001. + Le rat. Il se balade en ville, les mains dans les poches, les yeux sur les visages. Il connaît certaines personnes, connaît les petits secrets qui courent. Le rat se balade dans le Bronx jusqu'à Manhattan. Il est partout, discret, c'est une fouine. Alors que les habitants de son quartiers connaissent son existence, uniquement une petite flopée de riche connaissent le sien.002. + Il a baigné dans la pauvreté dès son premier souffle. C'est dans un hôpital, dans le Bronx que le brun a vu le jour. Dès ses premières années, il s'est rendu compte que quelque chose était différent. Lors de ses années primaires, les gosses ainsi que les parents observaient le petit d'un oeil craintif. Il n'a pas compris ce qu'il clochait avec lui, ne sachant pas que le problème provenait tout droit de ses racines. Priestley, un cancer, la peste. 003. + Alors que son père est mort lors d'une bagarre qui a dégénéré lorsque le gamin avait dix ans, sa mère s'est fait emprisonnée il y a cinq ans. Cela n'a pas dérangé Otto, sachant déjà se débrouiller seul, n'ayant pas besoin d'une aide parentale - puisqu'il ne l'a jamais reçu. 004. + C'est dès l'âge de dix-huit ans qu'on lui a attribué son surnom. Baigné dans ce monde depuis sa naissance, Otto a trouvé des techniques pour se faire discret, connaissant les secrets les plus sombres de la ville. Il a donné ses informations à sa mère, qui elle, donnait les redonnait à son amant. Ils ont finalement utilisé Otto par la suite comme le rat, le sachant très utile et doué. Coursier, on lui échange quelques billets contre ses services.  Accompagné de son ordinateur, il aide aussi à hacker. Cela dit, on utilise plus son talent d'observateur et de discrétion. 005. + Toujours une cigarette au bout des doigts, il a attrapé cette habitude à cause de sa mère. En effet, des ses quinze ans, le gamin a commencé à fumer, piquant les clopes de sa mère. Mauvaise habitude, la nicotine le bouffe de l'intérieur. Cela a tendance à énerver la belle, qu'il continue. Cependant, elle est du genre à lui prendre la cigarette et la consumer à sa place.  006. + Il n'a pas terminé ses études secondaires. Trop flemmard et sa famille économisait de l'argent pour toutes sortes de saloperies (drogues, cigarettes, alcool, etc.) Il n'a pas eu la meilleure des éducations, mais Otto est finalement un garçon qui sait se montrer droit, respectueux et loyal malgré tout.  007. + Son meilleur ami est décédé lorsque Otto était âgé de dix-sept ans. Alors que la plupart de ses connaissances le surnommait comme le rat, il s'est fait entendre et a décidé de se faire appeler par le prénom de son défunt meilleur et seul ami. Ainsi, il vivrait à travers le pseudonyme du garçon. 008. + Otto a des loisirs, des passions, des rêves. Seulement, par peur de se faire humilier, il les garde pour lui. Parfois, il se rend sur un toit et observe les étoiles en commençant toutes ses phrases par le fameux "Et si..". Jeune, le gamin dessinait aussi. Il ne sait jouer aucun instrument, mais il pourrait apprendre. Il retient rapidement. Seulement, le brun n'a ni l'envie, ni un instrument pour s'entraîner.009. + Fils unique, fils solitaire, la vie sociale du jeune garçon était très peu existante. Le seul vrai ami qu'il avait est mort lorsqu'ils étaient adolescents. Il apporte sa confiance à très peu de personnes, ayant peur de se faire utiliser ou pire, trahir. 010. + Par malchance, il s'est finalement attaché à une autre personne. Elle. La fille joue avec Otto, le titille. Alors qu'il pensait pouvoir enfin s'attacher, l'unique personne en dehors de son meilleur ami commence à faire le faire détester ce fameux attachement. Perdu, le gamin et l'attachement, ce n'est pas une grande amitié.  

âge + seize ans. disponiblité + quatre sur sept. fuseau horaire + -9h comparé à l'Europe (Vancouver), Belgique en fin de semaine. personnage + Personnage inventé. où avez vous connu le forum + Bazzart. qu'en pensez vous + Je n'ai pas pu résisté à la tentation alors que c'est pas raisonnable ce que je fais. votre mot de la fin +  .

Des tapements sur les murs en mauvais états, des cris plaintifs, des insultes balancés à tout va. Il est de retour dans la cage. C'est ainsi qu'il appelle cet endroit. Bien qu'il ait grandit dans cet appartement, il a toujours détesté l'ambiance qui y régnait. Alors qu'au départ, l'immeuble était abandonné, ils ont décidés d'y poser leur valise. C'est le QG de la bande à ses parents, du moins, ça l'était. Un homme décédée et femme déprimée, tout a changé. Des jeunes paumés, de vieux pervers et des adultes qui n'iront jamais loin. Otto n'est pas l'un des leurs, il est différent. Il ne voulait pas terminé comme ces adultes drogués ou saoulés à longueur de journée. Bien qu'il vient de là, Otto refuse d'admettre qu'il est comme ces personnes car il est loin du compte. Otto peut être fier de ce qu'il est devenu. Dans les alentours, on a besoin de lui. Il n'est pas une de ces carcasses qui mourront dans leur propre vomis. Le rat a une place privilégie de par les services qu'il offre aux malfrats de New-York, des pauvres aux riches, tant que les billets atterrissent dans ses poches, il ne s'en préoccupe pas. On a demandé sa présence au QG, aujourd'hui. Il n'a aucune idée de pourquoi, il a juste pointé le bout de son nez parce que c'est ce qu'il fait à longueur de journée. Sûrement une course parmi tant d'autres. - Otto, mon garçon. Le gamin se retourne pour faire face à l'amant de sa mère, désormais vu comme l'homme qui a contrôle de tout, dans cet immeuble. Il hausse un sourcil avant de répondre, sans surprise. - Je suis loin d'être ton garçon, Ivan. Encore une fois. Qu'est-ce que tu me veux encore ? Parce que oui, Otto n'aime pas travailler pour cet homme. Bien trop mauvais et désagréable, c'est l'un des plus grands cauchemars du jeune Priestley. - C'est à propos de ta mère. Mère qui est entrain de pourir en prison, aux dernières nouvelles. - Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? L'homme soupire avant de croiser ses mains derrière son dos. Il s'y attendait. - Elle demande à te voir. Son fils lui manque. Otto rit, Otto n'est pas ravit. - Vous me pensez vraiment débile à ce point? Plus, M'ma est bien mieux là-bas. C'est l'enfer ici. M'ma, surnom qui lui a été attribué par son fils lorsqu'il était plus jeune car il était incapable de l'appeler par son prénom et qu'il trouvait 'mom' trop refait. En prison, c'est bien mieux que dans la cage, aux yeux du brun. De plus, la faire sortir, c'est la laisser dans les mains de cet homme et Otto refuse. Emprise de cet homme malsain et manipulateur, Priestley n'a pas d'autre choix. Elle écoute uniquement son amant. Son fils ? Il existe seulement lorsqu'elle en a besoin. L'enfer dans les couloirs de la cage, les affaires vont mal pour eux. Otto n'est pas concerné, mais eux chutent peu à peu. Otto s'en va, sans un regard derrière lui. Il la déteste, cette cage.

Des traits bien doux pour une fille comme elle, un air bien reposé pour une rebelle dans son genre. La belle est endormie, aux côtés du jeune homme. Elle a passé la nuit ici, après une bagarre avec son petit-copain. Les colocataires d'Otto ne sont pas encore éveillés, ceci est la raison pour laquelle sa belle est toujours paisible, rêveuse, endormie. Elle est belle, trop douce pour être réelle. Otto la regarde, sourit avant de se reprendre. Il n'a pas le droit de craquer, ce n'est pas correct. Pas après s'être fait utilise, une énième fois. Il peut se montrer faible, même si cela blesse son égo. Elle le blesse. D'une main, il vient tracer les traits de la belle, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle gigote. La princesse se réveille petit à petit avec Otto à ses côtés, à moitié nu. Il a su lui faire changer les idées en moins de quelques minutes, lorsqu'elle a atterit en trombes la nuit dernière. Les rayons de soleil traversant le volet viennent réchauffer la hanche nue de la gamine, grognant elle enfonce sa tête dans le coussin. Elle se plaint et cela fait rire le brun. - Relève-toi. Ton copain va encore se demander où tu es passé. Elle grogne encore plus. - Je m'en fous. Il sait qu'elle ne ment pas. Elle n'aime pas ce garçon, elle est avec lui que par bénéfice. C'est mal, mais dans leur monde, ils sont prêts à tout pour survivre. - Je veux rester ici. Près de toi. Otto serre de la mâchoire avant de soupirer. - Joue pas avec moi. Tu sais à quel point je déteste ça. Il répond, l'air grognon. - Parce que tu crois que je joue avec toi, Priestley ? Tu crois que je ne suis pas sincère ? Elle demande, se redressant à l'aide de ses coudes. Elle observe le gamin d'un regard interrogateur. - Tu ne l'es pas. Il annonce, sans attendre. Il n'a même plus de mal à le dire. Une habitude parmi tant d'autres avec elle. Elle vient déposer ses lèvres sur celles du jeune homme, l'embrassant. Ses lèvres sont d'une douceur qu'on ne pourrait imaginer. Le brun a droit à cette douceur, a le droit de l'embrasser et d'en profiter. Mais Otto, il en veut toujours plus. - Et ça, ça te semblait pas sincère, Otto ? Il essaye de toutes ses forces de ne pas réagir, mais c'est bien trop compliqué pour lui. Elle sait comment jouer avec ses nerfs et ses sentiments. Il en a marre. Seulement, il prolonge le baiser, posant une main sur la nuque de la petite. Il a mal, mais est emporté par la tension dans cette chambre, l'attirance entre les deux est bien trop présente.

Il est assis sur le canapé, écoutant la radio en espérant que la nouvelle passe. Car il le mérite, les gens ont le droit de savoir. Il est patient et attendra même la fin de l'édition en priant pour qu'ils ne cachent pas ce qu'il s'est passé la nuit dernière. En effet, Rowen est au courant. Il sait tout, il a vu étapes par étapes ce qu'il s'était passé et les images le hantent encore. L'appartement est vide, sa mère est sûrement chez Ivan ou l'un des autres hommes qu'elle fréquente. L'appartement est silencieux, ce qui arrive très rarement. Ils sont tous en deuil. Ils ont perdus un membre de la famille, hier soir. Otto. Tout est arrivé si vite et avant bien même que le brun puisse faire quoi que ce soit, son meilleur ami était déjà entrain de perdre tout son sang sur le bitume humide dans une des rues du Bronx. Son visage avait été abîmé, il tremblait et le sang commençait à couler de sa bouche. Rowen savait que c'était la fin, mais n'avait pas voulu quitter son ami avant son dernier souffle. Il avait été poignardé par un homme, criminel, membre d'un gang connu dans les alentours de New-York. Alors qu'eux avaient courus, certains habitants de la cage étaient restés avant de s'enfuir, ne voulant pas se faire attraper par les forces de l'ordres suite au vacarme qu'ils avaient pu faire avant que tout ne dégénère. C'est à l'entente des sirènes de police que Rowen a prit la fuite, courant aussi loin que possible, se débarrassant des vêtements tâchés, ayant passer la nuit chez cette fille. Il est retourné ce matin à la cage et a directement allumé la radio. La journaliste salut l'audience avant que l'émission ne prenne fin. Rien. Nada. Le brun se lève, reste debout et ne sait plus vraiment quoi faire. Sous la colère, il attrape la radio et la balance à travers la pièce avant de s'écrouler et de pleurer. Il laisse les larmes le consumer. Il laisse son âme s'enfuir le temps d'un instant, sa faiblesse prenant le dessus. Quelques jours plus tard, c'est sous le nom d'Otto qu'il se fera appeler, en hommage à son défunt meilleur ami.