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(terminé) you get me so high, orion.

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MessageSujet: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyLun 22 Jan - 16:20

How much pain has quaked your soul?
How much love would make you whole?
You're my guiding lightning strike
I can't find the words to say, they're overdue
I've traveled half the world to say I belong to you.

Les pieds qui balancent dans le vide et les narines doucement bercées par l'odeur des nachos encore chauds dans leur sachet, Sahar observe la vue à défaut de pouvoir constater un ciel dégagé, où il pourrait apercevoir les étoiles. Trop de pollution, trop de conneries dans ce genre. En bas, les gens ne ressemblent à grand-chose d'autre qu'à des points amovibles, une fourmilière géante dans laquelle il essaye, sachant pourtant à quel point c'est vain, de retrouver la silhouette d'un Orion qui ne devrait pas tarder à arriver. Il a reçu le message comme quoi il quittait le boulot au moment où le livreur le prévenait que la livraison était en cours. Pour rallier Times Square à Brownsville, on peut compter grosso merdo trente minutes, à condition qu'aucun connard n'ait décidé de se jeter sur les rames de métro et de retarder la vie de tout à chacun de deux bonnes heures minimum. Il soupire. Il devrait bientôt être là. Ses pieds n'ont de cesse de bringuebaler contre la surface en briques de l'immeuble qui commence à dater, et le regard du livreur, quand il l'a vu assit comme ça au bord du vide, lui revient en tête. Mi-blasé, mi-inquiet à l'idée de peut-être assister au dernier repas d'un auto-condamné. Dans un haussement de sourcils, Sahar s'est contenté de secouer la tête pour lui signaler qu'il compte rester en vie ce soir, et lui a fait signe de partir dès lors que l'échange nachos-pognon s'est fait. Dans un grognement, il replace la capuche de son hoodie sur sa tête, coupant la chique au vent qui vient fouetter ses oreilles, et s'emmitoufle un peu plus dans sa veste. Ce serait probablement débile pour beaucoup de personnes que de constater sa présence sur le toit à une telle période de l'année. Si tout le monde concède à quel point c'est agréable de s'y retrouver alors que les beaux jours étendent leur lumière et retardent la venue de la nuit, les gens ont tendance à éviter de s'y rendre quand les températures sont si basses que l'on en vient à flirter dangereusement avec le négatif. Mais Sahar ne bouge pas. C'est ce qu'il apprécie, justement. Non pas le froid, bien trop frileux pour ça – et combien de fois a-t-il grommelé sur le fait que la promotion lui ait été offerte à New York et non pas, par exemple, à Los Angeles –, mais ce calme qui englobe l'endroit. On n'entend qu'à peine le bruit des voitures, pratiquement pas celui des conversations, et c'est avec l'impression d'être dans une bulle que Sahar aime se retrouver là, le plus souvent pour trier le bordel qu'il a en tête. Orion arrive bientôt et, quand bien même il aime passer du temps avec lui, ça ne manque pas de lui serrer le cœur et de le faire se sentir si terriblement con, à espérer quelque chose qui ne semble pas fait pour être vécu. Sa cigarette presque totalement consumée, il observe la fumée qui s'en échappe. Peut-être qu'Orion n'aurait jamais eu l'idée au point de la réaliser de déménager à New York, malgré la présence de son fils ici, si Sahar n'avait pas eu cette offre d'emploi. Et peut-être n'aurait-il alors pas eu non plus celle d'aller reconquérir le cœur et non plus seulement le cul de la mère de Teddy. Sahar a tenté d'instaurer une distance. Réduire leurs rendez-vous, chercher un appartement dans un autre quartier que le sien. Ne plus se voir autant et, peut-être aussi, ne plus se perdre dans les bras de l'autre aussi souvent. Parce que si Orion est vraiment revenu là avec le but de faire chavirer son ex, Sahar sait que plus le temps passer ensemble s'accumulera, plus leurs dérapages, ou dépannages, ou peu importe comment ils peuvent appeler ça, s'additionneront, plus la chute pour lui sera compliquée et pleine de séquelles. Orion n'est pas son mec, mais son meilleur ami. Et s'il s'est pris à espérer au cours des dernières années que ça puisse changer, passant par des phases de déprimes ou de douleur – son nez et son poignet s'en souviennent encore –, il perd de plus en plus ce petit espoir qu'il nourrissait timidement. Son téléphone le tire de ses pensées. « Where are you ? Your door's closed. » « Rooftop. Join me there. » Il le renfonce dans la poche de son hoodie, soupire et jette son mégot sur la foule, où peut-être un malchanceux se retrouvera avec dans ses cheveux. Rapidement, le bruit de la porte que l'on tire lui fait tourner la tête et, les mains enfoncées dans ses poches, il lance un sourire en direction d'Orion. « Hey. Just in time for nachos, as promised. » D'un mouvement de menton, il désigne le sachet luisant de graisse de fromage, et lui lance un petit sourire, puis sort une de ses mains, une boîte à son extrémité. « Took something for dessert too. » Il laisse tomber entre eux ladite-boîte, sans avoir besoin de préciser ce qui se trouve dedans, et finit par soupirer un peu, son regard s'attardant un court instant sur Orion. Son cœur se serre, Sahar détourne les yeux vers ses mains qui s'agitent à sortir du paquet leur repas du soir, tendant la barquette à Leroy. « So, how was your day ? »


Dernière édition par Sahar Esfahani le Dim 11 Mar - 20:17, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyLun 22 Jan - 19:00

Le déguisement de Peter Pan retiré et rangé à l'arrière de la boutique, Orion est prêt à ré-enfiler ses propres habits et à rentrer à la maison sans demander son reste. La journée a été éprouvante et savoir qu'il doit retrouver Sahar a quelque chose de rassurant, un poids qui se retire de sa poitrine et lui permet de respirer plus tranquillement. C'est presque de bonne humeur qu'Orion écrase son pass contre le mécanisme des barrières du métro et trottine à travers les différents passages, connaissant les recoins par coeur à force, et se plante sur le quai. Il jette un coup d'oeil vers le temps jusqu'au prochain métro, une minute, et se met à sourire un peu plus, Orion fait partie de la catégorie des gens qui râlent en voyant que le métro leur est passé sous le nez alors qu'il y en a un tous les 3 minutes et qu'il n'y a pas de quoi se plaindre, vraiment. Lorsque le métro arrive, Orion se dépêche d'entrer pour se laisser tomber dans un coin et reprendre sa série sur son téléphone, appuyé contre le barreau, il ne bouge pas vraiment pendant les trente minutes de voyage, réglé comme du papier à musique, il se lève dès que les portes s'ouvrent et il prend la direction de l'appartement de Sahar sans lever le nez de son téléphone. Le générique de fin apparaît pile au moment où Orion arrive devant la porte de l'appartement, forçant ce dernier à sonner en attendant que son meilleur ami vienne ouvrir, avant de se rappeler qu'il peux faire comme chez lui et tente d'ouvrir mais se retrouve face à une porte fermée. Impulsif, Orion sent déjà la colère monté en lui, se sentant trahit par Sahar et compagnie, surtout après l'invitation qu'il a reçu sur MM, visiblement du foutage de gueule, peut-être qu'un autre l'a flashé et Sahar a préféré lui foutre un vent. Après avoir envoyé un message au marocain, Orion se retrouve à attendre comme un con, du moins durant quelques secondes avant de voir la réponse. Les épaules du brun retombent légèrement, la stupidité l'envahit, et il monte quatre à quatre les marches jusqu'au toit. La seconde d'après, c'est Sahar qui l'accueille et Orion arrête de mâchouiller nerveusement sa lèvre pour se dire que c'est un idiot, et s'approche de son meilleur ami. Lorsqu'il parle des nachos, le français tourne sa tête vers le sachet posé à ses côtés et un sourire étire un peu ses lèvres. "Just what I need." Il souffle en se rapprochant encore un petit peu, regardant autour de lui pour voir ce qu'il en est de l'endroit, un choix surprenant de la part de Sahar vu la température extérieure mais aussi très intéressant avec cette vue. Un sourire satisfait en voyant la boîte que sort ensuite le brun et pose entre eux, Orion la poussant doucement du bout du pied avant de sortir une boîte à goûter à l'effigie de spaceboy de son sac à dos et la pose à côté de celle de Sahar. "Guess I had the same idea." Son sourire s’agrandit alors qu'il s'installe finalement et laisse une jambe pendre dans le vide, l'autre replié pour lui permettre de poser une serviette et sa barquette de nachos dessus. "Fuck, 'm hungry." Il râle à voix basse, ses doigts s'affairant déjà à retirer la protection de la barquette pour pouvoir attraper un nachos et le mettre dans sa bouche en poussant un grognement de plaisir. "I saved Neverland, Hook is a stinky fish, the lost boys were pretty happy and they all leave with a gift from the store. Mermaids were hot." Il souffle en haussant un peu des épaules, sentant au fond de lui que Peter devait clairement plus préféré les sirènes que Wendy finalement. Ou encore les indiennes. "And some creepy guy said that my green tights was a turn on, what the fuck." Orion secoue sa tête en mangeant un autre nachos en se demandant clairement comment certaines personnes peuvent être aussi lourdes sur terre. "A Peter-fucker I guess. Maybe some Disney kink shit, I don't know." Et le français hausse un peu des épaules en se tournant vers Sahar pour sourire grand vers lui finalement. "And what about you, bro? Do you have my ice-tea? Say yes please, I'm thirsty."
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyMar 23 Jan - 15:56

Le visage d'Orion, en apparaissant dans l'ouverture de la porte, provoque ce « quelque chose » en Sahar auquel il n'est toujours pas réellement habitué malgré les années qui se sont écoulées depuis qu'ils se sont rencontrés, plus encore depuis qu'il a compris que ça n'était pas que de l'amitié. Ce même « quelque chose » qu'il a tenté de rejeter pendant un moment, qui l'a poussé dans ses retranchements à d'autres, et qui a su lui faire avoir le cœur beaucoup trop lourd par instants, quand il n'aurait pas dû sentir un tel poids sur lui. À le voir embrasser d'autres lèvres, caresser d'autres corps, aussi, parfois, et faire son numéro de charme à toutes ces personnes qui n'étaient pas lui. Mais un « quelque chose » qui, en même temps, provoque ce paradoxe étrange, cet équilibre fragile sur lequel il oscille le plus souvent, à la façon d'un funambule sur un fil tiré entre deux immeubles, sans filet pour adoucir son atterrissage en cas de chute. C'est pour ça qu'en le détaillant alors qu'il arrive vers lui, Sahar n'a pas vraiment sa gorge qui se serre, quand bien même son cœur se met à battre un peu plus vite à chaque pas qui le rapproche. La distance qu'il a voulu imposer entre eux perd de son sens, un peu, comme elle commençait déjà à se trouver plus insignifiante à mesure que la journée avançait jusqu'à arriver à... maintenant. Sahar soupire légèrement, sans faire attention à la condensation qui se forme au bout de ses lèvres, et lance un sourire dans la direction d'Orion. C'est à parier que le lieu le surprend, au moins un peu ; si une personne connaît bien le besoin de chaleur de Sahar, c'est lui. Les étés passés à Marrakech, ils les ont multipliés ensemble, et c'est sans doute là que Sahar s'est trouvé le plus à l'aise. Mais la vue en elle-même, la sensation qu'on a à regarder la ville de haut et à se sentir un peu au-dessus, un peu plus puissant qu'on ne l'est vraiment, mine de rien, et carrément insignifiant en même temps, ça peut contrebalancer sur son avis ; comme le fait que Sahar se doutait que l'idée plairait probablement à Orion, de se retrouver ici. Désignant les nachos pour le repas, il regarde le français s'installer à côté de lui et esquisse un sourire dès lors qu'il ouvre la bouche, acquiesce doucement. « I suspected a little. » Entreprenant de sortir leur repas du sachet collant et plein de graisse de fromage fondu, il repose ensuite son regard sur son ami et lui montre ce qu'il a prévu pour le dessert, sans avoir besoin d'ouvrir la vieille boîte à crayon métallique qui lui sert à cet effet. Son sourire s'étend un peu plus jusqu'à finir dans un rire quand il aperçoit celle à l'image de Spaceboy, roule doucement des billes en replaçant son beanie sous sa capuche. « How surprising. » son sarcasme se teinte d'une touche d'humour sincère, tandis que son poing se serre et se tend dans la direction de celui d'Orion pour le checker rapidement, attrapant ensuite sa barquette de nachos d'une main et reportant son regard sur la vue qui s'étend sous leurs pieds. New York de nuit lui plaît d'autant plus que celle de jour. Un peu comme si sous les éclairages des lampadaires et des néons, elle dévoile des choses qu'il n'est pas en mesure de voir une fois le jour levé. Mais rapidement, son attention se reporte sur Orion alors qu'il glisse des chips entre ses lèvres, écoutant le récit de sa journée avec un sourire au coin des lèvres, avant de laisser se perdre un léger soupir. « People are freaks, not new. » Glissant d'autres chips dans sa bouche, Sahar hausse un peu les sourcils, finalement, en se retenant de soupirer face à la jalousie qu'il ne peut pas s'empêcher de ressentir, puis secoue la tête. « When will I get my trip to Neverland too ? » Son sourire s'agrandit légèrement. « In exchange, I'll take you to Agrabah. » Un bref haussement secoue ses épaules alors qu'il reprend son repas, acquiesce quant au ice-tea, tendant le bras pour récupérer le sachet avec les boissons et lui tendre sa bouteille, récupérant sa canette de coca par la même occasion. Et c'est l'hésitation. À ne pas savoir si la question vaut réellement le coup d'être posée, si ça ne risque pas de foutre en l'air un peu de la soirée tranquille qu'ils avaient prévue de passer à deux, quand pourtant il l'a sur le bout de la langue. Mordillant un peu sa lèvre inférieure, il finit par soupirer. « What about your reconquest of your ex ? You're succeeding ? » Il se met déjà à regretter d'avoir demandé ça.
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyLun 29 Jan - 19:59

Un sourire habituel étire les lèvres d'Orion dès lors où son regard croise celui de Sahar, un sentiment s'installant en lui comme une habitude, le sentiment d'être enfin à la maison. Même dehors, installés sur un toit, avec rien pour les protéger au-dessus de leurs têtes, il suffit de croiser son regard pour se sentir en sécurité. Et Orion s'approche de cette personne qui a toujours été un tout pour lui, un meilleur ami, un frère, et quelque chose de plus. Quelque chose auquel Orion n'a jamais voulu réellement pensé, depuis de trop longues années maintenant, il n'a jamais vraiment compter mais s'il lui prenait l'envie, il compterait neuf bonnes longues années au compteur. Rien que ça. Et sans un mot, Orion se laisse tomber aux côtés de Sahar, jette un coup d'oeil à leur repas qui les sépare et se fend d'un sourire, c'est comme si le brun lisait dans ses pensées à commander un repas comme ça. "You're magical." Il souffle dans sa direction, pouffant légèrement de rire entre ses lèvres pincées, son sourire s'élargissant sensiblement lorsqu'il montre le dessert qu'il a prévu, laissant alors au français tout le loisir de sortir à son tour sa boîte à weed et de la poser entre eux. Cette connexion d'esprits est presque affligeante. Ce que Sahar semble noter, laissant Orion passer un reniflement moqueur avant de lever son poing à son tour et de le taper doucement contre celui du garçon, ne se formalisant pas plus que ça de ce genre de bonjour. Une habitude fraternelle. Sans attendre, impatient, Orion s'empare des nachos qui lui appartiennent et commence à manger, racontant en même temps son récit de sa journée, fronçant un peu ses sourcils lorsqu'il est question de ce mec bizarre au Disney Store. Un rire passe ses lèvres lorsque Sahar répond et il hoche de la tête en trempant un nachos complètement dans le fromage fondu pour en mettre une dose indécente en bouche avant de s'essuyer la bouche d'un revers de main, sa jambe battant dans le vide pour souligner son contentement. "Yeah, with tons of munchkins everywhere." Et Orion secoue un peu de sa tête avant de se couper dans son moment pour remonter son regard vers Sahar et lui adresser un petit sourire qui s'étire rapidement lorsqu'il mentionne Neverland et Agrabah. "I'll take you anytime you want, just have to ask, I'll show you the world, take you wonder by wond- no wait, that's you. But yeah, anytime. I'll learn you how to fly." Un sourire tendre étire les lèvres d'Orion qui en oublie un peu le nachos qu'il tient entre ses doigts, son regard fixé sur Sahar, il ne peux pas s'empêcher de sourire un peu plus. "Can't wait to have a ride on your magic carpet." Orion lance un clin d'oeil vers Sahar, se retenant de trop rire ensuite et remonte finalement le nachos jusqu'à sa bouche pour le manger, essuyant rapidement ses doigts contre la serviette posée sur sa cuisse pour attraper ensuite le ice tea que lui tend Sahar. La bouteille est bien vite ouverte et déjà collée à la bouche d'Orion qui en boit une très longue gorgée comme s'il n'avait pas reçu de quoi boire depuis au moins trois jours, et il la repose délicatement à ses côtés. Orion continue de manger finalement, se rendant compte que Sahar l'a un peu snobé sur sa journée et se demande soudainement si quelque chose est arrivé, et il fronce ses sourcils pour se tourner un peu vers lui. "And you, bro?" Il retente quand même en se mordillant un peu la lèvre avant de reprendre un nachos et de froncer ses sourcils lorsque son ex est mentionné, lui faisant un peu tourner la tête vers lui. Cette histoire de reconquête là, c'est n'importe quoi, et rien que de l'entendre, Orion sent ses dents grincer. "Yeah." est tout ce qui sort de ses lèvres, faiblement, alors qu'il hausse des épaules et passe sa main propre dans ses cheveux, se grattant la nuque ensuite. Orion n'est pas sûr que cette histoire soit la meilleure inventée sur terre, loin de là, surtout au vu de ce que Sahar lui demande. C'était l'une des excuses qu'il avait trouvé pour lui dire qu'il emménageait à New-York autre que celle de 'je te suis' et 'mon fils y habite'. Dans tous les cas, il n'a pas autant Teddy que ce qu'il aimerait avoir, et la vraie raison qui l'a poussé, coûte que coûte, c'était qu'il se voyait mal vivre à Bristol sans Sahar, sans la seule famille qu'il lui restait, au final. "Well, it's quite a shit story, I guess. Don't think we're meant to be, and she's got quite an ass too, I can't deal with a girl with an ass as good as mine." En pouffant un peu de rire et en enfonçant un autre nachos dans sa bouche.
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyJeu 1 Fév - 19:40

Parfois, Sahar se demande s'il serait resté à New York si Orion n'était pas venu avec lui. S'il aurait réussi à s'installer comme il le fait depuis le mois de septembre, s'il aurait eu ne serait-ce que l'envie d'essayer de le faire. Sahar n'a pas un grand besoin des gens autour de lui pour vivre. S'il ne sociabilise pas facilement, il arrive quand même à nouer quelques relations superficielles pour pouvoir subvenir à son besoin de vie sociable assez faible. Ne pas voir sa famille tous les jours ne le dérange pas. Ne pas les avoir vu autrement que par skype ou par échange de photos depuis plus de quatre mois non plus. Bien sûr ils lui manquent, parfois. Mais la douleur ressentie par leur absence n'est que légère, et de courte durée. Laisser sa meilleure amie derrière lui à Bristol a été un peu plus compliqué. Daisy lui manque, souvent. Mais jamais suffisamment pour qu'un appel, un skype, un message ne puisse y pallier et lui donner l'envie de reprendre ses bagages et de retourner en Angleterre. Mais si Orion n'était pas venu, là, les choses auraient probablement été différentes. Oui, il aurait accepté la proposition d'emploi. Ne serait-ce que pour se dire qu'il essaye, qu'il voit ce que ça donne, et pour pouvoir ne pas porter le regret d'une occasion laissée totalement de côté. Mais le manque d'Orion près de lui aurait été beaucoup plus fort que le reste. Son absence aurait été palpable à chaque instant, et son emménagement à New York n'aurait pas eu le temps de se finir qu'il aurait déjà repris un avion pour rentrer, sans doute. Il a bien vu ce que ça donnait quand il voyait Orion à la télé, pendant huit semaines, à défaut de l'avoir à côté de lui. Le manque, il l'a ressenti. Douloureux et réel, et même s'ils avaient pu avoir à un moment donner la possibilité de se téléphoner, ça ne l'aurait pas amoindri. Il n'aurait pas été « là ». Mêlez à ça la douleur provoquée par la vue des autres types qu'il a « fréquenté » durant le jeu, et imaginez un peu l'état de l'anglais après ça. Non, New York sans lui, ça n'aurait pas été possible. Alors à chaque fois qu'il apparaît, qu'il le rejoint à un endroit ou à un autre, Sahar se sent bien. Mieux. Et son cœur ne manque jamais de s'emballer, sa peau de frissonner au contact de la sienne, et son sourire de s'étendre sur ses lèvres. « You're magical. » Ça suffit presque à lui arracher un frisson, ça aussi. Stoïque, comme à son habitude, il ne montre rien de son ressenti et se contente de lui lancer un petit sourire et un clin d'œil, portant ses nachos à ses lèvres pour croquer dedans. L'oreille tendue et son attention portée uniquement sur son meilleur ami alors qu'il se lance dans le récit de sa journée, Sahar acquiesce par moments, y va de ses petits commentaires sur les différents détails qui lui sont donnés, grimaçant parfois à l'entente de certains, une pointe de jalousie se réveillant dans le creux de son ventre à l'évocation de quelconque type étant venu pour draguer Orion. Le rire qu'il obtient en réponse à sa remarque fait doucement trembler le coin de ses lèvres alors qu'il repose son regard sur lui, prend quelques secondes pour l'observer, puis recommence à manger, pouffant finalement de rire en l'entendant se mettre à chanter. Ses yeux roulent doucement vers lui et, avalant ce qu'il a dans la bouche, lui lance un sourire doux. « Shining, shimmering splendid, tell me princess (un léger rire fait trembler sa voix) now when did you last let your heart decide ? » Sa voix se perd un peu à la fin de la phrase chantée et son sourire se fait plus léger, alors qu'il secoue la tête. « Shame on you, you work at Disney Store and you don't remember well the lyrics. » Un regard moqueur lancé en direction d'Orion, il lui donne un léger coup de coude et lève un peu les yeux vers le ciel qui les surplombe et qui, au lieu de montrer ces mêmes images que Disney nous renvoie le plus souvent, n'est rempli que de pollution. Il mime un soupir légèrement exagéré. « Well, take me to Neverland tonight. » Ses yeux quittent le ciel violacé pour venir se reposer sur lui avec douceur, s'attardant sur le profil qu'il offre à sa vue, avant qu'un éclat de rire transperce le silence qui s'était reposé sur le toit. « Very classy, love it. » Sahar se mord doucement la lèvre, puis hausse faussement nonchalamment les épaules en portant des chips à sa bouche et en croquant dedans. « My magic carpet's ready for a thrilling chase with you anytime. » Pouffement de rire. Walt Disney apprécierait sans nul doute le détournement de ses paroles par deux amis, un soir de janvier sur le toit gelé d'un immeuble. Quand le silence retombe un instant sur l'endroit, Sahar se perd un peu dans ses pensées, repasse dans sa mémoire certaines de leurs soirées passées ensemble et dont la fin, récurrente à leurs rencontres depuis bien longtemps, laisse souvent beaucoup de questions en suspens quand ils se rhabillent le lendemain matin. Orion fini cependant par le sortir de là, le faisant hausser à nouveau des épaules. « Not that interesting. Lot of studio work, with a little headache at the end. » Puis la question qu'il attendait de pouvor poser et qu'il aurait aimé ne pas avoir à le faire fini par passer entre ses lèvres, alors que ses doigts viennent cueillir à nouveau dans son plat. Son ex. La mère de son fils. Celle pour qui il est venu, en partie, à New York. Son cœur se serre un peu quand il termine sa phrase et ses oreilles se tendent pour connaître la réponse, qu'il attend autant qu'il appréhende. Pourtant, Sahar préfère se concentrer sur la première partie. Pas faits pour être ensemble. Son palpitant relâche un peu la pression, et un petit sourire vient s'afficher sur sa face. « Yeah, really ? Could've tell you anyway. Not the kind you need. Well, I guess. » Il se mord légèrement la lèvre.
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyVen 16 Fév - 15:17

Orion attrape les nachos pour les poser sur ses cuisses sans trop faire attention à la chaleur de la barquette aluminium, avec le vent qui souffle dehors, c'est même presque agréable, et il attrape l'un des nachos pour le tremper dans le guacamole et le porte à sa bouche avec un grognement de plaisir. Le repas du soir après le travail est clairement le meilleur, surtout aux côtés de Sahar, ça apporte un petit plus. Et le voilà qui raconte sa journée, raconte ses aventures et mésaventures aussi, il a l'oreille attentive de son meilleur ami et ne s'arrête pas en si bon chemin, claquant quelques blagues à droite et à gauche avant de se mettre à pouffer de rire lorsque Sahar chante lui aussi. Ses lèvres se referment autour de sa bouteille alors qu'il hausse un sourcil lorsque Sahar laisse passer un rire en l'appelant princesse, lui tirant un petit air moqueur avant d'écouter le reste et de se sentir un peu con. Comment est ce qu'une seule phrase d'une chanson lancée à la rigolade, de Disney en plus, peux d'un coup lui donner l'envie de mourir ? Telle est la question. Mais voilà que Sahar l'attaque sur sa culture Disney et Orion roule clairement des yeux à ce stade. "Don't you fucking dare, I do remember all the lyrics." Orion souffle en réponse, levant clairement son majeur vers Sahar avant de reprendre un nachos et de le mâchouiller, l'air pensif, le regard fixé sur les toits qui s'offrent face à eux. Il a un peu l'impression d'être un superhéros de là haut, comme toutes les fois où Sahar et lui ont déclarés sauver la ville, que ce soit New-York, que ce soit Bristol ou encore celles de leur imagination, c'est cette sensation qui le prend et Orion ne peux pas s'empêcher de penser que c'est cool. Un sourire étire ses lèvres alors qu'il observe le ciel, sourire qui s'agrandit lorsque Sahar lui demande de l'emmener au Pays Imaginaire ce soir, faisant battre ridiculement son coeur un peu plus vite. "I will." Il répond en simple réponse, un sourire étirant ses lèvres alors qu'il se tourne un peu vers Sahar en continuant de manger, finissant par rapidement se caler lorsqu'il porte un énième nachos à sa bouche. "Yeah? Good." Avant de se râcler un peu la gorge et de reprendre. "They fucked a lot on this magic carpet anyway. Nobody can't tell the otherwise, it's like... fucking in the car. But with magic." Orion reprend en fronçant un peu ses sourcils et éclate de rire en regardant Sahar. " 'm talking shit and I didn't even start to smoke yet." Et Orion repose finalement la barquette de nachos dans le sachet, ayant clairement assez mangé pour ce soir, la moitié pourrait servir pour un éventuel prochain repas ou finira à la poubelle, à voir. Il demande ensuite vers Sahar ce que lui a fait de sa journée avant de sourire à sa réponse et de faire la moue comme un enfant de huit ans. "What? A headache ? But... But how can you stand on your two legs without passing out? I'm impressed." Il souffle avec un sourire de petit con, récupérant la boîte astronaute dans son sac à dos et sort une feuille à rouler et un toncar qui'l place d'un côté, mélangeant plaçant un peu de tabac sur la feuille et récupérant une boulette de shit et son briquet qu'il commence à effriter au creux de sa main. Orion relève finalement son regard vers Sahar, répondant vaguement à la question concernant son ex, en se demandant bien comment cette idée débile de lui dire qu'il venait la reconquérir avait pût être, une seconde, intelligente dans sa tête. Il devait être grave défoncé. Il secoue la tête avant de rire en l'entendant. "What, not the kind I need, you could have tell? Well, tell me more about my futur, Madame Irma, please." Il glisse en se mettant à rire un petit peu et vient lécher le papier avant de rouler son joint en quelques secondes, par la force de l'habitude, et le glisse entre ses lèvres pour l'allumer en haussant des épaules ensuite. "So, what do I need? Tell me." Le fançais reprend en se tournant un peu vers Sahar, un sourire au coin des lèvres et l'air amusé.
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyDim 18 Fév - 23:50

Les pieds pendant dans le vide, Sahar se laisse aller au fil de ses pensées. Il n'a jamais été franchement assertif, et c'est peut-être ça qui lui pose autant de problèmes depuis des années. S'il avait su ne serait-ce qu'un peu dévoiler ses sentiments avec moins de maladresse que maintenant, peut-être aurait-il eu la force de prendre son courage à deux mains et de dire à Orion comment il se sent quand il est là, quel bordel il a foutu en lui, et à quel point ça peut le bouffer de l'imaginer avec d'autres personnes que lui, quand bien même ça puisse n'être que du cul. Il ne veut pas de ça. Il ne veut pas le voir se ramener aux bras de quelqu'un d'autre encore une fois, le voir construire une nouvelle histoire, ou ne serait-ce qu'un plan cul avec une fin prédéfinie. Sahar supporte. Sahar foire, aussi, d'une certaine façon, parce qu'il est tout autant responsable de la situation que le français, mine de rien. Mais Sahar n'ose pas, surtout. Lui dire tout ce qu'il voudrait lui dire, ni même tenter de lui faire comprendre moins subtilement qu'il voudrait que ça soit plus que ça, leur relation. Que leur amitié qu'il a franchement peur de voir s'étioler et disparaître s'il venait à parler de ses sentiments à Orion et s'ils n'étaient pas partagés, ou que leurs façons de s'envoyer en l'air, de s'embrasser, de se câliner comme un couple sans en être un. Mais au lieu de l'ouvrir et de faire entendre ce qu'il voudrait avoir le courage de dire, il se contente de chanter les paroles d'une chanson qui, alors que les mots passent la barrière de ses lèvres, résonnent un peu trop en lui. Laissant ça dans un coin de sa tête, il roule des yeux en entendant Orion et pouffe de rire. « Yeah, no, sorry mate but you were wrong. » Un peu plus encore en voyant son majeur dressé, il se mord la lèvre et rit doucement, lui lance un regard en coin. « You'll have to learn them by heart before I take you to Agrabah, take it seriously. » Haussant des épaules, il papillonne un peu des yeux dans sa direction pour se moquer de lui, sans se défaire du sourire qu'il affiche. Son attention se reporte finalement sur la rue, le paysage qui s'étend sous leurs pieds, en lui donnant cette impression d'être un peu au-dessus du reste du monde le temps d'un repas. Le calme du toit, le silence qui s'y abat quand ils se taisent tous les deux, contraste avec le brouhaha constant de la ville, là en dessous. Ça change de Bristol. Portant encore un peu de ses nachos à ses lèvres, il croque dedans et fait distraitement taper son talon contre la brique, lançant un regard en biais à Orion quand il rouvre la bouche, pour lu dire que oui, il l'emmènera bien ce soir à Neverland. L'anglais se fend d'un nouveau sourire, l'observant quelques secondes en silence pour redessiner du regard les contours de son visage éclairé par les lumières tamisées qui proviennent du sol. « When should we go there ? » Et si la réponse lui appartenait, sans doute aurait-il soufflé à Orion que le plus tôt possible, ça serait bien. Ça serait mieux. Reposant sa barquette à côté de lui, il s'étire un peu, fait craquer sa nuque et se tourne vers Orion en glissant une jambe sous ses fesses, pouffe à nouveau de rire en l'entendant. « If you think about the fact that love songs in Disney's movies are the equivalent of sex scenes in movies... yeah, indeed, they did fuck a lot on it. » Il hoche la tête, un peu pensif, et laisse un sourire en coin s'étendre sur ses lèvres, haussant nonchalamment des épaules en lançant vers le français un regard complice. « We would spend our lives singing if we had to do the same. » En se mordant un peu la lèvre, Sahar suit les mouvements des doigts de son meilleur ami quand il se met à rouler son joint, remontant son regard vers lui en soupirant un peu quand il entend la remarque sur son mal de tête, lui adressant à son tour son majeur tendu comme toute réponse. Finalement, il sent un pincement au cœur quand ils en viennent à parler de son ex. C'est complètement débile, pourtant, c'est lui qui a amené le sujet sur le tapis. Mais au-delà du fait qu'il a donc apprit qu'Orion ne comptait finalement pas lui remettre le grappin dessus, c'est l'ouverture qui se présente à lui quand son meilleur ami relève la tête et se met à rire qui le fait se sentir con. Bravo, Esfahani, qu'est-ce qu tu vas nous faire maintenant ? Laissant échapper un rire, plus nerveux que réellement amusé, il tend la main et vient cueillir le joint pour le porter à ses lèvres, tire dessus et lui rend, soufflant sa fumée par ses narines, avant de se pencher vers lui et de venir déposer ses lèvres sur les siennes avec douceur. Prolongeant le baiser, il remonte sa main dans sa nuque, la caresse du bout des doigts avant de soupirer un peu et de rompre le contact, haussant les épaules en le regardant. « A thrilling chase, maybe. Or maybe more. » With me. Laissant son regard s'attarder un peu sur lui sans le détourner, Sahar appréhende un peu, son pied battant toujours un rythme abstrait contre la façade de l'immeuble, craignant de voir disparaître le sourire malicieux d'Orion.


Dernière édition par Sahar Esfahani le Mer 21 Fév - 0:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyMar 20 Fév - 16:36

Orion essaye d'avoir plus souvent la tête vide quand Sahar se pointe, histoire de ne pas se poser un million de questions qui n'auraient pas lieu d'être et, surtout, pour ne pas réfléchir sur ce qu'il fait avec lui actuellement et ce qu'il ne devrait pas faire. En neuf ans d'amitiés, les deux ont vu défiler des choses incroyables et Orion n'a pas vraiment envie de foutre tout ça en l'air avec des questions à la con, clairement pas. Les jambes qui battent dans le vide, le regard porté vers les étoiles, un reniflement moqueur se fait entendre lorsque Sahar dit qu'il avait faux concernant les paroles Disney. Pour le garçon, ces dessins animés sont clairement une religion, pour Teddy aussi qui est obligé de tous les regarder puisque Orion veux le faire grandir dans cette génération là et pas une avec des dessins animés débiles du style Dora l'Exploratrice et compagnie. Non, Orion veux des trucs beaux pour Teddy, pas n'importe quoi. "I did it on purpose." Il rajoute mais sans lui dire que, effectivement, il était prêt à lui offrir un monde aux milles et une splendeur. Orion avait beau emprunter les tenues de ses personnages favoris le mercredi après-midi, ça ne faisait pas pour autant de lui l'un des héros et sa vie un dessin animé. Ca aurait été tellement plus simple. Mais voilà que Sahar le met au défi maintenant et Orion glisse son regard vers lui, hausse un sourcil en tirant sur son joint. "Unbelievable sights, indescribable feeling, soaring, tumbling, freewheeling through an endless diamond sky, a whole new world, a hundred thousand things to see. I'm like a shooting star, I've come so far, I can't go back to where I used to be. Every turn a surprise, every moment, red-letter. I'll chase them anywhere, there's time to spare, let me share this whole new world with you." Orion termine, sa voix collant plutôt bien au timbre de celle de Jasmine d'ailleurs, et le regard qu'il lance à Sahar ensuite, un peu de défi, n'a plus rien à voir avec celui de la princesse. "It's where you kiss me now, fucker." Il souffle dans sa direction, gardant toujours le même air sur son visage avant de porter le joint à ses lèvres pour tirer lentement dessus, soupirant mentalement à leur connerie, Et la discussion vire de Agrabah au Pays Imaginaire, arrachant un léger sourire à Orion lorsqu'il entend Sahar lui demander quand est-ce-qu'il doivent partir. La réponse est assez évident et le français hausse des épaules. "Tonight." Il souffle en retour, pose sa main au sol pour se soulever un peu et se rapprocher de Sahar, pointant son doigt vers le ciel pour lui montrer les quelques étoiles qui peuvent percer ce soir. "Second star to the right and straight on 'til morning." Et Orion entend ensuite Sahar parler des duos dans les Disney qui sont censés être une représentation de l'amour entre les personnages, Orion pouffe un peu en entendant le reste de sa phrase, le dos de sa main venant se coller contre sa bouche par réflexe. "I just imagine Jasmine falling from the magic carpet while blowing Aladdin. I don't know who's the most sad about the fall between them." Sahar fait alors remarqué qu'ils devraient passer leurs vies à chanter si c'était vraiment le cas et Orion roule des yeux vers lui en se mettant à rire un peu, sa tête un peu penchée en arrière et un sourire de chat étirant ses lèvres, sentant son esprit s'embrumer de plus en plus à force de tirer sur le joint. "Let's try next time. Wait, they fuck in 3 minutes, how are they doing that?" Orion demande en écarquillant un peu plus ses yeux, la triste réalité venant de le frapper et il secoue un peu la tête, pas sûr de pouvoir boucler ça en si peu de temps. Et la discussion tourne sur quelque chose de plus général, laissant Orion hauser des épaules en faisant un résumé rapide de sa vie, souriant lorsque Sahar semble savoir ce qu'il lui convient et Orion le met au défis de trouver son avenir, l'observant un peu en attendant de voir. Il perd son joint déjà, c'est peut-être pas trop bon signe, et un éclair de défonce vient de passer son cerveau. "Do you think we're like... the Woody and Buzz? I mean, I do have a friend in me sometimes." Orion reprend en se mettant à pouffer de rire un peu, le joint est de retour entre ses doigts et les lèvres de Sahar sont contre les siennes en l'espace d'un rien de temps, laissant planer un doute dans son esprit. Est-ce-que c'est ça le futur? Un joint qui revient et Sahar qui l'embrasse? Bien sûr que ça donne envie, Orion sait qu'il ne pourrait pas rêver mieux. Et il se laisse aller contre les lèvres de son meilleur ami, approfondissant le baiser pendant quelques secondes, frissonnant sous ses doigts sur sa nuque et ne peux pas s'empêcher de souffler lorsque Sahar se recule. "Shit-" avant de relever son regard vers lui et de se mordre la lèvre, il l'entend parler d'aventure ou voir de plus, se demande pendant une seconde s'il y a quelque chose derrière ça, s'il doit y répondre ou pas, mais Orion abandonne l'idée de chercher plus loin alors que ses doigts libres se resserrent un peu sur la nuque de Sahar pour l'attirer à lui et venir plaquer un peu pressement ses lèvres contre les siennes.
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyMer 21 Fév - 3:10

Malgré le froid qui les entoure et qui ne manque pas de le faire trembler par moment, Sahar se sent bien, là, sur son perchoir, probablement avec la meilleure compagnie qu'il pourrait espérer. Lançant un regard en biais en direction d'Orion, il l'observe un instant, redessine du mouvement de son regard les contours de son visage, et soupire silencieusement en rejetant dans un coin de son esprit les questions qui reviennent virevolter dans sa tête pour le torturer un peu plus. Pas ce soir. Il a envie de garder cette sensation de bien-être avec Orion, de naturel, aussi. Ne pas s'encombrer de ce qui revient déjà un peu trop souvent le hanter. Les yeux rivés sur la ville qui s'étend dans le vide, Sahar tapote du pied contre le mur de l'immeuble en faisant remarquer à Orion son erreur dans les paroles d'une chanson qu'il est pourtant supposé connaître par cœur, lui, l'employé du Disney Store et fan de la première heure des Disney – Sahar ne compte plus le nombre de soirées qu'ils ont pu se faire, affalé dans le canapé de l'un ou de l'autre, des DVDs Disney étendus sur la table basse du salon après un choix difficile quant à celui qu'ils regarderaient cette fois. C'est presque avec une pointe de honte pour lui qu'il lui lance un regard en biais, histoire de piquer un peu l'ego du français et de lui faire pousser la chansonnette plus qu'il ne l'a déjà fait. Roulant des yeux, Sahar pouffe de rire. « You'll not make me believe that. » Évoquant Agrabah et la visite de la ville qu'il lui a promis un peu plus tôt, en échange d'une du Pays Imaginaire, Sahar s'humecte un peu les lèvres face aux souvenirs de Marrakech qui lui reviennent en mémoire, et de toutes ces fois où ils se sont envolés là-bas, tous les deux ou avec Daisy, pour une semaine, parfois deux, et pour pouvoir se couper du monde dans lequel ils vivaient. C'est un peu le même principe qu'ils évoquent, là. Se couper du monde pour un endroit qui, alors, n'appartiendrait qu'à eux ? Sahar se met à rire à nouveau quand, effectivement, Orion recommence à chanter. Hochant la tête en le regardant, il se tourne vers lui et entonne en même temps : « Now I'm in a whole new world with you. Don't you dare close your eyes. Hold your breath it gets better. A whole new world, with new horizons to pursue, I'll chase them anywhere, there's time to spare, let me share this whole new world with you, » il termine avec un nouveau rire, lui aussi assez chantant, et son regard brillant posé sur Orion en se mordant doucement la lèvre inférieure. Récupérant le joint entre les doigts de son meilleur ami, il le porte à ses lèvres et tire dessus, souffle sa fumée dans le sens du vent et arque un sourcil en l'entendant, lui rendant son joint en pouffant de rire. Il se penche alors vers lui et, se rapprochant un peu, vient l'embrasser doucement avec un petit sourire au bord des lèvres, chantonnant contre sa bouche, presque à voix basse : « A whole new world, that's where we'll be, a thrilling chase, a wondrous place, for you and me. » Se redressant un peu après lui avoir volé un autre baiser, Sahar récupère à nouveau le joint pour tirer une latte dessus avant de le lui rendre de plus belle et lève le menton au ciel pour observer un peu et tenter de trouver, parmi les nuages violets de pollutions, quelques irréductibles étoiles qui parviennent quand même à briller. Son sourire s'étire en douceur alors qu'il se tourne à nouveau vers son meilleur ami, le regarde s'approcher de lui et suit le mouvement de son doigt pour observer les fameuses irréductibles, soupirant doucement en l'entendant. « Is that a way to say you gonna keep me wide awake 'till the morning ? » Nouveau pouffement de rire. Il tourne la tête pour le regarder, claque un bisou sur sa joue et tape un peu plus rapidement contre la brique, avant d'éclater d'un rire franc en l'entendant, le genre que seul Orion sait lui arracher. Sahar secoue un peu la tête. « Aladdin, of course. He'd feel super dumb with his cock hanging naked, alone with his boner. » L'idée d'essayer de chanter la prochaine fois qu'ils s'envoient en l'air comme bel hommage à l'univers de Walt Disney le fait à nouveau rire, sans doute aidée par la weed qui commence à faire son effet sur lui, et Sahar lance un regard en coin en direction d'Orion. « A chance we know some duos, I can't actually sing when I'm blowing or eating you, you'll have to sing alone. » Lançant ça tout à fait naturellement, Sahar laisse échapper un petit soupir d'entre ses lèvres, et roule ensuite doucement des yeux. « It's not even enough time for foreplays. Aladdin must be a premature ejaculator. » Ou comment mettre à mal les souvenirs de leur enfance en moins de deux. Mais après le passé, voilà qu'Orion semble se demander de quoi va être fait son avenir, à cause de l'idée que Sahar a balancée sur le fait qu'il savait bien que son ex n'était pas celle dont il avait besoin. Et se sentant con face à la question qu'il lui pose, Sahar bug un instant en le regardant, cligne un peu des yeux et éclate de rire à sa remarque sur Toys Story, récupère le joint, tire dessus, souffle, vient l'embrasser. Rapidement et doucement en même temps, étrangement. Ses lèvres pressées contre celles d'Orion, il appuie sur sa nuque pour le garder contre et prolonger un peu le baiser donné avec moins d'humour que celui d'avant, l'envie de rigolé ayant clairement déguerpit de son esprit. Soupirant doucement contre sa bouche, il finit par se reculer un peu en rompant le contact de leurs lèvres, les pince un peu quand Orion le regarde. Clignant des yeux, Sahar évoque l'aventure, le plus, sans jamais sortir des sentiers qui lui offrent la possibilité de se dérober en fonction de la réaction d'Orion, sans risquer trop de dégâts. Un court instant, ils se retrouvent à se toiser, comme ça, alors que la main de Sahar retombe le long de son corps. Une pause d'une durée limitée puisque celui d'après, à nouveau leurs bouches s'embrassent, son corps collé au sien, alors qu'il laisse retomber la capuche de son hoodie sur ses épaules et que, dans un soupir, il entrouvre les lèvres pour pouvoir glisser sa langue contre la sienne, une main posée sur la taille d'Orion et l'autre dans son cou, caressant les contours de sa mâchoire avec son pouce. Encore une fois, Sahar se sent bien.
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MessageSujet: Re: (terminé) you get me so high, orion. (terminé) you get me so high, orion. EmptyMar 6 Mar - 15:19

Et voilà que Sahar glisse un regard vers lui qui veux clairement dire qu'il ne le croit pas et laisse sous-entendre que Orion s'est trompé dans les paroles d'une de ses chansons préférées, comme si c'était possible. Et voilà le français qui roule des yeux, clairement ennuyé, il se retrouve finalement à hausser des épaules en prenant un petit air supérieur qui souligne clairement le fait qu'il est vexé, son nez pointé vers le ciel et un rictus au coin des lèvres. "Believe what you want to." Orion finit par faire claquer dans l'air en récupérant sa bouteille de ice tea et en boit une longue gorgée, se mordant l'intérieur de la joue nerveusement, ne faisant que renforcer cet air ennuyé. Il se laisse quand même bercer par ces rêves de voyages, Agrabah, le Pays Imaginaire, peu importe du moment que ça les tire de leurs quotidiens, qui les enveloppe dans une bulle. Un sourire étire les lèvres d'Orion alors qu'il se décide à montrer qu'il est quand même l'un des mieux placés pour connaître cette chanson, et se lance dans le fameux duo sur A Whole New World, son regard glissant vers Sahar quand ce dernier se joint à la chanson, lui tirant un sourire, notamment lorsqu'il entonne la partie 'hold your breath it gets better', ne pouvant s'empêcher de se demander en quoi ça deviendra meilleur, tous les deux. Orion se met alors à rouler un peu des yeux lorsqu'il voit Sahar le regarder comme ça, lui faisant clairement comprendre que, comme dans tout Disney qui se respecte, c'est à ce moment qu'il doit l'embrasser. Et son coeur loupe un battement lorsqu'il voit Sahar s'approcher, soupirant un petit peu en l'observant et glisse ses doigts sur sa taille pour partager le baiser. Qui ne dure que quelques secondes, presque chaste, comme dans un bon Disney, en somme. Et voilà que son meilleur ami se détache du baiser pour reprendre la fin de la chanson, lui laissant juste une seconde pour reprendre avec lui, bien décide à terminer avec lui. "A whole new world, that's where we'll be, a wondrous place for you and me." Le français murmure en se mettant à pouffer un peu, acceptant l'autre baiser avant de porter le joint à ses lèvres, ne se doutant pas une seule seconde qu'il est déjà en train de le pousser à voyager loin, très loin, à se retrouver près des étoiles à la recherche du Pays Imaginaire. Pays qu'il va bientôt percuter de plein fouet s'il continue à tirer comme ça. Et il n'hésite pas à entraîner Sahar avec lui alors qu'il lève son doigt pour le pointer sur le ciel pollué de New-York et montre une de ces étoiles qui brillent le plus, annonçant qu'ils partaient pour le Pays Imaginaire dès ce soir. Et voilà que son meilleur ami se met à détourner le fabuleux voyage et Orion roule des yeux avant de se mettre à pouffer à son tour, son regard remontant vers lui. "Maybe, it depends if you can catch up with me." Il souffle dans sa direction en se retenant de rire, le laissant claquer son baiser sur sa joue, lui se contentant de l'observer du coin de l'oeil en tirant sur le joint à nouveau avant de le faire passer dans sa direction pour lui laisser le loisir de récupérer sa bouteille de ice tea alors qu'une question importante lui traverse l'esprit et Orion finit par la poser en se retenant de rire comme un enfant. "Yeah but think about Jasmine, poor girl." Il ne peux s'empêcher de souffler en se retenant de trop rire quand même, réfléchissant plutôt à cette histoire de duos et mettant presque Sahar au défi de chanter la prochaine fois qu'ils s'enverront en l'air, idée que Sahar semble reprendre en parlant de duos et le reste tire un rire franc de la part d'Orion qui hausse finalement des épaules. "We should make a setlist because I don't think one duet we'll be enough." Orion note en haussant finalement des épaules, soulignant la question de temps, parce que les trois minutes de moyenne Disney ne lui laisse le temps de rien du tout, à dire vrai. Enfin, Orion met tout ça de côté pour venir tirer à nouveau sur le joint, l'air soudainement rêveur en se demandant ce qu'il l'attend puisque Sahar semble voir l'avenir. Et la seconde d'après ses lèvres sont contre les siennes, le corps d'Orion sensiblement plus proche du sien alors qu'un frisson le prend, marquant la différence entre ce baiser et celui d'avant. Son meilleur ami se recule légèrement pour parler mais Orion ne lui prête qu'une oreille attentive en le tirant un peu à lui, son regard rencontre le sien et ses doigts appuient un peu plus sur sa nuque pour le coller à lui et l'embrasser sans réfléchir plus. Sa langue glisse entre ses lèvres pour retrouver la sienne et la caresser lentement, tirant un énième frisson à Orion, et ses doigts glissent dans ses cheveux pour s'y agripper un peu alors qu'il vient coller son corps au sien, encore peu satisfait du contact, et glisse sa jambe de l'autre côté de celles de Sahar pour pouvoir venir s'installer sur ses cuisses sans quitter sa bouche, le joint tenu entre ses doigts libres et posés contre la pierre froide du toit.
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