au final, il était heureux que tout ce soit bien passé.

Cela dit, Central Park avait aussi un défaut de taille, quand il était question de se lancer comme ça à cœur perdu dans les sentiments et les désirs physiques qui pouvaient naitre de là. Central Park, c’était un endroit public, dans lequel évidemment, ils n’avaient pas le droit de retirer leurs vêtements pour faire tout ce qui pouvait leur passer par la tête. Pourtant ça avait été facile, là-bas, encore sur leur couverture, de se prendre au jeu de baisers de plus en plus brûlants qui auraient pu les mener bien loin si un éclair de conscience ne s’était pas imposé à eux. Maintenant, fallait rentrer et la route semblait si longue qu’il aurait presque été prêt à payer une chambre dans n’importe quel hôtel qui passait sur leur route juste parce qu’il avait l’impression qu’il ne pouvait plus attendre et fallait bien avouer que Tessa elle ne l’aidait pas beaucoup, en glissant ses mains sous son t-shirt, jusqu’à sa ceinture. « Hm-hm » Fut la seule réponse qu’il fut capable de lui servir, les mâchoires encore serrées, malgré ses lèvres qui s’étiraient en un large sourire. Heureusement qu’ils ne rentraient pas pour parler ouais, c’était pas l’envie qu’il avait, là, maintenant. Il n’avait rien contre les grandes discussions avec Tessa, au contraire, il les appréciait, mais là, c’était pas le moment. Il eu presque l’impression que l’immeuble dans lequel ils habitaient était la plus belle chose du monde, dès lors qu’il apparu dans son champ de vision. Ils étaient enfin arrivés. « C’est pas du jeu, je savais même pas qu’on faisait la course pour ça. » Et c’était un détail dont il se fichait complètement. Qu’elle soit au dessus, en dessous, peu importait, lui, tout ce qu’il voulait, c’était être avec elle et l’ascenseur semblait plus long que d’habitude, lui arrachant un soupire d’impatience qu’il ne put retenir. Heureusement qu’y avait personne dedans, au moins, ça leur permis de s’embrasser de nouveau. Il plaqua ses mains contre les hanches de la blonde, les glissant à son tous sous son t-shirt, il avait bien le droit de profiter de la douceur de sa peau. Déjà, fallait qu’elle s’estime heureuse si elle ne se retrouvait pas en soutien-gorge dans le couloir. Il passa vite les porte de l’ascenseur une fois ces dernières ouvertes, attrapant le sac que la blonde avait lâché au passage, lâchant ses lèvres quelques secondes seulement avant de recommencer à l’embrasser en fouillant maladroitement dans le sac à la recherche de ses maudites clés, les retrouver ressembla alors à une victoire. Heureusement qu’il connaissait bien le couloir, parce que c’était à peine s’il regardait où il mettait les pieds, trop occupé à embrasser la blonde et enfin, elle était la porte de leur appartement. Il coinça Tessa entre lui et la fameuse porte, histoire de pouvoir continuer de l’embrasser tout en déverrouillant la porte et une fois à l’intérieur, il lâcha le sac, les clés par terre, tant pis, ça pouvait attendre. « On a réussi, on est à la maison. » Et ouais, ça ressemblait vraiment à une victoire et pour mieux célébrer la chose, il retira son propre t-shirt avant de le balancer plus loin. Bon débarras, il se sentait déjà plus à l’aise maintenant et il reprit ses baisers et probablement qu’ils devraient prendre le temps d’aller dans une chambre, mais il ne savait même pas où elles étaient les chambres, dans l’immédiat, pourtant, il habitait ici.
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Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). (tessa + event 1/-18), this is where it starts tonight (2). EmptyMer 16 Aoû - 21:08

so many words we're not saying
Séductrice n’serait pas le premier mot que Tessa choisirait, pour s’décrire; elle savait charmer, elle savait draguer, elle savait avoir ce petit pincement de provocation tout à fait tentateur. Elle était même c’genre de personne, si rare en ce monde, à n’pas constamment douter de son corps, de son apparence, ou de ce que les autres pouvaient percevoir d’elle. Peut-être alors que c’n’était pas si étonnant, qu’elle se soit retrouvée à enlever son tee-shirt au beau milieu de Central Park, comme si rien n’avait d’importance; si d’autres le faisaient, hein, où était le problème? De toute manière, elle n’avait pas eu l’intention de s’exhiber plus avant; ç’avait été impulsif tout autant que voulu, pour le fun, pour vivre comme il était si difficile de vivre parfois, dans la société dans laquelle ils évoluaient. N’étaient-ils pas des bons exemples de ça, hein? Aodren portait dans sa mémoire de nombreux souvenirs désastreux et douloureux, à cause du monde dans lequel ils avaient grandi - les répressions et les complications avaient réduit sa famille à néant, et la simple limite humaine l’avait privé de son fils, n’laissant derrière James que le trou béant du ‘on n’saura sans doute jamais’. Tessa, quant à elle, elle aurait aisément pu rester à jamais brimée par ses parents, retenue par les rennes qu’ils avaient tenus sur son existence pendant tant d’années. New York aurait pu être cet endroit qu’elle aurait bien vite fui, incapable d’s’y sentir à sa place. Ugh, elle aurait pu même ne jamais tenter d’aller à la Pride à un quelconque moment de sa vie, persuadée que c’n’était pas elle, que c’n’était pas la vision des choses qu’elle partageait, et que ce monde-là, était étranger à elle. Mais sans aucun doute qu’elle serait une déception aux yeux d’ses parents, s’ils devaient tout savoir d’elle; tout comme certaines personnes dans l’entourage de l’Adkins lui reprochaient les choix difficiles qu’il avait dû faire, pour essayer de s’en sortir. Mais ils géraient plutôt bien leurs existences, tous les deux, non? Maintenant qu’ils étaient main dans la main, maintenant qu’elle oubliait tout autour, tout ce qui allait plus loin que leurs deux personnes, la blonde pensait que ouais, ils s’en sortaient bien. Et que ouais, peut-être même qu’en couple, ils s’en sortiraient très bien; heureux, malgré leurs parcours chaotiques, malgré ce qu’ils avaient cru être pendant bien longtemps, les doutes et les peines qu’ils portaient sur leurs propres épaules, inchangées et immuables. Quitte à vivre, autant avoir une vie défaite de toute culpabilité; c’était à peu près comme ça que Tessa voulait vivre depuis bien longtemps maintenant - et elle y arrivait plutôt bien jusque-là. Ses derniers remords, ils remontaient à son frère, au jugement de celui-ci, à l’incarcération du garçon qui avait grandi à côté d’elle, et qu’elle avait laissé tomber comme le reste de sa famille. Ouais, ses derniers regrets à Tessa, appartenaient à l’époque où elle avait encore suivi le chemin tout tracé de ses géniteurs. De là, qu’avaient-ils à perdre, qu’avaient-ils à regretter, là maintenant, Aodren et elle? Aurait-il des remords à un moment donné, après cette journée-là, après les heures qui se profilaient à l’horizon, à mesure qu’ils accéléraient le pas vers l’immeuble dans lequel ils vivaient? En aurait-elle? Impossible, disait son coeur pulsant à toute allure, excité et fou, empressé et imprévisible. Y’avait aucune conscience là maintenant, dans l’esprit de la jeune femme, pour lui faire s’dire que ‘peut-être ils devraient attendre’, peut-être ils devraient parler, encore parler. Attendre la rendrait dingue, et parler, parler pour parler, ça lui semblait être impersonnel à souhait.

En contraste leurs petites provocations, les regards qu’ils s’échangeaient, l’ardeur grandissante dans leurs baisers, ça, c’était naturel, c’était vrai et palpable comme toutes les sensations qui vibraient sous leurs peaux. Aodren n’semblait pas vouloir prendre le temps d’attendre ou de ‘parler’ plus avant non plus; non, le voir attendre l’ascenseur la fit presque sourire, tant elle aurait pu lire sur les traits de son visage, le reflet de sa propre frustration. Ils n’attendirent pas plus longtemps que ça, l’isolement d’un espace restreint où personne ne les verrait. Enfin, enfin sans retenue, Tessa put frissonner, souffler sous le contact des mains aventureuses du brun. Et dire qu’elle avait été si près d’perdre la tête, de gémir jusqu’à n’plus en avoir de voix, quand ils avaient été allongés sur l’herbe, et que les baisers d’Aodren avaient commencé à être insoutenables. Il recommençait déjà sa lente torture, n’lui laissant qu’à peine le temps de reprendre son souffle, et relâcher les émois brûlant qui se consumaient dans ses poumons. C’était comme s’ils savaient déjà tous les deux, que cette envie, ce désir, ils n’remontaient pas seulement à quelques minutes à peine. C’était une flamme qui brûlait depuis si longtemps, si fortement en elle que les papillons au creux du ventre de la jeune femme, semblaient exploser comme des feux d’artifices. Et ils n’en étaient que là, pourtant, avec encore trop de vêtements sur le dos, le ‘ding’ de l’ascenseur sonnant à leurs tympans comme un bruit lointain, très lointain. Elle n’s’était jamais retrouvée comme ça, un peu comme dans les films romantiques classiques et clichés, les images habituelles de la passion, à n’pas pouvoir se décrocher des lèvres d’une personne, même pour quelques mètres, le temps de rejoindre l’appartement. Dans la confusion de leurs langues, de leurs êtres, de leurs mains baladeuses, Aodren trouva les clés, elle n’sut comment, et elle fut incapable de s’en préoccuper. Ç’avait été vite fait, bien fait - tant mieux. Dos contre la porte, ses doigts si fermement accrochés au contact de la peau du brun, de ses cheveux, de la courbe de sa nuque, Tessa n’enregistra rien d’autre, la porte s’ouvrant juste derrière elle, tout juste avant qu’ils ne s’entrainent l’un l’autre à l’intérieur. Comme une valse des corps, à commun-accord sans qu’ils n’aient besoin de s’dire le moindre mot - peut-être était-ce ça, l’évidence plaisante de deux amants, s’connaissant depuis des années. Tant pis pour son sac, tant pis pour ses clés, la Dyer, elle, poussa la porte d’un genre de coup de poignet en arrière, la claquant sans vergogne; loin des clichés romantiques, mais assez vite pour pouvoir à nouveau coller son corps, son être tout entier contre lui. Elle aurait pu râler qu’il s’en détache si vite, de leur contact - ouais, elle aurait pu juste s’perdre des heures et des heures à l’embrasser sans penser; mais toute protestation fut coupée nette par les gestes du brun. Elle le vit, l’observa, se languit de chaque détail, l’oeil malin, quand il se défit de son tee-shirt. Enfin, aurait-elle pu dire, même s’ils étaient encore si près de l’entrée. « J’vais rentrer beaucoup plus vite à la maison, maintenant. » qu’elle garantit, le souffle court, sentant quelques baisers d’Aodren dégringoler sur la courbe de sa mâchoire, dans son cou, déjà à la distraire, déjà à accélérer encore les battements de son coeur épris. Sous ses lippes, tout ce que Tessa put faire, c’est essayer d’économiser son oxygène, du bout des doigts parcourant le tracé du corps du brun, la sculpture de ses muscles, le moindre soubresaut d’existence la faisant vibrer de désir. Son corps tout entier à elle, à la recherche de contact, de friction, se lova contre lui comme si elle voulait s’fondre contre son épiderme, disparaître comme neige sous un soleil ardent. Peut-être aurait-elle dû, elle aussi, enlever son tee-shirt depuis un moment, mais ça lui semblait être impossible; impossible d’faire les gestes, de s’détacher assez de lui pour cela - pourtant, à n’en pas douter, le sentir peau contre peau, sans barrière, sans demi-mesure, serait l’idéal moyen de lui faire perdre la tête, à Tessa.
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