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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Dim 3 Sep - 17:14 | |
| La jeune femme essaye de rattraper la situation comme elle peut, faisant preuve de beaucoup de bonne volonté et d’envie de changement, afin d’apaiser la colère d’Ansley. Enfin, son agacement tout du moins. Mais il ne faudrait pas que cela s’amplifie, sans quoi ses chances de la séduire seraient réduites à néant. Une peine perdue. Et elle ne veut pas que ça arrive. Parce qu’au fond d’elle, elle est persuadée que la trentenaire est son âme sœur. Même si elle ne le sait pas encore.« Je vois. Tu fais quoi comme étude alors ? »[/color] La question est comme un tsunami dans l’esprit de Camryn. Elle est tellement peu allée en cours depuis le début de l’année qu’elle n’est même plus réellement au courant de ce qu’elle fait. Enfin, tous les intitulés de ses cours sont en rapport avec l’informatique, mais elle ne sait pas à quoi c’est censé aboutir. « Euh, l’informatique. Mais je t’avoue que ça ne me plait pas trop, je pense changer l’année prochaine. » Comme en chaque début d’année, pour faire des études qui ne l’intéresseront toujours pas plus. Mais l’activité qu’elle effectue à côté de ses études, c’est cela qui la passionne. Parce que lutter contre l’infidélité, cela a un sens. Sans cette infidélité, le monde sera déjà beaucoup mieux pour tout le monde et elle, elle n’aurait pas peur de se poser avec quelqu’un et d’être trompée. C’est d’ailleurs la fidélité d’Ansley qui la pousse à avoir confiance en elle et vouloir la séduire. Et cela passe par le fait de se connaître un peu plus. Peut-être en organisant une soirée colocs. « Oui c’est une bonne idée. Malo est là plus souvent la semaine, beaucoup moins le week-end il faudrait qu’on s’arrange une soirée à l’occasion. Une soirée par quinzaine juste tout les trois ça me semble pas mal non ? Tu aimes dessiner ? Enfin je veux dire, t’es une artiste ? » Camryn ne peut s’empêcher de rire face à la question de la trentenaire. Elle n’a rien d’une artiste, non. Et ses desseins sont un peu plus sombres que ça. Mais elle ne reculera face à rien pour la séduire. « Je n’ai rien d’une artiste, non ! Mais j’imagine qu’on n’a pas besoin de s’appeler Van Gogh pour s’amuser à peindre avec un enfant. L’important c’est l’amusement et j’aime bien passer du temps avec les enfants. » il faut dire qu’elle a côtoyé plus d’enfants que d’adultes durant l’époque où elle passait sa vie dans les parcs d’attraction. Il lui arrivait de se porter volontaire pour accompagner les enfants des amis de ses parents dans les parcs, juste pour avoir une excuse pour y aller. « D’ailleurs on a pas encore eu le temps d’en discuter, mais tu es originaire de New York ? » Camryn se mordille la lèvre inférieure, surprise qu’Ansley s’intéresse soudainement autant à elle. Soit son plan fonctionne à merveille, soit la jolie maman a, elle-aussi, des idées derrière la tête. La jeune étudiante ne s’en formalise pourtant pas, heureuse d’enfin avoir son attention. « Je viens de Floride, d’Orlando plus précisément. Eh oui, j’ai été élevée aux sensations fortes. » Elle rit, mais pourtant cela n’a rien d’une blague. Elle a bel et bien été élevée dans les parcs d’attraction et cela lui convient très bien. « C’est différent d’ici, mais honnêtement, j’aime les deux. Il faut dire qu’ici je suis en meilleure compagnie. » Elle adresse un sourire équivoque à Ansley. Bien évidemment qu’elle parle d’elle. A vrai dire, Camryn a un don certain pour tout ramener à sa colocataire. Ça doit être ce qui arrive à tout le monde ayant le coup de foudre, non ? « Et toi, t’es d’ici alors ? » lui demande-t-elle. Après tout, c’est tout à fait possible. Elle a l’air à l’aise avec cette ville. |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Dim 3 Sep - 19:28 | |
| Plus le temps passe, et plus je me rend compte que je ne connais pas réellement ma colocataire. Je ne sais pas ce qu’elle aime, je ne sais pas ce qu’elle veut faire, je ne sais pas de quel milieu elle vient, et je ne sais même pas quelles études elle fait. C’est assez étrange quand on y pense. Nous vivons ensembles depuis plusieurs semaines, et la seule chose que je sais sur elle est son côté bordélique. Alors ce soir, je vais essayer de la connaître davantage. J’ai l’impression de comprendre qu’elle n’apprécie pas ses études, alors je commence là dessus. « Euh, l’informatique. Mais je t’avoue que ça ne me plait pas trop, je pense changer l’année prochaine. » Je fronce les sourcils. A vingt-trois ans, elle pense encore changer d’étude ? C’est assez incroyable, et même rare. Tout laisse à croire qu’elle n’est pas faite pour l’instruction et qu’il vaudrait mieux qu’elle rentre directement dans la vie active. Elle n’est pas idiote malgré tout, elle est même assez réfléchie quand on y pense. Et je sais qu’elle espère que tout se passera bien ici, alors j’écoute ses conseils, ses envies. Elle m’avoue avoir envie de faire des soirées colocs avec mon fils afin d’apprendre à nous connaître, et je trouve que c’est une bonne idée. Malo adore le dessin, et j’imagine que Camryn ne me propose pas un concours de ce genre pour un rien. Elle est artiste ? Je comprend à son rire que ce n’est pas le cas, et je ris un peu avec elle. Ça fait du bien tant de légèreté entre nous, c'est si rare. « Je n’ai rien d’une artiste, non ! Mais j’imagine qu’on n’a pas besoin de s’appeler Van Gogh pour s’amuser à peindre avec un enfant. L’important c’est l’amusement et j’aime bien passer du temps avec les enfants. » Je souris, ce qu’elle me dit ne m’étonne pas. Elle est encore proche de l’âge des enfants, ou plutôt de l’adolescence, et c’est fréquent que les jeunes adultes de son âge soient en deuil de leur enfance. L’innocence est une chose qui s’envole trop vite. Quand nous sommes enfants, nous voulons à tout prix devenir adulte. Mais une fois que nous y sommes, c’est autre chose. C’est un cercle vicieux. Celui qui est adulte veut être enfant, celui qui est brun veut être blond. C’est la vie. « Tu as des frères et soeurs ? » Je lui souris, et je me souviens que je ne sais pas d’où elle vient. Je sais qu’elle n’est pas de New York, nombre de ses habitudes me le montre, je jurerais même qu’elle est du sud. « Je viens de Floride, d’Orlando plus précisément. Eh oui, j’ai été élevée aux sensations fortes. » Je la regarde rire, et je souris en l’entendant. Aux sensations fortes ? Une fan des parcs d’attractions peut-être. « C’est différent d’ici, mais honnêtement, j’aime les deux. Il faut dire qu’ici je suis en meilleure compagnie. » Je comprend que c’est très visé, et je ne peux m’empêcher de rougir. Je me racle un peu la gorge, pour lui montrer que je n’accepte pas de telles avances mais dans le fond… ce n’est pas désagréable. « Le climat n’est pas le même aussi. Et c’est vrai que tu n’as pas tes parents sur le dos. J’espère ne pas être trop pénible quand même ! Tu es à NYC depuis longtemps ? » Je ris un peu, et je me rend compte qu’il est envisageable qu’elle n’est pas ou plus de parents. Si c’est le cas, je ne vais pas savoir où me mettre. On verra bien. « Et toi, t’es d’ici alors ? » J’hoche vivement la tête, et ne tarde pas avant de reprendre la parole. « Oui je suis née et j’ai grandi ici. Si tu veux savoir, j’y suis très bien et je ne pense pas bouger un jour. Si j’adore voyager, je sais que je suis toujours heureuse de revenir. » Je lui souris. « Orlando donc ? J’imagine que tu es déjà allée à Disney ? » Je souris. Je compte y emmener Malo dans l’année prochaine, alors si elle a des bons plans, je ne dirais pas non. J’aurais aimé y aller en famille, mais maintenant que tout le monde ou presque est occupé professionnellement parlant, c’est pas évident. « Tu disais que tu voulais changer d’orientation d’étude mais, tu sais déjà ce que tu aimerais faire ? Tu as des idées ou des projets ? » Elle m’intrigue. Elle est si mystérieuse, je ne sais jamais quoi penser d’elle. Et puis j’imagine que le chemin de l’entente se fait en même temps que celui de la connaissance. |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Mer 6 Sep - 1:14 | |
| La conversation est en train de prendre un chemin tout à fait différent que celui qu’elle empruntait à l’arrivée d’Ansley. Et c’est tant mieux. Camryn ne peut s’empêcher de se féliciter de cette réussite, qui lui permet non seulement de ne pas être mise à la porte sur le champ, mais également d’en apprendre un peu plus sur sa colocataire, qui semble enfin s’ouvrir à elle. Enfin, l’étudiante imagine que la trentenaire n’a jamais cherché à lui cacher quoi que ce soit, mais tout de même. Cela fait du bien de voir qu’elles ont la possibilité de se rapprocher. « Tu as des frères et soeurs ? » finit par lui demande Ansley, visiblement intriguée par la soudaine envie de Camryn de s’occuper de Malo. Elle n’a pas l’air de comprendre que c’est une façon de la séduire elle, mais c’est sans doute tant mieux. Les choses fonctionneront mieux si elles sont implicites, cela parait évident. « Non, je suis fille unique. » ne peut s’empêcher de rire la jeune femme. L’idée que cela puisse avoir été différent lui parait risible. Ses parents sont déjà des grands enfants, ils auraient été incapables de gérer plusieurs enfants à la fois. Et puis, ils sont trop occupés à présent. Mieux vaut ne pas lâcher un enfant dans la nature et ne jamais s’en occuper, cela ne pourrait que mal tourner. « Mais les amis de mes parents ont des familles nombreuses et j’ai déjà dû garder pas mal d’enfants. Alors je m’y connais un petit peu. » Fort heureusement, l’idée de garder un enfant comme Malo lui parait beaucoup moins éprouvante que de garder deux nourrissons auxquels il faut donner le biberon et changer la couche. Ces deux là l’épuisaient, même si elle s’en est toujours bien sortie avec eux. Elle préférait largement les enfants plus âgés avec lesquels elle pouvait aller aux parcs d’attractions sans crainte. Même si certains d’entre eux se mettaient à se jeter par terre et à pleurer en apprenant que l’attraction comporte un looping. Ansley l’interroge ensuite sur l’endroit d’où elle vient et Camryn ne peut s’empêcher de lui faire un compliment au passage, sous entendant que New-York lui parait bien mieux que la Floride en grande partie parce que la trentenaire est là pour illuminer ses journées. Alors Ansley se racle la gorge pour lui montrer que son comportement n’est pas approprié, mais elle ne parvient pas à dissimuler ses joues empourprées, que Camryn ne manque pas de remarquer. « Le climat n’est pas le même aussi. Et c’est vrai que tu n’as pas tes parents sur le dos. J’espère ne pas être trop pénible quand même ! Tu es à NYC depuis longtemps ? » Ansley rit et l’étudiante l’accompagne de bon cœur. Il faut dire que son rire est communicatif. Enfin, c’est ce qu’il se passe toujours quand on aime quelqu’un, n’est-ce pas ? « Non, t’es loin d’être pénible même ! T’es un peu la meilleure coloc que j’aie eue jusqu’à présent. » la complimente Camryn avec un sourire sincère. Et cette fois, ce n’est pas simplement une question de tenter de la séduire. Elle se sent véritablement bien dans cette colocation, où elle n’a pas peur de vexer qui que ce soit ni cette impression de ne s’entendre avec personne. Elle se sent juste… à l’aise ? « Et sinon, je suis à NYC depuis le début de mes études. Je suis arrivée quand j’avais dix-huit ans, ça commence à faire un moment. » Elle n’avait pas l’impression mais au final, cela va faire plus de cinq ans qu’elle est là. Le temps passe beaucoup trop vite. Mais il faut dire qu’elle ne le voit pas passer, parce qu’elle est toujours complètement débordée. C’est ce qui se passe quand on lutte contre le crime – ou simplement contre l’infidélité. Elle questionne alors Ansley sur sa propre présence dans cette ville. « Oui je suis née et j’ai grandi ici. Si tu veux savoir, j’y suis très bien et je ne pense pas bouger un jour. Si j’adore voyager, je sais que je suis toujours heureuse de revenir. » Camryn hoche la tête, compréhensive. Il est vrai que quand on est né dans un endroit où l’on se sent bien, il parait bête d’en partir loin. Il fait toujours bon de revenir chez soi après un long voyage. « Orlando donc ? J’imagine que tu es déjà allée à Disney ? » Camryn ne peut s’empêcher de laisser apparaître un large sourire à l’évocation de son parc préféré. Disney, c’est un peu toute sa vie. Même si Universal en occupait une bonne autre moitié. « Eh comment ! Quand j’étais petite, mes parents y travaillaient donc je pouvais y entrer comme je voulais. Et quand ils en sont partis, j’ai investi dans un passeport annuel. » Elle sourit à ce souvenir. Des fois, cela lui manque. Il faut dire qu’elle n’a pas mis les pieds dans ces parcs depuis qu’elle a déménagé pour New York. Alors sa dernière visite commence à dater. Elle laisse échapper un petit soupir nostalgique. « Tu disais que tu voulais changer d’orientation d’étude mais, tu sais déjà ce que tu aimerais faire ? Tu as des idées ou des projets ? » finit par lui demander Ansley. Un sujet de conversation beaucoup moins intéressant que Disney World. « Hm, j’aime bien la communication et la justice. Mais ça n’entre pas forcément dans un même parcours universitaire. » La communication et la justice, la base de ce qu’elle fait en dehors de ses cours. Ce qu’elle essaye de répandre quand elle lutte contre l’infidélité. « Enfin, je ne suis pas sûre qu’il y ait réellement des études pour ce que je veux faire. Mais mes parents veulent que j’aie un diplôme alors je dispose. » Elle laisse échapper un léger rire mais pour le coup, elle ne ment pas sur ses dires. |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Sam 9 Sep - 22:46 | |
| J’essaye de m’intéresser à Camryn. Comment-est-elle arrivée là où elle en est, quelle est sa situation sociale, et la question des frères et soeurs arrive rapidement. « Non, je suis fille unique. » Je souris un peu, et penche la tête afin d’écouter la suite de sa réponse, puisqu’elle semble vouloir poursuivre. « Mais les amis de mes parents ont des familles nombreuses et j’ai déjà dû garder pas mal d’enfants. Alors je m’y connais un petit peu. » J’hoche la tête, je comprend mieux pourquoi elle semble à l’aise avec Malo. Si elle n’est pas loin de l’enfance et qu’il lui reste quand même des traits enfantins et certainement la nostalgie de cette époque, beaucoup de personne comme elle sont pourtant incapable de s’occuper de chérubins, ce qui ne semble pas être son cas. Tant mieux. Nous continuons à discuter, et j’apprends qu’elle est du Sud des Etats-Unis, de Floride. Je reprend la parole afin de lui dire que j’espère ne pas être trop pénible, lui demandant en plus si elle est dans la ville depuis longtemps. « Non, t’es loin d’être pénible même ! T’es un peu la meilleure coloc que j’aie eue jusqu’à présent. » Elle me flatte et je ne peux m’empêcher de sourire face à ce semblant de compliment. « C’est gentil de dire ça. J’espère l’être encore longtemps alors. » Je souris à nouveau, et elle reprend la parole. « Et sinon, je suis à NYC depuis le début de mes études. Je suis arrivée quand j’avais dix-huit ans, ça commence à faire un moment. » Ah oui, elle est vraiment partie aussitôt. C’est étrange quand même de partir aussi loin quand on vient d’avoir dix-huit ans. Elle n’était même pas majeure, c’est assez incroyable. Je n’imagine pas le moment où Malo m’annoncera qu’il veut partir de la maison, ça doit être atroce pour un parent. Elle ne tarde pas à me retourner la question, et je lui explique que je suis née ici, et que je ne quitterais certainement jamais la ville définitivement. New York, c’est ma ville, mon coeur. Mon pays presque, ma patrie. Avant de me sentir américaine, je me sens new-yorkaise, c’est assez étrange. Je ne parle pas de moi plus longtemps, et je lui demande si elle est déjà allée à disney, ce qui me semble évident. « Eh comment ! Quand j’étais petite, mes parents y travaillaient donc je pouvais y entrer comme je voulais. Et quand ils en sont partis, j’ai investi dans un passeport annuel. » J’écarquille les yeux, je jubile presque à cette idée. Je rêverais d’y travailler et de pouvoir emmener Malo quand il le souhaite, c’est une chance que Camryn a eu. « C’est merveilleux ça. Je pensais y emmener Malo. Tu penses qu’il est trop jeune encore ? » Je fronce un peu les sourcils pour réfléchir, et je reprend à nouveau la parole pour lui demander des précisions sur ses études. « Hm, j’aime bien la communication et la justice. Mais ça n’entre pas forcément dans un même parcours universitaire. » Je fronce un peu les sourcils, c’est vrai que spontanément, rassembler ces deux parcours semble impossible. « Enfin, je ne suis pas sûre qu’il y ait réellement des études pour ce que je veux faire. Mais mes parents veulent que j’aie un diplôme alors je dispose. » J’hausse un peu les épaules. En un sens, je comprend ses parents, mais d’un autre, j’ai tendance à penser qu’elle n’arrivera pas à avoir un diplôme si elle ne fait pas ce qui la passionne. « Et qu’est-ce que tu veux faire exactement ? Tu en as déjà parlé avec tes parents de ça ? Parce que c’est vrai que c’est mieux d’avoir un diplôme mais… » Je réfléchis quelques instants, soupire, et reprend la parole. « Mais si ce parcours d’étude ne nous plait pas, ça ne nous mènera à rien. Je ne te dis pas d’arrêter, attention, mais simplement d’y réfléchir. » Je lui souris, je veux être rassurante. La phase de l’orientation vers un avenir professionnel n’est pas simple, je le sais, je l’ai vécu il n’y a pas si longtemps encore. Enfin ça fait quand même une dizaine d’année… mais quand même. « Enfin trêve de plaisanterie. » Je ris un peu, et me lève en attrapant mon plateau. « Tu veux boire quelque chose ? » Je souris. « Ah d’ailleurs, tu as un petit ami ? Ou une. Je suis ouverte à ça, ne t’inquiète pas. » Je penche un peu la tête, si c’est le cas, je préfère être au courant avant de les surprendre au lit.surprise du samedi soir |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Ven 15 Sep - 21:15 | |
| La conversation s’oriente sur Disney World et Camryn ne peut que s’en montrer ravie. Tout ça, c’est son univers. Sa plus grande passion. Alors elle ne peut le cacher. Dissimuler qu’elle a été mise à la porte de ses anciennes colocations pour son manque d’organisation, c’est une chose. Mais rien ni personne ne pourra la contraindre à dissimuler le sourire béat qui apparaît sur son visage chaque fois que ce lieu est évoqué dans une conversation. C’est plus fort qu’elle. Ce lieu n’a pas simplement bercé son enfance. Il a englobé la totalité de sa vie. « C’est merveilleux ça. Je pensais y emmener Malo. Tu penses qu’il est trop jeune encore ? » commente Ansley, visiblement prise dans une intense réflexion. L’étudiante fronce également les sourcils, trouvant cela étrange que ce genre de question puisse être posé. Après tout, Disney est connu pour faire des dessins animés pour enfants, non ? Alors il semble évident que les parcs à thème de cette licence leur soient destinés, au moins en partie. « J’pense qu’on ne vit pas ses visites à Disney World de la même façon quand on est enfant et quand on est adulte. Pour un enfant de l’âge de Malo, c’est génial parce qu’il croit que les personnages qu’il voit sont ceux des dessins animés et dans les attractions, il a l’impression de vivre ses aventures préférées. » dit-elle pensive. Il est vrai que les costumes des personnages sont bien faits. Et quoi de mieux que de rencontrer son personnage préféré lorsque l’on est un effet ? Elle-même se rappelle que chaque visite n’était pas complète si elle n’avait pas au moins aperçu Baloo. Il était son ours. Ça avait même été son doudou. Alors lui faire un câlin en vrai, ça avait représenté beaucoup pour elle, en étant enfant. « J’suis pas spécialiste en enfants, mais par ma propre expérience, j’peux te dire que si tu l’emmènes maintenant, non seulement il va adorer, mais il va en garder des souvenirs pendant des années. » Elle adresse un sourire se voulant réconforter à Ansley. Des fois, elle a l’impression que la trentenaire a toujours peur d’être une mauvaise mère. Ce doit totalement être un truc de maman, ça, de toujours avoir peur que son enfant manque de quelque chose ou de mal faire. Alors Camryn se dit que, heureusement, elle n’a pas prévu d’être une mère de sitôt. La conversation bascule alors malencontreusement sur ses propres parents et ses projets d’études. Bien sûr, ses parents ont eu du mal à vivre leur part de rêve américain. Ils ont débuté au plus bas de l’échelle en tant que cast members chez Disney World. C’était un truc qu’ils aimaient, mais ils s’étaient rapidement rendus compte que ce n’était pas tout ce qui comptait. Alors ils avaient voulu que leur fille s’en tire mieux et face des études pour y arriver avec plus d’aisance. « Et qu’est-ce que tu veux faire exactement ? Tu en as déjà parlé avec tes parents de ça ? Parce que c’est vrai que c’est mieux d’avoir un diplôme mais… » commence à questionner Ansley avant de s’arrêter pour réfléchir un instant. Camryn la regarde parler en pinçant un peu les lèvres, consciente qu’il va falloir s’expliquer sur ses intentions si elle veut réellement se faire comprendre. A moins qu’elle ne fasse le choix de mentir à sa colocataire, mais il risque d’être compliqué de tenir ça sur le long terme. Alors elle se met à réfléchir tandis que la trentenaire reprend la parole. « Mais si ce parcours d’étude ne nous plait pas, ça ne nous mènera à rien. Je ne te dis pas d’arrêter, attention, mais simplement d’y réfléchir. » Camryn hausse les épaules. En effet, faire des études pour faire des études, ça ne rime à rien. Mais en même temps, ses parents ont toujours fait énormément de choses pour elle. Alors il est difficile de leur refuser l’idée de faire un effort. « En réalité, j’aimerais bien travailler dans le social. Pouvoir éduquer les gens à l’idée d’avoir une relation de couple saine, sans infidélité ni mensonge. Je veux voir les gens heureux dans leurs vies. Et je considère que pour ceux qui assistent à une thérapie de couple, c’est déjà trop tard. » C’est vrai que ça lui irait bien de faire de la prévention. Pour l’instant, elle passe surtout son temps à punir les infidèles et à chaque fois, cela lui brise le cœur de voir leur nombre s’acroître. Ce n’est pas le genre de monde dans lequel elle rêve d’évoluer. Mais c’est celui qu’on lui a donné. Elle passe sa langue sur ses lèvres alors qu’Ansley reprend la parole. « Enfin trêve de plaisanterie. » Camryn hausse un sourcil jusqu’à ce qu’Ansley se mette à rire. Elle comprend qu’elle ne cherche pas à réellement être plus sérieuse. « Tu veux boire quelque chose ? » demande la trentenaire en se levant alors qu’elle récupère son plateau. Camryn demanderait bien une bière, mais elle a peur de passer pour une personne sortie des alcooliques anonymes, alors elle répond simplement : « Hm, oui, je vais prendre de l’eau. Je vais me servir, tu veux quelque chose toi aussi ? » Elle se fait galante alors qu’elle accompagne Ansley dans la cuisine, l’aidant à débarrasser son plateau avant de sortir deux verres. « Ah d’ailleurs, tu as un petit ami ? Ou une. Je suis ouverte à ça, ne t’inquiète pas. » La question parait surprenante mais Camryn ne peut s’empêcher de sourire. Elle est ravie d’enfin avoir une ouverture. « Je n’ai personne pour le moment mais ne t’en fais pas, je n’amènerai aucune de mes copines à l’appartement. » dit-elle en faisant semblant de vouloir rassurer Ansley alors qu’au final, il s’agit juste d’une excuse pour lui témoigner de son orientation sexuelle. Peut-être comprendra-t-elle que l’étudiante peut être intéressée par elle de cette façon. « Majoritairement parce que je ne trouve aucune petite amie qui me convienne. Je cherche une personne instruite, belle, intelligente, réfléchie, mature… » Elle laisse sa phrase en suspens alors qu’elle décoche un regard en coin à Ansley, laissant entendre qu’elle pourrait très bien être la femme parfaite. |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Dim 17 Sep - 9:55 | |
| Quand j’apprend que Camryn est originaire de Floride mais qu’en plus elle est une adepte de Disney World, j’en profite pour lui demander si Malo est apte à y aller. Je compte faire ce voyage depuis quelques temps maintenant, mais je veux être sûre. « J’pense qu’on ne vit pas ses visites à Disney World de la même façon quand on est enfant et quand on est adulte. Pour un enfant de l’âge de Malo, c’est génial parce qu’il croit que les personnages qu’il voit sont ceux des dessins animés et dans les attractions, il a l’impression de vivre ses aventures préférées. » J’hoche la tête, je vois bien de quoi elle parle, et elle semble très honnête. Je ne me souviens plus vraiment de ma dernière visite à Disney World, Malo n’était pas encore né et je n’étais même pas enceinte. Je me demande si je n’étais pas encore mineure d’ailleurs, ça fait vraiment un moment. Je n’en garde pas de souvenirs précis, juste que c’était extraordinaire mais le reste s’est évaporé de mon esprit. « J’suis pas spécialiste en enfants, mais par ma propre expérience, j’peux te dire que si tu l’emmènes maintenant, non seulement il va adorer, mais il va en garder des souvenirs pendant des années. » Je répond à son sourire par un autre sourire, et j’hoche la tête. J’ai souvent l’impression de trop m’inquiéter pour Malo, mais il reste mon fils, et même si il a déjà six ans, il reste mon bébé. Le voir grandir me rend complètement dingue, et ça me donnerait presque envie d’en avoir un autre qui resterait bébé toute sa vie, je vous jure. Mais je ne suis pas certaine d’être capable de partager mon amour, alors ce n’est pas prévu. « D’accord je vois. Je verrais pour organiser ça dans les prochains mois alors, je te demanderais peut-être des conseils si tu veux bien. » Je lui souris à nouveau, et je décide de changer de sujet. Elle m’a intrigué tout à l’heure quand elle me parlait de ses objectifs professionnels, alors je suis motivée à en savoir plus. Je lui demande si elle sait ce qu’elle veut faire, en appuyant mon point de vue sur le fait qu’elle doit s’épanouir autant dans ses études que dans sa future vie professionnelle. « En réalité, j’aimerais bien travailler dans le social. Pouvoir éduquer les gens à l’idée d’avoir une relation de couple saine, sans infidélité ni mensonge. Je veux voir les gens heureux dans leurs vies. Et je considère que pour ceux qui assistent à une thérapie de couple, c’est déjà trop tard. » J’hausse légèrement un sourcil, c’est intéressant. Est-ce qu’elle a pensé à faire des études de psychologie ? J’imagine que c’est la première option quand on souhaite s’intéresser au fonctionnement des personnes. « Je vois, c’est un bel objectif. Tu as pensé à étudier la psychologie ou la sociologie ? Ça permettrait une bonne connaissance de l’être humain, je pense. » J’ai soif, alors quand je me lève afin de récupérer mon plateau pour le débarrasser, je demande à la jeune femme si elle souhaite boire quelque chose. « Hm, oui, je vais prendre de l’eau. Je vais me servir, tu veux quelque chose toi aussi ? » J’hoche la tête en souriant, et nous partons ensemble en direction de la cuisine. Une fois que nous sommes à l’intérieur, je dépose mon plateau sur le plan de travail, et je me tourne vers Camryn afin de lui demander si elle a un, ou une petite amie. Je suis ouverte d’esprit, j’ai besoin qu’elle le sache. « Je n’ai personne pour le moment mais ne t’en fais pas, je n’amènerai aucune de mes copines à l’appartement. » Une copine donc, je lui souris affectueusement pendant que je dépose mon assiette dans le lave-vaisselle. « Majoritairement parce que je ne trouve aucune petite amie qui me convienne. Je cherche une personne instruite, belle, intelligente, réfléchie, mature… » J’hausse un sourcil, et ne tarde pas à reprendre la parole. « Hum je vois. » Nous recherchons visiblement la même chose, c’est assez étonnant. J’espère simplement qu’elle ne va pas me voler celle qui comblera mon coeur. « Ce n’est pas évident de trouver quelqu’un qui nous convient. Regarde, j’ai trente balais, et j’ai beau avoir déjà un enfant, je n’ai personne qui a réussi à me convaincre de passer le restant de mes jours avec elle ! » Je ris un peu, et me sors une bière. « Tu es sûre que tu veux de l’eau ? » Je lui souris. |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Sam 30 Sep - 23:31 | |
| Fort heureusement pour Camryn, la conversation dérive de sa désorganisation apparente à un sujet qui lui sied bien plus : Disney World. Ce parc a été toute son enfance, une partie très importante de sa vie, cela va sans dire. Et pourtant, c’est quelque chose dont elle ne parle pas spontanément. Ce n’est pas qu’elle est honteuse de ses passions, plus qu’elle sait que beaucoup de personnes ne comprennent pas. Elle a déjà expérimenté à de trop nombreuses reprises les réflexions de ses camardes d’université, sans compter les remarques faites par son psychologue, qui n’a jamais de cesse de lui suggérer de laisser son enfance et tout ce qui va avec derrière elle. Pas étonnant venant de lui, c’est le plus gros rabat-joie que la terre ait porté. Il a dû laisser son enfance derrière lui dès l’âge de cinq ans, pas étonnant qu’il la plonge autant dans l’ennui dès qu’elle l’entend parler. « D’accord je vois. Je verrais pour organiser ça dans les prochains mois alors, je te demanderais peut-être des conseils si tu veux bien. » Camryn hoche la tête, heureuse d’enfin servir à quelque chose dans la vie d’Ansley. Pour une fois, elle se sent même réellement utile. Peut-être qu’avec le temps, elle parviendra à devenir indispensable. Il est toujours bon de rêver. « Pas de souci, j’peux facilement répondre à toutes tes questions. Et puis, il me semble que mes parents ont toujours des bons plans pour avoir des billets moins chers, si jamais ça t’intéresse. » Elle lui adresse un clin d’œil. Comme si cela pouvait ne pas intéresser quelqu’un. Tout le monde aime les réductions, surtout lorsque la vie est aussi cher qu’à New York. Ce n’est pas pour rien que la quasi-totalité des étudiants passe plus de temps à travailler dans des vieux cafés plutôt que d’étudier leurs cours. Et puis, il y a ceux que cela arrange bien. Camryn en fait partie, cela ne fait aucun doute. Et Ansley semble lire en elle comme dans un livre ouvert, puisqu’elle ne tarde pas à remarquer que la jeune femme ne se plait que moyennement dans ses études, allant sur les bancs de l’université plus par dépit que dans le but d’y trouver un véritable métier. Alors la jeune brune se livre sur ses ambitions, rêveuse, tout en sachant pertinemment que sa colocataire ne peut saisir ses références. « Je vois, c’est un bel objectif. Tu as pensé à étudier la psychologie ou la sociologie ? Ça permettrait une bonne connaissance de l’être humain, je pense. » lui répond tout de même Ansley, visiblement intéressée par ce qu’elle lui raconter. Camryn lui sourit, heureuse de la voir s’intéresser ainsi à elle. Mais elle perd bien vite son sourire alors qu’elle se met à réfléchir à ses paroles. La psychologie ? Elle n’a aucune envie de ressembler à cet être sans-âme qui lui sert de psychologue. Quant à la sociologie, il faudrait qu’elle se renseigne. « Pourquoi pas, il faudrait que je me renseigne. Mais je ne suis vraiment pas sûre que ce que je veuille faire entre dans le cadre d’un métier classique. » Après tout, elle n’a jamais vu quelqu’un se servir de MatchMaker dans le même but qu’elle. Mais elle n’a pas non plus eu l’occasion de parler avec tout le monde, donc elle pourrait bien être surprise. Alors qu’Ansley part dans la cuisine pour débarrasser son plateau repas, Camryn lui emboite le pas, bien décidée à ne pas se laisser servir une boisson par sa colocataire. Elle ne veut pas passer pour une assistée. Ni passer comme un poids. La discussion s’oriente vers ses amours et la jeune femme répond avec sincérité, heureuse que l’Adkins sache enfin qu’elle est tournée vers les femmes. Au moins une occasion pour elle de voir si les choses sont possibles, même si elle se trouve bien décidée à lui faire changer d’avis si la trentenaire décide de se déclarer hétérosexuelle. Qui n’a jamais embrassé du regard les courbes féminines ? Voilà, tout le monde l’a déjà fait. « Hum je vois. » dit Ansley d’un air pensif avant d’ajouter : « Ce n’est pas évident de trouver quelqu’un qui nous convient. Regarde, j’ai trente balais, et j’ai beau avoir déjà un enfant, je n’ai personne qui a réussi à me convaincre de passer le restant de mes jours avec elle ! » Elle ? Un simple accord ou une façon de lui dire qu’elle aussi est ouverte à une relation avec une femme ? Evidemment, Camryn choisie de croire en la deuxième option. Un sourire victorieux ne tarde pas à apparaître sur son visage alors qu’Ansley se met à rire, sortant une bière du réfrigérateur. « Tu es sûre que tu veux de l’eau ? » demande-t-elle avec malice. C’est au tour de l’étudiante de rire un peu avant de s’approcher. Posant ses mains sur les hanches d’Ansley, elle l’invite gentiment à se décaler avant de tendre une main vers le réfrigérateur pour se saisir d’une bouteille de bière. « Allez, j’accepte une bière pour que tu n’aies pas l’air d’une personne désespérée, buvant seule en parlant de sa vie amoureuse. » Elle lui adresse un clin d’œil, puis attrape le décapsuleur. Elle prend grand soin d’ouvrir leurs deux bières et de poser à nouveau l’outil sur le plan de travail, avant d’entrechoquer leurs deux bouteilles. « A nos déceptions amoureuses et à nos vies de célibataires-heureuses dans ce cas. » lance-t-elle avant de porter l’alcool à ses lèvres, sans toutefois quitter Ansley du regard. Ses prunelles restent plantées dans celles de la jeune femme alors qu’elle cesse de boire et pose la bouteille sur le plan de travail. « Mais du coup, tu cherches quand même à avoir une relation ou t’es bien toute seule ? » Une question peut-être un peu trop intrusive, mais c’est plus fort qu’elle. Revigorée par les paroles que sa colocataire a pu prononcer un peu plus tôt, elle a envie d’en savoir plus, d’être certaine d’avoir une chance. Mais au fond d’elle, elle sait qu’elles sont faites l’une pour l’autre.désolée du retard, mais.. love love love sur ansley et camryn |
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Invité « Invité » | Sujet: Re: little talks. (ansley) Mar 3 Oct - 21:07 | |
| Je suis ravie d’avoir eu l’occasion de discuter de Disney World avec Camryn. Elle semble plutôt à l’aise sur le sujet, alors je lui explique que j’ai pour projet d’y emmener Malo d’ici la fin de l’année, et lui indique que je viendrais certainement lui poser quelques questions pour l’organisation du séjour et les activités à faire sur place. « Pas de souci, j’peux facilement répondre à toutes tes questions. Et puis, il me semble que mes parents ont toujours des bons plans pour avoir des billets moins chers, si jamais ça t’intéresse. » Je souris légèrement, et lui demande quelles sont ses ambitions d’avenir. Elle m’explique alors vouloir travailler dans un domaine social, aider les couples à vivre sans infidélité. Elle veut simplement le bonheur, et elle m’explique la suite de sa pensée de manière très sincère, alors je ne peux m’empêcher de sourire en l’écoutant. Je réfléchis quelques minutes et termine par lui demander si elle a envisagé la psychologie ou la sociologie. Ça lui apporterait des connaissances utiles pour ce qu’elle veut faire, ou du moins j’imagine. « Pourquoi pas, il faudrait que je me renseigne. Mais je ne suis vraiment pas sûre que ce que je veuille faire entre dans le cadre d’un métier classique. » Je me contente cette fois-ci d’hocher la tête puisque nous partons toutes les deux vers la cuisine afin de débarrasser mon plateau, et nous servir à boire. J’ai un peu de mal à comprendre la jeune femme quant à son métier, elle semble encore assez indécise sur la question, et je dois avouer que ça m’inquiète un peu. Si elle ne souhaite pas exercer de manière classique, quelles sont ses idées ? Finalement, quand nous arrivons dans la cuisine nous partons sur un tout autre sujet, celui de ses relations amoureuses. Je comprend que non seulement elle est bien homosexuelle, mais qu’en plus elle ne trouve personne qui lui convient. Ses critères sont nombreux, et je ne peux m’empêcher de sourire mais surtout de la comprendre. Je lui explique que ce n’est pas facile en effet, et me prend comme exemple. J’ai la trentaine, et même si j’ai déjà un fils, je partage ma vie avec personne et ça ne sera pas demain la veille. Je sous-entend le fait d’aimer également les femmes, même si les hommes contrairement à ce que j’ai pu entendre d’elle me conviennent également. Je m’approche du réfrigérateur et en sors une bouteille de bière, me tournant vers Camryn afin de lui demander si elle est certaine de vouloir rester soft. Je m’enivre du rire de ma colocataire qui ne tarde pas à s’approcher de moi, posant ses mains sur mes hanches pour m’indiquer à me décaler. Je frissonne légèrement de ce contact et lui offre un léger sourire. Elle s’empare d’une bière, et je ferme la porte du frigo. « Allez, j’accepte une bière pour que tu n’aies pas l’air d’une personne désespérée, buvant seule en parlant de sa vie amoureuse. » Je ris un peu, et lui tapote légèrement l’épaule en lâchant une interjection en souriant. La brune s’occupe d’ouvrir les deux bouteilles, et quand elle me tend la mienne, nous trinquons en riant. « A nos déceptions amoureuses et à nos vies de célibataires-heureuses dans ce cas. » Je ris. « A nos déceptions ! Et à notre future satisfaction aussi ! » Je ne tarde pas à porter la bouteille contre mes lèvres afin d’en boire une légère gorgée, et je soupire un peu en posant la bouteille. « Mais du coup, tu cherches quand même à avoir une relation ou t’es bien toute seule ? » Je fronce un petit peu les sourcils, et me contente d’hausser les épaules. Je me mord la lèvre afin de lui faire signe que je réfléchis un peu. En fait, je suis bien toute seule, mais je ne pourrai pas vivre seule. Je veux dire, j’ai besoin d’action. De sexe. Mais je ne vais quand même pas lui répondre ça ? Ou si ? « Bah pour être honnête, les deux. » Je ris un peu, et rougis légèrement. « J’ai besoin de combler des envies comme toutes les femmes, et je ne peux pas faire ça convenablement si je suis toute seule. » J’hausse les épaules. « Alors on va dire que je suis seule et accompagnée. Tu vois ? » Je ne peux m’empêcher de rire, je suis vraiment un cas à part. |
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| Sujet: Re: little talks. (ansley) | |
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