L’échange a été de courte durée, c’est toujours assez excitant de discuter avec une fille et sentir que l’attirance est mutuelle et que le désir grandit en fonction des mots employés. C’est le sourire aux lèvres que je réponds à la brunette, assise en tailleurs sur mon lit, sucette à la bouche. Susie dort dans le lit d’à côté et je fais attention de ne pas trop faire de bruit, le but n’étant clairement pas de la déranger dans son sommeil. A mesure que les messages s’enchaînent, je sens mon corps se réchauffer et mon bas ventre me titiller à l’idée que nous puissions passer la nuit ensemble. Parce que ces échanges charnels sont devenus comme une sorte de drogue, presque un besoin de partager avec des filles toujours différentes, apprendre, découvrir, j’adore ça. Alors lorsqu’elle me laisse l’opportunité, je saute dans la brèche qu’elle a laissée ouverte et lui propose de passer directement chez elle. Un regard sur mon application de chauffeur privé m’indique que le chemin n’est pas si long au final, bien qu’une heure me semble infiniment long avant de la rencontrer. Je commande mon Uber et me lève en vitesse, prends une douche, sûrement la plus rapide qu’il ne m’ait jamais été donnée de prendre. Un ensemble de sous-vêtements adéquat - un peu plus sexy que la moyenne on va dire - un slim noir, un t-shirt tout simple blanc décolleté, ma paire de bottines en cuir et mon perfecto et me voilà partie, non sans avoir brossé mes dents et dessiné mes yeux d’un trait d’eye liner. Portable dans ma poche arrière, je descends les marches deux par deux pour arriver en bas pile en même temps que mon chauffeur. Parfait.

Le trajet est long, je gesticule, j’ai du mal à trouver une position agréable, ce serait un euphémisme que de dire que j’ai ‘le feu au cul’ ce soir. Je relis nos échanges de messages sur le site de rencontre et un sourire sur le coin des lèvres, je finis par perdre ce dernier, le coeur battant, en relisant le mot chantilly. LA CHANTILLY ! Je demande au chauffeur de m’arrêter devant la première alimentation qu’il trouvera sur le chemin, en espérant qu’on n’ait pas encore quitté Manhattan parce que je doute que de l’autre côté de la flotte ça vive autant que sur notre île. Heureusement on trouve ce qu’il me faut et je descends pour acheter une belle barquette de fraises et une bombe de chantilly. Le sourire sur les lèvres du chauffeur m’indique qu’il est loin d’être idiot, mais je le remercie silencieusement de ne faire aucun commentaire. Le reste du chemin se fait plus rapide que je ne le pensais, malgré mon envie folle de commencer à taper dans les fraises. Non Jordan. On attend.

Nous arrivons à l’adresse indiquée et je souffle un peu comme pour me donner du courage. Il y a toujours une forme d’appréhension, j’ai eu quelques mauvaises surprises, même si heureusement pour moi il ne m’est jamais rien arrivé de grave. Enfin, tomber sur un mec d’une quarantaine d’années alors que je pensais avoir discuté avec une gamine de mon âge, ça fait un choc. « Bonne nuit. » Me dit le chauffeur avec un sourire mutin. Ouais c’est ça, arrête de baver toi. Je tente un sourire de courtoisie, le salue et claque la portière de la voiture. C’est le coeur battant que je monte les marches pour sonner finalement à la porte de la fameuse Callie. Je souffle un coup, et voilà que la porte s’ouvre. Elle est plus petite que moi et son regard m’hypnotise déjà. Nouveau sourire. « Salut ! » Je lui tends mes victuailles avec un regard malicieux. « Comme promis, j’ai amené de quoi combler un petit creux. » Elle récupère les fraises et la chantilly et je profite de la regarder poser tout ça sur la table basse pour laisser mes yeux courir sur sa silhouette ma foi très intéressante. « C’est sympa chez toi ! Pour être honnête j’ai pas tellement fait gaffe au quartier, j’avais trop hâte d’arriver ! »

Le sourire de la brune est agréable à regarder mais je me sens vraiment absorbée par le pétillement de ses yeux planqués derrière ses lunettes, créant le long de ma colonne vertébrale un certain frisson, pas des plus désagréables. A l’aise dans les relations aux autres et les nouvelles rencontres, je ne me sens pas comme quelqu’un qui n’est pas à sa place et les mots sortent seuls, accompagnés d’un sourire, ce même sourire toujours présent sur le coin de mes lèvres, un peu mutin, malicieux. Je laisse mon regard détailler légèrement la silhouette de la brune avant de parcourir son appartement d’un regard circulaire, décrétant que je le trouve vraiment sympa. « Tu sais, le quartier est pas si mal. Il y a l’université St John juste à côté, alors c’est plein de jolies filles qui se questionnent sur leur sexualité. » Je ne peux m’empêcher de rire légèrement à son allusion, tout en enfouissant mes mains dans les poches de mon jean. « Intéressant, tu as trouvé le bon spot ! » Tout sourire, je la regarde sortir du frigo plusieurs bouteilles d’alcool, parfait. « Je crois que c’est la première fois que je rencontre quelqu’un aussi vite après avoir entamé la conversation sur MatchMaker. » Je penche la tête légèrement sur le côté en souriant de plus belle. « Ah oui ? Je m’estime chanceuse dans ce cas. » Elle dépose les bouteilles sur la table et je la regarde faire avant de sentir son regard se poser sur moi, me réchauffant par la même occasion. « Remarque que je ne suis pas déçue du voyage. » Son regard malicieux appelle un large sourire illuminant mon visage. « Tant mieux, moi non plus cela dit, j’ai eu quelques déceptions en arrivant parfois, j’ai vite fait demi-tour ! » Petit rire amusé avant que la jolie Callie ne reprenne la parole. « Bon, tu veux boire quoi ? J’ai un peu de tout. J’espère que tu aimes l’alcool au moins ? » Je lève les yeux au ciel, amusée. « Qui n’aime pas l’alcool sérieusement ? » Je prends l’initiative de m’asseoir dans son canapé, après tout, je suis pas là pour enfiler des perles non plus. « Vodka c’est parfait pour moi. » Je la laisse me servir un verre et saute sur l’occasion en voyant le joint presque terminé dans le cendrier. « Et si tu as un autre de ces petits trucs magiques à nous partager, je suis pas contre non plus ! » lui dis-je en désignant le cendrier d’un geste du menton, non sans lui adresser un regard complice. Qu’elle ne se retienne pas si elle veut fumer, et je ne suis pas contre partager ça avec elle. Je n’ai pas nécessairement l’habitude mais il m’est arrivé quelques fois de fumer de l’herbe avec des potes et ça m’a plutôt bien réussi faut dire. La jeune femme me rejoint sur le canapé et avec un regard malicieux, je me décale légèrement pour m’approcher d’elle, mon genou venant volontairement frôler le sien. Je lève mon verre pour le faire tinter avec le sien avant de déclarer « A MatchMaker alors, et à ces fraises qui m’ont l’air divines ! » Je bois une gorgée de mon verre et tends le bras pour attraper la grosse barquette de fraises et l’ouvrir pour qu’on puisse piquer dedans.

L’alcool, ça aide, pour un peu tout quand on y réfléchit, mais surtout pour les rencontres de ce genre, tant que ce n’est pas à outrance. Alors bien sûr quand Callie propose de l’alcool, je ne peux refuser, je lui fais même comprendre que je suis open pour un joint, ce qui semble lui faire plaisir. Vu sa dégaine, ça m’étonne qu’à moitié qu’elle fume de l’herbe, ou autre chose d’ailleurs, mais ça n’annonce qu’une soirée encore plus pimentée que je ne l’aurai imaginée. « Bien sûr que j’ai de quoi faire. » Le sourire sur mes lèvres s’étire d’avantage et je la regarder tirer d’un tiroir deux joints déjà roulés, dommage, on aurait pu rigoler à me regarder faire, je suis nulle pour ça et ça a tendance à amuser la galerie. Elle dépose à côté deux briquets et une fois fait, nous pouvons trinquer. Je ‘porte un toast’ au site de rencontre qui fait que je suis ici malgré l’heure tardive. C’est toujours mieux que de passer la nuit seule. « A MatchMaker et aux fraises ! » répète la jeune femme après moi, et nous buvons une gorgée avant que je n’ouvre la barquette de fraises, en en proposant à la brune qui ne tarde pas à se servir. C’est tellement sensuel une fille qui croque dans une fraise… faut que j’arrête de tout trouver sensuel quand il s’agit des femmes. « Elles sont excellentes. » J’en pioche une à mon tour pour vérifier les dires de la jeune femme et je grogne presque de plaisir en sentant le sucre descendre dans ma gorge, avec ce goût divin. Je les ai pas payées la peau du cul pour rien au moins. « T’en veux ? » Je sors de mes rêveries en réouvrant les yeux, tombant sur le joint qu’elle me propose. J’avale alors ma fraise et hoche la tête, récupérant le cône entre mes doigts pour en tirer une première bouffée, prenant soin de ne pas trop tirer, je sais pas trop comment elle dose, faudrait pas que je me retrouve incapable de quoi que ce soit non plus. Je suis pas là pour dormir sur le canapé !

« J’ai un jeu à te proposer. » Je me redresse immédiatement. Je n’ai jamais compris pourquoi mais ce mot, ces quelques lettres et tous les dérivés du mot ‘jeu’ me font un effet complètement hallucinant. Je suis une joueuse compulsive, dans la vie de tous les jours, et je m’interdis d’ailleurs de commencer les jeux d’argent parce que je pourrai en faire une drogue et clairement, ce n’est pas une bonne chose.  « J’étais en train d’installer la Switch, j’ai Mario Kart de dispo : que dirais-tu qu’on fasse quelques courses ? Une course gagnée laisse le droit au gagnant de demander ce qu’il veut à l’autre. » Mon sourire s’étire à l’entente de sa proposition, et déjà mon regard se fait plus malicieux, sans doute même un peu plus coquin. « C’est une proposition intéressante ! » Je me mords la lèvre inférieure, charmeuse, les yeux pétillants. « J’ai mieux. Un strip mario kart ? » La jeune femme reste dans l’incompréhension une seconde avant que je ne lui explique. « Celle qui perd une course retire un vêtement. On va voir comment tu te débrouilles ! » Je n’ai encore jamais trouvé d’adversaire à ma taille jusqu’à présent, il faut dire que je n’ai pas joué avec le monde entier non plus, je ne désespère pas de me battre un jour contre quelqu’un qui a au moins le même niveau que moi, et je lui laisse le bénéfice du doute. « Alors, partante ? »

A partir du moment où on parle de jeu, je suis partante, c’est plus fort que moi. Mon regard s’illumine d’une nouvelle étincelle et j’ai déjà envie de sauter dans tous les sens. Mais je garde contenance. Mon sourire cependant traduit le plaisir qu’elle vient de me faire en proposant cette partie de Mario kart. Mais très vite, je me sens l’âme d’une guerrière, mais ne perds pas mon objectif de vue, à savoir conquérir le corps de la belle, et pour ça, je propose une variante du jeu pour avoir l’espoir de la voir dénudée sans même la toucher. Pour le moment. « Bien sûr que je suis partante, mais attends toi à te déshabiller très vite. » J’arque un sourcil, amusée, mais tentant de rester convaincante. « C’est une menace ? Fais attention, tu sais pas à qui t’as à faire ! » Nouveau sourire face au clin d’oeil de la brune qui se lève pour aller chercher les manettes. Je ne me prive pas pour continuer de laisser mes yeux divaguer sur sa silhouette bien que son sarouel ne me laisse pas vraiment de quoi satisfaire mes pupilles, je laisse alors place à mon imagination. « T’es l’invitée alors je te laisse la bonne manette. Tu pourras pas dire que je triche comme ça. » Je ris légèrement et la taquine. « Oh merci, tu es trop bonne. » Je plisse un peu les yeux sous ma phase qui pourrait sonner comme un double sens, mais si j’ai l’habitude de vouloir rattraper de genre de bourde de vocabulaire, ce soir, je ne dis rien et me contente de lui adresser un sourire mutin. « Je te laisse lancer le jeu et choisir la première course, mais j’te préviens, c’est moi qui prend Yoshi. Question de tradition. » Je hoche la tête et lance alors le jeu comme demandé par la brune. « Ok ok. Mais prépare-toi à la défaite. » Je me dandine un peu sur mon siège et choisis mon personnage. Peach. Elle a une tête de conne mais le rapport poids taille est intéressant pour les courses. Je choisis finalement ma voiture et la première course une fois prête toutes les deux. Avant de démarrer, je viens chercher le joint entre les lèvres de la brune en souriant, tire une bouffée et lui rends. Je profite de ce moment de latence pour prendre l’avantage. « Règle numéro un, ne jamais se faire perturber par ses voisins. » Sourire aux lèvres, nous nous courons après dans le jeu et je ne peux m’empêcher de jurer chaque fois qu’un des participants m’envoie une carapace dans la gueule. J’évite bien sûr les bananes avec soin, manie les dérapages contrôlés avec brio, et notre niveau est visiblement quasi égal puisque je la double et elle me double sans arrêt. La première course est pour le moins gentille puisque je ne tente pas de lui envoyer tous mes pouvoirs pour la faire flancher, et alors que je suis première, je prends volontairement une banane pour la laisser gagner, mais je ne dis rien. « Qui a posé cette banane ici ? Que le coupable se dénonce que je puisse lui couper la tête. » Callie semble être ravie d’avoir gagné la première course et je n’en suis pas moins heureuse, le petit jeu fonctionne à merveille. « Bon. Si je comprends bien, c’est à moi d’enlever un truc hum ? Je te ferai bien le coup de la chaussette mais je décrète que la chaussette n’est pas un vêtement, et comme je suis fair-play et que tu es pieds nus… » Je retire mes bottines et mes chaussettes. « Voilà. On est quittes. Maintenant, à voir ce que je retire en premier… » J’arque un sourcil, mutine, souriante. Je suis le regard de la brune et décide alors de retirer mon t-shirt, m’auto-congratulant d’avoir mis un soutien-gorge, ce qui n’est pas toujours le cas. « Bravo pour la première manche, Yoshi-Callie. La prochaine est pour moi ! » Nouveau sourire et je me replace face à la télé pour reprendre le jeu.

Je fais mine de perdre la première course pour bien installer le jeu et ne rechigne pas à retirer un vêtement. Je suis du genre fair-play, et pas spécialement mauvaise perdante, enfin tout dépend du contexte, mais au vue de l’issue de cette soirée, je n’ai aucune raison de l’être. Alors sans plus tarder je me destitue de mon t-shirt et laisse le loisir à la brune de détailler mon buste désormais à moitié nu, seulement habillé d’un soutien gorge plutôt simple mais pas moins sexy pour autant. J’aime le regard qu’elle pose sur moi et je souris malgré moi avant de me tourner vers la télé pour repartir faire une course. Mine de rien, j’ai envie de la voir se déshabiller moi aussi ! « J’veux pas te décevoir, mais j’pense que t’as pas le niveau pour ça. » J’arque un sourcil en la regardant, sourire au coin des lèvres. « On va voir ça ! ». La seconde course est aléatoire et nous tombons sur une course que nous ne connaissons ni l’une ni l’autre, une inédite de cette nouvelle version de Mario Kart Switch. Je me dandine sur le fauteuil, prête à en découdre. Pas de pitié, pour personne. Et d’ailleurs, nos adversaires semblent m’en vouloir. Je peste un peu, grogne parfois, je suis à fond dans le jeu et me donne à fond pour avoir la chance de voir un peu plus du corps de ma conquête de ce soir. Je pourrai simplement la déshabiller moi-même, mais le désir naît de l’attente, il paraît. Callie ne se prive pas pour gueuler elle aussi sur nos adversaires qui ne nous lâchent pas d’une seconde, j’aurai pas dû mettre niveau difficile pour les bots. Cela dit, ça donne un peu plus de piment. Je vois bien que Callie fait exprès, me rendant sûrement la pareille, et ralentir pour me laisser passer la ligne d’arrivée en première. Je n’aime pas qu’on me laisse gagner, mais on va dire que c’est de bonne guerre. Cependant, je ne ferai pas ça toute la soirée non plus, faut pas déconner. La fausse moue boudeuse de la jeune femme me fait plus sourire qu’autre chose. « Bon, j’imagine que c’est mon tour alors. » « Tu imagines bien. » Je me tourne vers elle pour pouvoir vraiment profiter du spectacle. « T’as enlevé ton tee-shirt, alors j’imagine qu’il ne me reste plus qu’à faire de même, question d’équité. » Et déjà mon regard s’illumine en voyant passer le tissus par dessus sa tête, découvrant ainsi le haut de son corps qu’elle camouflait plutôt bien. Je ne l’imaginais pas aussi bien faite, je suis agréablement surprise. Son sous-vêtement laisse entrevoir exactement ce qu’il faut pour une suggestion plus qu’intéressante, et je ne peux me retenir de me mordre la lèvre inférieure, sentant déjà mon coeur s’emballer légèrement. Ça promet. Je dois me retenir de ne pas lui sauter dessus et lui retirer le reste de vêtement qui l’habillent. Je soupire un peu lorsqu’elle se tourne à nouveau vers la télé. « Course suivante ? » « Ouais. » Je secoue un peu la tête comme pour essayer de me reconcentrer, rester focus sur la course, mais Callie s’approche un peu plus de moi et je sens la chaleur de son corps, le frôlement de son bras contre le mien et je frissonne. Comment arriver à se concentrer maintenant alors que mon regard n’est attiré que par sa peau. Je me racle un peu la gorge et tente au mieux de me concentrer. La bataille ne fait que commencer, puisque nous nous sommes laissées gagner les deux premières manches. Heureusement, je connais bien cette course et j’espère avoir l’avantage. Mais cette fois sans la laisser gagner, je me fais heurter par une bombe bleue qui m’est destinée puisque je suis la première, à deux pas de la ligne d’arrivée. Impossible de l’esquiver à moins d’avoir un gros klaxon que je n’ai pas, et je vois mes rêves de finir première me passer sous le nez. Je me lève d’un bond. « Mais nan ! Je rêve ! » Cette fois, impossible de faire croire que je l’ai fait exprès. Callie passe la ligne d’arrivée et je grogne comme un enfant mécontent. « Je déteste ce jeu ! » Je me rassieds et pose à nouveau mon regard sur Callie qui sourit, me faisant sourire à mon tour. « Bon… » Je me lève à nouveau et commence à déboutonner mon jean, descendant la fermeture éclair lentement, sous le regard impatient de Callie. Le tissus glisse le long de mes longues jambes et je me débarrasse de mon pantalon pour de bon. « T’as eu de la chance. La prochaine est vraiment pour moi. » Je me rassieds près d’elle, collée à elle même, histoire que mon corps quasi nu puisse la destabiliser assez pour que je gagne cette nouvelle manche. Mais je ne suis pas concentrée et je passe les 3/4 de la course 3ème, incapable de rattraper Callie qui est première et Toad qui est second. Je tape presque des pieds chaque fois que je me prends une munition et finis par faire pause avant même que Callie ne passe la ligne d’arrivée. « Bon c’est nul. J’ai compris t’es meilleure que moi. J'accepte. » Je pose ma manette sur le côté du canapé et tourne la tête sur la jeune femme. « Et puis j’ai plus la patience d’attendre encore quatre courses. » Alors sans tarder je me penche sur elle pour venir l’embrasser, plus de place au doute. Mes mains viennent à la recherche de sa peau et déjà ma langue vient chercher la sienne. La patience et moi on est pas super copines.