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(gina), let's break the ice

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Jonah Reeve
Jonah Reeve
« Admin + queen of hearts. »

pseudo : MARY-W. /marie.
arrivé(e) le : 23/06/2017
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MessageSujet: (gina), let's break the ice (gina), let's break the ice EmptySam 15 Juil - 20:11



a breath of fresh air
gina drayton & jonah reeve
maybe i came on too strong, maybe i waited too long, maybe i played my cards wrong. i could fall, or i could fly, here in your aeroplane. and i could live, i could die, hanging on the words you say and i've been known to give my all.

Un samedi pour essayer d’au moins faire quelque-chose; ils n’s’étaient pas invités l’un l’autre en soirée, la dénommée Gina et lui - alors peut-être qu’il y avait autre chose à chercher là-dedans, que les habituelles nuits sans lendemain desquelles il profitait habituellement, grâce à MatchMaker. Lydia semblait totalement insatisfaite de la façon dont son frère aîné avait décidé de mettre à profit le profil qu’elle lui avait créé sur ce même site, mais la jeune femme aurait dû savoir qu’au fond, derrière les apparences, Jonah était devenu un cynique de l’amour. De toute manière, il avait Meika, dont il devait s’occuper, dont il devait prendre soin, et qu’il n’pouvait pas balloter entre trente-six histoires au gré de ses ‘tentatives’ et de ‘pourquoi pas’ qui se soldaient irrémédiablement par des échecs. Pourtant, il n’voulait certainement pas croire qu’il était trop vieux pour tout ça; il en était loin, bien heureusement, mais il en avait marre d’chercher, au point d’avoir arrêté de le faire. Fallait croire que de temps en temps, le site le faisait à sa place, créant des surprises comme la fois où on avait semblé lui annoncer que quelque-part, dans la masse des gens inscrits sur ce stupide site, y’avait une femme qui pourrait correspondre à ses recherches et à ses attentes. Si seulement il en avait, des recherches et des attentes; parfois, il flashait sur c’qui passait, il sympathisait avec ces mêmes demoiselles, et la soirée se passait comme il l’avait prévue dans sa tête, s’finissant dans un lit qu’il quittait bien assez vite, ou duquel il jartait la jeune femme avant qu’il ne doive partir chercher sa fille, là où il l’avait laissée. Ç’aurait presque pu paraître être une démarche totalement immature, et une façon de fonctionner aussi stupide qu’inutile, mais heureusement, c’était un procédé encore assez rare dans la vie du jeune homme; il avait assez à faire avec son quotidien, sa gamine dont il devait s’occuper seul, et les rares petites choses qu’il gérait un tant soit peu dans la vie au jour le jour. Meika appréciait de plus en plus son attention, et la réclamait à outrance, comme si, plus le temps passait, plus l’absence de Valentina, quoiqu’elle ait pu croire, s’faisait sentir et remarquer par leur fille. Mais Tina n’reviendrait pas, fallait croire; et elle avait arrêté de donner des nouvelles - enfin, aurait dit Jonah, si ça n’avait été qu’une histoire de lui et lui tout seul. Mais Meika, elle méritait mieux que ça - peut-être même qu’elle méritait mieux que de l’avoir lui pour seul parent. Il n’était pas un modèle de perfection, Jonah, ni même le type le plus patient, déterminé, et clair dans sa tête qui soit. Avec ses rêves loin derrière lui, et sa frustration évidente qui remontait bien assez souvent dans ses tripes, parfois, il doutait même de savoir où il serait, d’ici l’année prochaine. Sa fille était la seule ancre qui le maintenait à flot - ça, c’était la seule chose dont il avait une assurance indéniable, s’accrochant à Meika plus qu’il ne le devrait, sans doute, s’il était ‘juste’ son père, juste un gars normal qui arrivait à un tant soit peu bien vivre le départ de bien trop de gens, appartenant à un passé désormais bien révolu. Revoir Evie n’avait certainement rien rendu plus facile, et en vérité, quoiqu’il ait pu se dire au fil des années, fallait croire que le Reeve avait sous-estimé l’ampleur de sa hargne à l’égard de sa meilleure amie. Son ancienne meilleure amie. Qui pour justifier ses choix à elle apparemment, ses silences et sa fuite, jugeait sa vie à lui; comme le fait qu’il ait eu une gamine. Qu’est-c’que ça pouvait lui foutre, franchement? Peut-être que la blonde aurait pu recevoir un putain d’faire-part, ou quelque nouvelle que ce soit, si elle s’était donnée la peine de laisser une adresse derrière elle, ou d’donner le moindre signe à même de lui faire comprendre, à Jonah, qu’elle en avait quoique ce soit à foutre de sa gueule.

Alors ouais, maintenant, il avait Meika, et juste Meika; par orgueil, il pourrait dire que sa fille lui suffisait amplement. Il était heureux tous les jours avec elle, et même pour flatter son égo, Meika le regardait comme s’il était le roi de la terre, juste parce qu’il était le seul parent qui lui restait, et la seule personne qui s’occupait d’elle tous les jours. Souvent pourtant, dans ses fameux rencards par MatchMaker, il n’savait pas s’il devait en parler, de Meika; y’avait eu des femmes qu’il avait su qu’il n’reverrait pas, à qui il n’avait absolument pas mentionné l’existence de sa fille. C’n’était pas leurs affaires, c’n’était pas un passé précis qu’il tenait absolument à régurgiter, encore et encore, au fil des têtes à têtes qu’il avait avec des femmes dont il n’avait pas grand-chose à foutre. Pourtant, parler avec la fameuse Gina dont il n’avait vu que quelques photos comme ça, ç’avait semblé être facile. Elle avait parlé de son côté à elle aussi, de choses sérieuses fallait croire, de mémoires lourdes qui plombaient les dix dernières années de sa vie; et ouais, franchement, à aussi grande échelle, elle pouvait au moins prétendre avoir eu plus de poisse que lui en amour. Jonah, ça faisait tout juste un an et demi qu’il était célibataire désormais; et pendant bien longtemps, la rage l’avait empêché d’avancer, alimentée chaque jour par une apparition de Valentina dans sa boîte mail, dans la boîte aux lettres, ou sur l’écran de son téléphone. Combien de fois est-c’que la jeune femme avait essayé de le contacter? Il avait fini par arrêter d’compter, parce qu’évidemment, ç’avait été pour s’donner bonne conscience, plutôt que parce qu’elle en avait eu quoique ce soit à faire, de Meika ou d’lui. Si ç’avait été le cas, pourquoi est-c’que ç’avait été si aisé, de partir du jour au lendemain, sans demander son reste? Et si Evie en avait eu quoique ce soit à foutre de lui, comme elle le prétendait, pourquoi est-c’que couper les ponts avait, aussi, été si facile, comme ça, presque dans un claquement de doigts à peine? Avancer dans sa vie, ç’avait été la seule chose qu’il avait pu faire, avec tout ça; avec les départs des uns et des autres, les silences, les excuses pour s’racheter, le temps qui passait et ne réparait rien. Des années étaient passées depuis le départ d’Evelyn, mais non, Jon n’pouvait pas juste de contenter de gober tout c’qu’elle disait, de hocher la tête, et sourire comme si l’eau avait coulé sous les ponts. Depuis l’temps, les ponts avaient moisi sur place, vieilli, et s’étaient effondré - y’avait plus rien d’autrefois entre Evie et lui, alors MatchMaker et son algorithme, ils pouvaient aller s’faire foutre, des fois. Irrémédiablement, pourquoi est-c’qu’il redonnait une seconde chance à tout ça? Jonah s’posait la question inlassablement, maintenant qu’il était devant le grand bâtiment de la patinoire, à vaguement chercher son ‘rendez-vous’ des yeux. Il n’avait pas voulu entrer. Il n’avait pas osé entrer, en toute honnêteté. Après avoir essayé et essayé jusqu’à aggraver sa blessure et ruiner sa carrière, le jeune homme avait évité les patinoires comme la peste - il avait fui, lui aussi, d’une certaine façon. Et voilà qu’il s’retrouvait là, parce qu’il avait accepté une rencontre, tout à fait anodine, avec une fille qui paraissait bien sympa. Peut-être que s’il avait dit non pour la patinoire, elle n’aurait eu aucun mal à accepter d’aller ailleurs. Mais il n’avait rien dit, et maintenant il s’retrouvait là, amer, nerveux, les entrailles nouées. S’casser était toujours une possibilité, disparaître pour mieux trouver un prétexte, comme si c’était important: est-c’que c’était important? La dénommée Gina semblait avoir connu assez de déboires et de déceptions pour qu’il compatisse, comprenne l’arôme du désespoir. Alors il n’avait pas bougé jusque-là et il la vit enfin se détacher des visiteurs qui venaient et partaient du bâtiment. « Gina? Salut. » il se retrouva à dire, à court de mots déjà, esquissant un sourire qui fut une tentative de reprendre contenance. Au moins, elle n’avait pas à subir la déception de photos mensongères, puisqu’il était comme sur ses photos. Et elle était comme sur les siennes, heureusement. « On s’rencontre enfin. » ricana-t-il vaguement; elle avait bien dit qu’elle avait été impatiente, et il n’avait pas su quoi faire de cette remarque tout à fait anodine. « Ça va bien? » c’était presque comme s’il lui demandait s’il était à la hauteur des attentes, sans le demander, évidemment.


Dernière édition par Jonah Reeve le Ven 21 Juil - 3:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (gina), let's break the ice (gina), let's break the ice EmptyLun 17 Juil - 11:08

let's break the ice
— with @Jonah Reeve.

Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter un rendez-vous avec Jonah, et pire encore, à la patinoire ! D'aussi loin qu'elle se souvenait elle n'était jamais montée sur des patins à glace, elle craignait donc d'avoir l'air plus que ridicule à ce rendez-vous. Mais elle craignait surtout que rencontrer Jonah en personne soit bizarre. C'est vrai qu'ils semblaient plutôt bien accrocher par texto ou matchmaker, mais en serait-il de même en face à face ? Gina n'en était pas sûre, après tout cela faisait trop longtemps qu'elle n'était pas allée à un rendez-vous. Bien sûr il y avait James, mais ce n'était pas pareil, ils ne s'étaient pas rencontrés comme ça. Et puis il y avait eu ce gars qui lui avait posé un lapin juste avant qu'elle ne tombe sur Aodren. Voilà, c'était tout ce qu'il y avait a dire de sa vie amoureuse de ces trois dernières années. Avant ça elle était avec Aodren. C'était assez pathétique en y pensant mais bon, Gina ne pouvait malheureusement pas changer le passé. Alors voilà qu'elle était là, devant la patinoire en train d'attendre son rendez-vous. Gina avait revêtu un jean simple et un pull blanc assez fin , cela semblait être la meilleure tenue pour ce genre d'activité. Mais encore une fois c'était une première pour elle, elle faisait donc les cents pas, attendant qu'enfin Jonah apparaisse quelque part. Mais peut-être était-il déjà là ? Peut-être que les photos qu'elle avait vues ne le représentaient pas du tout. Oui, Gina avait la facheuse tendance à psychoter très rapidement pour un rien. Heureusement elle était au fait de ce défaut plutôt énorme et ne laissait en général pas ses doutes intérieurs et sa psychose sortir au grand jour. Elle se raisonnait. "Gina? Salut. on s'rencontre enfin." Elle se retourna pour découvrir Jonah, totalement fidèle à ses photos, ce qui fut malgré tout un grand soulagement. "Oui, enfin !" Pas qu'elle attachait une grande importance aux apparences mais tout de même ! "Soulagée que tu sois exactement comme sur ton profil. Mais à vrai dire un peu angoissée. Je ne suis jamais montée sur des patins à glace." dit-elle en faisant une petite moue pour détendre l'atmosphère. "Et oui il a fallu que j'y aille la première fois avec un athlète pro !" Elle avait eu toutes les occasions du monde pour y aller mais non, il avait fallu qu'elle attende un rencart avec un joueur de hockey pour ça. En y pensant c'était quand même assez ridicule.

 

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Jonah Reeve
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MessageSujet: Re: (gina), let's break the ice (gina), let's break the ice EmptyMer 26 Juil - 20:05



a breath of fresh air
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maybe i came on too strong, maybe i waited too long, maybe i played my cards wrong. i could fall, or i could fly, here in your aeroplane. and i could live, i could die, hanging on the words you say and i've been known to give my all.

Il y avait eu une époque, où tous les samedis après-midis qu’il avait eu de disponibles, Jonah les avait passés dans des endroits de c’genre; bien loin des rencards, des inconnues qui pouvaient avoir l’air jolies et sympathiques. Bien loin de la ‘liberté’ acquise avec la retraite. C’était bien difficile, d’passer de semaines chargées d’heures et d’heures de sport, à presque un vide abyssal de toute activité physique. Il n’avait pas eu le choix, s’il avait pris sur lui d’au moins essayer de sauver son genou abimé, et de n’pas passer le restant de ses jours, à faire des contrôles encore plus fréquents, encore plus poussés et encore plus chiants, chez le médecin. Selon les jours, le Reeve avait presque pu s’persuader qu’il le vivait bien, ce brusque changement d’atmosphère de vie; mais là, face au bâtiment, force était d’admettre que la vérité était toute autre. Il n’avait pas eu le choix, qu’il s’répétait, comme il s’l’était répété pendant des mois, qui s’étaient transformés en années, finalement. Tout ça à cause d’un stupide accident, que personne n’avait vu venir, que personne n’avait prédit; la nature même des accidents, avec toute leur dose de connerie, de circonstances et de conséquences à haïr. A une époque, on lui avait conseillé d’aller voir un thérapeute, on avait fait semblant de comprendre ce qu’il traversait, et on avait prétendu savoir comment faire disparaître les peines, la frustration, et les douleurs physiques qui suivaient un tel carnage. Certaines personnes avaient des putains d’accidents de voiture, sans crier gare; Jonah, lui, il avait toujours fait attention à ce qu’il buvait, ce qu’il mangeait, ce qu’il faisait dans sa vie de tous les jours - ça n’avait pas empêché la catastrophe, et rembobiner image après image, les souvenirs qu’il avait de tout ça, n’avait jamais aidé. Personne n’avait pu aider non plus. Ils avaient essayé, ils avaient prétendu mieux savoir, et près de quatre ans plus tard, l’athlète qu’il avait été, avait connu une carrière raccourcie, et le jeune homme qu’il essayait d’être, tant bien que mal, s’retrouvait à avoir un rencard, dans cet endroit. Il n’aurait jamais dû accepter les choses comme ça, c’était comme s’il était persuadé que tout allait mal tourner dans cet endroit, parce que c’était cet endroit en particulier. Lui qui n’avait que rarement mis la forme d’avoir des ‘rencards’ amoureux, voilà que ce simple samedi se transformait en une véritable prise de tête, pour le Reeve. Peut-être que la jeune femme brune avec laquelle il avait échangé quelques bribes de conversation, quelques sms par-ci, par-là, elle, elle préférait les tête-à-tête un peu ‘thématiques’, contrairement à toutes ces rencontres habituelles qui se faisaient autour d’une table à un restaurant. Dans ce cas, Jonah aurait été plus à l’aise à lui propose de s’connaître en faisant un jogging le matin - elle était flic, après tout, elle devait bien s’entrainer - plutôt qu’en s’retrouvant là. Après tout c’temps, c’était comme s’il partait avec un désavantage, celui d’être intimidé par l’endroit dans lequel ils allaient mettre les pieds. Ç’avait été si habituel, si normal, si anodin même, il n’y a pas si longtemps de ça, pourtant. Mais ç’avait été un autre Jonah qui avait eu le privilège de vivre cette vie-là; maintenant, il n’était rien d’autre qu’un co-propriétaire, du bar que son frère avait tant lutté à obtenir, pour atteindre ses rêves à lui. C’était cruel, parfois, il s’disait, de voir Zach vivre si aisément de son bonheur à lui, pendant que l’ainé de la fratrie, lui, il s’rappelait qu’il avait laissé passer sa chance.

Il avait laissé passer sa chance sur beaucoup d’choses; avec le hockey, avec Valentina. Peut-être même avec Evie. Evie à laquelle il n’voulait pas penser cet après-midi; c’était comme s’ils en étaient arrivés au commun-accord, cruel et décevant, que MatchMaker avait juste fait une boulette, que c’était mieux qu’ils ne s’reparlent pas. A quoi bon? Tout c’qu’elle avait semblé bonne à faire cette fois-là, c’était multiplier les prétextes pour justifier son départ, son absence et son silence tout à la fois. ‘J’ai pas eu le temps’, ‘j’ai pris la décision au dernier moment’ et peut-être même qu’elle avait ajouté qu’internet, en France, c’était pas pareil qu’ici. Comme quoi, si elle avait réussi à envoyer des faire-part de mariage à l’échelle mondiale, il n’avait pas reçu le sien, lui, ni les appels, ni les messages, ni les mails qu’elle aurait pu balancer en des années. Ironiquement, ç’avait été à la même époque que son accident, plus ou moins; Jonah avait fini par croire que la vie avait une façon d’faire les choses - d’bien enfoncer ses sujets avec une bonne grosse quantité de mauvaises nouvelles, se succédant les unes aux autres. Il les avait encaissées, il était toujours debout, tant bien que mal, résistant aux résidus de déception et de trahison qui pulsaient dans ses veines au rythme de son coeur désolé et solitaire. Et tout autant qu’il avait revu la Blake y’a peu de temps, le voilà en train de faire face à un autre de ses ‘cauchemars’ d’autrefois; d’autres rêves perdus, d’autres éléments de bonheur, transformés en cendres dans sa mémoire. Pourtant, heureusement, ce n’fut pas bien difficile pour lui, d’au moins esquisser un sourire sympathique en abordant la fameuse Gina avec laquelle il avait un rendez-vous, dans cette même patinoire. Ils étaient encore dehors, à pouvoir respirer l’air frais, très loin de l’ambiance bien habituelle des patinoires, du froid ambiant, et du contact de la glace sous les pieds. ‘Oui, enfin!’ ils se rencontraient, comme s’ils avaient vraiment dû attendre des semaines et des semaines avant de s’trouver un créneau horaire qui pourrait les arranger. Non, techniquement, ça n’faisait que quelques jours qu’ils devaient patienter, le week end approchant lentement mais sûrement, jusqu’à ici et maintenant. Ça n’empêcha pas Jon de lâcher un rire amusé, qui se transforma en une expression circonspecte lorsqu’elle enchaina; « Soulagée, vraiment? Ça t’arrive souvent que tes rencards aient pas la même tête que sur leurs photos? » et ‘soulagée’ dans quel sens, hein? Il n’avait au moins, jamais douté de ses attraits physiques, ni de l’aisance avec laquelle il pouvait attirer certaines filles; et puis, au-delà des apparences, il n’s’était jamais pensé être un connard, et il n’avait jamais entendu c’mot-là sortir de ses précédentes histoires. Quoique, peut-être que dernièrement, ses aventures d’un soir avaient dû lui balancer l’insulte, sur sa messagerie, dans les messages qu’il n’écoutait même pas. Tout ce qu’il pouvait espérer, pour aujourd’hui, c’était que la dénommée Gina ne ressorte pas de leur rendez-vous de cet après-midi, avec l’assurance qu’il était un connard, et que les apparences ‘soulageantes’ offertes par ses photos de profil, n’en valaient finalement pas le coup. Nonchalant, alors, il haussa les épaules à la confession de la brune; « Ex-athlète pro, pour commencer. » il ne put retenir, ses lèvres se pinçant, juste vaguement, pour qu’il se reprenne mieux; « C’est pas bien grave... c’est pas compliqué. Ça doit pas vraiment être le sport national à Florence, chez moi, c’était un peu le choix évident quand les mômes voulaient faire du sport. » parce que le Maine, c’était bien au Nord, là où il faisait froid bien souvent, et où patiner sur les lacs était même particulièrement commun. « Et peut-être que j’ai perdu certains de mes repères aussi. » le nouveau sourire qu’il eut, essaya d’être simplement bienveillant à l’égard de la jeune femme, histoire de n’surtout pas montrer l’amertume terrible qu’il pouvait ressentir à cette perspective. « On y va quand même? » demanda-t-il pour la forme, faisant un signe vers le bâtiment un peu plus loin; c’était elle qui avait proposé l’idée d’un rendez-vous ici, cet après-midi. Lui, il aurait presque été partant pour le traditionnel repas au restaurant, pour le coup. Mais qui sait, peut-être qu’ils allaient bien s’amuser, tous les deux, quand bien même ça n’semblait pas être le sentiment premier, face aux hauts murs qui se tenaient un peu plus loin.
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MessageSujet: Re: (gina), let's break the ice (gina), let's break the ice EmptyLun 7 Aoû - 19:22


let's break the ice
gina drayton & jonah reeve

"A vrai dire tu es le premier rendez-vous que j'ai grâce à cette appli. Enfin, le premier rendez-vous où je me fais pas poser de lapin en fait." répondis-tu alors. Ce n'était peut-être pas très judicieux comme remarque lors d'un premier rendez-vous mais bon, au moins tu étais honnête et tu te disais qu'il valait mieux. Tu avais toujours considéré que c'étaient les mensonges qui tuaient le couple. Non pas que tu te considérait en couple avec lui, loin de là ! Tu n'étais certainement pas une de ces petites écervelées qui se faisait des films au moindre petit truc, tu étais même plutôt le contraire. Tu étais prête à y aller quand le ton, ou plutôt l'expression de Jonah t'alerta un peu. "Tu es sûr ?" Après tout ton boulot était de reconnaître les mensonges quand tu en voyais, et tu te doutais bien que quelque chose n'allait pas. Peut-être que c'était du au fait qu'il était un "ex-athlète pro" ? C'est vrai que proposer d'aller patiner à un ancien hockeyeur n'était peut-être pas la meilleure idée que tu avais eue, tu le reconnaissais à présent. Tu devais bien avouer que tu n'y avais pas vraiment réfléchi. Après tout tu ne savais rien de ce qu'il lui était arrivé, tu ne savais pas s'il allait bien par rapport à ça aujourd'hui et tu n'avais pas envie d'aggraver les choses. "Je vois bien que tu n'as pas l'air très... à l'aise à l'idée d'entrer là-dedans. Et je comprends hein t'en fais pas. Alors si tu veux on peut trouver autre chose à faire ?" proposas-tu. Après tout, New-York était rempli de possibilités. Vous pouviez aller manger une glace en vous baladant à central park, aller dans un des nombreux musées de la ville, vous poser à times square en vous moquant des touristes accostés par des dizaines de personnes déguisées en peluches géantes, enfin bref, les possibilités étaient presque infinies ici à New-York. "Enfin c'est comme tu veux, vraiment." Tu commençais à te sentir un peu gênée. Tu n'aurais peut-être pas du dire ça, après tout peut-être qu'il n'avait pas vraiment envie de penser à ce qui l'avait fait arrêter, peut-être qu'il voulait faire illusion ? Voilà, ça y est tu te posais trop de questions. "Désolée, je suis un peu stressée. Faut croire que je suis pas très douée pour les premiers rendez-vous." Tu souris, espérant au moins qu'il trouverait ça mignon.

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Jonah Reeve
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MessageSujet: Re: (gina), let's break the ice (gina), let's break the ice EmptyDim 10 Sep - 0:04



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maybe i came on too strong, maybe i waited too long, maybe i played my cards wrong. i could fall, or i could fly, here in your aeroplane. and i could live, i could die, hanging on the words you say and i've been known to give my all.

S’il avait vraiment pu avoir totalement le choix de la tournure des événements ces derniers temps, Jonah n’se serait pas inscrit à MatchMaker tout court. Ça lui aurait évité de recroiser Evelyn, d’apprendre par la même occasion que la blonde était de retour en ville depuis un moment – elle avait été trop débordée pour avoir le moindre contact avec lui, ça, il l’avait bien compris. Au-delà de ça, il aurait juste eu des soirées moins amusantes de temps en temps, des plans cul qu’il aurait trouvés autrement, des jeunes femmes qu’il aurait rencontrées par d’autres moyens. Et il ne serait pas là, devant la façade d’un endroit qui lui était toujours terriblement familier, quand bien même il n’y avait plus foutu les pieds depuis des années, déjà. Aurait-ce été une bonne chose, ou tout l’opposé ? Peut-être bien qu’il n’pourrait l’dire qu’une fois que Gina et lui en auraient fini avec leur ‘rendez-vous’ ; restait à savoir si la brune valait le coup d’être connue, et de venir jusqu’ici. De tout ce qu’il avait pu apprendre d’elle avant qu’ils ne soient en face à face, il semblait qu’elle avait une histoire compliquée, un passif amoureux douloureux – plus douloureux que le sien à lui ; définitivement quelqu’un qui au moins, ne l’jugerait pas pour la grande porte ouverte qu’était sa vie amoureuse. Non pas qu’il ouvrirait grands ses bras et sa porte à Gabriella si elle devait revenir à New York comme si de rien n’était – mais ils avaient une fille ensemble, et Meika avait besoin de sa mère. Un fait de plus en plus évident à mesure qu’elle grandissait, et qu’il serait bien hypocrite d’ignorer, lui. C’était bien c’qu’il lui reprochait, à la Riese ; elle avait une petite fille, qu’elle avait fui sans un regard en arrière, sans une explication, tout ça pour une vulgaire place minable dans un magazine merdique, à l’autre bout du monde. Est-c’que c’était que ça ? Il avait semblé que la jeune femme n’avait pas manqué de bonnes raisons et de prétextes dans ses mails et ses lettres – Jonah, tout ce qu’il savait, c’était que ç’avait été trop tard. Du jour au lendemain, Meika s’était retrouvée sans sa mère, avec un vide béant dans sa vie, et personne pour le combler – parce qu’il n’trouvait personne tout simplement, Jon. Il n’en avait d’toute manière pas envie, pas spécialement la capacité, alors qu’il avait passé tant d’années à vivoter au gré de ses désirs changeants : y’avait bien eu qu’avec Gabriella et que pour Meika, qu’il avait essayé. Vraiment essayé, tout ça pour qu’il s’en retrouve là, à prendre des rendez-vous sur un site de rencontre comme s’il en avait si désespérément besoin, tout en sachant pertinemment que ce n’serait pas ici et comme ça, qu’il rencontrerait quelqu’un à même d’accepter tout de sa vie. Une serait particulièrement rebutée par le fait qu’il ait une fille, une autre détesterait sa façon d’vivre sa vie, une autre le trouverait sans doute incapable de se poser sérieusement. C’était sûrement le cas, qui serait-il pour contredire cette évidence ? Toutes les chances, toutes les envies qu’il avait pu avoir d’faire les choses bien, elles s’étaient envolées, direction l’Europe, avec Gabriella, et avec Evelyn, alors pourquoi chercher plus loin, hein ?

Est-c’qu’ils allaient s’mettre à parler de sujets de conversation de c’genre, Gina et lui ? Peut-être bien que tout autant qu’il n’avait pas envie de creuser sur l’omniprésence de Meika dans sa vie, la brune, elle, n’avait pas envie de parler du pourquoi elle était célibataire aujourd’hui. MatchMaker et la patinoire semblaient alors être des opportunités idéales pour c’genre de fuite en avant ; « Y’a des gens qui posent carrément des lapins, même sur MatchMaker ? » qu’il demanda, surpris, circonspect, lâchant un ricanement ironique aux paroles de sa vis-à-vis. Il était du genre goujat, lui ; du moins, c’est comme ça que certaines femmes le jugeraient, parce qu’il n’les avait pas rappelées alors qu’il avait dit qu’il le ferait, parce qu’il était juste intéressé par une aventure d’une nuit plutôt que par quelque-chose de concret avec elles – ouais, dans la définition actuelle, ça faisait de lui un connard, apparemment. Il n’en était jamais arrivé à abandonner un rencard dans des situations de c’genre. En toute honnêteté, de toute manière, ces rendez-vous, aussi stupides et inutiles semblaient-ils être de prime abord, étaient tout autant une bouffée d’air frais pour lui, que juste un moyen d’rencontrer de nouvelles têtes. Y’avait des choses dans sa façon d’vivre qu’il n’pourrait pas exprimer à Zach, qu’il n’pouvait pas partager avec sa sœur, et qu’il n’pouvait définitivement pas balancer à Meika. Faire une pause, alors, c’était pas du luxe. « Ouais j’suis sûr. » affirma-t-il alors à la jeune femme, dans un sourire honnête, mais plus pincé qu’il ne l’aurait voulu, quand elle se mit à l’interroger. Ah, il avait presque failli oublier qu’il venait de rencontrer une flic, qui apparemment avait c’genre de connaissances qui lui permettaient de dépister les moindres petits mensonges. C’aurait été inhumain pour lui, de prétendre être totalement, cent pour cent, ‘okay’ dans la situation dans laquelle ils se trouvaient ; ça n’voulait pas dire qu’il avait envie ou besoin d’prendre la fuite. « C’est pas un problème. Ca fait juste… un moment. » s’il ne creusait pas plus loin, c’était ça le cœur du problème ; il avait aimé faire du hockey plus qu’il n’avait aimé n’importe quoi d’autre dans sa vie – et ça faisait des lustres qu’il n’était pas monté sur des patins, pour des raisons diverses et variées. La trouille, la rancœur, l’orgueil en faisaient partie, mais pas que. Elle devait bien l’comprendre non, Gina ? Elle qui disait tout juste qu’elle était stressée par les rencards, parce qu’en manque de pratique – c’était un peu pareil, cette fois-ci, quand bien même lui, il n’était pas en manque de pratique au niveau des rendez-vous comme ça. Il n’eut aucun problème à lui sourire alors, haussant les épaules ; « Peut-être qu’on devrait aller à l’intérieur. Tu seras stressée par autre chose que juste nous deux debout devant la patinoire, alors. » peut-être était-ce une petite moquerie gentille, ou juste une façon de la faire sourire avec lui, communiquant un malaise qu’ils partageaient, quand bien même c’n’était pas forcément pour les mêmes raisons exactement. Pour appuyer ses paroles, alors, et encourager la jeune femme, Jonah eut un geste vers le bâtiment, arquant un sourcil pour être sûr qu’elle le suivrait. Sur ça, il s’engagea vers le bâtiment, et ils rejoignirent tous les deux l’entrée. « Ça fait combien d’temps que t’es à New York, déjà ? Que j’évalue ton… manque total d’intérêt pour le hockey, si t’es jamais venue ici en des années. » il plaisanta vaguement- heureusement, il était trop cynique vis-à-vis de sa carrière tombée en lambeaux pour jouer cette carte à chaque fois qu’il rencontrait une jeune femme. Mais à New York, y’avait les Giants et les Rangers niveau sport, ça n’allait pas beaucoup plus loin. Tous ceux qui n’y connaissaient rien, ils n’s’intéressaient pas au sport, ou rataient une excellente expérience dans leur vie, rien d’autre.
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