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cuz he'll chew you up (nate)

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MessageSujet: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyLun 26 Juin - 12:15

Le soleil était encore bien en place dans le ciel, imposant ses chauds rayons lumineux comme s’il voulait prouver à tous que c’était bien lui le roi dans le système solaire, à tel point que Sunny avait dû dû abaisser les stores de son bureau pour ne pas être aveuglé pendant qu’il travaillait – ou en tout cas essayait de, si ce n’était faisait semblant d’être productif –. Il grogna, rejetant lourdement le stylo sur son massif bureau, qui était rangé contre toute attente parce que derrière les semblants Sunny était effectivement assez maniaque – comme il pouvait être bordélique, cet homme était un paradoxe – et puis si jamais quelqu’un venait à pénétrer son antre il fallait bien sauver les apparences, il rejeta la tête en arrière et s’étirant bruyamment. Il n’était vraiment pas fait pour être un sédentaire, le cul assis toute la journée. Qu’est-ce qu’il lui avait pris d’accepter ce post ? L’ambition et l’arrogance, comme d’habitude. Parce qu’il ne pouvait pas se contenter d’être un pion dans un engrenage, il voulait être celui qui tirait les ficelles des pantins. Toutefois, il voulait bien admettre de temps en temps – pas trop non plus, Sunny n’avouait jamais ses erreurs, il était bien trop fier – que la vie au laboratoire lui manquait. Les recherches, la patience, la victoire d’enfin déceler une nouvelle piste à explorer… Et pourtant il n’était pas chassé du monde des chercheurs, il n’en avait encore le statut officiel. S’il n’y remettait plus les pieds, c’était bien par choix délibéré. Oui, qu’est-ce qu’il pouvait être compliqué alors.

Il s’étira donc, faisant craquer ses articulations et grincer ses muscles meurtris, jetant un coup d’œil furtif à l’heure affichée sur pendule murale, elle même accrochée à un des murs de ton bureau. Ah ouais, c’était déjà la fin de l’après-midi. Tu soupiras. Non, cela n’avait pas été une journée très productive. L’avantage d’être le doyen de l’université – outre le nom présomptueux au possible –, c’est qu’il était maître de lui-même, faisant ses propres horaires et son propre planning quotidien. En d’autres termes, s’il avait envie de se casser, il pouvait le faire à n’importe quel moment de la journée si l’envie le lui prenait. Pendant un bref instant il se demanda s’il n’était pas plus sage de rester encore deux petites heures pour essayer d’avancer un peu dans cette paperasse qui commençait à former un bel amoncellement sur son bureau, pourtant magnifique en dessous, vu que c’était en ce moment tendu avec Arthur et qu’il n’avait pas excessivement envie de rentrer chez eux. Toutefois, il se sentait fatigué et assez pâteux – ce n’était pas possible de faire aussi chaud lors d’une fin de journée –, et son désir de se vautrer dans son canapé en comatant devant des conneries à la télévision prit le dessus. Alors il laissa ses dossiers sur son bureau, rangea ce dont il avait besoin dans sa sacoche, et sortit du bureau tout en prenant bien soin de fermer la porte à clefs derrière lui – on ne savait jamais, et effectivement l’université regorgeait de petits voyous –.

Il descendit les marches à une vitesse folle, à l’évidence pressé de se retrouver dehors, laissant les rayons du soleil caresser sa peau du visage où pouvaient apparaître quelques tâches de rousseurs en été, mais surtout de se cramer une bonne cigarette une fois sortie de l’enceinte de l’établissement. Une fois les grilles franchies, il sortit machinalement une de ses clopes pour la foutre dans sa bouche et l’allumer. Mais alors qu’il redressait la tête, son regard tomba mécaniquement sur un jeune homme qui se trouvait à quelques mètres de lui. Nate. Inconsciemment, un doux sourire pensif et joueur vint planer sur ses lèvres. Depuis quelques temps, son attention était automatiquement magnétisée par la présence du jeune homme lorsqu’il était dans ses parages. Sunny le connaissait principalement de vue, puisqu’il était un de ses élèves et traînait dans la même bande de potes que son propre fils – ce qui aurait pu être bizarre pour certains, voire même très malsain pour d’autres –. Mais s’il avait remarqué la manière dont le jeune adulte pouvait le mater, sans vraiment l’admettre, il n’avait jamais eu l’occasion de l’aborder correctement. Jusqu’à ce qu’il ait eu la bonne idée de s’inscrire sur MatchMaker.

Recrachant la fumée toxique, il fit doucement les quelques pas qui le séparaient du cadet, pas timide pour un sou mais souhaitant intérieurement que le petit homme ose lui parler en vrai. Oui, parce qu’ils avaient parlé… énormément, sur l’application. Mais, comme l’avait si bien dit Nate, c’était toujours différent derrière un écran, et Sunny voulait voir jusqu’où le courage du garçon pouvait aller. « Bonjour. Je suppose que vous venez de finir votre journée de cours. Heureux ? » Très méticuleusement, il avait opté pour le vouvoiement, parce que si en discussion virtuelle ils avaient osé se dire des choses bien plus qu’ambiguës, actuellement ils étaient devant l’université et certaines choses pouvaient être mal vues, si ce n’était interdites et punies. Toutefois, si les paroles du directeur étaient excessivement polies et placides, son regard pétillant en disait long pour quelqu’un qui connaissait le contexte. « Vous attendez vos amis ? Parce que sinon je peux vous proposer un café. » Et il amena sa cigarette à ses lèvres, avant d’en tirer une longue bouffée. Parce qu’il avait adoré sa conversation avec le jeune homme, mais il avait fondamentalement besoin de plus. Même si c’était mal parce qu’il était jeune, que c’était un de ses étudiants, un des amis de son fils, et qu’il était marié. Surtout parce que c’était mal, en fait.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyLun 26 Juin - 13:35

tu n'as pas la tête à aller en cours. encore moins que d'habitude, en réalité. souvent, il t'arrive de pousser de longs et lourds soupirs rien qu'à l'idée de devoir te lever pour te rendre à l'université, mais c'est de pire en pire en ce moment et dés que tu pénètres dans le bâtiment, tu sens ton esprit se disperser et tu as l'impression de perdre le contrôle de tes pensées. et tu détestes littéralement cette sensation, celle d'être assailli par une multitude de stimuli extérieurs et qui, au final, ne font que parasiter ton calme apparent. tu ne sais pas si jade a remarqué ton état - qui, il faut l'avouer, est à deux doigts d'un de ses périodes ou tu t'enfermes dans ton monde - ce matin. en tout cas, elle ne l'a pas relevé et sans doute qu'elle le fera ce soir, si tu ne te retrouves pas toi-même entre-temps. ta journée est longue et ennuyeuse, dénudée de sens et tu te surprends à attendre impatiemment de sentir ton portable vibrer dans ta poche, signe d'un nouveau message quelconque. c'est en plein cours d'informatique que tu termines par soupirer de nouveau, passant une main sur ton visage. tu ne sais pas trop dans quelle merde, tu t'es foutu ces derniers jours, mais tu l'as fait. et tu l'as trop bien fait sans doute. bordel. tu tentes de te concentrer sur ce que ton professeur raconte, t'essayes de focaliser tes pensées sur les lignes de codes qui défilent sur l'écran de ton ordinateur, mais aucun moyen de te concentrer. trop de bruits, trop d'agitation autour de toi. tu as besoin de calme et ce n'est certainement pas l'université qui va t'offrir ce calme. c'est sans doute pour cette raison que t'as décidé de ne pas te rendre à tes deux derniers cours de la journée, de toute manière, tu n'auras qu'à demandé ses notes à une connaissance dans ta classe avec qui tu t'entends assez bien. feignant de te sentir plus ou moins mal à la fin du dernier cours auquel tu décides d'assister, tu te faufiles dans la foule et tu sors de l'établissement. les étudiants ne tardent pas à se dissiper - rentrant chez eux ou retournant en cours après quelques minutes pour souffler. tu passes une main dans tes cheveux, venant t'adosser contre le grillage, prêt de l'entrée de l'université. sans doute que c'est risqué de rester la alors que tu es censé être en cours, mais jusqu'à preuve du contraire, tu es majeur, vacciné, et tu prends les décisions qu'il te plaît.

tu ne fais pas réellement attention au monde qui t'entoure, perdu dans ta bulle, alors que tu réponds aux messages de ton frère - ce qui est assez rare pour être souligné. bonjour. je suppose que vous venez de finir votre journée de cours. heureux ? par réflexes, tu relèves la tête sans doute trop rapidement quand tu sens tes cervicales craquer désagréablement. tu portes ta main dans ta nuque, voulant, par habitude, frotter le bout de tes doigts contre ta peau pour faire passer le picotement désagréable qui se faufile sous ton épiderme. mais ton geste reste suspendu quand tu assimiles enfin qui se tient devant toi. et. bordel, t'étais clairement pas prêt mentalement à te retrouver face à monsieur le doyen dont le regard pétillant te rappelle bien trop rapidement ces messages échangés quelques nuits plus tôt. vous attendez vos amis ? parce que sinon je peux vous proposer un café. un café. il. te. propose. un. café. tu te sens totalement perdu dans la situation. tu es totalement perdu face à lui. et parfois, tu aimerais ne pas être comme ça. ne pas être aussi timide, aussi désarmé face à un simple crush. tu retiens le soupir envers toi-même qui menace de passer tes lèvres. je n'attends personne. est la seule phrase que tu arrives à articuler pour le moment. tu termines par détourner le regard et par glisser ton téléphone dans la poche arrière de ton jean, essayant par tous les moyens de paraître totalement normal. c'est-à-dire de ne pas rougir comme un puceau, de réussir à faire des phrases correctes et surtout, de ne pas réagir, en général, comme un enfant de cinq ans qu'on met face à son grand-oncle inconnu au bataillon. je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps. vous devez avoir beaucoup à faire. tu ne sais trop par quel miracle, tu arrives à parler autant face à cet homme, mais c'est plutôt un bon point. enfin, pour toi. enfin, tu n'en sais trop rien, au fond. tu pries silencieusement pour qu'il abandonne, mais de ce que tu as pu voir avec simplement quelques messages, il n'est pas le genre d'homme à abandonner aussi facilement la partie et, s'il souhaite réellement boire un cafe - un café, putain, ça pourrait être nina qui te propose de boire un café de cette manière - avec lui, alors sans doute que tu finiras par plier et qu'il gagnera cette manche. tu te pinces légèrement les lèvres, passant presque nerveusement une main dans tes cheveux.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyLun 26 Juin - 18:48

Il était assez clair que Sunny avait un égo surdimensionné. Il était tout à fait ce genre de personnes exécrables qui se présentent bien devant les autres – élégantes, propres sur soi et parfaitement respectables –, toutefois une fois qu’on commence à apprendre à les connaître un peu plus en détails et en profondeurs, elles se découvrent sous un nouveau jour et dévoilent leur infâme arrogance. Sunny, il faisait indubitablement partie de cette catégorie d’humains. Il aimait un peu trop être sous le feu des projecteurs, même s’il feignait forcément la fausse modestie dans ses bons jours, et appréciait constater qu’il ne laissait personne indifférent. Haine, admiration, dégoût ou fascination, pour lui c’était des sentiments forts qu’il mettait tous dans le même panier. Ainsi, il savait plus ou moins consciemment – mais préférait faire taire cette petite voix de la raison qui se tuait à lui murmurer à l’oreille des sages propos qu’il ignorait pleinement, à son grand dam – qu’il s’adonnait à un jeu sordide avec Nate. Néanmoins, il semblait ne pas pouvoir s’en empêcher. Il avait été séduit par le jeune homme, le plus naturellement du monde possible. Il avait été séduit par son caractère encore innocent. Il avait été séduit par ses bouclettes noires et ses yeux verts foncés. Mais il avait été également séduit parce qu’il s’était aperçu de l’effet qu’il avait sur lui, et c’était un sentiment fortement grisant.

Peut-être qu’il aimait un peu trop le pouvoir, à tel point qu’il avait tendance à détruire les personnes autour de lui – entre autres à cause de cela –. Mais comme un gamin qui n’arriverait pas à se contrôler, Sunny cédait une nouvelle fois à ses pulsions primaires et dominantes en abordant délibérément le gamin au milieu de la foule universitaire, et pas cachée derrière un écran comme ils avaient tous les deux faits durant ces derniers jours. Il ne s’empêcha pas de sourire, presque victorieusement mais joyeusement, lorsqu’il observa la réaction de l’étudiant quand il s’aperçut qui venait de rentrer dans sa bulle de solitude. Il était tellement décontenancé qu’il sembla se figer sur place, et si Sunny aurait pu le pousser un peu plus dans ses retranchements en le provoquant, il décida plutôt de lui laisser le temps de s’adapter, prendre son courage à deux mains et dépasser sa timidité gênante. « Je n'attends personne. » Sunny haussa un sourcil, un millier de questions passant instantanément à travers son esprit. Mais s’il avait très envie de toutes les poser et obliger Nate à lui répondre, la raison reprit le dessus – pour une fois –, et il se dit que pour une fois il allait devoir jouer la carte de la patience s’il voulait arriver à ses fins, qui étaient actuellement de le persuader de boire un innocent café – aheum – avec lui. « Je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps. Vous devez avoir beaucoup à faire. » Évidemment qu’il était déçu de ce refus, mais cela aurait été également mentir de dire qu’il ne s’y était pas attendu. Par discussion virtuelle aussi, Sunny avait dû faire des efforts pour briser la glace avec Nate. Glace qui avait tendance parfois à se reconstruire toute seule, et il était normal que cette glace soit encore plus dure à faire fondre en face à face.

Alors oui, il était déçu, mais pas tant que cela puisqu’il avait prévu le coup. Néanmoins, il accentua, exagéra et appuya son expression de déception et de semie tristesse. « Ah. Je ne me savais pas d’aussi mauvaise compagnie que cela. Tant pis. » Alors qu’il commença à tourner le dos à Nate pour faire mine de partir, un million de pensées – parfois plus saugrenues les unes que les autres – traversa également son esprit vicieux, et il sourit à une de ses anciennes élèves qu’il avait eue la chance d’avoir en cours avant qu’il ne devienne doyen, qui lui avait adressé un petit signe de la main. Puis avant de faire quelques pas de plus, il se retourna une nouvelle fois sur lui-même – sincèrement, s’il avait eu une cape il l’aurait faite tournoyer sur lui-même, et ç’aurait été plus que mélodramatique –. Si son air été ferme et décidé, son ton lui intimait qu’il avait encore totalement le choix, alors que c’était plus ou moins faux, parce que lorsque Sunny avait décidé de quelque chose, il était dur d’y revenir. « Vous êtes sûr que vous ne voulez pas m’accompagner ? C’est ma tournée. Et je promets que cette fois-ci je ne grifferai pas ni ne mordrai. » Il haussa les épaules, les mains à la hauteur de son torse d’un air presque nonchalant, alors qu’il souriait le plus chaleureusement possible. Ainsi, on en oublierait presque ses cornes. « Disons que c’est le doux début de mes promesses tenues » Allusions délibérées à ce qu'ils avaient pu se dire lorsque de leurs conversations osées. Parce que des promesses, il en faisait beaucoup. Et si habituellement il était un homme grandiloquent et infiniment beau parleur, une autre petite voix – celle d’un petit démon cette fois-ci – lui susurrait que pour une fois il avait follement envie de tenir ses promesses douteuses.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyLun 26 Juin - 19:47

aussi loin que tu arrives à t'en souvenir, tu as toujours été d'une timidité maladive et pour toi, mener une discussion avec quelqu'un que tu connais à peine - mais avec qui tu as échangé des tonnes de messages ambiguës et pas très subtils via une application stupides - relève d'un effort constant pour toi. alors te retrouver confronter ainsi face à sunny, c'est sans doute trop. ouai. et sans doute que tu vas dire des conneries et te ridiculiser un peu plus qu'avec certain de tes messages, mais tant pis. tu es presque certain que maintenant qu'il a eu la merveilleuse idée de te proposer de boire un café avec lui - boire un café, n'est ce pas ? - il ne compte plus te lâcher avant que tu n'acceptes sa proposition. et, au fond, peut être que tu brûles d'envie de d'impatiente de boire un café avec lui. oui. sans doute. c'est lui qui t'a dit de lâcher prise, non ? tu t'apprêtes à le faire. tu n'aimes pas qu'on dérange tes plans, qu'on dérange ta journée et par-dessus tout, tu n'aimes pas l'imprévu. ce qui est donc en train de ce passer en ce moment même. tu retiens un soupir, tu te mords très légèrement la lèvre inférieure. mais malgré tout ça, tu ne peux pas t'empêcher d'être méfiant, de laisser la distance et le silence s'installer. comme bien trop souvent. tu oses - et oui, réellement, tu oses - relever les yeux pour croiser le regard de l'homme face à toi. tu fronces légèrement les sourcils en y décelant une expression tout à fait exagérée. mais une expression qui te trouble quand même. la déception. serait-il réellement déçu de te voir refuser son invitation ? tu n'en sais rien. ah. je ne me savais pas d’aussi mauvaise compagnie que cela. tant pis. tu restes stoïque un moment, avant de secouer faiblement la tête. j... les mots ne sortent pas. tes poings se serrent légèrement quand tu observes l'échange entre l'ancien professeur et une jeune femme qui a sans doute fait partie de ses élèves. pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ? t'es pas censé, t'as pas le droit de réagir comme ça. il te doit rien, tu le dois rien, ça s'arrête la. si seulement, c'était aussi simple. c'est jamais simple dans ton esprit.

seulement, tu n'as pas le temps de réfléchir - ou peut être que tu réfléchis tellement que tu n'as pas le temps de te focaliser sur une pensée précise - qu'il se retourne de nouveau, son regard sur toi. vous êtes sûr que vous ne voulez pas m’accompagner ? c'est ma tournée. et je promets que cette fois-ci je ne grifferai pas ni ne mordrai. disons que c’est le doux début de mes promesses tenues. tu manques de t'étouffer avec ta salive et tu en oublierais presque de respirer. tu en oublies de respirer et il te faut quelques longues inspirations avant d'être capable de réfléchir de nouveau. pourquoi y-a-t-il fallu qu'il t'abordes de la sorte juste devant l'entrée de l'université. dans ce cas ... je me vois mal refuser votre invitation. tu essayes de parler le plus normalement possible. c'est-à-dire avec une intonation à peu prêt normale et sans butter sur aucun. tu ne sais pas par quel miracle tu arrives à ce résultat - une phrase complète - mais tu y arrives bel et bien, et c'est tant mieux. une voix dans ton esprit te hurle de ne pas le suivre. que ce n'est pas ... normal. mais tu ne peux pas t'empêcher d'être curieux, tu veux, tu as envie qu'il tienne toutes ces promesses ambiguës et sous-entendues. et, ce n'est pas dans ton genre de te comporter de cette façon, mais il y a cette aura qui l'entoure et qui t'empêche d'être comme tu peux être avec une toute autre personne. tu reprends doucement ton souffle, comme à la suite d'un sprint. tu n'oses pas croiser son regard et tu tords nerveusement tes doigts dans ta main. au fond de toi, tu sais qu'il a gagné, tu sais que tu vas le suivre, sans rien dire, la bouche fermée parce que tu ne trouveras rien à répondre pour briser un silence sans doute gênant. en ce moment même, tu aimerais pouvoir te dissimuler derrière l'écran de ton téléphone.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyLun 26 Juin - 22:32

Pour une fois, sincèrement, Sunny n’avait aucunement pensé à mal en souriant à cette ancienne élève dont il avait même oublié le nom. Après tout, ce n’était qu’une question de politesse et de respect des codes sociaux que de lui adresser un petit sourire et un signe de tête lorsqu’elle vint le saluer. Certes, elle était plaisante à regarder et il était flatté qu’elle cherche son attention même trois ans après, néanmoins bien que ce soit tout à fait dans les habitudes de Sunny de provoquer les gens pour tester leurs réactions – ce qui était fortement hypocrite, parce qu’il détestait qu’on essaie de le rendre jaloux, possessif qu’il était –, cette fois-ci cela avait été exceptionnellement anodin. Enfin… Pas si anodin que cela, puisqu’il vit, du coin de l’œil, Nate se crisper soudainement à ce petit échange avec la jolie blonde. Il se retint de glousser, triomphant de la réaction exagérée du gamin qui trahissait ses réelles émotions. C’est bien à ce moment précis, la jalousie irrationnelle de ton cadet étant l’élément déclencheur, qu’il décida d’abattre sa dernière carte – ou plutôt une autre de ses cartes, puisque Sunny était un charlatan qui cachait tout un tas de cartes truqués dans ses manches –. Se croyant à une partie de poker, il misa donc une partie de ses gains, et dévoila son jeu. Les cartes qu’il avait en main étaient plutôt bonnes, il était confiant. Et même s’il se voyait rafler la mise, ce n’était qu’une manche de perdue, pas la partie ni la bataille. Toutefois, il dut être assez convaincant, puisque Nate préféra se coucher, ce fut lui qui remporta la mise au milieu de la table. « Dans ce cas... Je me vois mal refuser votre invitation. » Il sourit, parce qu’il était heureux que Nate ne se débatte pas plus. Beaucoup d’hommes prétendaient qu’ils aimaient lorsqu’on leur résistait, en réalité ça rendait plus fou qu’autre chose.

Il sourit parce qu’effectivement Nate avait un problème pour se rappeler comment respirer lorsque quelque chose venait à le surprendre ou même à le choquer, et sincèrement cela l’amusait de constater ce petit tic de sa part en vrai. Il sourit, parce qu’il était fier d’avoir joué ces cartes et pas d’autres. C’était vrai que cela avait été osé de ta part, mais lui rappeler plus ou moins subtilement les promesses que vous aviez échangées lorsque personne d’autre ne regardait ou ne pouvait être au courant, était un moyen de raviver sa flamme – qui n’était jamais éteinte, mais bon ce n’était qu’un détail –. Et le jeune homme avait forcément mordu à l’hameçon. « Parfait ! Vous faîtes de moi l’homme le plus heureux, actuellement. » Peut-être qu’il en faisait un peu trop, mais il avait toujours été un homme théâtral, et s’il voulait tester le courage de l’étudiant comme il l’avait dit dans ses premiers messages, il voulait aussi d’abord et avant tout le mettre à l’aise en sa compagnie.

Il commença alors à marcher, après avoir écrasé sa fin de cigarette contre l’écorce d’un arbre avant de le jeter dans la poubelle – presque consciencieux des déchets délaissés pitoyablement sur le trottoir –, aux côtés du jeune homme. Il ne lui demanda pas où il voulait aller, cela ne lui vint même pas à l’esprit. Après tout, Sunny était un dominant, et il lui semblait tout à fait logique d’au moins s’éloigner du campus universitaire. Les ragots, ce n’était pas ce qu’il manquait, et autant il aimait être sous les feux des projecteurs, il savait cependant qu’en tant que doyen de l’université il fallait aussi qu’il fasse attention à son image. Ainsi, lorsqu’ils se furent éloignés assez pour ne pas être le sujet de yeux curieux, mais pas assez loin pour prétendre à faire une randonnée, Sunny choisit un café cosy, avant de s’installer à une table en terrasse. Machinalement, tu ressortis une cigarette que tu t’empressas d’allumer. « Dis-moi, j’suis curieux. T’étais tout seul devant l’université, mais t’attendais personne… T’as séché des cours ou quoi ? » Son ton n’était absolument pas moralisateur, mais plutôt sincèrement curieux et amusé. Il avait quitté le rôle de directeur au moment où il avait réussi à poser un pied à l’extérieur de l’établissement, et maintenant qu’ils n’étaient plus que tous les deux, il ne se gênait pas pour le tutoyer à nouveau, histoire de bien dissocier ce qu’ils pouvaient faire ou pas. Un serveur arriva finalement, et Sunny commanda une pinte, loin du café initial. « Qu’est-ce tu prends ? Comme promis, c’est moi qui paie. » Une nouvelle promesse, mais qui n’engageait pas trop cette fois-ci, et qu’il allait pouvoir honorer de suite.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyLun 26 Juin - 23:42

tu ne peux pas t'empêcher de te crisper en le voyant aux côtés d'une autre élève. c'est totalement con et inapproprié, mais c'est comme ça. toi c'es tout ou rien. c'est trop fort ou y'a rien du tout. et malheureusement, pour le moment, c'est fort. beaucoup trop fort et ça tambourine contre ton crâne. tu pourrais presque sentir le sang battre contre tes tempes, par moment. tu essayes de contrôler tout ce qu'il se passe dans ta tête, mais c'est trop, dix fois trop, et il y a tellement de pensée que tu es bien incapable de te focaliser sur une ligne directrice, n'importe laquelle, juste quelque chose qui pourrait te permettre de reprendre le dessus sur toutes ces sensations. il termine par ce retourner vers toi et tu ne peux que plier à sa requête. tes genoux sur le sol, tu pourrais tout faire, sans doute, s'il te le demandait. et tu te demandes si cette emprise totalement inconsciente ne porrait pas s'avérer dangereuse. mais la, sur le moment, t'en as pas grand chose à foutre. et tu le regretteras plus tard. t'en es presque certain, de toute manière, ça se passe toujours comme ça.

tu manques de nouveau de t'étouffer quand il te rappelle ses promesses numériques et, pour être honnête, tu pensais que tout cela n'était qu'un vulgaire jeu ... l'idée que ça ne le soit pas laisse une douce chaleur se répandre le long de ta colonne vertébrale. parfait ! vous faîtes de moi l’homme le plus heureux, actuellement. tu arques un sourcil, pas convaincu par sa réplique, trouvant qu'il en fait légèrement trop. tu te mords la lèvre légèrement, avant de le suivre quand il commence à s'éloigner de l'université. tu restes silencieux alors que tu marches à ses côtés, les mains enfoncées dans les poches de ton jean. tu restes silencieux et tu le suis dans le premier café assez éloigné de l'université que vous trouvez, prenant place sur la terrasse de l'établissement. dis-moi, j’suis curieux. t’étais tout seul devant l’université, mais t’attendais personne… t’as séché des cours ou quoi ? tu te mords une nouvelle fois la lèvre, n'osant pas réellement croiser son regard. un fin sourire a prit place sur le coin de tes lèvres et tu te contentes dans un premier temps de simplement hausser les épaules. tu cherches quoi répondre - un mensonge ou la vérité - alors qu'un serveur arrive et te tire de ta galère. qu’est-ce tu prends ? comme promis, c’est moi qui paie.tu n'es pas étonné en entendant sunny commander tout autre chose que le café initial. tu préfères te contenter d'un soda - comme les enfants. il fait trop chaud pour un café et tu ne tiens pas du tout l'alcool, alors bon. tu laisses le serveur repartir, sans doute des questions plein la tête, et tu pousses un petit soupir. il est possible que mes cours se terminent normalement dans un peu plus d'une heure. tu termines par avouer, te pinçant les lèvres. sans doute que ça va te porter préjudice. je n'avais pas du tout la tête à ça. trop de choses à penser. et sans doute que tu tends le bâton pour te faire battre, mais tant pis. tu t'adosses contre la chaise, laissant le serveur revenir avec vos deux boissons. et c'est seulement lorsque vous vous retrouvez de nouveaux seuls, que tu oses relever la tête et croiser le regard de l'homme face à toi. cet échange ne dure que quelques instants, puisque tu trouves bien rapidement le décor plus intéressant qu'autre chose. tu fronces un peu les sourcils, te concentrant sur le moindre détail qui pourrait avoir son importance, avant de passer une main sur ton visage, retenant un soupir.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyMar 27 Juin - 14:13

Pour être tout à fait honnête, Sunny ne se souvenait pas vraiment ce que c’était d’être amoureux lorsqu’on était adolescent. Enfin bien sûr qu’il était déjà tombé sous le charme de certaines gentes dames ou de ces beaux messieurs, mais il parlait bien sûr de l’amour cliché qui nous fait agir comme des adolescentes pré-pubères qui ne savaient plus respirer, qui devenaient rouges pour un rien, ou battaient frénétiquement des cils en espérant que cela puisse séduire l’objet de leurs fantasmes – un peu comme Nate actuellement, entre d’autres termes –. C’était simple, il ne s’en souvenait, parce qu’il n’avait jamais connu un tel béguin. Déjà, il était vrai qu’avec le recul il s’apercevait qu’en réalité il avait toujours été plus ou moins amoureux d’Arthur, et même lorsqu’il s’éprenait d’une toute autre personne, il avait toujours eu assez de prestance et de confiance en soi pour ne pas perdre ses moyens. Toutefois, ce n’était pas parce qu’il n’avait jamais ressenti cet amour qui l’aurait fait agir comme un idiot qu’il ne le connaissait pas de principe. Il en avait assez entendu parler autour de lui lorsqu’il était plus jeune, et même aujourd’hui en évoluant dans un milieu principalement de jeunes adultes, il entendait encore des conversations à ce propos aux détours des couloirs. Alors ouais, il n’avait peut-être jamais connu le sentiment, mais il savait ce que cela faisait en théorie. Et Nate était une belle preuve des dires imagés qu’il pouvait parfois entendre de la bouche des autres étudiants.

Clairement, il ne savait plus où se foutre, et même si Sunny faisait un effort pour ne pas être trop imposant, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir d’être aussi gêné en sa présence. Déjà c’était toujours plus compliqué d’être naturel lorsqu’on était aux côtés d’une personne qui nous plaisait – surtout lorsqu’on était timide de base –, de plus il fallait avouer que la situation n’était pas des plus habituelles. Sunny avait bien vingt-cinq ans de plus que le jeune homme, et il était son directeur – sans oublier le fait qu’il était marié, mais cela n’était qu’un détail de plus –. Alors il le laissa prendre son temps pour ne pas oublier comment respirer, et mourir d’asphyxie, son regard tombant automatiquement sur cette lèvre qu’il mordillait, mal à l’aise. Peut-être qu’il ne le faisait pas exprès, mais rien que ce petit geste avait quelque chose de très sexy. La question fusa, et alors qu’il semblait se battre avec lui-même pour savoir que répondre, il fut sauvé par le gong, ou plutôt par le serveur qui vint prendre leurs commandes. Si Nate ne sembla pas surpris lorsque Sunny préféra commander une boisson alcoolisée plutôt qu’un café comme il l’avait annoncé, ce dernier ne s’étonna pas non plus lorsqu’il demanda sagement un soda. Sunny faillit rire, mais il se retint au dernier moment, de peur de blesser son cadet. « Il est possible que mes cours se terminent normalement dans un peu plus d'une heure. » Alors oui, officiellement Sunny était son directeur, et lorsqu’un de ses étudiants séchaient les cours c’était à lui, entre autres, qu’ils devaient rendre des comptes. Toutefois, il avait bel et bien déposé le costume du doyen lorsqu’il avait quitté l’université pour la journée, et ce n’était pas pour lui faire la morale qu’il l’avait invité à boire un verre en sa compagnie. Ainsi, il n’avait pas à s’inquiéter de quelconques remontrances.

Rainbow lui lança donc un clin d’œil joueur et amusé, lui faisant ainsi comprendre qu’il n’était pas le premier à sécher les cours, et très assurément pas le dernier. De plus, il était majeur et vacciné, il faisait ce qu’il voulait de son cul – manière de parler –. « Je n'avais pas du tout la tête à ça. Trop de choses à penser. » Cette fois-ci, il réussit à le surprendre. Et alors qu’il haussait un sourcil interrogateur et commençait à ouvrir la bouche pour, inévitablement, lui poser la question, le serveur vint l’interrompre une nouvelle fois, en déposant vos verres devant vous. Soupirant discrètement, il se dit que ce n’était qu’un moment de répit de plus pour le jeune homme. Alors, amenant le grand verre de bière à ses lèvres, il l’observa en silence, jusqu’à ce que le garçon veuille bien enfin soutenir son regard, avant de fuir une nouvelle fois. C’était amusant, mais Sunny n’était pas connu pour être un homme très patient. « Et qu’est-ce qui te préoccupe autant, que tu ne puisses pas te concentrer sur tes cours ? » Il ne le questionnait pas pour jouer au père qui s’inquiétait que son fils se détourne de ses études, non. Bien au contraire, il était réellement curieux, et une part de lui ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il en était pour quelque chose. Après tout, ils avaient échangé des messages plutôt osés durant plusieurs jours durant. « Peut-être que tu attendais que je te tire de ton ennui scolaire, mais tu n’es pas censé envoyer des messages pendant que tu es en classe. » Une nouvelle fois, le ton était joueur, mais plus la conversation avançait, et plus il ne pouvait s’empêcher d’être taquin. Il faisait des suppositions un peu hasardeuses, balancées sans réfléchir, mais encore une fois il essayait gentiment de briser la glace, sans vraiment le brusquer. Il prit une nouvelle gorgée de sa bière.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyMar 27 Juin - 16:29

parfois, tu as tendance à te demander pourquoi toutes tes réactions sont totalement disproportionnée par rapport aux situations qui se présentent à toi. et, même si, au fond, tu es parfaitement conscient du comment du pourquoi - il faut dire qu'avoir un haut potentiel n'est pas tous les jours simple à vivre - tu te demandes parfois pourquoi tu as l'impression que ces sentiments, déjà intenables de bases, te paraissent encore plus exacerbés que ce qu'ils devraient être. et c'est sans doute pour ça, qu'en ce moment, tu as l'impression de perdre totalement le contrôle, de ne pas réussir à te focaliser sur une seule chose à la fois et surtout, que tu te sens aussi démuni face à sunny. ouai. totalement démuni. tu sais pas comment faire et tu sais pas comment réagir. enfin, comment réagir comme quelqu'un de normal. tu retiens un soupir, tu passes ta main sur ton visage et tu termines par le suivre en direction d'un café assez éloigné de l'université. vous vous installez en terrasse et tu n'es pas étonné de le voir allumer une nouvelle cigarette. tu restes silencieux un moment, hésitant à répondre à sa question quand il te demande si tu sèches les cours. le serveur arrive pour prendre vos commandes et tu te pinces les lèvres. il fait trop chaud pour un café et je ne tiens vraiment pas l'alcool, alors ... j'suppose que t'as le droit de rire. tu ris un peu toi-même. de toute manière, t'as des goûts de gamin, c'est bien connu et on te fait souvent la réflexion. tu termines par avouer sécher tes dernières heures de cours, un sourire un peu coincé sur les lèvres. tu ne sais pas trop comment réagir, et même si tu as très bien compris qu'il n'avait plus rien du directeur de l'université, ça reste assez étrange comme situation. et qu’est-ce qui te préoccupe autant, que tu ne puisses pas te concentrer sur tes cours ? tu hausses les épaules. si seulement tu savais exactement ce qui te préoccupe. trop de choses, comme souvent. c'est par périodes, celles ou tu as l'impression d'être un enfant de cinq ans qu'on livre au monde sans pouvoir l'aider à se démerder dans un monde qui n'est pas le sien.

tu portes ton verre à tes lèvres, buvant une gorgée, observant l'environnement qui vous entoure. tu n'empreinte pas souvent ces rues de la ville. en général, tu préfères éviter les quartiers bondés de manhattan. trop de monde. trop d'inconnus. c'est souvent compliqué à gérer. peut-être que tu attendais que je te tire de ton ennui scolaire, mais tu n’es pas censé envoyer des messages pendant que tu es en classe. tu relèves instinctivement les yeux, croisant son regard, osant le soutenir quelque temps - d'où te vient ce courage, d'ailleurs ? - alors que tu réfléchis longuement à la question. tu peux pas vraiment avouer que tu as l'impression qu'il est la seule personne un minimum intelligent dans ton entourage. oh, tu ne dénigres pas l'intelligence de ta bande de potes, mais parfois, c'est un peu compliqué, même avec les années qui passent. c'est compliqué de se focaliser sur une pensée précise. tu termines par souffler, un ton légèrement plus bas qu'auparavant. tu prends une inspiration et tu cherches tes mots. c'est toujours compliqué pour toi d'aborder ta ... différence. je ne suis pas spécialement préoccupé, mais parfois, j'ai simplement du mal à me concentrer sur un cours précis. tu essayes d'expliquer maladroitement. évidemment que t'es préoccuper par un truc. par lui. tu te pinces les lèvres très légèrement. si tu savais ce que certains élèves font pendant les heures de classe ... envoyer de simples messages, c'est gentillet. tu ricanes légèrement. combien de fois eliott ou enzo te racontent ce qu'ils trafiquent sur internet pendant leurs cours respectifs. et puis, bon, n'essayes pas de me faire culpabiliser alors que je suis sûr que t'étais pas blanc comme neige quand t'étais toi-même à l'université. un élan de familiarité, de courage, tu ne sais pas vraiment d'où il vient et tu ne sais pas si tu regrettes tes paroles aussitôt prononcées. mais tant pis. c'est dit, tu ne peux pas vraiment revenir en arrière. et après tous les messages que vous avez pu vous envoyer,... ce n'est vraiment pas grand chose.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyMar 27 Juin - 22:54

La grande question lorsque quelqu’un nous plaisait, c’était toujours : pourquoi ? En réalité, il n’y avait pas de raisons concrètes ou universelles, c’était toujours un tout. Certes, Sunny était fou amoureux – si même il était capable d’aimer de manière à peu près correcte – de son meilleur ami depuis plus de trente ans maintenant, si ce n’était quarante ans – merde, tout cela ne le rajeunissait pas, il fallait l’avouer –, et pourtant il apparaissait clairement que Nate et Arthur n’avaient presque rien en commun. Alors pourquoi lui, et pas un autre ? Clairement, il n’avait pas réellement réfléchi à la situation. Peut-être parce que son égo, déjà bien surdimensionné, avait été flatté lorsqu’il s’était rendu compte du regard du jeune homme sur sa petite personne. Peut-être parce qu’il était effectivement sensible à l’intelligence des autres, et que même si le gamin se sous-estimait et détestait qu’on l’étiquette de surdoué, pour lui ça avait su le charmer. Peut-être aussi qu’inconsciemment Arthur en était la cause, que comme cela allait mal dans leur mariage, il avait une tendance à vouloir trouver l’amour – ou autre chose, ouais connaissant Sunny c’était plus autre chose que l’amour – autre part. Ceci étant, le voyant commander son soda en toute innocence, il ne put s’empêcher que son côté d’éternel petit enfant le charmait tout autant que les autres raisons. « Il fait trop chaud pour un café et je ne tiens vraiment pas l'alcool, alors... J'suppose que t'as le droit de rire. » Comme s’il attendait la permission jusque là – un comble, le connaissant –, il se permit alors de glousser légèrement, la cigarette le faisant tousser grassement. Ouais, sa pureté enfantine était vraiment trop mignonne. Et il ne savait pas qu’il était sensible à la mignonnerie, c’était nouveau tout cela. « Dommage, il n’y a rien de plus rafraichissant qu’une bonne bière… Tu me feras penser qu’il faudra que je t’emmène une fois en soirée alors. » D’une pierre deux coups, il lui annonçait qu’il voulait le revoir une prochaine fois, que ce soit un rencard officiel ou non comme aujourd’hui, et qu’en plus il avait bien envie de le faire boire, comme il l’avait annoncé dans leur échange de messages.

Si Nate évitait majoritairement de poser son regard sur son interlocuteur, Sunny, lui, ne s’empêchait pas le moins du monde de l’observer dans les moindres de détails. Alors, lorsqu’il osa enfin planter ses yeux dans les siens, il fut plus que content de se perdre dans ses prunelles vertes, pourtant plus foncées que les siennes, qui étaient bleues azures. Il l’étudia réfléchir, comme s’il voulait s’imprégner de la moindre de ses expressions, de la moindre de ses mimiques qui étaient propres au jeune homme. « C'est compliqué de se focaliser sur une pensée précise. » Le sourire qu’il avait perdu durant sa trop intense contemplation revint jouer sur ses lèvres, parce que cette simple petite phrase arrivait lui aussi à la réfléchir. Oui, il le comprenait que trop bien. Lui aussi avait un cerveau qui avait tendance à trop travailler, trop réfléchir pour un rien, en constante surchauffe, mais avec le temps il avait réussi à faire taire ces pensées parasites et à ignorer tout ce qui n’était pas essentiel. L’expérience, à priori. « Je ne suis pas spécialement préoccupé, mais parfois, j'ai simplement du mal à me concentrer sur un cours précis. » Pas spécialement préoccupé. Étrangement, sur ce point il avait du mal à le croire, et il avait l’impression de déceler un demi-mensonge. Il ne dit rien, le laissa patiemment – qu’est-ce qu’il faisait des efforts pour le garçon – finir de dire tout ce qu’il avait à dire, buvant une autre gorgée de sa bière, la mousse venant former une moustache blanche au dessus de ses lèvres. C’était presque amusant de constater qu’en réalité les surdoués étaient peut-être les moins aptes à s’intégrer au cursus scolaire, comme quoi il ne fallait pas forcément être intelligent pour réussir ses études. Et on en revenait au mal être qu’éprouvait Nate sur le fait d’être surdoué, et même s’il le comprenait au fond de lui-même, son majeur problème est qu’il n’avait aucune empathie.

« Si tu savais ce que certains élèves font pendant les heures de classe... Envoyer de simples messages, c'est gentillet. » Une fois de plus, il rit de bon cœur. Bien sûr qu’il savait. Déjà de un il était loin d’être con et encore moins naïf. Il n’était absolument pas ce genre d’adulte qui se fourvoyait sur ce que les jeunes pouvaient faire réellement. En tant que doyen, il côtoyait des cancres tous les jours, il préférait juste laisser passer parce qu’il n’était pas à ce poste pour les fliquer non plus. De plus, il avait lui-même un fils qui n’était pas en reste, il le savait. Peut-être qu’il tenait un peu trop de lui-même. « Et puis, bon, n'essayes pas de me faire culpabiliser alors que je suis sûr que t'étais pas blanc comme neige quand t'étais toi-même à l'université. » Il porta une main sur son cœur, dans un geste qui se voulait encore une fois théâtral, et qui exagérait son faux étonnement, comme s’il allait jouer l’étudiant innocent. Puis ne pouvant pas tenir plus longtemps le rôle, il gloussa une nouvelle fois et secoua la tête, écrasant sa cigarette entièrement consumée dans le cendrier. « Effectivement, je n’étais pas un exemple. Qu’est-ce qu’on en a pu faire des conneries avec Arthur ! » Oui, cela n’allait pas fort avec son mari en ce moment. Et oui, il draguait ouvertement le jeune homme, pourtant il parlait de son âme sœur devant lui sans la moindre gêne. Peut-être qu’il ne le connaissait pas personnellement, toutefois il savait que Nate traînait avec Eliott depuis des années, et il ne se faisait pas de grandes illusions sur le fait qu’il avait déjà dû entendre le prénom au moins une fois. « Je sais bien, je ne suis pas naïf. Toutes les générations font leur lot de conneries, puis j’ai un fils qui me prouve que les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas en reste non plus. » Il l’aimait son fils, il l’aimait même à la folie. Et même s’il n’était pas une personne très saine de nature, c’était peut-être son amour qui s’éloignait le plus du malsain. Il l’aimait, qu’il soit un enfant sage ou un délinquant. Il l’aimait, mais il n’était pas aveugle pour autant.

Le comportement qu’il avait eu des années de cela, ou bien que les étudiants avaient aujourd’hui, ce n’était pas le sujet qui lui importait le plus. Non, ce qui l’intéressait réellement actuellement, c’était la petite personne qu’il avait en face. Sortant une autre clope de son paquet, il s’arrêta avant de la mettre à la bouche, et préféra la poser sur la table, se disant presque sagement qu’il fumait vraiment comme un pompier. Pour compenser, il but une autre gorgée de sa bière, qu’il avait déjà consommée de presque de moitié. Tous les vices du monde. « Donc tu vas me dire que tu n’es pas plus préoccupé aujourd’hui que les autres jours ? » Il eut presque envie de rajouter « Rien n’a changé dans ta vie ? », mais il préféra ne pas trop en rajouter. Il voulait lui faire cracher le morceau, mais il préférait continuer à être presque subtil. « J’connais cette malédiction d’avoir un cerveau qui ne s’arrête jamais et qui carbure à pleins moteurs sans relâche, tu apprendras avec le temps à faire le tri dans tes pensées. » Il ne pouvait que l’encourager, mais ce n’était pas seulement des paroles pour le réconforter, il le pensait vraiment. Peut-être qu’il n’avait pas été étiqueté surdoué, mais il connaissait ce même problème d’être assailli par des vagues incessantes de pensées dont il ne pouvait se défaire.
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MessageSujet: Re: cuz he'll chew you up (nate) cuz he'll chew you up (nate) EmptyMer 28 Juin - 21:11

tu ne tiens pas l'alcool, même une simple bière serait capable de te faire vomir. tu en as déjà fait les frais à plusieurs reprises, et depuis, tu préfères éviter de boire tant que tu le peux. parfois, en soirée, tu bois une gorgée ou deux dans le verre de jade, mais rien de plus, sinon tu es certain de terminer la tête dans les toilettes en train de vomir. oh, tu ne termines pas bourré, mais c'est comme ça. et parfois, tu te demandes pourquoi ça tombe sur toi, parce que parfois t'as vraiment l'impression d'être une nana. tu retiens un soupir, et tu secoues la tête en riant doucement alors que tu entends sunny glousser. dommage, il n’y a rien de plus rafraîchissant qu’une bonne bière… tu me feras penser qu’il faudra que je t’emmène une fois en soirée alors. tu déglutis lentement, te concentrant pour ne pas t'étouffer devant sunny. t'as entendu ce que tu as entendu et l'idée qu'il veuille te revoir et te faire boire fait naître tout un tas de sensations contradictoires dans ton esprit. tu ne sais pas si l'idée te réjouit ou te fait peur. tu ne sais pas si tu as envie de te jeter dans la gueule du loup ou essayer de lutter pour ne pas te faire attraper. peut-être que, dans un sens, t'es déjà foutu. ton esprit est bien trop agité pour savoir quoi répondre. tu te mords la lèvre inconsciemment, nerveusement, avant de secouer la tête. je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de me faire boire. enfin, sauf si t'as envie de me retrouver en train de vomir quelques minutes plus tard. tu souffles en haussant doucement les épaules, buvant une gorgée de ta boisson. tu as vraiment l'impression d'être un gosse, mais bon, tu n'y peux pas grand chose au final, si ton corps ne tolère par l'alcool.

tu te perds dans tes pensées, dans ta réflexion, alors qu'à la base, tu dois simplement lui dire ce qui te préoccupe pour que tu n'ailles pas en cours. et ton esprit te hurle que c'est lui, juste lui qui prend trop de place dans ton esprit. ses messages, sa présence, son regard que tu sens sur ton visage. ses prunelles qui te détaillent sans doute. c'est sa personne tout entière qui t'empêche de te concentrer sur tes cours. ce sont ses messages que tu attends avec impatiente, alors que tu sautes sur ton téléphone à chaque fois que tu le sens vibrer dans ta poche. tu espères et tu te sens incroyablement dessus quand ce n'est pas un message qui provient de matchmaker. tu ne fais plus attention à rien, perdu dans le labyrinthe que constitue ton inconscient. tu réfléchis, tu te creuses la tête, tu veux trouver une réponse, une autre réponse, une qui n'inclue pas sunny dans ta phrase. et pourtant, au fond, tu connais la vérité, t'as du mal à l'accepter totalement, t'as du mal à l'exprimer devant le principal intéresser. tu bredouilles une excuse. quelque phrases qui te servent d'excuses, qui marchent, en général. mais aujourd'hui, tu te doutes de la réussite de ces phrases. tu sais qu'il est intelligent, sunny. tu pourrais pas forcément l'expliquer, c'est juste un pressentiment. tu le sais. tu le vois, tu le ressens sans être capable de mettre des mots sur cette impression. tu changes doucement de conversation. oui, tu utilises ton portable pendant la plupart de tes cours, mais tu es loin d'être le pire, à l'université. et, rien qu'eliott, le fils de sunny, fait au moins trois fois plus de conneries que toi. tu retiens un soupir, un léger sourire naît sur tes lèvres quand tu vois la réaction exagérée de l'ancien professeur. tu lèves les yeux au ciel, amusé d'autant de théâtralité de sa part. comme si tu avais besoin d'être impressionné. comme si tu ne l'étais pas assez par sa prestance naturelle. et puis, au fond, tu es certain que sunny lui-même était parfois pire que son fils, quand il s'agissait de faire des conneries durant ses années d'université. effectivement, je n’étais pas un exemple. qu’est-ce qu’on en a pu faire des conneries avec arthur ! tu fronces un peu les sourcils, tu t'adosses contre ta chaise, t'éloignant légèrement sans même faire attention. sans doute, un mécanisme d'auto-défense. l'entendre te parler de son mari te fait mal, te blesse, et te rappelle la dure réalité. je sais bien, je ne suis pas naïf. toutes les générations font leur lot de conneries, puis j’ai un fils qui me prouve que les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas en reste non plus. tu hoches la tête en silence, approuvant d'un léger geste du menton. eliott, tu le connais assez bien, tu traînes souvent avec lui, parce qu'il fait partie de ta bande de potes. et même si parfois entre vous deux, c'est parfois bizarre, c'est souvent vers toi qu'il se tourne quand ça va pas, quand il se sent dépasser par ce qu'il se passe entre ses parents. tu te mords la lèvre. t'as l'impression de foutre encore un peu plus la merde entre sunny et son mari. tu retiens un soupir en fermant les yeux, passant une main sur ton visage.

donc tu vas me dire que tu n’es pas plus préoccupé aujourd’hui que les autres jours ? tu avais presque oublié la conversation qui tournait autour de tes préoccupations et du fait que tu n'étais pas en cours. pas spécialement. tu as envie de répondre, mais ce serait faux. un mensonge complet. tu n'as pas le temps de réfléchir plus longtemps. j’connais cette malédiction d’avoir un cerveau qui ne s’arrête jamais et qui carbure à pleins moteurs sans relâche, tu apprendras avec le temps à faire le tri dans tes pensées. tu ne sais pas, tu n'es pas convaincu par ses paroles, mais bon. sans doute. tu murmures simplement, terminant ton verre que tu viens reposer au centre de la petite table. tu passes une main dans tes cheveux et tu te redresses un peu sur ta chaise, te penchant un peu en avant pour poser tes coudes contre le bord de la table. je ne pense pas que mes préoccupations t'intéressent. surtout parce que tu en es le centre. tu souffles finalement. sans doute que tu n'aurais pas dû relancer le sujet, mais trop tard, ce qui est fait, est fait. j'ai une question à te poser ? celle qui te brûle les lèvres depuis quelques minute déjà. tu laisses un léger silence s'installer, le temps d'ordonner tes pensées. pourquoi moi ? enfin ... je veux dire, tu as littéralement toutes les femmes de l'université à tes pieds, et pas mal de bi et de gays aussi. pourquoi moi alors que je ne fais que de me fondre dans la masse et essayer de disparaître ? tu veux l'entendre de vives voix. tu veux savoir pourquoi toi. pourquoi il semble si intéressé. t'es un peu perdu face à sunny. voir même complètement paumé.
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