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look what you made me do (April)

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MessageSujet: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyDim 15 Oct - 14:53

April&Lucky

La colère qui monte petit a petit alors que tu étais entrain de travailler dans la pizzeria, tu venais tout simplement de revenir d'une nouvelle commande, tu revenais d'une difficile journée. Rien qu'en passant la porte du restaurant de ton air si aimable, ton patron a tout de suite compris que ce n'était clairement pas le moment de te chercher les emmerdes. Mais qu'est-ce qu'étais encore entrain de t'arriver ? Tu semblais toujours avoir quelques choses ses derniers temps. Seulement, ce n'était pas simple aujourd'hui, c'était bien plus dure et cruelle pour toi. Tu avais eus le malheur, la malchance de croiser ton ex dans les rues de la ville. Au début tu pensais que ce n'était qu'une illusion, ton esprit jouant des tours une fois encore, mais bien loin de là. Tu t'étais stoppé, garant la moto sur la route, le bas côté. Tu avais regarder avec attention, mais non. C'était bien cette fille, cette briseuse de coeur. Tu n'en revenais pas, mais tu n'étais pas aller la voir. Tu savais que si elle t'avait donner le garçon ce n'était pas pour revenir le reprendre un jour ou l'autre, non c'était bien pour lui pourrir la vie de la pire des façons. Tu étais entrer donc dans le lieux de ton boulot, balançant tes affaires, puis sans prendre le temps de demander ton reste ou poser la moindre question a ton patron, tu as pris tes affaires du casier et tu es partit comme une fusée. Tu n'avais plus le goût de rien pour ce soir, tu voulais juste... Rentrer chez toi. Boire et fumer peut être. Tu voulais être seul. Te morfondre seul, tu en avais même oublier la présence de la baby sitter, mais qu'importe elle pourrait au moins écarter de ta vue le mioche qui t'encombre depuis deux ans maintenant.

Tu n'avais pas eus un très long chemin a faire dans les rues de New York, mais complètement a l'ouest tu as manquer a trois reprises de te faire percuter. Disons que ça n'aurait été que la cerise sur le gâteau de cette horrible soirée. Tu as freiner dans un crissement de pneu prêt a balancer la bécane sans ménagement dans le sous sol pour enfin grimper et t'enfermer dans la cage de fer qu'est l'ascenseur. Ton poing vient percuter la porte de l'ascenseur dans un élan de fureur. Puis voilà que les portes s'ouvrent finalement sur ton appartement. Tu files comme l'éclair en passant devant la chambre du gamin. Tu t'arrêtes juste l'espace d'une demie seconde dans l'encadrement de la porte pour t'adresser a la blonde.

-Mademoiselle Adkins, est-ce que cela vous dérangerais de rester plus longtemps ce soir pour garder Jason. Je vous en remercies.

Ce n'était pas une vraie question, mais réellement une affirmation. Tu te fiches de la payer double s'il le faut, mais ce soir ce n'est pas le moment de t'embêter de trop. Tu veux juste passer une soirée seul sans te prendre la tête. Entrant dans ta chambre en claquant soigneusement la porte derrière toi dans un vacarme assourdissant. tu te laisses tomber sur ton lit lourdement en grondant, prenant ton visage entre les mains.

-Cette espèce de garce...
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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyDim 15 Oct - 16:31

Lucky&April

Pas même le temps de rentrer chez toi poser tes affaires de cours que tu files dans l’upper west side pour aller t’occuper du petit Jason. Deux années que tu le gardes régulièrement, tu t’es attachée à cette petite frimousse qui n’a pas beaucoup de chance avec ses parents. Tu ne dis rien, mais t’en penses pas moins. Tu ne te gênerais pas à dire le fond de ta pensée si ça venait à se présenter, mais c’est pas ton rôle de porter quelconque jugement et de balancer ça comme ça. Quoi qu’il en soit, le gamin, tu l’adores, il grandit tellement vite, déjà cinq ans. Ce qui est chouette, y’a plus de choses à faire avec lui maintenant que lorsqu’il était plus petit. Bon c’est aussi plus fatiguant, parce qu’il est en pleine période de l’affirmation et il semble tenir quand même pas mal de son papa question caractère, ce qui parfois t’exaspère. M’enfin, tu fais avec, parce que son père tu le fais que le croiser la plupart du temps, et ça paye bien, enfin ça, c’était surtout au début, quand Lucky cherchait à te mettre dans son lit. Tu le repoussais et prenais sur toi quand tu venais. Pis bon, maintenant, c’est différent, tu ne le fais plus que pour l’argent et l’expérience que ça t’apporte pour tes études, mais bien aussi parce que tu aimes ce bout de chou, presque que comme si c’était le tien.

Tu joues avec lui, au programme gommettes, dessin, pâte à modeler, de quoi l’occuper, apprendre, tout en s’amusant. Tu lui donnes à manger, lui fait prendre son bain. Un dessin animé puis vient l’heure du coucher. Une petite histoire avant de dormir, il choisit Le Livre de la Jungle, un Disney, parfait, tu les connais tous par cœur. En même temps, tu lui as ramené toute la collection en version raccourcie pour enfant. Un dernier bisou sur le front et tu éteins la lumière lui souhaitant une bonne nuit. Tu pars tranquillement t’installer au salon en attendant que le père de Jay rentre. Tu mets une chaine musicale en fond, et comme tu as tes affaires de cours avec toi, tu décides d’en profiter pour t’avancer un peu dans ce que tu as à faire. T’es plongé dans tes notes quand tu entends pleurer. Tu vas voir dans la chambre, le petit vient de faire un cauchemar, tu le rassures, le calme et tu attends qu’il se rendorme avant de sortir. Tu sursautes en entendant la voix de Lucky, tu ne l’avais pas entendu rentrer. T’as tout juste le temps de tourner le visage dans sa direction, de l’apercevoir dans l’encadrement de la porte, qu’il a déjà disparu de ton champ de vision. Visiblement sa question n’en n’était pas une. Heureusement finalement que t’as tes cours avec toi, t’as pas l’air d’être prête à rentrer. Le petit étant rendormi et ne semble pas avoir entendu son père, tu te lèves du bord de lit et décide de retourner au salon, envoyer un message histoire de prévenir chez toi qu’ils ne t’attendent pas. Tu as à peine fermé la porte de la chambre du garçon, que t’entends sans le vouloir la phrase lâchée par Lucky.

T’hésites un instant. Tu connais son caractère de merde, tu t’y es frotté bien trop souvent. Mais c’est pas ton genre non plus de laisser les autres dans leur merde. Tu l’as senti dans le ton de sa voix. Puis bon, une question amène une réponse normalement, enfin c’est ce que tu prétexteras si jamais, même si en réalité ce n’était pas une question. Tu frappes à la porte, t’es pas suicidaire au point d’entrer comme ça dans son espace privé. Par contre, tu tentes quand même de t’esquiver, par principe, parce que franchement, là il ne devrait plus avoir besoin de toi. Le gamin dort, tu feras quoi de plus ? Bon t’as déjà décidé de rester, tu le fais pour le petit, parce que tu sais que son père n’aime pas s’en occuper, mais tu tiens à lui montrer que t’es pas non plus à sa disposition. « Juste pour vous dire que Jay s’est rendormi, je ne pense pas qu’il se réveillera de nouveau. »  Le ton assuré, tu sous-entends par là qu’il n’a plus vraiment raison d’avoir besoin que tu restes. Bien qu’il ne t’impressionne plus depuis longtemps, t’attends quand même sa réaction avec un peu d’appréhension. T’as bien conscience qu’il n’est pas forcément d’humeur à la discussion entre la manière qu’il t’a imposé de rester, le claquage de porte et la phrase où il traite tu ne sais qu’elle femme de garce, ouais clairement, il est pas d’humeur. Mais bon, les ordres et toi, c’est loin d’être une histoire d’amour, tu ne peux t’empêcher de les contredire, encore plus quand tu ne les trouve pas justifiés, comme là.
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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyDim 15 Oct - 16:48

April&Lucky


Tu n'es habituellement pas le genre d'homme a t'apitoyer sur ton sort, du moins pas de cette façon. Jamais ça ne te ressemble pas, mais il y a des situations où tu perds totalement le contrôle ou tu sens cette impression de noyade. Que tout semble être contre toi. Tu te dis parfois que tu aurais mieux fais de ne jamais rencontrer cette fille. Pourquoi est-ce qu'elle était sur ton chemin ? Certes tu n'as jamais été un modèle, un exemple de bonté et gentillesse, qu'un jour ou l'autre le karma t'aurait rattraper. Mais de là à te mettre petit a petit a miette par un amour que finalement tu le vois bien, n'était que dans un sens. Elle ne t'aimait pas c'est une évidence, sinon, pourquoi t'aurait-elle cacher une chose si importante ? Pourquoi aurait-elle prise la fuite soudainement ? Tu es peut être un connard. Parfois lâche sur les responsabilité, un immature incapable de regarder au dessus que de son égo, mais si elle te l'avait dit, tout ça n'aurait pas fini de cette façon. Tu aurais pus te montrer adulte à l'époque, peut être que par amour tu l'aurais soutenu, puis il y avait ta famille ! Ils te l'auraient reprocher certes, mais ils ne l'auraient pas laissé tomber pendant sa grossesse. Ni lui ni personne finalement. Même si tu la détestes du plus profond de ton cœur, quand tu penses à elle et son visage angélique, ton cœur s'emballe, mais la douleur réapparaît systématiquement. Tu te détestes encore plus d'avoir laisser une fille te faire autant de mal, à toi. Non, tu n'es pas de ses hommes qui se laisse détruire, tu ne veux pas passer pour un faible, jamais ! Pourtant, tu es là assis sur son lit, ayant prit ton visage entre tes mains avant de te lever pour passé un coup d'eau sur ton visage dans la salle de bain attenant a ta chambre. Tu entends la baby sitter avec ton fils qui c'était sans doute réveillé par tu ne sais quel raison.

Jason, tu te rends bien compte que tu es injustes avec le petit garçon qui finalement n'a rien demander. Ni de venir au monde, ni d'avoir d'être abandonné par sa mère et... Avoir l'indifférence complète de son père. Tu sais que tu ne devrais pas le blâmer, mais c'est plus fort que toi. Il est le portrait cracher physique de cette fille qui t'a fais souffrir, tu ne peux donc t'en empêcher. Quand tu les entends tous te faire des reproches, tu les entends et les comprends, mais tu ne les acceptes pas. Tu sais que tu dois faire des efforts, mais elles ne sont pas pour tout de suite. Pourtant cela fais déjà deux ans qu'il est là avec toi. Deux ans que tu vois son visage a travers celui du petit garçon innocent. Une fois fais, tu vas de nouveau dans ta chambre en te laissant tomber sur le lit soupirant longuement. Tu ne sais pas réellement combien de temps tu es resté dans cette position avec les yeux fermés, mais le coup a la porte ta sortie de ta presque somnolence. Tu marmonnes qu'elle peut entrer dans la chambre. Elle te prévient qu'elle en a fini pour la soirée. Tu lâches un long soupire en frottant encore une fois ton visage, comme désespéré. Fatigué aussi de tout ça, tu n'as pas l'humeur de te battre et de l'envoyer chier ce soir. Tu te redresses du confortable matelas. Tu ne te rends pas compte que ton visage porte des cernes de fatigue, tes yeux sont un peu rougis par les quelques larmes qu'ont couler sans t'en rendre compte. Tu n'as rien avoir avec l'homme habituellement sûr de lui, débordant d'arrogance. Tu es simplement... Lucky. Un Lucky sans artifices.

« Ok très bien. Je vais vous donnez ce que je vous dois pour cette semaine. »

Marmonnes-tu d'une voix assez basse, la dépassant de sa taille et avançant dans le couloir. La porte entre-ouverte du gamin, tu lances un coup d'oeil sans plus y prêter attention, allant jusqu'au salon de l'appartement vide. Cet appartement vide d'émotion ressemblant plus à un décor de magazine sans vie. Tu n'y passes jamais beaucoup de temps de toute façon. Tu fouilles dans les papiers le chéquier pour payer la demoiselle, puis tu sursautes quand tu entends des pas dans l'appartement. Le petit garçon est levé, tu te retournes vivement, le regard froid, presque cruel. Foudroyant le gamin du regard. Tu lâches un nouveau soupire passablement énervé, t'adressant d'une voix glaciale.

« Jason. Retourne te coucher immédiatement. »
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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyDim 15 Oct - 18:50

Lucky&April

En ouvrant la porte de sa chambre, tu ne t’attendais clairement pas à le trouver comme ça. Ses traits tirés, les yeux rougis. Il a pleuré ? Cette vision ne ressemble aucunement à ce que tu as l’habitude de voir de lui. Cet homme si fier, arrogant, égoïste, sûr de lui dont il donne l’image. Il l’entretien bien sa réputation, mais là… rien à voir. Ca te fait bizarre de le voir dans cet état. Ça te fait d’autant plus bizarre qu’il accepte sans broncher que tu partes maintenant. Pourtant t’as bien compris l’ordre derrière sa fausse question. Non, clairement, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais t’es trop étonnée sur le moment pour réagir, et tu te contentes de le regarder passer près de toi lorsqu’il se dirige vers le salon. Tu sors de ta torpeur et le suit, t’apprêtant à lui dire quelque chose, lorsque tu remarques le changement dans son regard. Pas besoin de te retourner pour comprendre que le petit s’est réveillé et est derrière toi. La phrase cinglante de Lucky te donne raison. Tu te retournes vers Jason qui à la mine déconfite. Tu comprends qu’il voulait juste un câlin de son papa avant de dormir. Tu commences à le connaitre quand même le gamin, sans doute même bien plus que son père finalement. « Je vais le coucher, je reviens. » Tu dis un peu sèchement. Ça t’énerve de le voir agir comme ça avec son propre fils. OK, t’es au courant de l’histoire, tu sais que la mère le lui a laissé comme ça, le petit avait déjà 3 ans et il n’était même au courant qu’il était père, mais bon, ça fait deux ans et son enfant n’y est pour rien.

Tu prends le garçonnet par la main et l’emmène à sa chambre. Il râle un peu, tu le portes finalement et le met dans son lit. Tu t’assois sur le bord, et tente de lui expliquer les choses. « Ton papa a des soucis, il est fatigué. Je vais aller discuter un peu avec lui, et si tu ne dors pas quand on a fini, je reviendrais te faire un câlin avant de partir. Mais tu dois me promettre de ne plus sortir de ta chambre, et d’essayer de faire dodo, d’accord ? » Jay hoche la tête en guise d’accord. Tu caresses sa joue lui souriant et dépose un bisou sur son front, remontant la couette sur lui. Tu retournes ensuite au salon, en ayant bien pris le soin de fermer la porte de la chambre. Moins il en entend, mieux c’est. « Il voulait simplement un câlin avant de dormir. Je ne suis pas du genre à me mêler de ce qui ne me regarde pas. Mais quoi qui se passe pour vous mettre dans cet état, Jason n’y est pour rien. » T’es un peu énervée contre lui qu’il réagisse comme ça avec son fils, mais t’as pas envie de te prendre la tête non plus, alors t’ajoute pour tenter d’apaiser un peu la tension des deux côtés. « Je vais rester, au moins jusqu’à être sûre qu’il soit vraiment endormi et qu’il ne se réveillera plus. Mais si vous voulez que je reste plus que ça, je peux m’arranger. » T’étais à deux doigts de lui dire que tu vois bien que ça ne va pas, seulement t’ignores comment il réagirait si tu lui sortait ça comme ça. Tu pèses le pour, le contre et tu te lances dans une proposition que t’aurais jamais pensé faire un jour. « Je peux même passer la nuit ici si ça vous arrange, pour veiller sur Jason au cas où il se réveillerait. Et puis, je sais être une oreille attentive si vous avez besoin. » Tu n’es pas spécialement intrusive dans l’intimité des autres en temps normal, mais tu ne peux t’empêcher de vouloir comprendre ce qui a bien pu le mettre dans cet état que tu n’as pas l’habitude de voir. En fait, il est comme tout le monde, il a aussi ses faiblesses et comme tout le monde dans ces moments-là, on a besoin de quelqu’un à qui parler. Tu lui fais juste comprendre que tu peux être cette personne s’il le veut.
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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyDim 15 Oct - 20:27

April&Lucky


Le regard du petit garçon oui tu l'as bien remarqué. Ses yeux brillant d'incompréhension face à tes mots et ton visage toujours aussi fermé face lui. Tu sais qu'il ne peut pas comprendre la situation, qu'il voulait simplement avoir un câlin, ou un quelques choses de son père, mais tu ne peux pas le faire. Tu ne t'en sens de toute façon pas capable, puis faut être honnête : tu n'en as pas vraiment envie non plus. Alors c'est simplement des mots sèches et dures que tu lui as lancé, il a baisser le regard en serrant le doudou de ses petites mains, un peu intimidé. Au fond, c'est un gamin plein de vie, mais aussi d'insolence comme tu l'avais été plus petit. A son âge, mais sauf que comme lui, tu n'avais pas des parents très présents et ils t'ont fais devenir ce que tu es maintenant. Mais la situation n'avait rien avoir qu'à celle d'aujourd'hui, Jason n'a rien demander a la « séparation » de ses parents. Et toi tu n'as pas demander a vivre tout ça non plus. C'est alors que la baby sitter, la petite blonde intervienne prenant les devants pour coucher le gamin tout en te retournant des mots sec. La seule chose que tu fais c'est de levé les yeux aux ciels en te retournant pour t'occuper en attendant de signer un chèque avec un petit montant appréciable a l'adresse de la jeune femme ! Tu n'avais jamais été trop radin de se côté là, puis elle en fait tellement pour toi et ton fils il faut dire également. Elle le mérite bien ! Une fois fais, tu te laisses tomber sur le canapé fermant de nouveau les yeux quelques secondes avant de sortir une cigarette de ton paquet poser sur la table basse, venant ouvrir la fenêtre juste a côté de toi. Tu l'allumes et tire une première latte, relâchant une épaisse fumé de tes lèvres laissant former un petit nuage au-dessus de ta tête.

Puis elle revient sans non pas se mêler des histoire qui finalement ne la regarde absolument pas. Ta mâchoire ce serre un peu et tu laisses pourtant tes yeux rivés dans le vide pendant plusieurs petites secondes avant d'adopter un petit sourire en coin tout en continuant de l'écouter. Tournant ton attention sur la jeune femme que tu juges du regard, d'un air blasé. Mais sans cette pointe arrogante qui t'es connue et habituelle.

« Comme vous le dites mademoiselle Adkins. Ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regardes pas. L'histoire avec Jason ne vous regardes pas. »

Tu ne voulais que personne se mêle de ça. Trop de monde le fais déjà : tes parents, quelques amis à toi. Alors la baby sitter elle n'allait pas s'y mettre à son tour ! Tu es déjà assez épuisé par tout ça pour géré une fois encore l'intervention d'une personne extérieur. Elle se propose pour rester cette nuit étant même prête a lui prêter son épaule pour écouter ses maux. Cette fois, tu lâches un léger rire avant d’écraser ta cigarette, redressant les yeux vers cette dernière. Recouvrant toute ton arrogance.

« Mais oui vous avez raison, allons faire des confidences sur l'oreiller comme deux bonnes copines que je vous racontes tout ce qui m'arrive. Ou alors comme un petit couple ! »

Tes paroles étaient moqueuses, persécutantes. Tu faisais toujours tout pour ridiculiser les autres ou les blessé sans remords dans tes mots. Tu t'es ensuite redresser et t'es approché, la surpassant d'une tête. La regardant de haut, avec un sourire en coin trahissant ton visage meurtirs par la fatigue.

« Faites comme bon vous sembles. Restez si vous en avez envie pour la nuit, ça m'est égal. Bien que... Si tu as envie de me rejoindre dans mon lit,... Je ne dirais pas non. »

Riant de nouveau tu te recules en lui adressant un petit clin d'oeil, te dirigeant par la suite dans la cuisine d'un pas las.
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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyLun 16 Oct - 0:50

Lucky&April

Ce qu’il peut t’énerver d’être aussi borné et arrogant. Si tu aurais pu être attendrie l’espace d’un instant après avoir ouvert la porte de sa chambre, là clairement, c’est plus franchement le cas. Tu ne dis pas ça pour l’emmerder, tu te préoccupes que du bien être de son fils. « Désolée de vous décevoir, mais en quelque sorte si. Je suis là pour m’occuper de Jason et de son bien-être et clairement, votre comportement influe sur ce dernier. Je m’inquiète juste pour lui c’est tout. » Bref, tu laisses tomber tes explications. Ça ne sert clairement à rien avec lui. Il te voit juste sûrement juste comme une intruse de plus dans sa vie, là pour t’occuper et surtout le décharger lui d’avoir à s’occuper de son fils qu’il considère tout autant comme un intrus. Si tu pouvais le comprendre au début, parce que t’imagine bien que se retrouver avec un gosse de trois à charge sans même connaitre son existence avant ça, ça ne doit pas être facile à digérer et à gérer tout court, ça fait quand même maintenant deux ans que Jason est dans sa vie. Et tu n’arrives vraiment à concevoir comment il peut encore le regarder avec ce regard-là, si froid, si distant.

T’éclates faussement de rire à sa réponse à ta proposition. T’étais sincère pourtant au départ. Mais ses réactions, bien qu’énervante au possible te font rire aujourd’hui. Un rire jaune, certes, mais rire quand même. Il te désespère parfois, souvent. « Exaspérant. Voilà ce que vous êtes, pas étonnant que la mère de Jason ait fini par foutre le camp. » C’est sorti tout seul, t’aurais peut-être pas dû, mais là c’est bon. Toi tu veux juste l’aider un peu. Il est trop fier pour le voir et ça t’énerve. « Comme vous n’avez pas franchement l’air enclin à vous occuper de votre fils s’il venait à se réveiller encore, je proposais de rester pour ça, pour lui. Pas pour vous. L’oreille attentive, c’était en plus, parce que parfois oui, ça fait du bien de se confier, surtout à une personne étrangère à ses problèmes. Bref. » T’as qu’une envie foutre le camp et t’hésite franchement à prendre tes affaires de suite et claquer la porte en partant. Puis tu penses à Jason qui attend sûrement que tu reviennes lui faire un bisou avant de partir comme tu le lui as promis s’il ne dormait pas après votre discussion. Tu le connais, tu sais qu’il est en train de lutter pour pas dormir juste pour ça. T’espère juste que la fatigue l’emportera sur son envie de t’attendre. Tu soupires, blasée, par ses allusions incessantes. Quoi que, ça faisait un moment que tu n’y avait pas eu le droit. « C’est pas que j’en ai envie, si je le fais c’est pour votre fils, uniquement pour lui. Si ça tiendrait qu’à moi, là… » Tu t’arrêtes en pleine phrase. Percutant seulement le changement de personne. « Tiens, tu ? C’est nouveau ça. Où est passé le vouvoiement tout à coup ? Mais c’est pas pour ça que je vais plus céder que les autres fois. Non merci et au revoir. » T’attrapes tes affaires et te dirige à nouveau vers la chambre du petit. Tu souris. A ton grand soulagement, il s’est endormi. Tu refermes doucement la porte pour ne pas le réveiller et va vers la porte d’entrée. Finalement tu te retournes vers lui. « Tu sais, y’a pas de mal à se montrer vulnérable parfois. »

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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyLun 16 Oct - 1:10

April&Lucky

« Exaspérant. Voilà ce que vous êtes, pas étonnant que la mère de Jason ait fini par foutre le camp. » les mots viennent dans ton oreille. Dans ton esprit, tout fait le tour, tu ne comprends pas au début le sens de sa persécution. Mais si ce soir il y avait bien une chose a ne pas dire, non. Pas uniquement ce soir. Tout les soirs. Tout les jours et cela à n'importe quel heure ! Pourquoi doit-elle prononcer cette phrase ? Toi qui ce soir tu ne voulais pas t'emporter c'était sans doute rater. Tu étais avancer d'un pas de fatigue en direction de la cuisine pour prendre une bière, mais là non tu ne peux pas passer a autre, tu ne peux pas faire comme ci de rien était car elle est peut être la première, peut être l'unique a te blesser réellement ? Oui tu as sentie une pointe dans le cœur a cette phrase. Peut-être que oui c'est pour cette raison qu'elle est partie ? Parce que tu étais un connard avec lui. Peut-être que ton caractère de connard l'a faites... Déguerpir loin de toi. Ta mâchoire vient se serrer d'un geste automatique et tes poings également laissant blanchir tes articulations par la force. Tu baisses la tête en essayant de ne pas t’énerver, mais oui c'est bien trop difficile de rester sans rien faire. Tu essayes de reprendre ton souffle, ou de penser a autre chose. Tu aimerais ne pas avoir à faire ça, te laisser emporté par ton mauvais caractère et de réveiller le gamin. Ouais, tu penses un minimum a lui malgré tout. Tu penses à son bien être d'enfant de cinq ans, même si d'apparence tu parais tellement froid et distant.

Tu l'as vois rapidement prête a s'éclipser sauf que tu ne lui en laissera pas le temps. Elle prendra compte que ses paroles sont allez beaucoup trop loin, tu comptes très clairement le lui faire comprendre. D'un geste vif et rapide, tu t'approches a grand pas. Attrapant son poignée dans ta main, tu l'as plaque a la grosse porte de bois. Venant planter ton regard menaçant de grisaille dans le bleu de la blondinette. Tu n'appuies pas sur son poignée pour évité de lui faire mal, car tu ne le souhaites pas. Juste lui flanquer une bonne trouille.

« Je te conseille vivement de la fermer. Tu ne sais pas pourquoi cette garce est partit et tu ne sais pas non plus ce qu'elle a pu me faire endurer contrairement a ce que moi je lui ai fais, car oui surprise... Je ne suis pas un connard avec tout le monde. Alors évite de dire ce genre de chose si tu tiens a ton joli visage. »

En réalité, tu n'aurais aucune hésitation a en foutre une a une nana, mais là tu ne le ferais pas bien entendu. Tu veux juste la voir trembler de frayeur, la voir se fondre sous tes paroles. Puis tu la lâches en reculant, la fusillant du regard a nouveau tu espère avoir était suffisamment clair sur le sujet pour qu'elle n'essaye plus jamais de revenir là dessus.  Cependant tu te sens bien bête de t'être laissé... Affaiblir et blessé par sa remarque enfantine. Tu tournes ensuite la tête dans sa direction lâchant sèchement.

« D'ailleurs, je te conseilles également de rapidement changer de ton avec moi si tu ne veux pas perdre ton boulot. Puis merci bien de t’inquiéter autant pour Jason, mais s'il vient a se réveillé je peux m'en occuper. Je ne suis pas un incapable a ce point là. »

Tu n'aimes pas ton fils c'est vrai, mais ce n'est pas une raison pour laquelle que tu ne t'en occupes pas quand il le faut. Même si ça aussi, tu n'aimes pas le faire. Tu continues ensuite ton trajet jusque dans la cuisine pour prendre une bière. Tu sembles êtres parfois absent, tu ne prêtes plus attention a April, tu ne prêtes pas plus attention à si elle a eut l'audace de rester chez toi ou non. Toute façon, pour ce soir, plus rien n'a vraiment d'importance.

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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyLun 16 Oct - 1:48

Lucky&April

Tu ne voulais pas te montrer méchante, ni sortir cette phrase. Inconsciemment, t’as su que c’était le point qui fait mal, le fond du problème. Que c’était là où il fallait appuyer pour le faire réagir. Parfois t’es trop impulsive, et tu ne réfléchis pas avant de parler ou d’agir. Est-ce que tu regrettes de l’avoir dite ? Oui et non. Oui, parce que tu n’aimes pas blesser les gens volontairement et que ça réaction te fais un peu flipper. Tu sais qu’il est parfois bagarreur, mais au fond tu sais qu’il ne te fera pas mal, qu’il ne va pas te frapper. Il est arrogant, fier, trop sûr de lui, mais pas violent sans raison. Et si ta phrase est sans doute mal venue, elle ne justifie pas qu’il te frappe. En fait si, tu la mériterais clairement. Mais de toute façon, il ne serre même pas ton poignet, tu sens qu’il ne te fera rien. Et non, tu ne regrettes pas, parce qu’enfin il parle. Pas de la plus agréable des manières, mais au moins il parle. « Ah ben voilà, enfin. » Tu murmures à peine, plus pour toi-même que dans le but qu’il l’entende. Lucky te lâche et se recule, tu te frottes le poignet instinctivement, même s’il ne t’a pas fait mal. Tu le regardes, t’as bien conscience d’être allée trop loin avec cette remarque. Mais comme t’es pas du genre à te laisser parler comme ça sans rien dire, tu ne te contentes bien évidemment d’opiner du chef bien sagement en répondant « oui monsieur ».

Tu le sais ça qu’il n’est pas un incapable. C’est ce que tu t’évertue à lui faire comprendre depuis ce qui te parait être des siècles. Et même s’il y a la menace de perdre ton job et le ton froid, tu ne peux t’empêcher d’être satisfaite de l’entendre dire. T’es pire que bornée quand tu t’y mets. Tu ne peux pas laisser la conversation en rester là. Alors comme t’es une tête brûlée toi aussi, tu le suis jusque dans la cuisine. « Je n’ai jamais dit ça. Pour cette nuit, je proposais, parce que tu m’as demandé de rester plus longuement tout à l’heure et que t’avais vraiment pas l’air bien et pas la tête à ça. C’était pour rendre service. C’est tout. » Le ton de ta voix est bien plus empathique, adouci que précédemment, mais on sent quand même que tu n’es pas prête à te laisser faire sans rien. Tu ne cherches cependant pas la confrontation. Ton boulot mine de rien, t’y tiens. Enfin, tu tiens surtout au petit, tu t’es trop attachée à lui pour mettre en péril ton emploi. Ça t’attristerait de ne plus pouvoir t’en occuper. Tu l’aimes ce gamin, toi. Et t’es persuadée que c’est aussi le cas de son père, il ne sait juste pas le lui montrer, ni même se l’avouer. « Je suis désolée pour tout à l’heure. Je parle parfois sans réfléchir. Je ne le pensais pas vraiment. » Les excuses, t’as souvent du mal à les présenter, mais elles ont sincères. C’est vrai, tes mots ont dépassé largement ta pensée. « Et je me répète. Il n’y a pas de mal à se montrer vulnérable parfois. Tu as le droit d’être mal, d’être blessé et de le montrer ou de le dire. » Sur ces dernières paroles, tu te dis qu’il est temps pour toi de la boucler avant de l’énerver à nouveau et qu’il décide de te virer.

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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyLun 16 Oct - 2:08

April&Lucky

La visage de la blonde te reviens en mémoire. Son sourire qui a illuminé pendant plusieurs mois ta vie lorsque tu étais plus jeune. Lorsque tu étais dans un putain d'hôpital a la rééducation. Tu te souviens aussi de son rire cristallin qui a éveillé l'appartement de tes parents lorsqu'elle y venait passer ses après midis pour te remonter le moral de ne plus pouvoir faire autant de sport que tu l'aimais. Tu repenses aussi hélas aux disputes que vous avez eus a cause de ton foutu caractère de merde. Tu te souviens l'avoir vu pleurer a plusieurs reprises. Tu te souviens lui avoir promis monde et merveille, tu lui avais promis de changer pour elle si c'était ce qu'elle attendait. Pour cette femme, tu aurais été prêt a tout. Tu n'en reviens pas d'avoir pus être aussi bas à cette époque. Puis, tu te remémore le simple message téléphonique qu'elle t'a laissé. Message que tu n'a jamais supprimer de ton portable finalement car tu as longuement chercher a comprendre sa motivation. Sa voix n'était pas triste. Déçue peut être. Elle t'avait simplement dit que tu ne la reverrais plus. Et qu'il ne fallait pas que tu cherches a la revoir. Détruit pendant une ou deux semaines, elle avait fait renaître un monstre bien pire de cette soudaine et cruelle trahison. Tu étais devenu un homme encore plus sans cœur, notamment avec les femmes. Ce jour là tu avais fais une promesse personnelle de ne plus jamais ressentir un sentiment aussi imbécile que l'amour pour quiconque. Tu ne voulais pas, tu ne voulais plus souffrir d'une façon aussi douloureuse. Pourtant cette garce à réussit a te refaire le coup en venant te planter un gamin dans les bras trois ans plus tard pour re disparaître dans la fumée. Puis la voilà. Que tu la croises dans les rues de New York. Tu ne sais pas quoi en penser, tu ne sais pas quoi faire de cette situation. Devrais-tu la contacter ? Mauvaise idée. Tu risquerais de vouloir la mettre en pièce si elle se retrouvait de nouveau face à toi. Tu voudrais lui faire comprendre son erreur. Cette pitoyable erreur qu'elle avait faite en revenant sur ton chemin. Mais a ton tour, peut-être pourrais-tu la faire souffrir et la briser comme elle l'avait faites avec toi ?

A ses pensés tes poings avaient de nouveau contracter autour de la bouteille de bière que tu tenais dans la main. Tu n'avais pas prêter attention à la blonde qui c'était approché. Pourtant tu avais entendu ses mots, presque réconfortant ? Imbécillité d'hypocrisie qu'elle faisait preuve. Mauvaise actrice. Tu sais qu'elle ne t'aime pas. Elle ne t'apprécie absolument sous aucun plan. Alors pourquoi vouloir jouer les gentilles ? Ton poing serre encore plus et dans un crissement soudain désagréable, le verre explose entre tes doigts. T'y a été trop fort sans doute. Tu as sursauté en sortant de ta drôle de torpeur lorsque le sang a commencer a couler de ta paume et entre les morceaux de verres plantés dans la main.

« Mais quel con.... »

Grognes-tu a toi même avant de finalement dépasser la jeune femme sans prendre attention a elle tu te diriges vers la salle de bain pour allumer l'eau. Toi habituellement maître de la situation surtout a des heures pareils pour ne pas réveiller le gamin, te voilà bien maintenant. Il va se réveiller, il va revenir pour voir toute l'activité étrange a des heures si tardives. Tu soupires en prenant appuie sur le lavabo, laissant la tête baisser. Non tu n'es pas dans ton état du tout et tu détestes le montrer a une personne extérieure de la situation, oui tu sais qu'elle est encore là. Tu sais que la jeune femme attends que tu parles. Que tu donnes des explications sur tout ça. Tu sais que ce n'est pas pour te juger ou le retourner contre toi. Juste un élan de gentillesse dont toi tu es parfaitement incapable. Mais justement tu ne le comprends pas. Tu reviens dans la cuisine, le sang en moins sur la main et attrape rapidement de quoi nettoyer le sol éclaboussé de bière.

« Papa ? »

Tu relèves les yeux vers la petite voix. Le petit garçon est de nouveau là. Le visage endormis. Tu soupires en levant les yeux vers lui. Tu aperçois un premier mouvement de la jeune femme, mais tu la dépasse rapidement, la prenant de court. Tu peux lui montrer que tu n'es pas qu'un crétin qui ne s'occupe jamais de son fils. Tu t'approches du petit aux cheveux blondinet. Même si tu as horreur de le faire, tu retiens une grimace en venant le prendre dans tes bras et l'emmènes jusqu'à sa chambre. Tu le couches dans le lit.

« Jason je ne vais pas me répéter. Je veux que tu dormes maintenant, il est tard pour toi et tu as besoin de sommeil. »

Bon tu as encore des nombreux efforts a faire certes. Tu le regardes, il attend sans doute un câlin ? Mais non c'est trop pour toi. Tu te lèves après l'avoir recouvert de sa couverture et remis la peluche dans les bras. Tu allumes la veilleuse du petit garçon et tu sors de la chambre en fermant la porte. Tu te tournes vers la jeune femme, aucune expression trahissant ton visage tu lances dans un soufflement en te dirigeant vers le salon.

« Comme tu viens de le voir, je sais gérer mon gamin, donc je pense que tu peux partir. Mais si tu veux vraiment rester ici pour me congédier de cette tâche, je ne t'en serais que plus reconnaissant. »

Puis tu t'installa de nouveau dans le sofa, en venant passer tes mains sur ton visage. Tu n'allais jamais réussir a dormir cette nuit, elle était beaucoup trop présente dans tes pensés.

"courte citation.(@originecitation // beerus)
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MessageSujet: Re: look what you made me do (April) look what you made me do (April) EmptyLun 16 Oct - 14:25

Lucky&April

Tu sursautes quand le verre explose dans la main de Lucky. Tu prends alors réellement conscience que t’es sans doute allée trop loin dans tes mots. Que ce soit pour le provoquer, enfin le secouer, tout comme dans tes piètres tentatives d’être gentille. Tu voulais bien faire, pour le bien du petit, mais pas seulement. Tu ne sais pas pourquoi, malgré son caractère de merde et le fait que tu le trouves vraiment arrogant, égoïste et tout ce qu’il essaye de prouver à tout le monde, t’as vraiment envie de l’aider au moins d’apprendre à aimer son fils, à l’accepter. Et sûrement plus encore ce soir, que tu as pu entrapercevoir une autre facette de lui, plus vulnérable. Bien que son caractère de cochon ait vite repris le dessus. Tu as pu déceler un brin de fragilité en lui. Bien évidemment il ne l’admettra pas ouvertement, pourtant, il te l’a dit, il n’est pas un connard avec tout le monde. Il l’a avoué, la mère du gamin l’a blessé. Tu regrettes d’autant plus ta phrase précédente, et si c’était à cause d’elle qu’il est devenu comme ça ? Enfin non, il l’était déjà avant, sa réputation ne date pas d’il y a seulement cinq ans, mais elle n’a sûrement pas arrangé les choses. T’aurais pu, t’aurais dû partir le temps qu’il est parti à la salle de bain. Seulement t’as pas envie d’être en froid avec lui, alors t’attends qu’il revienne, ce qu’il ne tarde pas à faire. Tu t’apprêtes à parler, quand t’es coupé dans ton élan. « Papa ? » Jason s’est une nouvelle fois réveillé. T’appréhendes un peu la réaction du père, t’es déjà prête à intervenir et t’occuper du garçon, mais contre toute attente, c’est Lucky qui se charge de ramener le petit dans son lit. Tu souris intérieurement. Le ton est ferme, mais moins irrité que précédemment et même si tu sais qu’il ne fait juste pour te prouver quelque chose, c’est toujours ça de gagner. Parce qu’inconsciemment, il cherche à se le prouver à lui-même, ce qui est une bonne chose. C’est qu’il y a de l’espoir.

Il revient peu de temps plus tard et comme tu t’en doutais, il s’empresse de te démontrer qu’ainsi il est capable de gérer son fils, chose dont tu n’as jamais douté. Tu souris, sans rien dire un premier temps. Tu l’observe s’installer dans son canapé et définitivement, tu ne peux pas le laisser seul ce soir. Tu vas t’installer près de lui, posant une main bienveillante sur son bras. « Tu sais Lucky, je n’ai jamais douté de ta capacité à t’en occuper. C’est toi qui en doute. Je ne te juge pas non plus, même si c’est que tu sembles croire. Je suis là pour Jason, mais pas que… J’étais sincère tout à l’heure. » Tu reprends un peu de distance, ignorant comment il va prendre ton geste, tes paroles. T’as beau apercevoir une autre facette de lui, il t’a montré tout à l’heure aussi qu’il peut très mal réagir. Si tu t’éloignes de quelques centimètres, tu ajoutes cependant que tu vas rester là comme proposé. « Je reste, pas parce que je ne te pense pas capable de gérer Jason, mais parce que tel que je te vois là, la fatigue ne va pas t’aider à le faire seul et comme c’est parti, ton fils ne va pas beaucoup plus dormir que toi. Je pense qu’il ressent ta peine. » T’es trop franche, tu le sais. Mais tu ne vois pas comment lui dire autrement. Il faut juste qu’il en prenne conscience. « Ecoute. je reste, mais juste pour prendre le relai en cas de besoin. Jay sera heureux de voir que c’est toi qui t’en occupes, moi je serais là seulement si besoin. Je me ferais discrète, je ne t’obligerais pas à parler si t’en a pas envie, je me tairais aussi, tu ne sauras limite même pas que je suis là. Tout en sachant que c’est le cas si besoin. Et je vais me la fermer maintenant. » Tu ris très légèrement. Il faut vraiment que tu apprennes à te taire parfois, à arrêter de vouloir en faire de trop.

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