001. + j'ai une petite sœur, Mia, avec qui je ne m'entends pas très bien. nous avons quatre ans d'écart, on se dispute et on se jalouse souvent, relation assez insupportable. mes parents ont toujours tout misé sur moi, pour que je réussisse parfaitement dans ma vie, et ma soeur a eu la chance de profiter un peu plus de sa jeunesse. 002. + je vis dans le luxe depuis mon plus jeune âge, je n'ai jamais eu besoin d'attendre pour obtenir quelque chose et ce n'est pas près d'arriver. j'ai grandi dans les beaux quartiers de NYC, l'Upper East Side vous connaissez ? normalement, avec la série Gossip Girl, ce coin a été mis en avant. 003. + depuis des générations, c'est la religion juive qui suit notre famille. j'ai été très pratiquante étant plus jeune, je le suis moins maintenant mais je suis toujours attachée à ma religion. il m'arrive d'aller à la synagogue le vendredi quand je trouve du temps. 004. + j'ai accouché d'une petite fille, Meika, il y a deux ans. elle est la prunelle de mes yeux, bien que je l'ai entre guillemets abandonnée pendant un an et demi. dans le même temps, j'ai également délaissé son père, Jonah. ai-je vraiment réfléchi quand je suis partie au bout du monde pendant plus d'un an ? la question perdure toujours. 005. + à l'âge de six ans, j'ai commencé mes premiers défilés grâce à maman. qui ne rêverait pas de devenir mannequin à cet âge là ? j'ai tout de suite été mise sous les projecteurs, et j'aimais ça, j'ai toujours aimé ça. pendant de nombreuses années, j'ai été dévouée à ma carrière de mannequin, carrière pas tous les jours facile évidemment. à la naissance de ma fille, j'ai dû arrêter, tout ce petit monde de paillettes n'est pas trop fan des mannequins mamans. je me suis reconvertie en tant que chroniqueuse pour vogue, et ça me plaît énormément, je pense que j'avais besoin de moins de pression. 006. + lorsque j'étais à milan pendant plus d'un an, j'ai succombé à une folie et je me suis faite tatouée le prénom de ma fille sur le poignet. et là, on peut vraiment dire adieu à la carrière de mannequin, les tatouages sont pas très recommandés. je me rends compte que je n'aurais peut-être pas dû partir aussi longtemps loin de ma famille. 007. + j'ai un caractère bien trempé, depuis toute jeune, et ça ne s'est pas estompé avec le temps. petite princesse, suffisante quelques fois, arrogante.. voici des adjectifs qui peuvent me définir et surtout, agacer. à côté de cela, je suis une femme sérieuse et déterminée, ambitieuse -peut être trop d'ailleurs- et j'ai la tête sur les épaules. je ne crains pas la solitude, même si j'adore être en bonne compagnie, que ce soit au travail ou dans ma vie personnelle. 008. + je découvre petit à petit une passion pour la moto. j'ai commencé à en faire quand je suis arrivée à milan, c'est l'avantage d'être loin de papa et maman. je sais, j'ai passé la trentaine, je suis censée faire ce que je veux. je crois que si mes parents venaient à apprendre que je conduis un deux roues, ils me tueraient de leurs propres mains, il vaut mieux que je garde tout ça secret. 009. + depuis mes onze ans, je suis végétarienne. si ça s'est avéré difficile au début, je ne vois même plus la différence aujourd'hui. je soutiens la cause animale depuis maintenant une dizaine d'années, c'est réellement un sujet qui me tient à cœur.  010. + la seule fois où j'ai fumé un joint, j'ai vomi, je devais avoir quinze ans. et dieu m'en garde, mes parents n'ont jamais été au courant. disons que ça m'a servi de leçon car je n'ai plus jamais retouché à n'importe quelle drogue, je ne bois d'ailleurs pas beaucoup -à part les bouteilles de champagne hors de prix ou les excellents vins rouges français.

âge + vingt-deux ans. disponiblité + quatre ou cinq jours sur sept. fuseau horaire + Greenwich. personnage + scénario de jonah.    où avez vous connu le forum + top site. qu'en pensez vous + très joli design, il a l'air assez actif, voici de bonnes raisons pour m'inscrire.    votre mot de la fin +  

vingt-deux mai mille neuf cent quatre vingt six (manhattan, nyc - united states) + comme vous l'aurez compris, c'est le jour de ma naissance, événement inoubliable pour la famille Riese. je suis la première fille d'une fratrie de deux enfants, ma sœur Mia est arrivée quatre ans après. j'ai pointé le bout de mon nez à la fin du printemps, et de ce que m'ont dit mes parents, j'étais extrêmement désirée. ces derniers m'ont avoué qu'ils avaient eu beaucoup de mal nous avoir ma sœur et moi. ils ont finalement été gâtés, n'est-ce pas ? trois juillet mille neuf cent quatre vingt douze (brooklyn, nyc, united states) + mon tout premier défilé. certes, je n'avais que six ans, mais je m'en rappelle presque dans les moindres détails. un vraie maquillage de diva réalisée par une des plus grandes, une tenue à en faire pâlir les stylistes venus des quatre coins du monde, et bien entendu la scène immense pour défiler. je me rappelle n'avoir ressenti qu'une brève appréhension, juste avant de commencer, puis à avoir laissé place à une confiance dont je n'avais pas soupçonné l'existence. dès les premiers pas effectués devant des centaines de personnes, je savais que je voulais devenir mannequin. merci maman pour m'avoir permis d'entrer dans cet univers de paillettes que je ne quitterai pour rien au monde. cinq septembre mille neuf cent quatre vingt dix sept (manhattan, nyc - united states) + la rencontre avec Olivia, ma meilleure amie depuis toutes ces années. c'était mon premier jour au collège, collège extrêmement célèbre dans l'upper east side. je ne sais pas combien mes parents payaient pour cette école, mais je crois savoir qu'elle est hors de prix. anyway, j'ai eu la chance de tomber sur Olivia, une petite blonde, un peu timide et seule dans la cour de récré. instinctivement, je m'étais dirigée vers elle et on a tout de suite sympathisé. aujourd'hui encore, nous sommes plus proches que jamais, je ne m'imagine pas sans elle. vingt-deux décembre deux mille quatre (sixième arrondissement de paris - france) + bien que j'ai énormément voyagé durant mon enfance grâce à mes parents, ce voyage-là était le tout premier par rapport à mon travail. j'avais à peine dix-huit ans, mais j'étais pleine de rêves et d'ambition, et partir pour la capitale française avait été pour moi une véritable chance. je travaillais pour maman depuis déjà des années, chez vogue, le célèbre magazine de mode. j'avais déjà arpenté des dizaines de défilés, aussi prestigieux les uns que les autres, et je ne m'en lassais pas. ce job à paris a été très formateur, j'ai rencontré les plus grands, découvert une ville magnifique. c'est là-bas que j'ai eu mon premier copain -si je peux le nommer ainsi. maman avait tout fait pour qu'on se rencontre lui et moi. se montrer avec le fils d'un investisseur, c'est toujours flatteur. notre relation à distance n'a pas duré bien longtemps, comme toutes les brèves histoires que j'ai eu après d'ailleurs, par intérêt si je puis dire. trois décembre deux mille onze (manhattan, nyc - united states) + mon tout premier match de hockey, en tant que spectatrice, évidemment. je suis sportive mais pas dans ce domaine là. j'avais pris une place afin de venir voir mon petit ami, Jonah. je pense que c'est le seul gars qui m'a vraiment fait vibrer jusqu'à maintenant, qui m'a fait découvrir d'autres choses, aussi plaisantes que ce à quoi j'étais confrontée habituellement. nos carrières s'étaient souvent mises en travers de notre chemin, mais on arrivait toujours à se retrouver. Jonah m'a permis de m'évader un peu de ce monde bourgeois qui pouvait parfois me pourrir l'esprit. ici, au moins, je pensais à autre chose sans m'occuper des conséquences. papa et maman n'ont jamais été très friands de Jonah, mais c'est comme ça, il est là maintenant. dix février deux mille quatorze (manhattan, nyc - united states) + c'est vrai, je ne l'avais pas vu venir, pas comme ça. je n'avais pas envie de tomber enceinte, ce n'était pas le moment, ni pour lui ni pour moi. j'étais dans la force de l'âge, ma carrière fleurissait et je n'étais tout simplement pas prête. et puis, je me suis faite à l'idée, petit à petit, et j'ai accepté. j'avais déjà vingt-huit ans, c'est l'âge pour avoir un enfant non ? Jonah m'a soutenu, malgré de nombreuses absences, et Meika est née. c'est certainement le plus beau jour de ma vie jusqu'à présent. ça a été difficile, c'est clair, mais c'est mon bébé. j'ai cependant l'impression d'avoir fait des pas à reculons depuis que je suis tombée enceinte. ma carrière est terminée, qu'on se le dise, et je ne sais pas si je pourrais m'y faire un jour. dix-sept juillet deux mille seize (milan - italie) + j'avais rebondi, j'avais su récupérer ma carrière du bout des doigts, encore une fois un peu grâce à maman. je ne pouvais pas abandonner ce monde qui m'avait tendu les bras toutes ces années, mais j'avais pu abandonner ma famille. j'étais partie, estimant que ma relation avec Jonah était trop compliquée. j'avais besoin de ça, et même si je pensais à ma fille tous les jours, je ne regrettais pas mn geste. je ne saurais jamais dire si j'ai pris la meilleure des décisions, mais elle était la meilleure pour moi, ça c'est clair. j'ai en quelque sorte refait ma vie en comprenant que Jonah ne voulait plus entendre parler de moi. je le comprends. aurais-je supporté qu'il parte, comme ça ? je ne sais pas. premier septembre deux mille dix sept (manhattan, nyc - united states) + ça y est, je suis de retour aux sources, dans l'upper east side. j'ai été mutée à la place de maman, en tant que chroniqueuse, toujours chez vogue. j'ai évidemment sauté sur cette opportunité pour le job, mais surtout pour revenir vivre ici, et voir ma fille. je suis consciente que je l'ai abandonnée, mais je suis sûre que plus tard, elle comprendra que j'en avais besoin. est-ce que Jonah comprendra ? je ne pense pas.