Mais dans quelle merde t’es-tu encore fourrée Ivanovich ? Je sors à peine du bureau de Novak Darville encore sonnée par ce foutu pacte à la con. Je pense que si j’étais ce genre de femme qui fumaient quand elles sont nerveuses, je le ferai. Mais je suis plus âme à manger. Un peu comme ma petite sœur. Alors avant d’emprunter le métro pour rentrer, je passe dans une bonne pâtisserie pour nous prendre les plus beaux et les plus chers de tous les gâteaux. Je pense que j’allais devoir étouffer ma décision incohérente avec une tonne de gras. De toute dans la famille, on peut bouffer n’importe quoi, on ne prend pas un gramme. J’inspire doucement avant de pénétrer dans la rame pour me rediriger vers le loft qu’on partageait à deux. On pouvait remercier le fait que je me foute en petite tenue devant l’objectif pour un toit sur nos têtes. Vu que ni Mercy, ni moi n’ayons de bons liens avec la mère connasse. Je pénètre dans l’immeuble, sentant mon cœur battre un petit peu trop vite. Je dois même faire une pause avant d’emprunter l’ascenseur. Ok, je suis devenue une pute. La petite-amie de Novak Darville contre de l’argent. Et qu’est-ce qui m’a pris de lui parler de sexe ? Mais j’ai fumé ou quoi ? J’entre dans notre lieu de vie pour voir que comme d’habitude, c’est le bordel. Ni elle, ni moi n’étions douées pour faire le ménage. Je retire mes pompes horribles pour les lancer. Puis, je défais cette jupe de mémère pour la laisser sur mon sillage tandis que Jack vient me saluer joyeusement. Une caresse au chat de ma frangine, je pars dans la cuisine foutre les gâteaux au frais et préparer des cocktails. Vous n’avez pas le droit à l’alcool. Je t’emmerde. J’ai besoin d’un bon mojito. Je lance la musique pour coller Pocketfull of sunshine et allumer la wii. Bien sûr que je prends les médicaments pour faire descendre ma tension mais à quoi bon ? Mercy allait rentrer d’une minute à une autre et me défoncer. Mais tout ça avec le sourire bien entendu.