Citation :

amber heard, 8
candice accola, 9
eliza taylor, 36
gemma arterton, 9
nina dobrev, 6
rose leslie, 15
sophia bush, 1
tatiana maslany, 16

Citation :

http://78.media.tumblr.com/f0a86d56f846ca21b9b987fae336571c/tumblr_ox3jyjtUp11tk18ioo6_250.png

Code:

    [rand]0,2000[/rand]

Tu sursautes quand le verre explose dans la main de Lucky. Tu prends alors réellement conscience que t’es sans doute allée trop loin dans tes mots. Que ce soit pour le provoquer, enfin le secouer, tout comme dans tes piètres tentatives d’être gentille. Tu voulais bien faire, pour le bien du petit, mais pas seulement. Tu ne sais pas pourquoi, malgré son caractère de merde et le fait que tu le trouves vraiment arrogant, égoïste et tout ce qu’il essaye de prouver à tout le monde, t’as vraiment envie de l’aider au moins d’apprendre à aimer son fils, à l’accepter. Et sûrement plus encore ce soir, que tu as pu entrapercevoir une autre facette de lui, plus vulnérable. Bien que son caractère de cochon ait vite repris le dessus. Tu as pu déceler un brin de fragilité en lui. Bien évidemment il ne l’admettra pas ouvertement, pourtant, il te l’a dit, il n’est pas un connard avec tout le monde. Il l’a avoué, la mère du gamin l’a blessé. Tu regrettes d’autant plus ta phrase précédente, et si c’était à cause d’elle qu’il est devenu comme ça ? Enfin non, il l’était déjà avant, sa réputation ne date pas d’il y a seulement cinq ans, mais elle n’a sûrement pas arrangé les choses. T’aurais pu, t’aurais dû partir le temps qu’il est parti à la salle de bain. Seulement t’as pas envie d’être en froid avec lui, alors t’attends qu’il revienne, ce qu’il ne tarde pas à faire. Tu t’apprêtes à parler, quand t’es coupé dans ton élan. « Papa ? » Jason s’est une nouvelle fois réveillé. T’appréhendes un peu la réaction du père, t’es déjà prête à intervenir et t’occuper du garçon, mais contre toute attente, c’est Lucky qui se charge de ramener le petit dans son lit. Tu souris intérieurement. Le ton est ferme, mais moins irrité que précédemment et même si tu sais qu’il ne fait juste pour te prouver quelque chose, c’est toujours ça de gagner. Parce qu’inconsciemment, il cherche à se le prouver à lui-même, ce qui est une bonne chose. C’est qu’il y a de l’espoir.

Il revient peu de temps plus tard et comme tu t’en doutais, il s’empresse de te démontrer qu’ainsi il est capable de gérer son fils, chose dont tu n’as jamais douté. Tu souris, sans rien dire un premier temps. Tu l’observe s’installer dans son canapé et définitivement, tu ne peux pas le laisser seul ce soir. Tu vas t’installer près de lui, posant une main bienveillante sur son bras. « Tu sais Lucky, je n’ai jamais douté de ta capacité à t’en occuper. C’est toi qui en doute. Je ne te juge pas non plus, même si c’est que tu sembles croire. Je suis là pour Jason, mais pas que… J’étais sincère tout à l’heure. » Tu reprends un peu de distance, ignorant comment il va prendre ton geste, tes paroles. T’as beau apercevoir une autre facette de lui, il t’a montré tout à l’heure aussi qu’il peut très mal réagir. Si tu t’éloignes de quelques centimètres, tu ajoutes cependant que tu vas rester là comme proposé. « Je reste, pas parce que je ne te pense pas capable de gérer Jason, mais parce que tel que je te vois là, la fatigue ne va pas t’aider à le faire seul et comme c’est parti, ton fils ne va pas beaucoup plus dormir que toi. Je pense qu’il ressent ta peine. » T’es trop franche, tu le sais. Mais tu ne vois pas comment lui dire autrement. Il faut juste qu’il en prenne conscience. « Ecoute. je reste, mais juste pour prendre le relai en cas de besoin. Jay sera heureux de voir que c’est toi qui t’en occupes, moi je serais là seulement si besoin. Je me ferais discrète, je ne t’obligerais pas à parler si t’en a pas envie, je me tairais aussi, tu ne sauras limite même pas que je suis là. Tout en sachant que c’est le cas si besoin. Et je vais me la fermer maintenant. » Tu ris très légèrement. Il faut vraiment que tu apprennes à te taire parfois, à arrêter de vouloir en faire de trop.

Citation :

Ce n’était jamais chose aisée que d’apprendre à vivre avec de nouvelles personnes. Surtout pas quand tu ne connaissais pas les gens. Mais, tu étais suffisamment sociable pour t’y faire sans trop de difficultés. Puis, ce que Louis allait vivre en débarquant aujourd’hui, tu l’avais vécu il y a quelques années quand tu avais été la dernière à t’installer dans l’appartement. Mais, tu avais su faire ton trou très rapidement. Tu t’étais habituée tellement rapidement à ce lieu qu’on avait cette impression que tu avais toujours vécu ici. Il fallait bien avouer que tu avais été tellement contente de prendre enfin ton envol que tu avais tout fait pour que les choses se passent bien. Ok, tu adorais ta sœur mais vivre avec elle pendant plusieurs avait clairement été un enfer. Tu t’étais sentie de trop dans cet appartement parce que tu venais complètement chambouler sa vie, une vie dans laquelle tu n’avais pas de place. Du moins, pas une aussi grosse. Tu te contentais de voir ta sœur une fois dans la semaine maintenant et c’était bien suffisant. Même si tu l’adorais et qu’elle était probablement la personne la plus importante dans ta vie, vous n’aviez clairement pas la même vision des choses et encore moins la même façon de vivre. Toi, tu étais bien moins ordonnée qu’elle, bien plus tête en l’air et surtout, tu restais une gamine quand elle était une adulte. Heureusement, ici ton caractère ne posait pas de problèmes. Tout le monde s’était habitué à ta mauvaise humeur du matin ou à tes plaintes quotidiennes. Parce que tu étais ce genre de fille qui râlait beaucoup. Mais, tu passais tout aussi vite à autre chose. Tu n’étais pas particulièrement chiante à vivre. Du moins, tu essayais de t’en convaincre et tu comptais sur les personnes vivant avec toi pour te remettre sur le droit chemin si ça en devenait nécéssaire.

Tu te retrouvais toute seule aujourd’hui pour accueillir Louis. Votre autre colocataire était parti tu ne sais où, il ne t’avait pas franchement prévenue. Ici, chacun faisait sa vie et il n’y avait pas besoin de se fliquer. Tu étais la première à disparaitre des fois et tu aimais cette sensation de ne pas être surveillée. Un petit sms pour savoir où tu avais disparue et pas de harcèlement si tu ne répondais pas, ça t’allait bien. Tu sentais tout de même nécessaire de rassurer Louis sur le fait que ce n’était pas son arrivée qui faisait fuir l’autre personne avec qui vous viviez. Et, il ne le prenait pas mal. Cette cohabitation avait donc tout pour bien fonctionner. Parce que oui, tu étais convaincue que vivre avec Louis se passerait à la perfection. [color:9070=palevioletred ] « C’est normal que je sois là. C’était pas mon chien ou mon chat qui allaient t’ouvrir la porte. » Tu lui souriais gentiment. Puis, ça te semblait tout naturel d’être là pour lui donner ses clés ou lui filer un coup de main pour son emménagement. Cette aide que tu lui offres, il l’accepte alors que tes yeux restent toujours posés sur lui sans comprendre pourquoi il y avait besoin de faire vite. Après tout, il avait sûrement son camion à rendre dans peu de temps, voilà l’explication. Tes yeux s’ouvrent un peu plus grand alors qu’il te fait la révélation de ce besoin de faire vite. Tu n’en reviens pas et tu en restes même muette. Ce qui est une première pour toi la bavarde. Tu comprenais mieux d’un coup l’embarras qu’il te montrait depuis plusieurs secondes. « Ca va alors si cette dame n’a rien. Ça aurait été vraiment bête que tu t’attires des problèmes. Et j’suis certaine qu’elle ne pourra que te pardonner après que tu lui aies refait ses courses. » Tu lui souriais avec gentillesse. Après tout, la dame n’avait rien alors pas besoin d’en faire un scandale. D’autant plus qu’il allait lui refaire des courses. Tout était bien qui finissait bien. « Je valide à 1000% ! Rien de mieux qu’un apéro pour bien fêter ton arrivée. » C’était un grand moment dans la vie de tout le monde l’arrivée de Louis. Il fallait marquer ça et improviser ce petit apéro te semblait idéal. « Allons décharger ton camion rapidement comme ça on pourra passer aux réjouissances plus rapidement. » Tu riais légèrement alors que tu enfilais vite fait une paire de baskets qui trainaient dans un coin histoire de ne pas avoir à descendre pieds nus. Plus vite le camion serait vide, plus vite vous pourriez vous poser sur le canapé, un verre à la main et des gâteaux apéro dans l’autre. Un programme bien plus sympa en définitive.

Code:

    [rand]0,2000[/rand]

Citation :

bob morley, 61
chris pratt, 17
matt smith, 15
pedro pascal, 9

Citation :

Nombre aléatoire (0,2000) :

1088

Citation :

Ce n’était pas le genre de situation que l’on aimait gérer que d’apprendre que l’un de ses proches allait mourir dans les mois à venir. C’était quelque chose auquel on ne pouvait pas être préparée. Toi, tu ne l’étais clairement pas et tu ne le serais jamais. Tu n’aimais pas les grands chamboulements dans ta vie, tu aimais avoir ta petite routine ponctuée de quelques imprévus mais jamais de chose trop grosse. Encore moins des choses négatives comme la mort d’une personne à laquelle tu tenais. Tu ne voulais pas l’accepter et pourtant, tu n’allais pas avoir le choix. C’était trop tôt pour que tu te fasses à l’idée. Peut-être que ça viendrait dans les jours ou les semaines à venir. En tout cas, tu voulais tout faire pour profiter de la présence de la brune dans ta vie. Tu voulais te forger des souvenirs parce que tu savais que toute la vie n’était pas devant vous pour ça. Puis, tu voulais aussi qu’Aly passe les plus beaux mois de sa vie. Probablement que tout son entourage devait penser la même chose. « J’vais essayer de faire de mon mieux pour qu’on puisse se créer de bons souvenirs. » Si tu avais retrouvé ton sourire, tu n’en restais pas moins triste par la nouvelle que tu avais appris. Tu aurais probablement pour toujours cette tristesse au fond de ton cœur. Ce pincement que tu ressentirais en pensant qu’Alysha ne se verrait pas vieillir, que tu n’aurais pas cette possibilité de la taquiner sur ses futures rides. Ce pincement était là depuis qu’elle t’avait avoué ce qui allait lui arriver et tu n’arrivais plus rien à avaler. Tu tentais pourtant mais rien ne passait. « J’ai plus faim pour le moment, mais je suis sûre que ça reviendra plus tard donc je vais emporter tout ça avec moi. » Tu lui souriais comme pour la rassurer, pour ne pas qu’elle se sente coupable de ton manque d’appétit alors que tu avais toujours été un ventre sur pattes. Tu avais pris soin d’emballer ta pâtisserie que tu rangeais dans ton sac, prête à bouger vers d’autres lieux. « Oh oui ça serait génial ! J’vais profiter à fond puisque je suis sûre que cette opportunité ne se représentera pas de sitôt. » Tu riais parce qu’effectivement, Aly ne te donnerait pas tous les jours l’occasion de ne pas faire attention à ta vieille blessure. Pour une fois, tu n’aurais pas à entendre ses remontrances vis-à-vis de ton inconscience. Puis danser allait te permettre sans aucun doute de ne plus penser à cette triste nouvelle. Tu pourrais plus facilement penser à autre chose. Parce que c’était ta passion, parce que c’était ce qui te vidait la tête constamment. Alors, c’était avec plaisir que tu partagerais un moment comme ça avec la brune. Tu étais d’ailleurs presser de lui faire découvrir ton monde et tu ne perdais pas une seconde pour sortir du café et prendre la direction de ta salle de danse favorite. Ce n’était pas à côté mais ce n’était pas un soucis. Vous y arriviez rapidement. « Tu vas pouvoir découvrir l’endroit où je passe beaucoup trop de temps. »