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when we were 18, orion.

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MessageSujet: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyLun 19 Fév - 0:55

@Orion Leroy
Orion's Place

So kiss me where I lay down
My hands press to your cheeks
A long way from the playground
I have loved you since we were 18
Long before we both thought the same thing
To be loved, to be in love

Sept heures moins le quart. Sahar range son téléphone dans sa poche, dans les temps. Déjà dans Queens, il n'est pas non plus très loin de l'immeuble d'Orion et, sortant du Uber et débouchant pile sur le fleuriste qu'il avait prévu, il glisse sa boîte de chocolats sous son bras et entre dans la boutique. À quoi il joue ? Il préfère laisser la question en suspens, adressant un sourire fin à la vendeuse qui s'impatiente derrière son comptoir à l'idée de pouvoir bientôt fermer boutique. En la regardant comme ça, Sahar se demande un instant si elle aussi, elle est attendue quelque part, pour un rendez-vous ou quelque chose comme ça. Et si oui, si elle a été soumise, comme lui, au même genre de réaction ; comme s'il venait de sortir une putain de vanne en proposant un date à son meilleur ami. Éludant cette idée, il s'approche d'elle et lui demande un bouquet de roses. Rouges, pour rester dans l'ambiance. Combien ? Neuf. Pas trop avancées, pour pouvoir les garder plus longtemps. Le nombre a l'air de la surprendre mais, face à son regard, il se contente de garder son sourire. Neuf, c'est très bien, ça pousse un peu le romantisme de leur soirée « threebrodate », surtout si Orion remarque le chiffre et la signification qui se cache derrière – pourtant Sahar ne sait pas vraiment s'il préférerait qu'il le voie ou non. Neuf roses, comme le nombre d'années depuis qu'ils sont devenus amis. Un poil fleur bleue, mais c'est pas grave, la soirée le permet. Récupérant le bouquet après avoir réglé, il remet son portefeuille dans son sac à dos, à côté de la bouteille de champagne et du nounours de St Valentin acheté pour Teddy. Sept heures moins sept, Sahar sort de la boutique et aperçoit déjà l'immeuble d'Orion de là où il est. Récupérant son téléphone dans sa poche pour constater qu'il n'a pas reçu de nouveau message, il se met en route vers sa destination finale, délogeant sa cigarette de derrière son oreille pour la glisser entre ses lèvres et l'allumer, tirant dessus pour tenter de faire partir, avec la fumée qu'il souffle, la pointe de stress complètement ridicule qu'il sent gronder dans le creux de son ventre. C'est une soirée entre potes, c'est tout. Soirée où ont été prévus un dîner, du champagne, des chocolats, des fleurs, et des « sexy things » demandées par Orion, mais nommée comme une soirée entre potes. Le même genre de joyeux bordel que celui dans lequel ils se trouvent depuis des années maintenant, sans doute un peu parce que Cupidon n'est qu'un con. On repassera pour l'amour. Arrivé devant l'entrée de l'immeuble, Sahar prend le temps de glisser la boîte de chocolats dans son sac elle aussi – augmentons la surprise, non ? –, de terminer sa cigarette et l'écrase du bout de sa basket sur le bitume avant de grimper jusqu'à la porte d'Orion. Laissant son poing s'abattre contre, il attend quelques secondes qu'elle s'ouvre et flashe un sourire en direction du français, relevant le bouquet de roses avec un grand sourire. « Roses, for you. » Tendant les fleurs dans sa direction, il le laisse le récupérer et fait glisser son sac à dos contre son torse, posant une main sur l'épaule d'Orion en rentrant dans l'appartement comme s'il était chez lui, sous la force de l'habitude. « I've got some other things for you inside my bag. And I'm your sexy thing tonight. » Un léger rire s'échappe d'entre ses lèvres et, affichant son air innocent, il se penche vers lui pour souffler au creux de son oreille, la frôlant de ses lèvres : « just for you to know, I don't wear any underwear. » Sans se défaire du même air, il se redresse un peu et s'éloigne pour se diriger vers Teddy, son sourire s'agrandissant en voyant le petit assit au milieu du salon et en se penchant vers lui pour le prendre dans ses bras. « Hey lad, how are you ? Uncle Sahar's got a thing for you too. » Reposant l'enfant par terre, il ouvre son sac à dos et plonge la main dedans, faisant mine face à lui d'avoir le cabas de Mary Poppins et de chercher pendant un peu trop longtemps pour que ça soit réel la fameuse « chose » qu'il lui a apporté. Récupérant une bougie composée d'huile de massage et la sortant du sac, il fronce un peu les sourcils. « Bad pick, that's for daddy. » Il tourne son bassin et, soufflant vers Orion, lui lance la bougie avec un sourire en coin, puis se tourne à nouveau vers le petit, plongeant de plus belle sa main dans son sac avant pour finalement récupérer la peluche. « For you, happy Valentine's Day munchkin. » Lui tendant avec un sourire doux, il le regarde s'en emparer et claque un bisou sur sa joue avant de se lever et de se diriger vers le français, sac à dos toujours ouvert pour sortir, tour à tour devant lui, la boîte de chocolats et la bouteille de champagne achetées un peu plus tôt dans la soirée. « I got everything we talked about. » Son sourire s'étend d'autant plus sur son visage, alors que déjà son regard se perd sur le sien.
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MessageSujet: Re: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyLun 19 Fév - 23:59

Oh, simple thing, where have you gone?
I'm getting old, and I need something to rely on
So tell me when you're gonna let me in
I'm getting tired, and I need somewhere to begin

C'est une catastrophe. Il ne sait pas ce qu'il lui a pris de dire qu'il cuisinerait quelque chose, vraiment pas, il est absolument terrible pour cuisiner, il ne sait même pas si ça va être bon, il a commencé à cuisiner en suivant la recette de sa mère mais se dit qu'il va complètent foirer. Du boeuf bourguignon. Il ne pouvait pas commencer par une recette simple, du style des coquilles jambon-beurre, comme il a fait pour Teddy ? Non, il devait se compliquer la vie et faire des trucs dont il n'avait jamais entendu parler. Bon, c'est poussé de dire ça mais quand même, il n'a jamais tenu un seul des ingrédients dans sa main de sa vie entière et, du jour au lendemain, il a envie de se lancer dans des repas sans nom. C'est n'importe quoi. Orion préfère abandonner lâchement et se tourner vers Teddy, glisser ses doigts dans ses cheveux blonds avant de sourire et de venir embrasser sa joue. "Your godfather will be here soon, you should put on your best pajamas." "The spiderman pajamas!" "Yeah, sure munchkin." Orion laisse échapper en se mettant à rire un peu, tendant les bras pour récupérer le petit dans ses bras et monter les quelques marches jusqu'à l'étage et entre dans la chambre de Teddy qui n'est, certes, pas très souvent occupé, mais qui est aménagé complètement pour le petit, avec ses superhéros préférés entre autre et une tonne de jouets. Teddy au sol, Orion le laisse aller jusqu'à sa chambre en fermant la porte de sécurité des escaliers. "Daddy is in his room, ok? 'm just gonna put... something... nicer." Et, dans sa chambre, Orion fronce un peu ses sourcils, enfile un jean clair, une chemise à carreaux et un sweat rouge par-dessus, regarde ses cheveux qu'il n'a pas eu le temps de coiffer d'une quelconque façon en sortant de la douche, et se contente de passer ses doigts dessus pour les lisser un peu plus, lui donnant presque un air de premier de la classe qu'il est loin d'avoir. Lorsqu'il semble prêt, Orion revient dans le couloir et se plante devant la porte de la chambre de Teddy, pouffant un peu de rire en le voyant tenter de se mettre son pyjama et vient lui donner un coup de main avant de le regarder et de jeter un coup d'oeil à sa montre. "Alright, lad, it's almost seven." Son fils dans les bras, Orion redescend les escaliers en verrouillant bien les portes à chaque fois et pose le petit sur le tapis du salon, le laissant jouer avec son garage et ses voitures. Il a beau avoir un loft assez classe, Orion s'en fiche un peu du bordel, au contraire, il n'a jamais été très ordonné dans sa vie. Lorsque Sahar frappe à la porte de l'appartement, Orion hausse un sourcil en se demandant pourquoi il n'utilise pas juste le double qu'il lui a filé -tout comme le double qu'il possédait à Bristol de son appartement- et sourit en ouvrant la porte. "Hello." Il glisse avec un petit rire moqueur mais tombe face à un bouquet de roses et écarquille ses yeux, un peu surpris, il ne sait pas vraiment quoi dire en récupérant les fleurs, y jette un coup d'oeil et vient respirer un peu leur odeur en se mettant à sourire ensuite. Un sourire qu'il efface bien vite lorsque Sahar se retourne, et il l'écoute lui raconter qu'il a toutes les choses de sa liste, ce qui lui tire un rire assez franc. "I love to have things. Especially on a day where you have to be with someone to have gifts and, well, where I'm single." Mais sa phrase à peine fini, Sahar est déjà près de son oreille, lui arrachant un frisson lorsque ses lèvres effleurent son lobe et Orion a tout juste le temps de glisser son regard vers lui que ses joues prennent une légère couleur rose. Sa langue passe sur ses lèvres pour les humidifier alors qu'il se racle la gorge, cherche une contenance qui vient de se faire la malle jusqu'au fond de son boxer, à ce stade. "Well, guess you're spending too much time with me." Il souffle avec un léger clin d'oeil dans sa direction, puisque l'adepte du flemmard qui ne porte pas de sous-vêtements sous ses joggings les 3/4 du temps quand il est à la maison, c'est bien Orion. Heureusement que Sahar s'éloigne de lui, Orion a le temps de souffler un peu fond et finit par se parer d'un sourire qui devient beaucoup plus naturel lorsque Sahar s'approche de Teddy, se sentant fondre presque automatiquement dès que le brun est en présence de son fils. Orion en profite pour glisser les roses dans un vase et de le poser au milieu de la table au centre de la pièce, attirant presque aussitôt le regard, et un sourire étire les lèvres du brun qui finit par observer encore un peu le bouquet. Neuf roses. Son coeur rate un léger battement et Orion se tourne vers Sahar, entrouvrant un peu la bouche pour lui poser la question et finit par la refermer pour s'approcher et le voir jouer à Mary Poppins dans son sac, Orion s'appuie un peu contre le canapé en se mordillant la lèvre pour ne pas trop sourire, son regard glissant à nouveau vers le bouquet par réflexe jusqu'à entendre le sifflement de Sahar et il tourne la tête vers lui, rattrapant tout juste la bougie qu'il vient de lui lancer. Le français parcourt rapidement l'étiquette et se sent rougir en roulant un peu des yeux. Décidément. Orion se retrouve à avancer vers la cuisine à nouveau pour poser la bougie sur l'îlot central et se tourne un peu vers Sahar lorsqu'il revient vers lui, et sourit un peu en le voyant sortir les chocolats et le champagne, lui arrachant un nouveau rire. "What a man." Il souffle finalement en posant tour à tour les objets que lui tend Sahar et vient lui donner un léger coup de coude. "We'll get this stuff when the lad is in bed, alright?" Orion propose dans un souffle en se mordillant un peu la lèvre, voulant profiter de ce moment en tête à tête et en s'assurant de ne pas être dérangé. Le français décale un peu sa tête et voit Teddy jouer avec un ourson en peluche, un léger sourire étire les lèvres d'Orion alors qu'il baisse un peu la tête et la secoue avant de se tourner vers Sahar et de glisser ses doigts sur sa nuque pour l'attirer à lui et poser ses lèvres sur les siennes. C'est un jour entre parenthèse, tout est permis, n'importe quand.
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MessageSujet: Re: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyMer 21 Fév - 0:02

Il n'attend rien de particulier de la soirée. Du moins, pas plus que les autres soirées qu'ils peuvent passer ensemble ; il y a toujours l'idée qui lui trotte dans un coin de la tête que peut-être les choses pourraient évoluer, pour finalement se rendre compte qu'elles restent pareilles. Qu'après les baisers et les soupirs échangés, les caresses, les râles, ils retrouvent cette relation qu'ils entretiennent depuis si longtemps. Dans l'ascenseur pour grimper chez Orion, Sahar observe le bouquet de roses qu'il tient dans la main, laissant un fin sourire se perdre sur ses traits. Neuf ans que ça dure, et qu'ils en voient passer, des choses et d'autres, plus ou moins agréables pour certaines. Ses doigts glissent distraitement sur les boutons des fleurs, son regard un peu perdu dessus, à moitié présent, avant de se faire ramener sur Terre par le tintement de la cloche qui lui indique qu'il est arrivé au bon étage. L'espace d'un instant, il hésite à plonger sa main dans sa poche pour récupérer le double échangé avec Orion contre celui de son propre appartement, et décide finalement de le laisser là, pour donner un autre goût à la surprise. Plutôt que de se ramener directement vers lui avec les fleurs à la main, il préfère laisser Orion découvrir le bouquet à l'ouverture de la porte, parce que ça fait un peu plus « comme dans les films » et que, s'il ne l'a jamais admis à voix haute, avec personne, Sahar a ce petit quelque chose qu'ont les grands romantiques, cette envie de bien faire les choses et de marquer le coup avec des petites intentions plus que des grandes déclarations ou des mises en scène extravagantes ; probablement parce que ses élans romanesques se trouvent contrebalancés par son côté plus réservé. Devant la porte d'entrée, il abat son poing serré contre et attend de voir le visage d'Orion dans l'ouverture pour lever son bouquet avec un sourire aussi large qu'il pourrait l'être, comme un gamin fier de sa surprise. Levant son regard par-dessus les fleurs, il détaille un instant la réaction de son meilleur ami, dont les yeux trahissent la surprise et font rouler ceux de Sahar. « You did want roses, don't act like it's a real surprise. » Pouffant de rire, il rentre dans l'appartement et lui met entre les mains le premier présent qu'il a ramené avec lui pour ce soir, avant de déclarer avec un air entendu qu'il a, dans son sac à dos, d'autres choses à son intention, se mordant rapidement la lèvre quand il entend sa réponse. « Yeah, yeah, but forget about it tonight, nobody's single here, right ? I'm your date. Well, brodate, » il rajoute, haussant faussement nonchalamment ses épaules pour se donner un air détaché qui ne convient pourtant pas vraiment à son état d'esprit, pour l'instant. Si le brodate est, selon lui, clairement de trop, Sahar se retient de le préciser histoire de ne pas faire glisser la soirée sur une pente hasardeuse et maladroite quand, au contraire, tout pourrait très bien se passer. Se penchant pour lui souffler sa petite confidence au creux de l'oreille, frôlant intentionnellement son lobe en connaissance de ce que ça peut provoquer chez lui, il se redresse en récupérant cette même face supposément innocente et pouffe de rire en voyant le clin d'œil, se mord légèrement la lèvre. « Maybe, but it's not for the same reasons as yours. » Un regard appuyé dans la direction d'Orion, il s'éloigne avec un nouveau rire pour s'approcher de Teddy et venir lui dire bonjour en le serrant dans ses bras, écarquillant exagérément des yeux en reposant le petit parterre et en voyant le pyjama qu'il a enfilé. « Dude, really ? So, it's you ? Man, I'm such a big fan, so good to finally meet the great, I mean, the amazing Spiderman. Can I have a hug ? » Son sourire accroché à son visage, lui n'étant en rien exagéré, il vient passer ses bras autour de l'enfant, glissant une main derrière sa tête en déposant plusieurs bisous sur sa joue et dans son cou, avant de le laisser respirer sans risquer l'étouffement sous les câlins de son parrain. Fouillant dans son sac à la recherche de la peluche qu'il lui a achetée un peu plus tôt dans la journée, profitant de ses congés pour récupérer tout ce dont il avait besoin pour leur rendez-vous de ce soir, et se tourne un peu pour voir qu'Orion les a rejoint et lui lancer la bougie prise pour, disons, plus tard dans la soirée. Tendant la peluche au petit alors que le français s'éloigne à nouveau, il se relève et glisse une main dans sa touffe blonde pour l'ébouriffer avec douceur avant de retourner au niveau de son meilleur ami, le sac à dos ouvert toujours posé contre son torse pour lui dévoiler les chocolats et le champagne et les poser devant lui avec un air, c'est vrai, un tantinet fier. « You know you can count on me. Even for things like that, I'm actually pretty good at it, am I not ? » Riant doucement en détaillant le visage d'Orion, sentant son cœur s'accélérer idiotement dans sa poitrine et soupirant légèrement, il rajoute avec une pointe de taquinerie : « I thought about buying handcuffs too, but I remembered you already had a pair. » Sans se retenir de rire à nouveau, il hoche ensuite la tête avec un sourire quant au fait de remettre leur dégustation à plus tard, une fois Teddy au lit, faisant passer leur soirée d'un « threebrodate » à un « brodate » simple comme ils ont l'habitude de partager sacrément souvent, malgré la distance que Sahar avait tenté d'instaurer entre eux à leur arrivée à New York, après qu'Orion lui ait dit qu'il voulait reconquérir son ex. Encore une fois, à quoi pensait-il en prenant cette décision à la con ? C'était plus qu'évident, pour tout le monde sauf pour lui apparemment, qu'il n'aurait jamais réussi à le tenir. « Sounds good to me, yeah. » Redressant son dos après avoir posé son sac parterre, maintenant vidé du contenu le plus intéressant pour ne garder dans son ventre que son portefeuille, son regard suit celui d'Orion pour se retrouver sur Teddy et la peluche entre ses mains, puis revient sur lui avec un petit sourire alors que son cœur, de nouveau, s'emballe en le voyant sourire comme il le fait. Ouvrant la bouche pour parler, il se laisse surprendre par les doigts d'Orion sur sa nuque et, ses lèvres désormais posées sur les siennes, il répond au baiser avec un léger soupir, une main remontée sur sa joue pour la caresser doucement, l'autre sur sa taille, et son corps rapproché du sien. Prolongeant le baiser une fois la surprise passée, il se sent déjà sourire contre sa bouche, fait glisser son pouce sur sa taille avant de rompre lentement le contact de leurs lèvres et de rouvrir les yeux, clignant un peu alors que son nez passe contre celui d'Orion. À voix presque basse, il souffle contre ses lèvres : « Why do I deserve that ? Did you remember my messages ? » Sahar laisse échapper un léger rire et, doucement, revient poser ses lèvres contre celles d'Orion.
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MessageSujet: Re: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyMer 28 Fév - 15:53

Orion pousse son stress de côté alors qu'il entend Sahar sonner à la porte et se dirige automatiquement vers elle en jetant un coup d'oeil par-dessus son épaule vers Teddy pour voir s'il reste sagement installé parterre, ce qu'il fait, et le français peut ouvrir la porte. Les roses le prennent par surprise alors qu'il redresse son regard et croise celui de Sahar, déjà entrain de rouler ses yeux et de lui dire de ne pas se la jouer surpris. Orion se mord la lèvre en l'entendant et récupère le bouquet de fleurs entre ses doigts avant de lancer, la voix un peu haute. "I didn't know you'd really come with roses, dickhead." Il lance en lui jetant un regard en coin et ne peux s'empêcher de soupirer un peu, surtout lorsqu'il fait remarquer que la Saint-Valentin n'est pas l'une de ses fêtes préférées puisque, en général, il ne recevait pas forcément de cadeaux mise à part un ou deux bootycall pour ne pas passer la fête tout seul devant sa télé à regarder des films romantiques à déprimer. La réponse de Sahar tire un regard surpris à Orion dans sa direction en se demandant depuis quand son statut avait changé aussi rapidement et si c'était réel mais le 'brodate' glissé dans la phrase calme automatiquement le cerveau dérangé du français. "Alrighty, brodate and some babysitting with the munchkin. Defintly not single for tonight." Orion reprends dans un petit rire pour faire passer sa blague mais c'est sans compter Sahar qui vient glisser sa confidence à son oreille, donnant presque envie à Orion de ne pas avoir Teddy dans les pattes alors que cette pensée ne lui traverse jamais l'esprit. Jamais. Orion se retient de rouler des yeux et essaye d'avoir un air détaché alors que les lèvres de Sahar effleure le lobe de son oreille et qu'un frisson le prend, il essaye de garder cet air en lui jetant un coup d'oeil en coin avant de sourire un peu. "What do you think my reasons are?" Orion demande quand même en se tournant vers lui, soudainement assez intéressé par la réponse. Certes, Orion a la flemme la plupart du temps et se balader sans boxer sous son jogging c'est plus qu'agréable mais il sait aussi l'effet que ça a sur Sahar, il ne garde pas son jogging plus de cinq minutes dans ce genre de cas, autant être honnête. Mais Orion est vite rappelé à la réalité en voyant Sahar s'approcher de Teddy et qu'un sourire étire déjà ses lèvres, ravit de la vision qui s'annonce, il se mord la lèvre en entendant déjà son meilleur ami parler au petit et ne peux pas s'empêcher de les regarder un peu avant de détourner son regard pour mettre le bouquet dans un vase. "Yeah it's me !" Teddy lance d'une petite voix en se mettant à sourire aussitôt et tend ses bras pour sauter contre Sahar et lui faire le câlin demandé. L'enfant finit vite par éclater de rire sous les baisers, à essayer de se dégager en riant encore plus, et Orion finit juste par se retourner vers eux et sentir son coeur battre un peu plus rapidement à la vision. Malgré son esprit un peu trop focus sur eux, Orion rattrape la bougie et roule des yeux en voyant qu'il s'agit d'une de massage, se permettant un petit reniflement moqueur avant de retourner vers la cuisine. Il oublie de vérifier la fait-tout où le boeuf bourguignon mijote, Sahar étant déjà dans son champs de vision, son sac ouvert face à lui alors qu'il déballe tout ce qu'il a pris pour la soirée. Un sourire pousse sur les lèvres d'Orion, amusé, surtout de voir le chocolat et le champagne aux côtés de la bougie, quelque chose qui sonne comme une bonne soirée et, encore plus au fond, comme une vraie soirée de Saint-Valentin. Un rire s'échappe de ses lèvres en entendant son meilleur ami et Orion se tourne vers lui en haussant un sourcil dans sa direction. "Needy for affection, I can see. You're pretty good at it, yeah, I'm impressed in fact." Orion reprend en regardant les cadeaux et ressent la terrible ambiance romantique et saint-valentesque le prendre même si... rien de tout ça n'est vraiment censé être romantique ou quoi. Le reste tire un petit rire à Orion qui roule un peu des yeux en repoussant le brun, ses doigts posés sur son torse. "Sorry Daddy's got his own toys." Un sourire amusé étire les lèvres d'Orion alors qu'il hoche un peu de la tête lorsque Sahar est du même avis pour utiliser tout ça après et laisse les chocolats avec la bougie, prêt à mettre la bouteille au frais avant de voir Teddy plus loin, possédant son propre teddybear dans les bras. Orion reporte son attention sur Sahar après avoir sourit et ne lui laisse le temps de rien en l'attirant à lui pour poser ses lèvres contre les siennes, ses doigts s'accrochant à sa nuque légèrement et il finit par soupirer un petit peu lorsque leurs bouches s'éloignent et que leurs nez se frôlent. Orion bat légèrement des cils, se rappelle de lui-même au moment présent et observe attentivement Sahar qui pose une question concernant les messages envoyés et revient l'embrasser sans lui laisser le temps de répondre. Et le français roule des yeux en pressant son corps contre le sien, répondant au baiser dans un léger soupir à nouveau mais cette fois de bien-être. Il profite un peu de ses lèvres avant de mettre fin au baiser et secoue sa tête vers lui. "Your texts? Can't remember." Il souffle en roulant des yeux alors que si, il se souvient, parfaitement même de quoi il en retournait, des messages un peu trop explicites alors qu'il surveillait Teddy et ne pouvait en aucun cas les recevoir dans l'immédiat. Orion adresse un clin d'oeil vers Sahar suite à ça et récupère la bouteille de champagne en se retirant de ses bras pour aller ouvrir le frigo et l'y ranger avant de se tourner vers Sahar. "Teds already ate, he's going to bed in... like ten minutes or something. So we can eat." Orion reprend en passant aux côtés du fait-tout, le couvercle toujours installé dessus et qu'il ignore une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyMer 7 Mar - 19:41

La surprise sur le visage d'Orion manque de peu d'arracher un rire à Sahar, malgré ses yeux qui roulent en captant l'air qu'ont les siens. C'est l'insulte qui suit peu de temps après en passant par les lèvres du français qui finit par le faire pouffer doucement, haussant distraitement les épaules alors qu'il lui colle les fleurs entre les mains, son sourire sur son visage. « I'm a man of his word ; you wanted roses, so I bought you some. Hope you like them. » Une expression toute en douceur vient, l'espace d'un instant, élire domicile sur le visage de l'anglais alors que son regard se perd sur celui de son meilleur ami, qu'il parcourt ses traits et fait trembler ses lèvres en un nouveau sourire alors qu'il observe sa tenue, ses cheveux coiffés sur son front, et qu'il lutte un peu contre l'envie de déjà venir poser ses lèvres contre les siennes. Pour lui non plus, la Saint Valentin ne caracole pas en tête de liste de ses fêtes préférées. En vingt-six ans, Sahar ne l'a réellement fêté que lorsqu'il était encore en couple avec Scott, et encore ; des soirées sans prétention où l'on tamisait un peu la lumière et où on prenait le temps de manger en se regardant dans les yeux, un sourire au bord des lèvres, avant de s'enfoncer à nouveau dans une routine qui ne le dérangeait pas vraiment. Jusqu'à Orion. Alors ce soir, c'est peut-être aussi ça qui l'a poussé à vouloir réellement jouer le jeu, à inviter le français pour qu'ils passent la soirée ensemble, à lui ramener des fleurs, du champagne, des chocolats, une bougie de massage, à l'avoir chauffé toute la journée par sms. Ou peut-être – sûrement – ce sont les sentiments qu'il éprouve pour lui. Dans sa poitrine, Sahar sent que son cœur rêverait de lui mettre une claque pour l'ajout (inutile?) du « brodate » à la fin de la phrase, et d'une certaine façon il partage son avis. « Well, I guess it will not look that much like a regular brodate tonight after the munch's asleep. But yeah. » Retenant un soupir de passer la barrière de ses lèvres, Sahar se mord un peu l'intérieur des joues avant de retrouver son sourire et de venir souffler au creux de l'oreille d'Orion la confidence que lui seul doit entendre, car lui en seul en profitera. Apercevant la réaction de sa peau lorsque ses lèvres effleurent le lobe de son oreille, il soupire doucement contre et glisse lentement ses dents dessus avant de se redresser et de s'éloigner un peu, reprenant son expression plus classique, plus convenable aussi face à l'enfant dans le salon, avant de hausser distraitement des épaules. « Laziness? » Son sourire s'étend un peu plus en coin alors que sa main glisse doucement sur la taille de son ami. C'est vrai que c'est lui le spécialiste de « je ne mets pas de boxer sous mes fringues », entre eux deux. Et généralement, quand Sahar est dans le coin lors d'un de ces moments, lesdites fringues ne restent pas bien longtemps en place, pour une raison évidente et une raison encore plus évidente de son corps qu'il espère pouvoir lui provoquer en retour ce soir. Secouant légèrement la tête pour chasser l'idée pour l'instant, Sahar se dirige rapidement en direction de Teddy pour le serrer dans ses bras et lui clamer ô combien il peut être fan de lui, ce petit super-héros dans son quotidien. Pouffant de rire en entendant le garçon acquiescer à sa question quant à son identité publique, il le serre doucement dans ses bras, l'embrasse, s'amuse à le chatouiller un peu avec sa barbe en déposant des bisous dans son cou et rit d'autant plus lorsqu'il le sent se débattre pour mettre fin à l'étreinte, relâchant la pression de ses bras autour de lui pour le regarder de haut en bas. « You're so cool, I wanna be like you when I grow old. » Les cheveux du petit ébouriffés, il se redresse après lui avoir donné son cadeau de Saint Valentin personnel, acheté rien que pour lui et mettant à l'honneur les origines de son paternel, un béret trônant fièrement sur le crâne de l'ours. Lançant un regard à Teddy, que l'ours semble avoir réussi à charmer en deux temps trois mouvements, Sahar lui tourne un peu le dos pour rejoindre la cuisine et terminer sa distribution. Rapidement de nouveau face à Orion, il l'observe un instant avant de commencer à déballer ce qu'il a dans son sac, dévoilant sous le regard bleuté du français la bouteille et la boîte de chocolats et constate avec un air satisfait le sourire que ça fait naître sur son visage, plutôt fier de lui. Lâchant un léger rire en entendant la suite, l'anglais hausse un peu les épaules et plante son regard dans le sien avant de souffler. « It's been years I'm longing for you love. So yeah, I guess I'm a little needy for your affection. » Il cligne un peu des yeux, laisse retomber le ton de la blague pour peut-être dévoiler un peu trop d'une sincérité certaine, garde son sourire au coin des lèvres et lui fait une mini-révérence en entendant ses félicitations avant de se redresser pour pouvoir l'observer à nouveau, jamais lassé de la vision d'Orion face à lui. « I know, yeah. A chance for me daddy loves to share them with me. » La commissure de ses lèvres tressaute à nouveau alors que son sourire s'étend en coin sur son visage, lançant à son vis-à-vis un regard entendu. Suivant le regard d'Orion vers le petit, puis retournant ensuite la tête vers lui, Sahar se met à sourire en sentant ses doigts dans sa nuque et se laisse attirer contre lui pour répondre à son baiser, un soupir passant déjà la barrière de ses lèvres alors qu'il presse doucement son corps contre le sien, caresse sa taille d'une main quand l'autre vient se perdre sur sa joue. Frottant avec plus de tendresse qu'il ne l'aurait d'abord prévu son nez contre le sien, il rouvre les yeux et regarde à nouveau vers Orion, récupère son léger sourire au coin des lèvres, et souffle une question quant aux sms envoyés un peu plus tôt pour le préparer à leur soirée. Mais sans grande logique, il ne lui laisse pas l'opportunité de répondre et revient poser ses lèvres contre les siennes, ses doigts glissant doucement sur sa joue et pressant à nouveau son corps contre le sien. Un rire s'échappe d'entre ses lèvres quand il l'entendant ensuite, lui faisant arquer les sourcils dans sa direction. « Really? Do you want me to refresh your memory? Like, you know... » Ses doigts descendent alors de sa joue pour venir caresser son torse, s'immisçant doucement sous son haut, sourire en coin accroché au visage, tandis que son autre main passe sur son propre jean pour lui rappeler la confession qu'il lui a fait un peu plus tôt. Le clin d'œil qu'il reçoit le partage entre un léger rire et un frisson qui le parcourt sous l'effet qu'il lui provoque, alors qu'il récupère ses mains pour laisser Orion mettre la bouteille au frais, le suivant du regard. Hochant de la tête en l'entendant, il s'avance un peu vers lui à nouveau. « Sounds good, can't wait to taste what you've cooked. Oh, by the way, what are you cooking? » Dans un pouffement de rire, il le regarde et passe un peu ses doigts sur son bras, effleurant distraitement sa peau, s'humectant les lèvres en même temps.
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MessageSujet: Re: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyDim 18 Mar - 13:53

Orion roule des yeux à la réponse de Sahar concernant le bouquet de roses et ne peux s'empêcher de sourire un peu lorsqu'il entend son meilleur ami lui demander si elles lui plaisent, laissant son regard glisser vers les fleurs en question et il finit par hocher un peu de la tête, cachant sans doute son visage derrière le bouquet. "Yeah. But I'm not this kind of men." Il souffle en se mordant la lèvre pour ne pas glisser dans un sérieux qui ne serait pas de mise ce soir, un sérieux qui n'a rien à faire là, il retient de dire qu'il les adore ces fleurs et préfère plutôt se lancer dans quelque chose de plus concret et terre à terre: parler du brodate. Après tout c'est bien de ça qu'il est question. Orion n'a jamais vraiment fêter la Saint-Valentin auparavant, même avec son ex, il avait déjà passé l'une des fêtes à tenter de retirer son nez de la table basse de son salon et des rails de coke qui s'alignaient -ça se mariait bien avec le champagne d'occasion, entendre ici crémants les moins cher de tesco- et l'année d'après avait été une catastrophe monumentale lorsqu'Orion a décidé que jeter son assiette à la tête de son ex était plus dramatique et fun que de passer un moment romantique. Evidemment. Alors lorsque Sahar, face à lui, fait remarquer que lorsque Teddy sera au lit l'ambiance risque d'être moins bro et plus hoe, Orion roule des yeux en pokant sa taille de sa main libre. "What's a regular brodate with us anyway." Il ne peux s'empêcher de murmurer sans vraiment remarquer qu'il souligne, effectivement, quelque chose d'important dans leur relation. Mais il n'a pas vraiment le loisir de réfléchir à plus que les lèvres de Sahar sont déjà contre son oreille et qu'il peux sentir ses dents jouer sur son lobe, lui arrachant un autre frisson et un soupir de plus. Orion se retient de rouler des yeux lorsqu'il voit son meilleur ami se reculer et hoche un peu de la tête vers lui quand il donne sa réponse. "Mmh, not just because of laziness." Il souffle, se retenant de rire au passage et finit par se mordiller la lèvre en se détournant, préférant s'éloigner pour sa propre sécurité mentale -et physique, soyons honnête- de Sahar et surtout pour mettre son bouquet dans un vase. Il entend seulement les rires de Teddy et de Sahar dans son dos, lui tirant un sourire qu'il n'arrive même pas à retenir, tout comme les battements de son coeur qu'il n'arrive pas à contrôler. Un rire passe les lèvres du français lorsqu'il entend Sahar dire qu'il veux devenir comme Teddy quand il deviendra plus vieux et bon, c'est mignon, vraiment, mais ça aussi c'est dangereux pour sa santé mentale. Orion se demande vraiment comment il fait pour tenir encore à ce stade, vraiment, surtout lorsqu'il voit l'ourson entre les mains de Teddy, notant un peu les habits français dont la peluche est vêtue, et ne peux s'empêcher de remonter rapidement son regard sur Sahar. Son attention est un peu plus dissipée maintenant, les choses que sort Sahar de son sac ne l'intéresse presque plus autant que la personne qu'il a sous les yeux, que chaque mouvement de ses lèvres et éclats dans ses yeux. Orion se mord l'intérieur de la joue pour ne pas dire de bêtises, il devrait juste se ressaisir un peu, ce n'est pas Broadway ici. De toute manière, Sahar parle à nouveau et Orion remonte son regard vers lui, souriant un peu en l'entendant comme ça et ne peux s'empêcher de souligner ce besoin d'affection avant d'entendre la réponse venir de l'anglais, le laissant complètement perplexe une seconde. Il a bien entendu le ton de la blague mais ça n'a pas empêché son coeur de battre un peu plus vite, lui qui refuse clairement ce genre de déclaration, ça ne l'a pas empêché de s'enflammer aux premiers mots sortit de la bouche de Sahar. Orion se retient de rouler des yeux, se contentant plutôt de hausser un sourcil lorsqu'il sent le ton retomber un peu, comme si la blague finalement n'avait plus lieu d'être et... c'est compréhensible quelque part, non? Ce besoin d'affection? Orion aussi en a besoin mais quand on a un lien aussi fort, c'est normal? C'est pour ça que Sahar ne fait plus de blagues, pas parce qu'il veux l'amour d'Orion mais parce que c'est normal de demander de l'attention. Et le français préfère glisser vers quelque chose qu'il connaît mieux et qu'il sait que, peu importe le ton donné à la conversation, ce sera toujours quelque chose de sérieux. Les menottes, l'incapacité à ne pas se sauter dessus sans réfléchir plus longtemps à la question. Sahar. Orion se retrouve à sourire un peu avant de l'entendre et de sentir un frisson le prendre à nouveau au surnom. "Yeah but only if you're a good boy." Orion finit par souffler dans sa direction, se retenant de se mordre la lèvre, il a déjà eu du mal à rester indifférent aux messages de Sahar toute la journée mais l'avoir face à lui est clairement trop compliqué. C'est pourquoi Orion préfère venir l'embrasser aussi, doucement, lentement, peut-être avec plus de tendresse qu'il ne pensait, ses doigts venant s'accrocher à la nuque du brun pour approfondir un peu le baiser avant d'ignorer cette histoire de messages pour l'embrasser à nouveau, soupirant contre sa bouche doucement. Si ça ne tenait qu'à lui, Orion resterait toute la soirée contre Sahar, à l'embrasser comme ça. Mais il y a une vie autour et il se détache déjà de lui, haussant un sourcil en sentant les doigts de Sahar glisser sous son pull et sa chemise pour effleurer sa peau et suivant son autre main sur son pantalon, comme pour rappeler à Orion les propos de tout à l'heure. Le français déglutit un peu en se sentant frissonner à nouveau et préfère s'éloigner de lui-même de Sahar pour aller mettre la bouteille au frais pour tout à l'heure. Ca ne le surprend même plus, il ne remarque même plus en fait, que Sahar est encore là, toujours près de lui, comme s'il leur était impossible de rester éloigner l'un de l'autre. Un sourire étire les lèvres d'Orion lorsque Sahar lui demande ce qu'il cuisine. "Boeuf bourguignon. It's french. And a recipe from my mum." Orion souffle avant d'écarquiller ses yeux une seconde et de se rappelle qu'il n'a pas tourné le boeuf bourguignon depuis bien trop longtemps maintenant. "Shit." Le juron passe rapidement ses lèvres alors qu'il se tourne vers le fait-tout et retire le couvercle avant de voir une fumée plutôt épaisse en sortir et une odeur qui signifie clairement que le plat a cramé au fond. "Nooo, fuck, I'm like the fucking worst. Seriously. I burned the meal." Il lance en fronçant ses sourcils et éteins rapidement le feu sous le fait-tout et se tourne vers Sahar pour se mordre la lèvre. En même temps, Orion n'a jamais cuisiné, il ne sait même pas pourquoi il s'est lancé là-dedans comme ça, c'est clairement le pire. Orion se mord alors la lèvre en se tournant vers Sahar et roule des yeux ensuite. "Wanna order something?" marmonne en s'insultant mentalement, lui qui avait essayé quand même de faire les choses bien, histoire de marquer le coup malgré le statut très bro de la soirée.
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MessageSujet: Re: when we were 18, orion. when we were 18, orion. EmptyMar 3 Avr - 21:31

En se laissant porter par l'ambiance qui s'installe déjà autour d'eux quand Orion ouvre la porte et qu'il récupère le bouquet des neuf roses symboliques de leur relation – neuf roses, une pour chaque année passée ensemble, c'en est d'un romantisme... qui n'a pourtant pas forcément lieu d'être, au vu de l'état officiel de leur relation –, Sahar entre dans l'appartement et se fend d'un sourire après les premiers échanges avec son meilleur ami, finissant par arquer un sourcil dans sa direction, un rictus un brin moqueur dessiné sur ses lèvres. « Oh, really ? And what kind of man are you then ? » Cherchant à capter les traits de son visage caché derrière les pétales en début d'éclosion des roses, il observe un instant en direction de son meilleur ami, se targuant toujours d'un petit sourire au bord des lèvres. C'est en le voyant comme ça, la face cachée par les boutons de fleurs, qu'il se dit que le bouquet a peut-être eu une part de l'effet escompté ; lui faire plaisir, au-delà de le charmer, point sur lequel il n'irait pas parier malgré l'expression d'Orion qu'il arrive plus ou moins apercevoir derrière. Rapidement, le sujet vire au brodate et éclate un peu cette petite bulle de romantisme qui commençait à se former autour d'eux, poussant Sahar a se retrouver les pieds sur Terre par sa propre faute alors qu'il commençait déjà un peu à voler à quelques centimètres du sol. Parce que malgré l'ambiance de Saint-Valentin qui traîne tout autour d'eux et qui commençait déjà à les enlacer un peu, ça n'est pas réellement de ça dont il s'agit ce soir... si ? L'évocation du brodate lui revient comme un boomerang en pleine figure à la réponse d'Orion – peut-être espérait-il qu'il le détrompe sur ce sujet, après tout – et le pousse à garder le même sourire pour cacher la pointe de déception que ça lui inspire, avant qu'un pouffement de rire passe la barrière de ses lèvres. « Right, don't think we had one true brodate since... well, you still were with, er. » Le nom d'Andrew ne sort pas, lui, poussant simplement Sahar à retenir ses yeux de rouler et à étouffer le soupir que ça lui inspire, avec la remontée de souvenirs qui viennent avec et qu'il balaye d'un mouvement de la tête, se rapprochant d'Orion pour lui souffler au creux de l'oreille la petite confession sur cette surprise que personne d'autre que lui ne verra ce soir, cachée sous le tissu de son jean. Se laissant aller à sourire fièrement de la révélation qu'il lui a faite, il lui lance un petit clin d'œil au passage et spécule un peu sur les raisons qui poussent Orion à adopter le même style de... non-habillage ? Face à sa réponse, il s'agrandit un peu plus alors que ses sourcils s'arquent. « True ? What else ? Are you trying to seduce me everytime ? 'Cause... well, it works. » Un léger rire vient siffler entre ses dents alors que le rouge du pull d'Orion s'éloigne en direction du coin cuisine et que lui s'approche du mini homme-araignée qui joue dans le salon pour venir lui dire bonjour et le prendre dans ses bras. Nul doute que beaucoup auraient trouvé à redire à la présence de leur filleul à ce qui était supposé être un rencard – et qui en est un, mais n'en est pas un, mais en est un quand même sans en être un –, mais Sahar profite simplement de l'instant pour le serrer contre lui, plaisanter un peu aussi et lui souffler sa confession quant au désir de lui ressembler quand il sera grand avant de glisser entre ses petites mains la peluche de l'ours français au cœur entre les pattes. Déposant un dernier baiser sur le haut de son crâne blond et glissant ses doigts entre ses mèches à l'odeur de shampoing pour petit, Sahar rejoint à nouveau Orion là où semble avoir planté ses pieds et retrouve ce sourire peut-être un peu idiot qu'il garde depuis qu'il est arrivé à l'appartement. La conversation, alors, prend un tournant tout autre que celui qu'elle avait emprunté face à Teddy après l'aveu plus ou moins dissimulé sous forme de blague de l'anglais, auquel le français ne répond pas. Plus de Spiderman, plus de nounours offert, mais un surnom qui glisse sur le bout de sa langue et provoque des frissons sur sa propre peau, le poussant à se mordre légèrement l'intérieur des joues quand Orion rentre dans le jeu à son tour. « I'm always a good boy, you should know that. » Sa voix paraît un peu plus profonde quand il souffle les mots, sans doute bien plus intentionnellement qu'il ne voudrait l'admettre, et Sahar laisse son regard flotter vers celui du français. Rappel des messages qu'ils se sont échangé – ou plutôt qu'il a envoyé à Orion – tout au long de l'après-midi pour préparer la deuxième partie de leur soirée, quand Teddy aura retrouve le confort de ses draps, Sahar commence à ressentir les effets de l'excitation que ça lui inspire et se mord légèrement la lèvre en continuant de regarder Orion, jusqu'à se sentir attiré contre lui et répondre au baiser qu'il lui donne. Remontant une main sur sa joue, les yeux fermés, il se presse contre lui dans un soupir qui vient mourir sur ses lèvres et dans une douceur, une tendresse qu'il n'aurait pas imaginée aussi présentes au départ et qui pourtant ne lui déplaisent en rien. Bien au contraire, le baiser se prolonge et donne à Sahar l'impression que sa blague – qui n'en était pas une – trouve une réponse dans leur étreinte, en plus de l'envie de le faire perdurer toute la soirée et de ne rester que comme ça, bouche contre bouche, corps contre corps, à faire glisser ses mains de la nuque au cou d'Orion, de son cou à son torse, jusqu'à parcourir chaque parcelle de sa peau. Ses doigts commencent leur parcours jusqu'à venir se glisser sur sa taille, savourant la sensation du contact sous leur passage jusqu'à ce que le français ne rompe le baiser et ne s'éloigne un peu de lui, ne laissant à Sahar que l'opportunité de se pendre un peu à ses lèvres et de glisser ses yeux sur son visage, alors que leur goût teinte toujours les siennes. Son regard toujours posé sur son meilleur ami, il l'observe lorsqu'il remet la bouteille de champagne au frais et réduit rapidement à néant la distance qu'il y avait entre eux, subissant les mêmes lois de l'attraction que le feraient deux aimants entre eux ; incapables de rester éloignés trop longtemps l'un de l'autre. La question passe alors ses lèvres pour venir donner un autre tournant à la soirée lorsqu'il évoque le plat... dont il ne sait même pas en quoi il consiste, acquiesçant un peu en entendant la réponse d'Orion sans parvenir à être plus éclairé par les consonances ultra-françaises qu'il ne comprend en rien. Le reste... se passe assez rapidement, en fait. La fumée épaisse qui sort du fait-tout une fois le couvercle ouvert annonce clairement la couleur : pas de bœuf bourgi...quoi ? pour le repas de ce soir, et Sahar s'avance en vitesse vers la fenêtre pour l'ouvrir et tenter de faire se disperser tout ça plus vite avant de se rapprocher de lui avec un léger rire. « Don't worry, hey. My bad, I distracted you. Sorry. » Posant ses mains sur ses épaules, il lui lance un petit sourire et vient doucement embrasser le coin de ses lèvres, regarde dans le plat en comprenant qu'il s'agissait effectivement de viande de bœuf. Face à la mine d'Orion, Sahar secoue un peu la tête et vient l'embrasser doucement, un instant plus court que les baisers partagés juste avant, et secoue la tête à sa question. « There's a sushi shop not far, I'll go take some, it'll be faster. I'm coming back, yeah ? » Son sourire éclairant toujours les traits de son visage, il lui vole rapidement un baiser et récupère son portefeuille dans son sac pour le glisser dans la poche arrière de son jean, lance un signe de la main au français et à son fils, et descend rapidement les escaliers pour pénétrer dans la rue. L'enseigne du restaurant éclaire déjà de son néon le trottoir et, avançant assez vite, il entre pour ne s'arrêter qu'au comptoir et passer la commande, rejoignant la rue le temps de la préparation pour fumer une cigarette. L'avantage de New-York sur Bristol, c'est que les commerces travaillent au même rythme que les gens vivent ; une fois le mégot écrasé avec son talon sur le macadam encore humide de la neige, Sahar retourne à l'intérieur pour pouvoir récupérer leur dîner et, après avoir payé, repart en direction de l'appartement d'Orion, rejoint encore une fois assez vite. Sans prendre la peine de sonner cette fois, il pousse la porte et cherche le français du regard, s'avance vers lui une fois trouvé et pose les plateaux sur la table. « I almost took everything on the menu I think. » Face à l'expression de son meilleur ami, il secoue la tête dans un rire. « Just kidding. But there's the menu you chose everytime, salmon and tuna sushis, caramelized chicken skewer, miso soup, and so on. » Lançant un regard dans sa direction, il sent un sourire fendre son visage tout en retenant un rire de passer la barrière de ses lèvres, venant gratter son sourcil avant de souffler : « but this time I'll keep my clothes on. » Le rire finit quand même par s'échapper et, dans un clin d'œil, Sahar pousse la première chaise pour qu'ils puissent s'installer.
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