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i will always be there to welcome you home. (evelyn)

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MessageSujet: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyJeu 3 Aoû - 0:00

Callie quitte son poste avec une heure et trente-quatre minutes de retard. Elle adore son travail et pourrait passer des heures à discuter des toiles exposées dans la galerie – elle a tellement de temps pour les admirer et les détails du regard qu’elle pourrait converser sans discontinuité à leur sujet. Mais forcément, il fallait qu’un client la retienne autant de temps un vendredi soir, alors qu’elle était à deux doigts d’être en week-end. Alors qu’il lui parlait, son regard avait glissé malgré elle en direction de l’horloge à plusieurs reprises, mais elle se reprenait chaque fois bien vite, de peur que le client se vexe et fasse une mauvaise critique de son travail. S’il se passait la moindre chose ne lui plaisant pas, ce serait elle la première victime de ses plaintes et Callie ne tient vraiment pas à perdre sa place, car pour elle, il s’agit véritablement d’un travail de rêve. Le meilleur moyen pour voyager à travers des toiles toujours plus variées, sans jamais bouger de sa chaise de bureau ni perdre ses repères. Alors elle l’avait écouté et lui avait répondu cordialement, non sans oublier que sa soirée allait être occupée et qu’il lui fallait être prêt pour l’arrivée de son invitée. Car depuis peu de temps, les vendredis soirs sont prétextes à un nouveau rituel. A la mise en place de rendez-vous d’un genre nouveau. Fini les rendez-vous galants, tout en drague et en sous-entendus. Les vendredis soirs, c’est soirée jeux vidéos avec Evelyn. Une fois chez l’une, une fois chez l’autre, pour plus d’équité. A l’origine, leur premier rendez-vous aurait dû être un rendez-vous galant, mais bizarrement, il n’y avait jamais eu de tentative de séduction. Elles s’étaient simplement découvert un bon feeling amical et avaient sympathisés autour de leurs jeux favoris, nouant ainsi une solide amitié. Grâce à matchmaker. Callie n’aurait jamais cru parvenir à une telle constatation un jour au sujet de ce site de rencontre. Mais les choses étaient ce qu’elles étaient. Alors lorsque le client décide enfin de rentrer chez lui – non sans lui avoir rempli trois documents de promesses d’achat, une véritable aubaine, son patron n’en reviendrait jamais et l’artiste exposée non plus, il s’agit tout simplement de la meilleure vente depuis la mise en place de l’exposition –, la brune ne se fait pas prier pour fermer boutique et se précipiter vers la bouche de métro la plus proche. Hors de question pour elle de faire attendre son amie. Il lui faut au moins être présente pour tenir la porte ouverte et lui permettre de rentrer à l’intérieur sans attendre sous le porche. Aussi s’empresse-t-elle de rentrer, fendant même la foule de personnes attendant pour prendre les transports en commun, à l’aide de quelques coups d’épaules. Chose assez inhabituelle pour elle que de se montrer aussi brutale, mais il existe des situations qui ne laissent pas trop le choix.

Après une heure de lutte, d’odeurs de dessous de bras et de chaleur, Callie parvient finalement sur le seuil de sa porte. Elle glisse sa main dans son sac à bandoulière et en extirpe son trousseau de clés, afin d’ouvrir la porte de cette petite maison qui ressemble plus à un appartement qu’autre chose. Le genre de lieu bien douillé duquel on a du mal à avoir envie de sortir, sûrement parce que tout est beaucoup plus confortable que la foule compacte des gens pressés de New York. Elle ferme la porte d’entrée sans enclencher le verrou, sait-on jamais qu’elle soit en train de se préparer lorsqu’Evelyn arrivera. Il faut dire qu’il est déjà presque l’heure. Elle se débarrasse de son sac en le jetant sur le canapé, puis s’extrait de ses chaussures. Elle range ses chaussettes à l’intérieur et ne peut s’empêcher de pousser un léger soupir de soulagement lorsque ses pieds, endoloris par la journée qu’elle vient de passer, rencontrent enfin le sol frais de son logement. Il s’agit d’une véritable bouffée d’air frais, unique signe du fait qu’elle soit bien arrivée chez elle, libre de passer du bon temps. Car il lui arrive de devoir se rendre directement à l’association dont elle fait partie, lorsqu’elle rentre du travail. Et si elle adore cette association et ses objectifs, qu’elle aime en faire partie, il reste parfois difficile de se remettre en route lorsque tout son corps réclame un peu de sommeil. Callie se dirige finalement vers la salle de bain, avec cette envie non négligeable de se rafraichir un peu. Elle a toujours l’impression d’être une boule de puanteur après avoir emprunté le métro, comme si elle s’imprégnait des odeurs putrides qui flottaient au niveau des transports en commun souterrains – et quelque part, elle n’avait pas réellement tord. Elle enlève ses vêtements afin de se glisser sous la douche, laisse l’eau couler sur son visage, venir s’échouer sur ses épaules. Callie sort de la cabine de douche dix minutes plus tard, avec cette impression d’être une personne quasiment nouvelle. Prête à attaquer le week-end dans de bonnes conditions. Alors qu’elle est en train de se sécher, elle entend qu’on frappe à la porte. Trois coups brefs. L’habitude d’Evelyn. Sans une once d’hésitation, elle lui cri : « Vas-y, c’est ouvert, tu peux entrer ! » Elle entend la porte s’ouvrir puis se refermer, des pas qui résonnent un peu dans la maison vide. Elle s’empresse d’enfiler des vêtements propres et de mettre ceux de la journée dans le panier à linge sale, avant d’enrouler une serviette autour de ses cheveux. « J’arrive, j’arrive ! » Elle sort de la salle de bain, sa serviette toujours sur la tête. Son invitée est dans le salon, tournée vers elle. « Evelyn ! Ça me fait plaisir de te revoir. » Elle lui offre un sourire avant de s’approcher d’elle pour venir la prendre dans ses bras pour une étreinte affectueuse et amicale, même si elle veille à ne pas lui coller ses cheveux mouillés contre le visage. Elle sait bien qu’il s’agit d’une sensation plutôt désagréable.
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Evelyn Blake
Evelyn Blake
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyMar 8 Aoû - 18:47


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La journée avait été plutôt banale, chiante, évidemment, alors qu’elle était coincée dans ce bar, à faire un boulot qu’elle détestait, pour un salaire de misère qui n’aimait pas à payer tout ce dont elle avait besoin. Elle était vraiment en retard sur son loyer. Elle avait été obligée de demander plusieurs délais à son propriétaire qui avait accepté, mais elle le sentait de plus en plus agacé par son comportement. Elle faisait de son mieux, mais elle avait l’impression d’avoir tellement de choses à payer, qu’elle ne s’en sortait jamais. Elle prenait le métro quasiment tous les jours, ou alors, elle marchait pour aller au boulot, c’était pas très loin et comme ça, ça lui évitait de devoir faire le plein de la voiture, elle avait l’impression de bouffer des pâtes et du riz tous les jours pour éviter de trop dépenser en bouffe et elle prenait des douches presque froides et toujours rapides pour faire des économies aussi là-dessus, mais ça ne suffisait toujours pas. Elle avait un appartement trop cher, largement au-dessus de ses moyens, et ça n’avait pas été un problème, quand son père payait pour elle, mais il avait arrêté et elle avait dépensé toutes ses économies dans les voyages qu’elle avait fait après que son fiancé ait décidé de se taper sa sœur le jour de leur mariage. Si elle n’était pas partie avec lui, elle aurait fini son internat, elle serait médecin et elle aurait un bon salaire. Au lieu de ça, elle était serveur dans un bar. Elle détestait ça et en plus, ça payait mal. Au moins, avec ses jupes courtes et ses décolletés, elle arrivait parfois à avoir assez de pourboire pour se faire plaisir, mais elle avait l’impression que c’était ses seins et ses jambes qui lui permettaient d’avoir un peu plus de fric et franchement être payée pour ça, très peu pour elle.

Mais elle n’avait pas le choix, alors elle prenait son mal en patience et elle espérait qu’un jour sa situation finisse par s’améliorer, elle faisait des efforts, des heures supplémentaires, des économies sur tout et n’importe quoi, mais sa vie continuait de ressembler à un cauchemar sans fin. Y avait une partie d’elle qui restait convaincue qu’elle avait bien fait de partir en France, d’y tenter sa chance parce que Mike aurait pu être le bon, ils auraient pu avoir une belle histoire, rien ne pouvait prédire qu’il finirait par la tromper. Elle avait été bien et heureuse avec lui, le temps que ça avait duré. Elle ne pouvait pas dire qu’elle avait oublié Jonah, malgré tout ce que lui, il devait en penser, mais au moins, elle avait arrêté pendant un temps de vivre accrochée à lui comme une moule à son rocher. Elle avait passé des années de sa vie à faire ça et ça avait foiré la plupart de ses relations, parce qu’il fallait croire qu’y avait que Jonah pour ne pas remarquer ce qu’elle ressentait pour lui, ses exs, eux, ils en avaient toujours eu conscience, parce qu’ils étaient toujours passés après Jonah et sans doute qu’au bout d’un moment, prétendre qu’ils étaient juste meilleurs amis, ça ne suffisait pas. Au final, elle était revenue de France, elle avait perdu son job de rêve, son fric, Mike et Jonah et elle se retrouvait toute seule dans sa merde. Elle détestait vraiment sa vie ces derniers temps et pourtant, elle était obligée de faire avec. Pas question d’aller voir son père pour qu’il l’aide à régler ses problèmes d’argent et tant qu’elle serait obligée de travailler presque non-stop, réparer ses torts avec Jonah, ça allait être compliqué. Au moins, elle avait l’habitude, quand elle avait enchainé les gardes à l’hôpital, elle n’avait pas non plus eu beaucoup de temps pour elle.

Au moins, quand elle pouvait libérer ses vendredis soirs, elle retrouvait Callie pour jouer aux jeux-vidéo et ça c’était une vraie bouffée d’air frais dans sa semaine. D’autant plus que les vendredis soirs au bar, c’était toujours la folie, bien pour les pourboires, moins bien pour le moral. Callie, elle l’avait rencontrée sur Matchmaker, et elle s’était pas inscrite là-dessus pour rencontrer une pote pour jouer aux jeux-vidéo, elle avait utilisé ce site pour rencontrer du monde plutôt pour des aventures, parce que même si le grand amour ne lui tendait pas les bras, elle n’avait pas envie de devenir une none. Mais Callie, c’était une rencontre qu’elle chérissait vraiment et ce soir, elle était vraiment contente de la retrouvée. La nouvelle l’avait attendue plus tôt dans la boite aux lettres : son propriétaire la mettait dehors, elle avait un mois pour plier bagage. Elle avait vraiment besoin de penser à autre chose, alors, elle s’était précipitée chez Callie, après une bonne douche, elle avait enfilé un short et un débardeur, c’était l’été, il faisait chaud et elle avait pris le taxi jusqu’à chez Callie. Elle avait frappé à la porte avant d’entrer, puisqu’elle avait entendu son amie lui dire de le faire. Elle lui adressa un large sourire en la voyant débarquer, sa serviette encore sur les cheveux. « Salut. » Elle enlaça rapidement la brune, qui, de toute évidence, sortait juste de la douche. « Ça me fait plaisir aussi. Ça va, je suis pas trop en avance ? » Elle n’avait pas fait attention à l’heure et vu que Callie venait de sortir de la douche, elle avait quand même peur d’être arrivée trop tôt et d’avoir coupé la brune dans ses préparatifs. « T’as passé une bonne journée ? » Mieux que la sienne, elle l’espérait. Elle toute les journées qu’elle passait au bar, elle les trouvait nulle, mais forcément, elles étaient encore plus nulles quand elle se rentrait chez elle le soir et qu’elle trouvait dans son courrier une lettre lui indiquant qu’elle devait quitter son appartement au plus tôt. Elle ne savait même pas comment elle allait faire pour se trouver un appartement pas trop cher, à New-York, en si peu de temps, à croire qu’elle allait finir clocharde à ce train-là.
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyMar 15 Aoû - 20:47

Callie déteste les journées qui se présentent comme étant aussi chargées que celle-ci. Il lui faut courir partout, elle  a l’impression que le temps lui échappe et de ne rien voir venir. L’aiguille traverse l’horloge plus rapidement qu’à l’accoutumée, égrenant les minutes de sa vie à une cadence infernale, les émiettant sans qu’elle n’ait l’impression de pouvoir en sentir le goût ni d’en humer l’arôme. Pourtant, si on lui demande comment s’est déroulée sa journée, il est évident qu’elle répondra quelque chose de positif. Elle a bouclé deux gros dossiers, a débuté les négociations pour une nouvelle exposition, a conclu une vente de trois tableaux – ce qui est un évènement tout à fait exceptionnel – et est sur le point de voir son amie Evelyn pour passer une soirée à jouer à la console. C’est la journée parfaite. Mais la soirée n’a même pas encore commencé qu’elle se trouve déjà un peu éteinte, épuisée. Complètement vidée de son énergie même. Heureusement, la douche fait son effet tout de suite. Aussitôt a-t-elle pénétrée sous le jet d’eau chaude, qu’elle se sent déjà plus éveillée, de nouveau capable de tenir la soirée sans s’écrouler. Enfin, au pire, Evelyn ne lui en voudra certainement pas si elle s’endort sur le sofa. La blonde a toujours été adorable avec elle. Callie s’empresse de finir de se laver, juste avant d’entendre la sonnette retentir dans l’appartement. Elle se rhabille rapidement et essuie ses cheveux de façon sommaire, abandonnant une serviette autour de ses dreads, alors qu’elle entend Evelyn pénétrer à l’intérieur. Elle espère que ce soit elle du moins, car il serait fâcheux qu’elle ait invité un inconnu à pénétrer à l’intérieur. Heureusement, lorsqu’elle sort de la salle de bain, elle constate que c’est bien la Blake qui se tient dans le salon. Elle adresse un large sourire à son amie avant de fondre sur elle pour la prendre dans ses bras, ravie de la retrouver, même si elles se sont vues pas plus tard que la semaine dernière. Leur rendez-vous du vendredi soir est devenu un véritable moment incontournable dans la vie de Callie, une bouffée d’air frais. « Ça me fait plaisir aussi. Ça va, je suis pas trop en avance ? » demande Evelyn alors que les deux jeunes femmes mettent un terme à leur étreinte. La brune rit en secouant la tête en signe de négation. C’est vrai qu’on pourrait croire qu’elle est arrivée en avance, notamment en raison des dreads encore trempées qui sommeillent sous la serviette de la peintre. Mais il n’en est rien. « Non, tu es parfaitement à l’heure je dirais ! C’est juste moi qui suis rentrée plus tard que d’habitude. Un client qui est arrivé à la fermeture pour me faire trois promesses de vente, tu sais ce que c’est, c’est agaçant comme situation, mais c’est le genre d’occasion que tu ne peux pas laisser passer. » En effet, elle s’en serait voulue de le mettre à la porte. Elle serait sûrement passée à côté d’une opportunité énorme, parce qu’il était évident qu’un client maltraité n’allait pas revenir. Alors des fois elle était fière d’elle de faire des heures supplémentaires, même si son patron ne s’en rendait pas toujours compte. Elle n’avait pas besoin d’être félicitée sans arrêt pour se complaire dans son travail. Elle avait dépassé ce stade là. « T’as passé une bonne journée ? » lui demande alors Evelyn alors que Callie l’invite d’un geste à se diriger vers la cuisine, où elle commence à préparer les habituels biscuits apéritifs qu’elles consomment lorsqu’elles sont ensemble. « Oui très bonne, même si je n’ai pas vu l’heure passer… » commence Callie avant de s’arrêter devant la porte du réfrigérateur ouverte, juste après y avoir rangé les olives. Elle prend quelques secondes pour réfléchir avant de se tourner vers Evelyn, les sourcils légèrement froncés. « Tu veux boire quoi ? La même chose que d’habitude je suppose ? » Elle n’attend même pas sa réponse pour se pencher de nouveau dans ses placards pour servir un verre à la blonde. La même chose que d’habitude. Cela commence véritablement à ressembler à une routine, mais ce n’est pas pour déplaire à Callie. Elle a besoin de points de repères. Elle se retourne pour donner son verre à Evelyn, non sans avoir refermer toutes les portes des placards au préalable. « Toi, par contre, tu as l’air d’avoir passé une sale journée. Qu’est-ce qui se passe ? » commente Callie en remarquant les traits tirés de son amie. Elle tire une chaise pour s’asseoir, attendant que son amie se confie à elle.
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Evelyn Blake
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyJeu 31 Aoû - 11:46


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Comment est-ce qu’elle en était arrivée là Evelyn ? Elle n’arrêtait pas de se poser la question ces derniers temps. La réponse était simple : elle avait passé un an à vivre au gré de ses envies sans se soucier de son compte bancaire qui se vidait peu à peu. Elle s’était mis à se comporter comme sa mère, à se foutre de tout et à profiter de la vie, sauf qu’elle, elle n’avait pas un talent fou pour épouser des hommes riches et leur piquer une bonne partie de leur fric suite au divorce. Peut-être qu’elle aurait dû faire ça avec Mike, aller jusqu’au bout de cette histoire de mariage pour finalement gagner le divorce et récolter un peu d’argent. Non, elle avait été la seule des deux à être honnête dans cette histoire, alors, elle l’avait largué avant qu’ils ne passent devant l’autel. Evidemment, qu’elle avait rompu plutôt que d’épouser un type qui s’était taper sa sœur, le jour de leur mariage, sans se soucier de ce qu’elle pourrait ressentir elle. Le pauvre petit, il avait été angoissé, alors évidemment, qu’il avait mit son cerveau sur off, pour se mettre à penser avec ses couilles. En conclusion, la vie d’Evie était un véritable désastre, parce qu’un beau jour elle avait fait le choix de partir à l’autre bout du monde avec un mec qui au final, n’en avait rien à cirer de sa tronche. C’était pathétique, elle était complètement pathétique, au moins, elle avait conscience de ça, elle ne vivait pas dans le déni, c’était déjà ça.

Elle était partie avec Mike parce qu’il était son second choix dans cette affaire, puisqu’elle ne pouvait pas avoir Jonah, elle avait cru que suivre un type qui semblait l’aimer, ça ne pouvait pas être une mauvaise chose. Sur le coup, ça n’avait pas été une mauvaise chose. Elle n’avait jamais cessé de penser à Jonah, mais au moins, loin de lui elle avait cru qu’elle pourrait enfin aimer quelqu’un d’autre, au lieu de rester indéfiniment, l’andouille de service, qui battait des cils devant son meilleur ami, qui lui n’y voyait rien. Au moins, tous les voyages qu’elle avait pu faire au cours des dernières années, elle ne les regrettait pas, bien au contraire. Quand bien même elle était fauchée et qu’elle devait travailler dans un bar de la ville pour payer son loyer, Evelyn avait passé des moments incroyables, à l’autre bout du monde et elle en gardait d’excellents souvenirs. Maintenant, le plus dur, c’était de s’habituer de nouveau à la vie New-Yorkaise et ça s’était loin d’être évident. Elle avait de nouveau envie de tout plaquer pour repartir, mais elle n’en avait pas les moyens, tout comme elle n’avait pas les moyens de reprendre ses rêves, là où elle les avait abandonnés. Elle n’avait de toute façon, même plus les moyens de payer le loyer de son bel appartement de Brooklyn, encore un truc qu’elle allait être obligée d’abandonner, à contrecœur, parce qu’y avait jamais rien qui allait comme elle le voudrait dans sa vie.

Au moins, l’idée d’aller chez Callie passer la soirée à jouer à la console, ça la réconfortait. Elles passaient toujours de bons moments toutes les deux et ce genre de soirée, c’était l’idéal pour se vider l’esprit un bon coup et penser à autre chose. La blonde était persuadée qu’elle en était arrivée à ce stade où elle avait vraiment besoin de souffler un bon coup, avant de sombrer dans la dépression, parce que rien n’allait dans sa vie. Heureusement qu’elle avait des amis comme Callie pour l’aider avec ça et puis des frères et des sœurs qui n’étaient pas tous des traitres, comme sa cadette qui avait décidé de s’envoyer en l’air avec son fiancé. Elle n’avait pas forcément fait attention à l’heure, mais en voyant Callie avec sa serviette entourée autour de la tête, elle avait l’impression d’être arrivée un peu trop tôt et de ne pas avoir laissé le temps à la brune de se préparer. Fallait dire qu’elle n’avait pas eu envie de rester bien longtemps dans cet appartement qu’elle allait devoir bientôt quitter. « Les clients qui se pointent à la fermeture, c’est les pire. Mais trois promesses de vente, ça doit en valoir le coup. » Plus que si c’était un mec, qui se pointait à la fermeture du bar en avalant trois verres, ça c’était loin d’être rentable, ceux-là, elle avait juste envie de les foutre dehors à grands coups de pied au cul, Evie. La blonde avait suivie son amie dans la cuisine, s’installant sur une chaise, comme elle avait l’habitude de le faire et si Callie avait besoin d’un coup de main pour quelque chose, elle pouvait le lui demander, en attendant, elle restait sage, parce qu’elle n’allait pas fouiller dans les placards après tout. Au moins Callie avait passé une bonne journée, ça la fit sourire la blonde, contente pour son amie. Elle hocha rapidement la tête à la question de Callie et quelques secondes plus tard, elle avait un verre devant elle. « Merci beaucoup, t’es la meilleure. » Un bon verre, ça ne lui ferait pas de mal, bien au contraire. Une bouteille entière ne lui ferait pas de mal à l’heure actuelle. « C’est peu dire. » Qu’elle répondit d’abord à Callie, dans un soupire las. Sa journée avait vraiment été chiante, c’était indéniable. « Je déteste mon job et maintenant mon proprio a décidé que je devais quitter mon appartement avant la fin du mois. » Elle détestait son job, c’était pas une surprise, pour l’appartement en revanche, elle avait vraiment cru qu’elle finirait par s’en sortir. Elle avait eu tort et maintenant, elle était dans la merde, un schéma récurant dans sa vie, de toute évidence.
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyMer 6 Sep - 0:59

Callie adore son travail. Vraiment, elle sait qu’elle n’aurait pas pu mieux tomber, qu’elle a de la chance de faire quelques chose qu’elle aime et elle n’hésite pas à faire des heures en plus afin de prouver à son patron qu’elle est motivée. Hors de question de se laisser remplacée du jour au lendemain parce qu’elle n’a pas plu à un client ou parce qu’elle est considérée comme une travailleuse inefficace. Mais généralement, les clients n’ont aucune envie de trainer dans la galerie lorsqu’elle n’a rien de prévu et adorent la faire finir avec du retard lorsqu’elle a quelque chose de prévu au soir. Car elle refuse d’être ce genre de personne qui se résume à la routine du métro, boulot, dodo. Elle sait que cela la dégoûterait de son emploi et qu’elle finirait par ne plus y prendre aucun plaisir si elle ne faisait que ça. C’est ainsi qu’elle se retrouve devant Evelyn, les cheveux complètement trempés, une serviette sur la tête, alors qu’elle sait depuis des semaines qu’elles doivent se voir. En effet, le schéma est plutôt simple. Elles se voient tous les vendredis soirs, une fois chez l’une, une fois chez l’autre. Difficile de l’oublier, surtout lorsqu’elle sait qu’elle passera forcément une bonne soirée. « Les clients qui se pointent à la fermeture, c’est les pire. Mais trois promesses de vente, ça doit en valoir le coup. » commente son amie avec un sourire que Callie lui rend bien volontiers. En effet, c’est le genre de choses qui aurait pu la propulser au rang d’employée du mois si la galerie faisait ce genre de choses. Mais actuellement, elle est la seule à gérer les achats alors cela n’aurait pas réellement de sens. « Eh ouais ! Plus de mille dollars la toile en plus. Un vrai délire. J’crois que lundi j’aurais droit à une bouteille de champagne pour fêter ça. » Il faut dire que c’est un peu la moindre des choses à faire de la part de son patron, non ? C’est elle qui a poussé l’homme d’affaire à céder face à ses coups de cœur. Sans cela, il ne serait certainement pas revenu en ce vendredi soir, juste avant la fermeture, pour faire ces promesses d’achat. La jeune peintre fait alors signe à son amie de la suivre jusque dans le coin cuisine où elle l’invite à prendre place d’un regard. De toute façon, Evelyn sait bien qu’elle est ici chez elle et qu’elle n’a pas à se sentir mal à l’aise de prendre ses aises. C’est même tout ce que Callie lui demande. Elle déteste l’idée qu’elles puissent se comporter comme deux étrangères que tout oppose. La blonde compte bien trop pour elle pour qu’il y ait ce genre de gêne. Aussi, la voyant légèrement sur les nerfs, la brune s’empresse d’aller lui servir un verre, qu’elle ne tarde pas à lui apporter sur la table de la cuisine. « Merci beaucoup, t’es la meilleure. » Callie lui adresse un sourire, pour lui laisser encore un répit de courte durée, avant de la questionner sur ce qui la taraude depuis qu’elle l’a vue arriver chez elle. Evelyn a l’air complètement épuisée. Il est évident qu’elle a passé une mauvaise journée. « C’est peu dire. » confirme presque aussitôt la blonde, visiblement bouleversée par ce qui lui arrive, avant de lâcher un long soupir. Callie reste silencieuse, prête à l’écouter. Elle veut être cette amie à l’écoute sur laquelle elle peut compter. Il faut dire qu’elle serait prête à tout pour elle, elle est ce genre d’ami dévoué dont on ne se débarrasse jamais. « Je déteste mon job et maintenant mon proprio a décidé que je devais quitter mon appartement avant la fin du mois. » Effectivement, la Blake a passé une sale journée. La peintre fait la moue alors qu’elle la regarde, sans vraiment trop savoir quoi dire pour la réconforter. Son cerveau tourne à plein régime. Hors de question qu’elle la laisse finir à la rue. Il faut lui trouver un nouvel appartement de toute urgence. Et si, ce nouvel appartement pouvait être moins difficile à trouver que ce qu’elle pensait ? « Ce gars est vraiment un connard. Te foutre dans la merde alors que tu lui as donné autant de fric ? J’y crois pas. » Elle secoue la tête d’un air consterné avant de venir derrière son amie, se saisissant de ses deux épaules pour les frotter avec affection, tentant de la réconforter. « Mais écoute, j’avais une surprise pour toi et je pense que c’est l’occasion de te la montrer. » lui lance-t-elle d’un ton plein de conviction. Il faut que cela serve à convaincre Evelyn. Et l’enthousiasme est souvent contagieux, même si aujourd’hui, il va être dur de faire en sorte que la jeune femme décoche le moindre sourire sincère. Mais il faut la comprendre, elle n’est pas dans une situation des plus faciles. « Allez, suis moi ! » insiste Callie en s’éloignant vers le couloir où se situe sa salle de bain et sa chambre. Elle attend que la blonde la suive avant d’avancer un peu plus, pour finalement s’arrêter devant une porte, face à la salle de bain et à côté de sa propre chambre. Elle ménage son effet de surprise, avant d’ouvrir le battant en grand, pour dévoiler une pièce encore plongée dans l’obscurité. « J’voulais te proposer qu’on se mette en coloc pour qu’on puisse multiplier les soirées jeux vidéos alors autant que je me lance maintenant. » Ce n’est pas vrai du tout, elle n’y avait jamais pensé, mais elle aurait très bien pu le faire. Et elle ne veut pas croire qu’Evelyn est en train de la prendre en pitié. Elle s’avance dans la pièce afin d’ouvrir les rideaux en grand pour faire entrer la lumière. Un lit et une commode sont déjà présents, et la fenêtre donne directement vue sur le parc face auquel habite la Johnson. De quoi être à l’aise, vraiment. « Alors, t’en dis quoi ? » lui demande Callie avec un sourire.
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Evelyn Blake
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptySam 9 Sep - 18:10


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callie johnson et evelyn blake

Elle avait passé une bien mauvaise journée Evelyn. Mais est-ce qu’elles n’étaient pas toutes mauvaises ses journées dans le fond ? C’était une question qu’elle se posait de plus en plus souvent ces derniers temps. Elle était coincée dans un job qui ne lui plaisait pas le moins du monde, elle n’avait plus de fric, une situation difficile, quand on vivait aux Etats-Unis, c’était pas comme s’il y avait beaucoup d’aides pour les gens pauvres dans le coin. Elle ne voulait pas qu’on lui prête de l’argent de toute façon, Evelyn, elle était certaine qu’elle pouvait s’en sortir toute seule et qui sait, peut-être même qu’une fois sa situation financière un peu plus table, elle aura même l’occasion de reprendre son internat de médecine là où elle l’avait arrêté, ou le recommencer à zéro, si c’était ce qu’on exigeait d’elle. Malgré ses nombreux moments de déprime, Evie, elle avait encore l’espoir que les choses finissent par s’arranger pour elle. Au moins, elle restait un minimum optimiste, ça lui permettait de garder la tête hors de l’eau. Elle ne s’attendait pas non plus à ce que tous ses problèmes s’arrangent comme ça en un claquement doigts parce qu’elle avait la force d’y croire. Non, elle mettait la main à la pâtes et se décarcassait dans un job qu’elle détestait pour gagner sa vie, elle faisait des économie là où elle pouvait, bref, elle essayait de les résoudre, ses problèmes.

Ça ne s’arrangeait pas vite malheureusement. Aujourd’hui, était une journée qui lui semblait être encore pire que les autres, vu comment ça s’était terminé. Elle n’avait pas pensé que son propriétaire la mettrait à la porte comme ça. Ça faisait plusieurs mois qu’elle avait du retard pour payer son loyer, mais, elle l’avait prévenu et puis à chaque retard, elle s’était quand même débrouillée pour payer, ça aurait été pareil ce mois-ci. Peut-être qu’à force de lui donner des avertissements, il en avait eu marre. C’était pas le même le plus sympa de la planète. Au contraire, il avait plus facilement l’air d’un vieil avare qui avait beau avoir déjà plein de fric, en voulait toujours plus et ne supportait pas qu’on ne lui donne pas l’argent qu’on lui devait, quand il le réclamait. Evelyn n’avait jamais apprécié ce type, mais au moins, tant qu’elle n’avait eu aucun problème financier, qu’elle avait toujours bien payé en temps e et en heure, elle n’avait jamais eu de problèmes avec lui. Evidemment, c’était différent à présent. Il voulait son argent, elle ne pouvait pas payer, alors c’était la porte directement.

Heureusement qu’elle avait cette soirée de prévue avec Callie pour lui remonter le moral, sinon, elle aurait probablement passer la soirée à picoler comme une désespérée, toute seule sur son canapé. Sortir et s’amuser avec une amie ça ne pouvait pas lui faire de mal, bien au contraire. Elle était contente au moins pour Callie, même si ça l’avait fait quitter le boulot plus tardivement, elle avait fait une bonne affaire. « J’espère pour toi, ce serait mérité. Et à mille dollars la toile, mieux vaut qu’on te serve du vrai champagne, pas un vieux truc de supermarché. » Elle n’était même pas sûre elle, qu’elle ferait la différence entre un truc de qualité et un truc de supermarché, mais bon, ça méritait quand même une vraie bouteille. Au moins, Evelyn, elle se contentait très bien de ce que son amie lui avait servi comme verre, elle n’avait, fort heureusement, pas des gouts de luxe. Elle répondit à son amie, manquant d’entrain, sans doute, alors qu’elle évoquait les problèmes qui lui pourrissaient la vie ces derniers temps. « Il est plutôt radin. Je l’ai jamais aimé ce type. » Elle était certaine qu’y avait des proprios gentils qui existaient, mais le sien n’en faisait pas partie. Elle sourit légèrement, alors que son amie la prenait par les épaules, avant d’arquer un sourcil face à la révélation de cette surprise qu’elle avait pour elle. Elle ne se fit pas prier pour suivre son amie, avalant quand même avant une large gorgée de son verre, comme si ça pouvait l’aider à oublier un peu tous les problèmes de sa vie. Elle ne tarda pas à se retrouver dans une chambre, ça c’était en effet une surprise à laquelle elle ne s’attendait pas. « T’es sérieuse ? » Elle ne pu s’empêcher de poser la question, c’était une invitation qui était tentante évidemment. Colocataire, ça voulait dire partager les frais, c’était pas comme si elle allait vivre aux dépends de Callie si elle acceptait. « Ce serait vraiment cool. Peut-être que je pourrais me trouver un job dans un bar du coin, je déteste vraiment celui ou je bosse. » Tout ce qui l’arrangeait, c’était la proximité avec son domicile, elle n’avait pas besoin de prendre la voiture pour y aller. Mais, si elle pouvait chercher un job ailleurs, ça ne pouvait que l’arranger un peu plus. Ce bar, elle ne le supportait vraiment plus.
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyLun 11 Sep - 18:34

Callie a toujours eu le cœur sur la main, peut-être même un peu trop. A de nombreuses reprises, des personnes malintentionnées ont tenté de profiter d’elle pour ça et elle s’est bien souvent faite avoir, regrettant par la suite de s’être donné autant de mal pour des personnes qui n’en valaient pas la peine. Mais pour Evelyn, c’est différent. Elle sait qu’elle ne risque pas de regretter. Après tout, les deux jeunes femmes ont eu un coup de cœur amical l’une pour l’autre et la blonde ne lui a jamais fait faux bond, venant à leur rendez-vous jeux vidéos même lorsqu’elle n’était pas d’humeur à le faire. Avec l’esprit ailleurs. Comme c’est le cas ce soir-là, finalement. Peut-être est-ce pour ne pas lui faire de faux plan ou bien est-ce parce qu’elle y tient réellement, Callie ne peut pas le savoir, mais le fait qu’elle prenne la peine de se déplacer même lorsqu’elle a le moral au fond des chaussettes la touche énormément. Elle est heureuse de voir le visage d’Evelyn s’illuminer lorsqu’elle comprend enfin où elle veut en venir. Oui, elle est vraiment en train de lui proposer de venir habiter là. Après tout, un peu de compagnie ne peut pas lui faire de mal, les soirées jeux vidéos seront plus accessibles et plus fréquentes, et elles n’auront pas à se sentir seule chacune de leur côté. Il ne semble y avoir que des avantages. En plus, dans le Queens, le loyer est bien plus abordable que là où Evelyn vit actuellement. Alors avoir un loyer dont le prix est presque divisé par deux, quand on a quelqu’un pour partager les coûts, ça ne peut que faire du bien au porte monnaie. Et puis, si jamais elle n’a pas de quoi payer, Callie sait qu’elle est tout à fait capable de payer le loyer toute seule, elle l’a déjà fait durant des années. Pas de mauvaise surprise à l’horizon. « T’es sérieuse ? » lui demande Evelyn, comme si elle a du mal à croire que la peintre puisse faire une telle invitation. Il est vrai que cela doit être surprenant. Elle n’est pas du tout venue pour ça à la base, alors elle ne pouvait pas s’y attendre. Callie elle-même ne s’attendait pas à ce que son amie lui annonce qu’elle était mise à la porte. Mais elle a cette chambre vide qui n’attend que de trouver un locataire depuis des années. Alors il est hors de question qu’elle la laisse dormir sous les ponts ou qu’elle la regarde être en difficulté sans ciller. « Evidemment que je suis sérieuse ! J’adorerais qu’on fasse une colocation. Ce serait vraiment un plaisir. » lui répond Callie en hochant la tête pour acquiescer. Bien sûr, au début cela lui fera bizarre d’avoir à cohabiter avec quelqu’un alors qu’elle vit seule depuis des années. Mais elle a été élevée dans une famille nombreuse, alors elle sait qu’elle est complètement en mesure de vivre en colocation. Vivre avec ses frères et sœurs, c’est un peu la même chose que de vivre en colocation. « Ce serait vraiment cool. Peut-être que je pourrais me trouver un job dans un bar du coin, je déteste vraiment celui ou je bosse. » Callie hoche la tête, pensive. En effet, ce serait une façon de régler deux grands problèmes de la vie d’Evelyn d’un seul coup et ça ne serait pas plus mal. Surtout que le bar dans lequel elle travaille actuellement semble lui occuper l’esprit bien trop souvent pour des choses négatives. La peintre n’aime pas voir son amie dans cette situation. C’est réellement quelque chose d’assez insupportable de savoir les gens qu’on apprécie dans la galère. Alors elle prend le temps de réfléchir quelques instants. « Si tu veux, pas loin d’ici il y a ce bar dans lequel mon association se réunit assez régulièrement. J’ai entendu dire qu’ils recherchaient une serveuse. Je peux peut-être parler de toi ? » Si ça ne tenait qu’à elle, Callie parlerait tout de suite de son amie. Elle sait que c’est une personne sérieuse et qu’elle ne les décevra pas. Mais elle ne peut pas l’engager sans lui demander, ce serait inapproprié. Et Evelyn n’a peut-être pas envie d’être trop aidée. Cela arrive chez certaines personnes, qui ont leur fierté. La blonde n’a pas l’air d’être ainsi, mais on ne sait jamais. La peintre ne l’a jamais fréquentée de façon professionnelle. « C’est un bar LGBT, je ne sais pas si ça te dérange par contre. Mais ils cherchent quelqu’un d’urgence et tu cherches d’urgence à te sortir de ton bar pas cool là. Alors vous pouvez peut-être vous dépanner mutuellement. Ou alors tu pourrais rester travailler là-bas si tu t’y sens à l’aise. » Elle hausse les épaules en lui servant un sourire se voulant encourageant. Après tout, Evelyn est libre de faire ce qu’elle veut. Et il est vrai que les bars LGBT ne donnent pas envie à tout le monde de venir y travailler, puisqu’il arrive souvent que des personnes éméchées viennent s’en prendre à la devanture. Des homophobes comme il y en a partout. Alors il y a une différence entre s’assumer et travailler là-dedans. « Et puis, il me semble qu’en temps de transport, la fac ne se situe pas très loin. Après tout, on est dans un quartier étudiant. Tu ne voulais pas reprendre les études ? Je sais qu’ils font des cours du soir. » Au moins, ce propriétaire un peu trop proche de ses sous aura été l’occasion de chambouler un peu la vie d’Evelyn, de lui donner le coup de pouce nécessaire pour faire bouger les choses. Mais peut-être tout cela est-ce un peu trop brutal.
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Evelyn Blake
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MessageSujet: Re: i will always be there to welcome you home. (evelyn) i will always be there to welcome you home. (evelyn) EmptyJeu 21 Sep - 12:13


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Elle avait bien conscience d’être considérablement dans la merde en ce moment Evelyn. C’était pour ça qu’elle avait été obligée de rentrer à New-York, quand bien même elle n’en n’avait pas forcément eu l’envie. Elle avait été bien, à passer d’une ville à une autre, d’un pays à un autre sans vraiment se poser de question. C’était probablement la seule bonne chose qui était arrivée dans sa vie depuis un moment maintenant. Elle les avait vraiment aimés ses voyages. Mais forcément, quand l’argent avait commencé à lui manquer, elle n’avait pas eu d’autre choix que celui de rentrer à New-York pour reprendre sa vie en mains. C’était plutôt déplaisant comme situation. Elle avait l’impression d’être complètement coincée dans la grande ville, alors même qu’elle aimerait de nouveau pouvoir prendre la fuite. Evidemment, ce serait beaucoup plus simple, si seulement elle n’avait pas abandonné tout un pan de sa vie qu’elle ne savait pas comment retrouver. Ses rêves de carrière, ses études, tout ça, c’était loin derrière elle pour le moment. Elle était bien loin de sa grande carrière de médecin, coincée dans un bar qu’elle détestait, entourait de personne qu’elle détestait tout autant. Au moins, son boulot pourri, il lui offrait un salaire, même si ce n’était pas suffisant pour lui permettre de garder sa vie telle qu’elle l’avait eue jusqu’à présent, quand son père avait payé pour une grande, très grande, partie de ses dépenses. Ça avait été la moindre des choses sans doute de la part de son père, mais la blonde, n’avait pas l’intention d’aller vers lui pour lui demander de l’aide.

Peut-être qu’elle avait trop d’égo et que du coup ça l’empêchait de faire appel à cette solution qui pourtant l’aurait beaucoup aidée. Pourtant, elle savait très bien que si elle allait voir son père parce qu’elle avait besoin d’argent, il lui en filerait sans même poser la moindre question, parce que c’était à peu près à ça que ça s’arrêtait chez lui la définition du rôle du père : filer du fric et basta. Elle aurait facilement pu en profiter la blonde, après tout, il n’avait pas joué un grand rôle dans sa vie, alors il pouvait au moins faire ça, mis c’était sa fierté à elle qui ‘en prendrait un coup. Elle n’avait pas envie de dépendre de quelqu’un, elle avait vingt-neuf ans après tout, plus l’âge de vivre avec l’argent de son père. Mais en plus de ça, elle n’avait certainement pas envie d’aller demander de l’aide à un type qui n’en avait rien à faire de sa tronche. Ouais, elle était un peu trop fière des fois Evelyn, pas sûr que ce soit toujours une bonne chose, il lui arrivait aussi, paradoxalement, d’être trop lâche pour faire autre chose que de prendre la fuite en courant. Ça lui avait couté son amitié avec Jonah, encore un truc qui faisait qu’être de retour à New-York craignait.

Au moins, ça lui avait permis de rencontrer Callie, ça c’était une bonne chose. Si elle devait classer les choses bien de sa vie et les choses qui craignaient, au moins, la brune, elle se retrouverait dans la liste des choses bien. Elle était contente d’avoir rencontré Callie, sur ce site de rencontre débile. Au défaut de ne pas y rencontrer l’amour – elle n’y croyait plus de toute façon – au moins, elle avait rencontré une super amie avec laquelle elle aimait passer quelques soirées de temps en temps, à jouer aux jeux-vidéo sans se prendre la tête. C’était plutôt efficace ça, pour oublier les tracas du quotidien. Elle était contente alors, ce soir, d’être venu la voir. Encore plus contente sans doute, maintenant que la brune lui proposait une solution qui lui sauvait la vie et qui n’incluait pas qu’elle lui fasse la charité. Elle lui proposait une colocation, alors évidemment qu’elle paierait la moitié du loyer et la moitié des charges qui allaient avec. Le tout serait moins cher que ce qu’elle payait toute seule, son appartement était grand beau, et vraiment pas dans ses prix, c’était pour ça que son propriétaire l’avait foutue à la porte. « C’est vraiment adorable. Tu me sauves la vie. » C’était une évidence ça, après tout, sans appartement, elle se serait retrouvée à la rue comme une clocharde et cette vie là, clairement, ce n’était pas fait pour elle. En plus maintenant, elle lui parlait d’un bar dans lequel elle pourrait bosser. Elle avait vraiment envie de l’embrasser tellement elle tait heureuse maintenant. Tout avait été pourri avant qu’elle n’arrive chez son amie. » Ce serait vraiment parfait. » Le regard de la blonde s’illumina, si elle pouvait en plus la débarrasser de son bar pourri, elle lui en serait doublement reconnaissante. Elle n’en pouvait plus de l’ambiance dans le bar dans lequel elle bossait. « Je suis bi, je te rappelle, j’ai pas de problème avec ça. » Elle assumait bien sa sexualité, et puis peut-être qu’au moins, dans ce genre de bar elle ne se ferait pas tripoter par tous les mecs pervers du coin et ça, ce serait vraiment un soulagement. « Je suis vraiment prête à tenter ma chance dans n’importe quel bars qui serait pas celui où je bosse. » Elle voulait vraiment le quitter ce bar et si elle travaillait encore dedans, c’était juste qu’elle ne pouvait pas se permettre de démissionner, sans être certaine d’avoir une solution pour rebondir. Elle avait besoin de son salaire, même si ce dernier n’était pas suffisant. « Ouais, je voudrais les reprendre. J’essaie d’économiser pour ça, c’est cher l’université. » Vivre ici, ça lui permettrait peut-être de les faire ses économies, après tout, elle n’avait besoin de la fac que pour une remise à niveau, parce qu’on ne balançait pas une fille dans un hôpital si elle n’avait pas fini son internat et qu’elle n’avait pas tenu un bistouri depuis des années. Elle devait repasser des examens avant de reprendre. Peut-être que grâce à Callie, elle pourrait se permettre de faire ça, une idée qui la réjouissait d’avance.
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