001. + originaire de New York, il n'a jamais eu l'occasion de quitter sa ville natale par manque d'argent. Venant d'une famille très modeste, il a toujours su se montrer débrouillard dès son plus jeune âge, enchainant les petits boulots pour aider sa famille et subvenir à leurs besoins. 002. + L'école n'a jamais été sa tasse de thé. Adrian est un artiste. A 14 ans, il taguait des oeuvres d'art, il ne sortait jamais sans son carnet de dessin et dès que l'inspiration lui venait, il le sortait pour poser sur le papier l'image qu'il avait en tête. 003. + Il est très fidèle en amitié. Adrian dit que l'amitié est un bien précieux et il ferait tout et n'importe quoi pour protéger ses amis.  004. + Sous ses airs d'artiste incompris et torturé, se cache un homme plein de vie et sensible (qu'il cache éperdument), qui aime profiter des choses simples. Le jeune homme aime sortir, adore rencontrer de nouvelles personnes, partager sa culture, sa façon de voir les choses et aussi son lit. Oui, il aime profiter de la vie, en commençant par profiter des plaisirs charnels de la vie. Faut bien se faire plaisir non ?  005. + Au premier abord, Adrian fait passer une image de mauvais garçon, à juste changer de fille tous les soirs sans se soucier des autres. Certains s'imaginent même qu'il n'a pas été fini et qui lui manque quelques neurones.  Cependant, quand on commence à discuter avec lui, on se rencontre bien qu'il est intelligent, qu'il sait tenir une conversation, poser ses arguments, que son image de la vie est intéressante et qu'il mérite qu'on s'intéresse à lui. 006. + Il n'a pas toujours été célibataire, a changer de filles tous les soirs. Plus jeune il a su ouvrir son coeur à une fille qui l'a tout simplement piétiné et jeté d'un immeuble de 50 mètres. Ca laisse des séquelles. Depuis ce moment, il a décidé que l'amour n'était pas fait pour lui. D'ailleurs, il n'y croit plus et préfère des coup d'un soir. 007. + Sa famille est la prunelle de ses yeux. Sa mère et sa soeur sont tout pour lui. Il ferait n'importe quoi pour les protéger, quitte à s'attirer des ennuis. Lorsqu'il s'agit de sa famille, il fonce tête baissée, yeux fermés et frappe dans le tas sans réfléchir. 008. + Impulsif et sanguin, il ne sait pas se contenir lorsqu'il est énervé. Les paroles fusent dans tous les sens jusqu'à en venir aux coups. Il n'a pas peur de se battre, de dire ce qu'il pense. Adrian a toujours eu ce côté franc, peut être trop parfois. Le brun préfère avoir des ennemis que des amis qui n'en sont pas vraiment. 009. + A défaut d'avoir réussi à l'école, il a su se construire un réseau. Très sociable, il a su s'entourer des bonnes personnes pour réussir de son art. Bien que ce soit encore assez difficile et qu'il soit obligé de travailler à côté pour vivre, il a réussi à obtenir une exposition. Acharné, il ne lâche jamais l'affaire jusqu'à obtenir ce qu'il veut. Adrian n'a pas froid aux yeux, bien au contraire. 010. + Son père est mort lorsqu'il avait 12 ans. C'est à partir de ce moment-là que le jeune homme a pris soin de sa mère et sa soeur, toutes deux dévastées.  

âge + 24 ans   . disponiblité + je dirais 4/7J . fuseau horaire + France personnage + le scénario de Jade, je suis tombé amoureuse . où avez vous connu le forum   + bazzart. qu'en pensez vous + il est magnifique et j'adore l'idée votre mot de la fin + j'ai hâte !   .

Une grossesse peut tout changer. Elle peut arriver sans prévenir, sans l’avoir voulu, en l’ayant choisi. Pourtant, qu’on l’ai planifié ou non, elle demande une organisation. Adrian est né alors que ses parents étaient tout juste adultes. Entrant dans la vie adulte, ils avaient peu de moyen. Cet enfant, quand il est arrivé, ils l’ont chéri. Ne dit-on pas que l’argent ne fait pas le bonheur ? Ce bébé là a été choyé, aimé, bien éduqué. Ses parents ne roulaient pas sur l’or, mais les étincelles de fierté brillaient dans leurs yeux lorsqu’ils regardaient leur enfant. Ils se sont privés pour qu’il puisse manger à sa faim, pour qu’il ai des habits décents, pour qu’il soit propre, qu’il soit cultivé, qu’il ai du respect, des valeurs qui leur tenait à coeur.

Bien que d’une famille modeste, Adrian n’a jamais manqué de rien. Il n’a pas eu une enfance malheureuse, il a toujours appris à apprécier ce qu’il avait. Le petit garçon qu’il était adulait ses parents. Du haut de ses huit, il voyait bien qu’ils faisaient tout ce qu’ils pouvait pour que sa soeur, cinq ans plus jeune que lui, et lui-même, puissent s’épanouir. Sa famille a été sa façon de vivre pendant des années, et elle l’est toujours. Jamais il n’aurait pu imaginer que son père n’était pas celui qu’il prétendait. Il ne pensait pas qu’il faisait parti d’un gang. Loin de lui l’idée qu’il se ferait tirer une balle dans la tête parce qu’il n’avait pas réalisé sa part du marché. Marché qui consistait à livrer de la drogue pour un gang. Marché qu’il avait conclu pour avoir assez d’argent pour subvenir à sa famille pendant quelques mois.

A seulement douze ans, il appris que les apparences pourraient être trompeuses. Il se souvient du jour où on lui appris que son père ne faisait plus partie de l’école. Adrian rentrait de l’école. Il n’aimait pas y aller mais adorer rentrer chez lui pour que son père lui raconte sa journées, les anecdotes qu’il avaient vécues et lui apprendre tout ce qu’un père pouvait apprendre à son fils. Ce soir-là, il n’était pas rentré. Chose inhabituelle puisqu’il était toujours là avant le pré-adolescent. Adrian s’avança prudemment dans la maison inhabituellement, laissant tomber son cartable dans l’entrée. Tournant la tête vers le salon, il y vit sa mère, la tête entre ses mains. En face d’elle se trouvaient deux policiers, stoïques, froids, ne laissant rien passer sur leurs visages. Adrian regarda chacun d’eux, comprenant un peu plus que quelque chose s’était passé. Devant le comportement de sa mère il décida de la rejoindre, passant instinctivement une main dans son dos pour la réconforter. Entendre sa mère sangloter de la sorte lui retourna l’estomac, faisant rater plusieurs battements à son coeur, provoquant chez lui une sensation qu’il n’avait encore jamais connue. Adrian étouffait, il voyait flou, sa tête tournait. Quelque chose n’allait pas. Sa respiration devenait de plus en plus haletante, jusqu’à se couper complètement lorsqu’il entendit cette phrase tranchante :  « ton père est décédé. »

On dit que l’adolescence rend idiot. Pour Adrian, ça a eu l’effet inverse. Plus mature que les personnes de son âge, à dix-huit ans il avait un boulot qui lui permettait d’avoir des revenus assez convenables pour subvenir à ses besoins, ceux de sa famille et profiter des soirées entre potes. Il ne touchait pas à la drogue, rien que prononcer ce mot lui laissait un arrière goût amer dans la bouche. Ses amis allaient et venaient chez lui comme bon leur semblait. Peu entouré, mais bien entouré, c’est ce qu’il avait toujours fait. Ce soir-là, il avait décidé d’organiser une soirée chez lui, pour le plaisir de retrouver sa bande. Verre à la main, appuyé contre la fenêtre, il les regardait faire les cons comme à leur habitude. Sourire en coin, il n’en perdait pas une miette. Impulsif comme il était, il leur arrivait de se prendre la tête. Ce n’était jamais très grave et ils réglaient toujours ça par une accolade. Sans eux, il aurait peut-être perdu la tête. Avec eux, il riait à longueur de temps, se vidait la tête, parlait de tout, sans tabou. L’amitié sincère, c’était ça. Sortant une cigarette, il l’apporta à sa bouche pour l’allumer, sourire en coin. La soirée allait durer jusqu’au bout de la nuit et ils finiraient par s’endormir les uns sur les autres, sans se poser de questions.

Assis sur un banc, Adrian regardait les gens passer, crayon dans sa main gauche, carnet sur les genoux. L’inspiration ne venait pas ce jour-là. Peut-être parce avait-il trop de choses en tête ? Sa soeur, sa mère, les filles (bien qu’elles n’aient jamais eu aucune importance depuis bien longtemps), le travail. Sans oublier les concerts de ses potes, les soirées qui ne finissent jamais. Adrian n’a pas à se plaindre, il profite de sa jeunesse. Le jeune homme n’a jamais été du genre à baisser les bras, il n’a d’ailleurs jamais aimé cette expression. Son regard se balade à présent sur les gratte-ciel new-yorkais, les milliers de fenêtres, la hauteur interminable du bâtiment. En inspectant chaque détail, il se mit à dessiner, se vidant la tête. Relevant la tête quelques fois en entendant des talons aiguilles claquer sur le bitume, un enfant pleurer ou un passant parlant beaucoup trop fort au téléphone. Après quelques heures, il regarda son téléphone pour y regarder l’heure qui affichait 18h passées. Candice devrait arriver. La fille la plus importante de sa vie, ex aequo avec sa mère. Non ce n’était l’une de ces filles qui passe dans son lit sans jamais y revenir. C’était sa soeur. Celle pour qui il déplacerait des montagnes et pour qui il tuerait sans hésitation. Depuis que son père n’était plus là, il avait pris son rôle de grand très à coeur. Son sourire fit son apparition en la voyant. Il se leva directement, embrassa son front et ils étaient partis. Pour rien au monde il ne raterait une soirée en famille, c’était son moment de détente à lui, sa septième merveille du monde qu’il ne manquait pas de chérir.