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(tessa), let this feeling grow.

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Asteria Drake
Asteria Drake
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pseudo : sweet poison (anaïs).
arrivé(e) le : 19/06/2017
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MessageSujet: Re: (tessa), let this feeling grow. (tessa), let this feeling grow. - Page 2 EmptyJeu 10 Aoû - 15:18

Let go of your fear, and shift up a gear.
tessa dyer & aodren adkins
I have this hunch up in my stomach but I don't yet trust it. It's stood me up a bunch of times before and I have suffered. I loved enough to know that when it comes you make the most you. Never wanna let that feeling go. Time is of the essence spend it wisely it can All be lost in an instant.

Depuis son divorce, Aodren ne courait pas particulièrement après l’amour, comme s’il avait absolument besoin de ça dans sa vie. Il avait été en couple avec la même femme pendant neuf ans, même si les trois dernières années de leur mariage n’avaient pas été les plus belles et qu’y avait bien une partie de lui qui avait l’impression d’avoir perdu son épouse depuis six ans. Il avait perdu Gina le jour où leur fils avait disparu et il s’était accroché à elle et à ses faux espoirs pendant trop longtemps sans doute. Mais ça ne voulait pas dire que maintenant, il avait absolument besoin d’avoir une petite-amie pour avoir l’impression que sa vie ressemblait à quelque chose. Il pouvait probablement vivre sans ça et sans avoir l’impression d’être complètement malheureux. Alors, il ne passait pas son temps sur MatchMaker à la recherche de son âme sœur. Non, lui, il tentait sa chance et des fois, il s’en rendait compte que cette fille, elle était sympa, mais qu’elle ne correspondait pas à ce qu’il cherchait et finalement, ils devenaient amis. Dans le fond, qu’est-ce qu’il recherchait de toute façon ? Plus il se posait la question, plus il avait l’impression de ne pas savoir, ou de ne pas vouloir savoir, tant la réponse était évidente. Ce qu’il cherchait, il semblait bien qu’il l’avait déjà trouvé et que c’était là, juste sous ses yeux, tous les jours dans cet appartement. Toutes les femmes qu’il croisait, à qui il parlait lors des rencards qu’il avait, il les comparait en silence à Tessa. Alors c’était évident que la seule qui correspondait à tous les critères qu’il recherchait, c’était Tessa elle-même, parce qu’y aurait qu’elle était Tessa. Mais elle était aussi sa meilleure amie, cette amitié si précieuse qui durait depuis des années qu’il ne pouvait pas risquer de perdre ça. Il avait trop besoin de Tessa dans sa vie pour prendre un risque pareil.

Alors, il continuait de faire comme si de rien était. Il faisait sa vie en prétendant chercher le grand amour sur un site de rencontre, alors que la plupart du temps, il se demandait juste ce qu’il faisait sur ce site. Au moins, il n’était pas encore désespéré au point de s’inventer des faux rencards pour donner l’impression qu’il se donnait vraiment la peine d’essayer d’aller de l’avant. Quand il sortait le soir, c’était qu’il avait vraiment rendez-vous avec quelqu’un et souvent, ça ne se passait pas aussi bien que prévu, sans doute à cause de lui, parce qu’il ne faisait pas d’effort. Il savait que c’était débile, qu’il ferait mieux d’essayer avec un peu plus de motivation que ça, histoire d’arriver à oublier les sentiments pour Tessa qui avaient commencés à prendre possession de son cœur, parce que ces sentiments, ils étaient complètement ridicules. Il n’était que son meilleur ami à Tessa, son coloc et un type avec qui elle pouvait passer du bon temps, quelques fois quand ça n’allait pas, parce qu’il savait à peu près bien s’y prendre pour la réconforter, aussi bien moralement que d’un point de vue plus ou moins sexuel quand ils se lançaient dans ce genre d’aventure. A moins que cette proposition qu’elle lui avait faite, ce ne soit pas le genre de truc qu’on propose à ‘juste un ami’. Des fois, il se posait la question, avant de se souvenir que dans l’idée de Tessa, y avait aussi eu cette histoire de ne pas s’embrasser et de ne pas vraiment coucher ensemble, pour éviter les sentiments et tout ce qui pouvait aller avec. Alors ouais, ça ressemblait quand même à une volonté de sa part de rester juste amie avec lui. Du coup, ce serait logique qu’il donne un peu plus de chance aux autres filles, mais il n’y arrivait pas et c’était peut-être pas si grave, après tout, il n’avait pas besoin d’une petite-amie pour exister.

Peut-être qu’il verrait les choses un peu moins positivement, le jour où la blonde lui présenterait l’homme ou la femme de sa vie, celle ou celui qu’elle aimerait et avec qui elle aurait la volonté de faire sa vie. Fallait bien qu’elle soit à la recherche d’une aventure pareille elle, pour ramener des préservatifs d’aussi bonne qualité à n’utiliser qu’avec quelqu’un avec qui il fallait avoir connu au moins trois rencards satisfaisants. Est-ce qu’elle avait quelqu’un en tête ? Quelqu’un qui lui plaisait assez pour qu’elle pense à acheter ces fameux préservatifs avant de rentrer à l’appartement ? Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il se pose ce genre de questions ? Y avait des moments où il détestait son esprit pour lui imposer ce genre d’interrogations dont il ne voulait pas, tout comme il détestait son cœur, pour les sentiments qu’il lui imposait. « T’as de quoi, tu viens d’apprendre à un mec de trente-deux ans un truc essentiel à savoir sur les préservatifs. » Comme s’il n’avait pas déjà été au courant que les préservatifs, ça se gardait quand même un moment. Heureusement, il savait ça depuis longtemps, parce que ses mères avaient pris le temps d’avoir une longue conversation avec lui là-dessus quand il avait été ado et que ça avait été tellement gênant comme moment pour le gamin de quinze ans qu’il avait été, que c’était pas demain la veille qu’il allait oublier tout ça. Quoi que, il avait bien oublié à un moment, sinon, Gina ne serait pas tombée enceinte. Mais c’était un mal pour un bien, parce que peu importait l’enfer par lequel il était passé à la disparition de son fils, il était incapable de regretter l’avoir eu. Au moins, il n’avait pas à craindre refaire la même erreur à l’avenir, comme il venait de le dire, y avait pas foule à sa porte, même pour des histoires de cul. « Je leur aurais demander de faire une queue bien organisée, rien que pour que tu puisses quand même rentrer. » Il rigola, comme si un jour ce serait vraiment possible qu’ils en arrivent là. Non, il ne voulait personne à cette porte. La seule fille qu’il voulait voir franchir cette porte, c’était Tessa et pas juste parce que techniquement, c’était son appartement à elle. « Bha comme ça, au moins, on a pas besoin d’organiser deux queues. » Il lâcha un nouveau rire et peut-être qu’il aurait dû se contenter de dire qu’il était désolé pour elle, parce que c’était ce qu’on faisait en tant qu’ami, mais fallait croire qu’il en avait été incapable. Parce que ça lui semblait mieux, évidemment qu’y ait personne à la porte de Tessa. Quel ami pitoyable il faisait. « Ouais, au moins, on a les cocktails pour nous. » Il serait prêt à ajouter qu’il n’avait pas envie de partager ses cocktails avec qui que ce soit d’autre, comme si ces pauvres cocktails étaient devenus une métaphore pour autre chose. Mais il commença à couper des citrons pour les presser, le temps que Tessa était partie au salon pour chercher son ordinateur. Heureusement qu’il n’avait rien à cacher. Tout ce qu’il avait d’ouvert, c’était son profil sur MatchMaker, leur conversation, sa boite mail et probablement une page youtube sur laquelle il avait été en train de regarder des vidéos débiles. « Tu me laisses qu’un huitième de pizza, mais tu en manges que la moitié. Qui est-ce qui mange les trois huitièmes restants ? » Parce que ouais, son calcul à Tessa, il n’était pas logique et que pour rire, il n’avait pas pu s’empêcher de le relever, quand bien même il avait très bien compris ce qu’elle voulait dire. « Puis même, si on en prend deux, ça veut dire une chacun ? On peut pas partager ? Histoire d’avoir deux goûts différents ? » Bha ouais, ils pouvaient en prendre une avec du bœuf et l’autre avec du poulet par exemple, histoire de changer et partager les deux, ça faisait moins perso avec une pizza chacun. « Avec ou sans, perso, je m’en fiche. » Il supportait les ananas sur les pizza et ne voyait pas ça contre un crime envers les pizzas, mais il n’allait certainement pas se mettre à pleurer si y avait pas d’ananas. Il n’était pas compliqué avec ce qu’il mangeait, peut-être que ça faisait de lui un coloc pas trop chiant ; tant mieux parce qu’il était bien dans cet appartement, surtout, il était bien avec Tessa et il n’avait pas envie qu’elle le vire de chez elle un beau jour, à cause d’un conflit comme ananas ou pas sur les pizzas.
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Rafe Hollins
Rafe Hollins
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MessageSujet: Re: (tessa), let this feeling grow. (tessa), let this feeling grow. - Page 2 EmptyDim 10 Sep - 4:44



there was just something about you
tessa dyer & aodren adkins
you know i want your love. your love was handmade for somebody like me. come on now, follow my lead i may be crazy, don't mind me. we push and pull like a magnet do although my heart is falling too.

Elle avait toujours aimé rentrer à la maison, Tessa. Juste rentrer, ouais, claquer la porte jusqu’au lendemain, enlever ses chaussures, mettre les chaussons les plus moches et confortables qui soient, se rouler dans une couverture, et ne plus penser à la journée qui venait de passer. Quand elle avait vécu toute seule dans cet appartement, la blonde n’avait pas développé un genre de phobie à être complètement solo dès dix-neuf heures arrivées – elle avait plutôt aimé ça, cette liberté nouvelle de vivre à son rythme. Evidemment, il avait souvent fallu qu’une fenêtre soit ouverte, qu’un bruit bizarre ne la fasse sursauter, qu’une histoire effrayante ne passe sur la télé, pour que solitude ne s’mette à rimer avec psychose ; elle était typique comme ça, comme genre de fille. Mais jour après jour, fondamentalement, la Dyer n’avait pas eu besoin de compagnie réconfortante, sans quoi, elle se mettrait à pleurer sur son triste sort de pauvre fille qui vivait toute seule, dans son joli trois pièces de Manhattan. Elle, elle s’était surtout dit, qu’il fallait savoir la supporter, d’toute manière – si Aodren n’était pas particulièrement bordélique, Tessa, elle, l’était. A sa façon. Pas du genre à faire trainer ses chaussettes dans les coussins du canapé ou à laisser sa vaisselle moisir pendant trois semaines sans jamais faire la vaisselle. Mais quand on passait à côté du canapé, fallait savoir esquiver sa tasse à café, fallait laisser son plaid en boule, et fallait pas forcément s’presser quand le ménage n’était pas fait à la seconde. Parce qu’y’avait des périodes où Tessa, tout ce qu’elle avait eu envie de faire, c’était s’asseoir devant ses toiles blanches, et peindre – peindre jusqu’à en oublier l’heure, le temps qui passait, ou n’importe quoi d’autre. Alors ouais, dans c’genre de circonstances, la blonde n’était pas la coloc idéale, qui faisait un bon p’tit plat, proposait de faire la vaisselle ou se préoccupait du bac à linge sale qui se remplissait de plus en plus. Elle n’était pas obsédée par les p’tits moutons de poussière qui pouvaient trainer sous les meubles, le courrier qui n’était pas ouvert le jour J, ou les vitres qui n’étaient pas faites une fois l’été arrivé, et affichaient des traces. Et oh, elle en avait eues, hein, des histoires qui tournaient vers ce genre de conflits : elle avait eu une petite amie qui avait toujours exigé à ce qu’elles changent les draps si le lit n’avait pas été fait le matin, cette même petite-amie qui passait chaque matin, quinze minutes à tendre les draps à la perfection, pour les fois où la Dyer l’avait laissé faire. Elle avait eu aussi un mec qui avait eu pour hobby principal de critiquer tout c’qu’elle faisait, ou tout c’qu’elle ne faisait pas – pour le coup, il l’avait probablement larguée parce qu’elle n’s’était pas épilée depuis trop longtemps à son goût. Oui, en amour, Tessa non plus n’avait jamais trop semblé être maniaque ou sélective ; elle avait varié les plaisirs, elle avait sans doute eu trop de conquêtes volages et éphémères vouées à l’échec dès le début, et pour lesquelles elle ne s’était pas pliée en quatre de toute façon. Nonchalante, spontanée, la jeune femme s’était laissée porter ; elle avait souvent fait autre chose pendant que sa maniaque d’ex faisait son lit, et quand son homme lui balançait ce qui aurait dû être une pique chargée de critiques légitimes, elle s’était contentée de lever les yeux au ciel. Jamais elle n’s’était épilée, ou particulièrement faite belle parce qu’il le lui avait dit. Jamais elle n’avait voulu apprendre à faire son lit comme une maniaque de l’ordre. Tout ce qu’elle avait appris surtout, c’était avant tout à apprécier son chez elle, son refuge, son havre de paix dans lequel, y’avait eu des jours où elle avait vraiment apprécié être toute seule, avec sa télévision, sa tasse à café sur le côté du canapé, et son plaid couvrant ses jambes pas épilées.

Au tout début de leur colocation, alors, Tessa s’était bien demandée si Aodren n’cachait pas des impressions acerbes sur sa façon de faire – y’avait quand même une différence, entre la Tessa nonchalante de la vie de tous les jours, et celle qui mettait les petits plats dans les grands pour accueillir ses amis. Lui, de l’autre côté, il avait développé toutes ses habitudes de vie avec une autre femme, quelqu’un qui avait eu sa façon d’faire les choses – peut-être avait-il appris à faire le lit d’une façon particulière parce que Gina le voulait comme ça. Et puis, qu’est-ce qu’elle en avait eu à faire, elle, d’la façon dont Aodren faisait son lit ? Au fur et à mesure, tout ce qui avait pu être une préoccupation à l’esprit de la blonde, n’s’était révélé être rien. Rien d’autre qu’un petit quelque-chose, quelque-chose qui les faisait fonctionner en harmonie, ensemble. Fondamentalement, pourtant, peut-être n’avaient-ils pas été toujours d’accord sur tout ; ce serait impossible, et terriblement emmerdant, honnêtement. Mais si trois ans plus tard, ils étaient encore là, c’était bien parce que leurs façons d’être, leurs façons d’faire, s’étaient accordées les unes aux autres, non ? Aujourd’hui, tout ce dont Tessa était sure, c’était que dans le cercle de gens qu’elle avait côtoyés, y’avait bien qu’Aodren pour avoir accepté ce qu’elle était ; la fille qui ramenait des chats un beau jour, parce qu’elle les avait vus sur une page facebook d’une association du coin, et qu’elle n’avait pas pu résister. Plus encore que ça, il l’avait aidée, aussi – il s’était lui aussi, levé au milieu de la nuit pour nourrir ces petites bêtes, il s’était emmerdé à faire du lait maternel pour des chatons, à contrôler la température de leur panier pour qu’ils n’aient surtout pas froid, il s’était emmerdé à les chercher dans l’appartement quand parfois, ils avaient commencé à s’enfuir dans les plus petits endroits qui soient. Probablement alors, qu’il avait son mot à dire sur Amiral Snuggles, et sur les autres noms de chats qu’elle n’avait pas encore trouvés ; de là à les appeler Nachos, c’était une autre histoire. Ironiquement, de toutes les histoires d’amour, de couple, de compagnie qu’elle avait eus, Tessa se sentait plus proche d’Aodren qu’elle n’l’avait été de qui que ce soit – logique diraient certains, alors que tous les deux se considéraient comme des meilleurs amis. Et pourtant, pourtant, tout ce que la blonde arrivait à ressentir aujourd’hui au terme meilleurs amis, c’était un brin de frustration brûlant ses lèvres, comme si elle voulait vraiment, vraiment dire qu’elle, elle désirait plus. Mais est-c’qu’ils pouvaient devenir un couple, juste comme ça ? Elle s’posait souvent la question, Tessa – trop souvent pour quelqu’un qui essayait, soi-disant, de passer outre ses sentiments et de les théoriser en un genre de trouble ou de frustration à n’pas avoir eu d’histoire réelle depuis trop longtemps. Est-ce qu’elle aurait pu juste rentrer ce soir, déposer un baiser sur les lèvres d’Aodren comme le ferait une petite amie, et être parfaitement okay avec leur situation ? Ça semblait tellement lointain et palpable à la fois ; ils avaient déjà tellement d’habitudes, tellement d’façons d’faire, de partager, de fonctionner ensemble qu’elle n’avait pas eues, elle, dans ses histoires précédentes. Tout ce dont elle pouvait être sure, c’était que le brun, lui, il se fichait éperdument du fait qu’elle soit épilée ou non – il n’était que son ami, alors franchement, il n’aurait pas grand-chose à dire sur la question si un jour, il devait s’mettre à jouer les connards en lui faisant comprendre que ça devait ressembler à la jungle Amazonienne entre ses cuisses. Mais qu’est-c’que ça donnerait, en couple, hein ? A croire qu’elle allait bientôt s’enfoncer plus profondément encore que les propositions de préliminaires et de pré-sexe pour s’amuser, et ajouter à cela, le fait d’essayer, d’voir ce que ça ferait, d’être en couple l’un avec l’autre. Non évidemment qu’non, elle n’infligerait jamais une telle mascarade à son meilleur ami ; parce que là où elle avait des doutes, elle, probablement qu’Aodren, lui, il avait un vrai désir de se reconstruire, d’chercher l’amour avec un grand ‘a’ qui lui permettrait une bonne fois pour toutes, de tourner la page de son mariage avec Gina.

Elle savait très bien alors, qu’elle aurait dû être désolée pour lui, d’apprendre qu’il n’y avait pas beaucoup de monde qui se bousculaient en ce moment, pour l’aider, pour l’apprécier pour l’homme qu’il était. Elles se plantaient toutes, alors, les nanas qui survolaient son profil ou avaient un rencard avec lui, avant d’juger qu’il n’était pas assez bien pour elle. Bordel, si Tessa, elle, elle devait s’mettre à dresser le portrait de son ami, elle n’en aurait pas fini, et cela trahirait sans doute le fond de c’qu’elle avait sur le cœur depuis bien longtemps. Aodren, il était généreux, doux, attentionné, patient, présent, attentif, sexy, compréhensif – un super coloc, ouais, du genre qui n’laissait pas trainer ses fringues sales comme si y’avait une boniche qui passait derrière. Il aidait à ranger les courses quitte à tomber sur des articles un peu zarbi, il payait toujours sa part de loyer à temps, il n’faisait pas chier pour les dépenses, et le mieux, c’était dans les mauvais moments. Dans les mauvais moments, il était toujours là, plus cher et plus attentionné qu’personne d’autre, réconfortant et empathique, pas l’genre de mec qui penserait qu’un câlin pourrait tout arranger en un claquement de doigts, ou que les femmes, elles étaient trop sensibles. Ouais, Tessa, elle, elle avait bien conscience de l’homme qu’elle avait juste là, juste sous son nez, sous son toit, présent auprès d’elle au quotidien ; et tout ce à quoi elle pouvait penser, c’était toutes les potentielles tournures d’histoire désastreuses où elle le perdrait. Si elle parlait elle le perdrait, dans l’genre de cliché du râteau amoureux qu’elle n’avait pas spécialement envie de s’prendre dans la tronche, et qu’elle n’avait même pas envie d’imposer à l’Adkins. Et si elle n’disait rien, elle le perdrait aussi, à un moment ou un autre, au profit d’une autre femme, sans doute mieux qu’elle, plus jolie, plus ambitieuse et claire et nette avec sa vie. Faute de mieux alors, la Dyer en était à éprouver un genre de réconfort stupide et égoïste, quand la vie sentimentale de son colocataire était aussi plate que sa consommation de préservatifs. Elle avait racheté une boîte comme elle aurait accepté un rencard sur MatchMaker, histoire de s’donner un p’tit coup de pied dans le cul, essayer, tenter, s’dire pourquoi pas – mais c’n’était jamais très concluant. Difficile de conclure quoique ce soit d’nouveau, quand tous les jours, rentrer revenait à être là, avec lui, si bien, si soulagée d’être à la maison. « J’en sais rien. Ta queue de conquêtes aurait probablement pas aimé qu’une blonde sexy comme moi leur passe devant sans explication. Si ça s’trouve elles m’attaqueraient. » au moins, elle parvint à se donner ça, un p’tit réconfort qui la fit sourire, quand bien même la blague du brun, elle, laissait sous-entendre l’évidence de leur situation ; Tessa, elle appartenait à une autre queue que celle des autres, les autres qu’Aodren pourrait rechercher pour son cœur, son futur amoureux, ses envies de c’genre-là. Ils étaient amis, colocataires, et c’n’était pas prêt de changer – au moins, il semblait bien que la blonde, elle, elle aurait toujours une place légitime dans son appartement, c’était déjà ça. « A multiplier les queues dans les couloirs, ç’aurait été les voisins qui auraient gueulé. Non il aurait surtout fallu qu’on s’arrange, un jour sur deux. » comme si elle y avait vraiment réfléchi, Tessa en rit au moins, peut-être bien qu’ils tomberaient aussi bas, un jour. Pour l’heure, aussi bizarre cela était-ce, elle préférait les cocktails. Et Aodren, sans conquête, sans petite-amie à rajouter à leur soirée, juste avec elle, et leur pizza. Leurs pizzas. En s’asseyant à la table juste devant l’ordinateur du jeune homme, Tessa trouva rapidement le site de la pizzeria qu’il n’y avait pas bien loin d’chez eux et qui était leur choix habituel – s’ils voulaient de la pizza froide, même en été, ils n’avaient qu’à commander quelques rues plus loin pour que l’attente soit interminable. Non, ils avaient testé, tenté de nombreuses expériences, et ils étaient arrivés à ce nom-là, idéal pour de bonnes pizzas à la température parfaite une fois livrées. Voilà. « Hm, t’as besoin d’un contrôle auditif mon vieux. J’ai dit que j’allais pas m’contenter d’une moitié de pizza. Les sept huitième de la pizza, c’est moi qui les mange. » un peu moqueuse, Tessa arqua un sourcil en dévisageant Aodren ; « En plus tu sais très bien qu’y’en a au moins deux qui partent chez Leia. » parce qu’elle était bien éduquée comme ça, cette chienne. « Mais évidemment qu’on peut partager, t’en fais pas. » qu’elle le rassura, avec une petite voix charrieuse, une main qui vint trouver celle du jeune homme, dans une douce caresse jusqu’à ce qu’elle puisse serrer son poignet avec tendresse. « Tant que tu prends pas une pizza ail, anchois, calamars ou j’sais pas quoi, on peut partager tout c’que tu veux. » heureusement pour leur colocation, et leur sens du partage, ils n’étaient pas machiavéliques comme ça ; et au-delà des coups bas de c’genre, ils avaient relativement les mêmes goûts, ils n’étaient pas bien chiants, pas particulièrement exigeants. A toutes les soirées pizza, ils se retrouvaient l’un l’autre à prendre de celle que l’autre avait commandé, c’était comme ça depuis des lustres.
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Asteria Drake
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MessageSujet: Re: (tessa), let this feeling grow. (tessa), let this feeling grow. - Page 2 EmptyDim 10 Sep - 14:54

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I have this hunch up in my stomach but I don't yet trust it. It's stood me up a bunch of times before and I have suffered. I loved enough to know that when it comes you make the most you. Never wanna let that feeling go. Time is of the essence spend it wisely it can All be lost in an instant.

Au début, ça avait été bizarre pour Aodren de se retrouver en colocation avec Tessa. Pas parce que c’était Tessa et qu’il avait eu du mal à supporter ses habitude de vies de la blonde. Non, c’était surtout que ça changeait radicalement de la vie qu’il avait connu jusqu’à présent. Il avait eu son propre appartement assez tôt quand il avait été étudiant, parce qu’il avait la chance d’avoir deux mères avec les moyens de lui payer ça et qu’il avait eu un petit job à la fin des cours pour les aider financièrement. Mais, un beau jour, il avait décidé d’emménager avec sa petite amie et à partir de là, il avait vécu avec elle pendant de nombreuses années. Ils avaient eu des habitudes ensemble, une vie qu’ils arrivaient à faire fonctionner ensemble et une maison qu’ils avaient décidé d’acheter et pour lequel ils avaient encore un prêt à rembourser. Alors évidemment que c’était bizarre de quitter, du jour au lendemain cette maison qui avait été la sienne, pour se retrouver dans un appartement qui n’était même pas à lui. Il s’était retrouvé d’une vie de couple à une vie en colocation et c’était évidemment, complètement différent. Heureusement que ça avait été Tessa, il se disait bien souvent que d’autres, même parmi les amis auraient fini par le foutre dehors, pas parce qu’il était chiant à vivre, parce qu’il n’avait pas l’impression de l’être, mais parce qu’il s’était imposé dans son quotidien à Tessa et qu’au final, il n’avait pas beaucoup cherché à aller ailleurs, peut-être qu’il l’aurait fait, s’il avait squattait chez quelqu’un d’autre. Mais avec Tessa, même si ça avait été bizarre au début, il s’était rapidement senti à l’aise, parce que c’était Tessa sans doute et qu’elle avait toujours été là pour l’épauler dans toute cette période compliquée qu’il avait eue à traverser. Il se disait qu’elle le lui aurait dit de toute façon, si un jour, elle avait jugé qu’il était grand temps pour lui de quitter son appartement pour qu’elle puisse retrouver sa tranquillité. Si ça avait été ce qu’elle avait voulu, il l’aurait fait, bien évidemment.

Mais Tessa, elle n’avait jamais rien demandé. Elle n’avait jamais rien exigé de lui. Il ne savait même pas si elle lui aurait d’elle-même demandé à ce qu’il paie le loyer, s’il n’avait pas pris la décision par lui-même de le faire. Elle ne lui avait jamais râlé dessus parce qu’un jour parmi tant d’autres, il avait malencontreusement oublié de baisser la lunette des toilettes ou qu’il avait oublié d’acheter du lait alors que c’était lui qui avait fini la bouteille. Y avait des oublis, de temps en temps comme ça, mais rien de dramatique, rien qui ne les ai poussé à s’engueuler comme deux grands cinglés et qui auraient pu pousser Tessa à lui demander de partir, ou le convaincre lui qu’il était grand temps qu’il s’en aille. S’il oubliait un truc ou qu’il faisait mal quelque chose, il préférait autant qu’elle le lui dise, histoire qu’ils se mettent d’accord là-dessus, s’adaptent et passent à autre chose. Ça marchait très bien comme ça entre eux. Depuis des années maintenant, il se disait qu’y avait rien que Tessa ne pouvait pas lui dire et rien qu’il ne pouvait pas dire à Tessa. Un truc qui pourtant sonnait faux ces derniers temps, alors qu’il n’arrivait pas à se poser devant elle pour lui dire clairement tout ce qu’il pouvait ressentir pour elle. Il s’en sentait idiot évidemment, mais il avait aussi l’impression que c’était un genre d’instinct de protection, parce qu’il préférait encore n’être que le meilleur ami de Tessa plutôt que de risquer de n’être plus rien du tout aux yeux de la blonde, si ce n’est, celui qui aurait brisé dix longues et belles années d’amitié parce qu’il s’était laissé prendre au jeu des sentiments. Il craignait le pire et bizarrement, sa vie ne lui avait jamais franchement prouvé qu’il avait des raisons de penser autrement. Tout ce qu’il avait voulu construire un jour, ça avait fini par se briser bien douloureusement. Il ne voulait pas qu’un truc pareil n’arrive avec Tessa.

Alors, il ne disait rien et pourtant, il passait du temps à regarder le profil de la jeune femme sur Matchmaker et puis, il lui parlait à elle, sur ce fameux site, plutôt qu’aux autres filles. Ce soir, en plus de ça, il avait passé de longues minutes à regarder l’heure qui défilait devant ses yeux, chronométrant les minutes qui passaient entre le moment où elle lui avait dit qu’elle rentrait et celui où elle avait passé la porte. Aodren, il était pathétique à tel point qu’il aurait presque pu prévoir qu’elle était passée faire quelques courses avant de rentrer, parce qu’elle avait mis plus de temps à rentrer que d’habitude. Il ressemblait alors à un genre de stalkeur, un comportement absurde qui le rendrait ridicule. Maintenant en plus, il savait que dans ses courses, elle avait ramené une boite de préservatifs et bêtement, ça le rendait jaloux de tous les types avec qui elle pouvait avoir la volonté de les utiliser. Elle faisait ce qu’elle pouvait pourtant et lui, il ferait bien d’en faire autant, sans avoir toute une queue de conquête à sa porte, en avoir une pour lui permettre d’oublier ce qu’il ressentait pour Tessa, ce serait déjà pas si mal. « T’inquiète pas va, je laisserai jamais personne s’attaquer à toi. » C’était pas une grande déclaration d’amour ça, hein ? Même en tant qu’ami, il pouvait promettre de la protéger sans que ce soit ambigu. Il n’en savait rien et il avait déjà l’impression d’avoir parlé trop vite. De toute façon, y avait pas de queue de conquêtes, alors elle n’avait pas à s’inquiéter et les voisins non plus. « Pour l’instant, tu peux prendre tous les jours, si tu veux. » Qu’il commenta, parce qu’y avait vraiment personne à sa porte à lui, parce qu’il ne faisait pas l’effort de vraiment chercher. Tessa elle, maintenant, elle avait une boite de capotes vraiment biens pour tous ceux qui pourraient se ruer devant la porte, alors qu’ils en profitent, ils avaient le champ libre, personne pour la bloquer la porte et pourtant si ça ne tenait qu’à lui, il aurait empêché d’entrer n’importe quel type ou fille qu’elle aurait pu avoir l’idée d’inviter ici. En attendant ce soir, c’était avec lui qu’elle voulait partager des pizzas et des cocktails alors c’était déjà une bonne chose pour lui. « Nan, j’entends très bien, c’était juste pas logique. » Il râlait pour pas grand-chose et elle le savait bien Tessa, il n’était en rien en train de la critiquer, bien évidemment, c’était plus taquin qu’autre chose. « Même pas vrai, Leia, elle mange que sa gamelle. » C’était typiquement le genre de trucs qu’il disait à propos de sa chienne, comme si ça pouvait donner l’impression qu’elle était très bien élevée. C’était totalement faux, dès qu’ils étaient à table elle était là et évidemment, la nourriture tombait plus facilement qu’il n’était prêt à l’admettre. Mais, elle était toute petite et trop mignonne pour qu’il soit capable de lui résister de toute façon. « Tant mieux, je trouve ça triste de manger chacun notre pizza. » Ça faisait genre gros radin d’après lui. Une pizza, c’était un plat convivial, à partager, d’après lui en tout cas. « Je déteste les anchois de toute façon. » Au moins, elle pouvait être rassurée là-dessus, c’était pas lui qui allait lui imposer une pizza avec des anchois, pas alors que ça le dégoutait plus qu’autre chose. Minutieusement, il était reparti à sa préparation de mojito, fallait bien que ce soit prêt quand les pizzas arriveraient et même si c’était pas long à faire, ça méritait quand même de reposer au frais quelques instants.
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