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blowing out - jonah & alysha

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MessageSujet: blowing out - jonah & alysha blowing out - jonah & alysha EmptyMer 27 Sep - 8:44


blowing out



La nuit avait été rude, tu n'avais pas beaucoup dormi. Tu avais eu des nausées et des vertiges et pour trouver le sommeil avec tout ça... Disons que c'était plutôt compliqué. Du coup tu n'étais pas au top de ta forme en arrivant au boulot. C'était parti pour le café en intraveineuse ! Bon en fait plutôt dans un immense thermos que tu ne comptais pas quitter de la journée. Tu avais des patients à voir et il était hors de question que tu leur "fausse compagnie". Tu commença donc ta garde, énergisée en surface par des tonnes de café noir, crevée à l'intérieur. Et puis tu en avais marre de ces patients qui ne suivaient pas tes indications. Pourquoi ils faisaient tous ça ? A croire qu'aucun ne veux guérir... M'enfin, comme d'hbitude tu te montrais souriante et compréhensive, tu les grondais un peu comme on gronde un enfant qui a volé un cookie juste avant le dîner. Tu leur rappelais les risques, les règles, leur prescrivait attelles et anti-douleurs, tu manipulais leur dos, genou, coude, poignet, pour qu'ils soient un peut soulagés, tu les aidais à marcher ou tenir des crayons. Et tu adorais vraiment ton boulot seulement aujourd'hui c'en était trop. Jonah Reeve, un ancien sportif avec un genou en vrac. Ton prochain patient. Tu avalas une grande gorgée de café en vitesse avant de l'accueillir dans ton bureau. "Bonjour ! Comment allez-vous ?" demanda-tu en lui serrant la main. "Installez-vous. Alors ce genou, vous ressentez encore des douleurs ou est-ce que ça va mieux de ce côté là ?" demanda-tu, rentrant en vif dans le sujet. Ce que tu voulais savoir c'est surtout s'il suivait tes recommendations ou s'il les ignorait comme la moitié de tes patients, si il faisait attention à ne pas trop forcer, s'il faisait les exercices chez lui. Tu te doutais bien que la réponse à toutes ces questions était la même: non. Tu commençais à avoir l'habitude, mais tu avais encore un petit espoir que ça change.



@Jonah Reeve :hihi:
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Jonah Reeve
Jonah Reeve
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pseudo : MARY-W. /marie.
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MessageSujet: Re: blowing out - jonah & alysha blowing out - jonah & alysha EmptySam 14 Oct - 19:42

tried to take the sun and went blind
Il y avait des semaines comme ça, où les seules occasions pendant lesquelles Jonah pouvait vraiment se concentrer sur lui, c’était dans les moments compliqués. Le reste n’était qu’un sprint constant, à droite et à gauche, en fonction des besoins de Meika. Ajoutée à cela, toute la paperasse qu’il avait eue à faire après avoir perdu son portefeuille; et c’était la noyade totale. ‘Perdu’ était à vrai dire, surtout la version gentille de l’événement: à en croire les cinq mille dollars qui avaient disparu de son compte, raconter qu’on lui avait volé son portefeuille et tout le contenu de celui-ci serait plus exact. Il ne savait ni comment, ni qui, ni quand, mais un beau jour, en cherchant dans les poches de sa veste, tout ce que le Reeve avait pu trouver, c’était le néant de tous ses papiers d’identité et ses cartes de crédits envolés. Ouais, il en était à ce point-là, cette semaine, avec un compte bancaire gelé, en attente de recevoir une nouvelle carte bancaire - et bordel, c’que ça prenait du temps quand on avait vraiment besoin de choses importantes. Heureusement en plus, qu’il n’était pas un père célibataire sur la paille, tout juste capable de nourrir sa fille. Ç’aurait été l’occasion rêvée pour Valentina, d’essayer encore plus de s’incruster dans leur vie depuis son légendaire retour. Aujourd’hui, avec tout ça alors, il était compréhensible, hein, que Jon n’ait pas la tête à aller chez le kiné, en plus du reste; il avait hésité à annuler, histoire de n’pas se prendre la tête et de ne pas compliquer plus encore son agenda. En fin de compte, s’il se retrouvait dans la salle d’attente ici et maintenant, c’était majoritairement parce qu’il avait oublié d’annuler son rendez-vous. On lui rappelait constamment que c’était important, de suivre ces séances toujours identiques les unes aux autres - on lui disait que ça serait déjà mieux s’il faisait des efforts, on lui répétait qu’il devrait se reposer plus souvent, faire moins de gestes trop irréfléchis; en gros, Jonah il interprétait tout ça comme si on le traitait comme un vieux. Pour beaucoup, cette histoire de blessure ne datait que de deux ans - pour lui, ça datait déjà de deux ans. Et il voulait en être débarrassé; dans l’idéal, il aurait voulu qu’elle n’ait jamais existé, que son genou n’ait jamais ruiné sa carrière, et que tout ce qui avait suivi, comme dans une avalanche de mauvaises nouvelles, n’ait jamais eu lieu non plus. Revenir ici constamment, lui rappelait surtout ses premières visites, la frustration toujours latente qui tournait dans ses tripes, la rancoeur tenace qu’il n’savait définitivement pas à qui vouer: à quoi bon, hein? Devait-il la cracher à la gueule du gars de l’équipe adverse? Il s’était pris une sanction, ouais, mais à l’heure qu’il était, le type était de retour sur la glace, tandis que pendant des semaines, des mois même, Jonah n’avait fait qu’encaisser les mauvaises nouvelles qui avaient précipité la fin de ses ambitions et de ses rêves.

Heureusement, face à l’humeur généralement conciliante de la jeune femme qui s’occupait de l’aider dans sa rééducation, le Reeve avait fini par s’dire qu’elle comprenait, au moins un peu. Qu’elle comprenait le malêtre qui accompagnait un putain d’accident tel que le sien - qu’elle comprenait aussi la frustration, et l’inertie que celle-ci amenait irrémédiablement. A quoi bon essayer d’aller mieux, hein? On lui avait déjà fait comprendre que sa carrière était foutue, il avait tout abandonné, et quand il n’était pas sur la glace, quand il n’avait pas besoin d’se pousser au maximum, ses jambes, elles allaient très bien. Certes, à certaines occasions, il s’retrouvait les articulations souffrantes, à devoir ravaler ses peines parce que pour la centième fois de la journée, il devait soulever Meika du sol pour l’installer quelque-part. Certes aussi, parfois, ça durait sur plusieurs jours, mais hey, il faisait attention, mine de rien. Il faisait surtout attention pour les rares fois de l’année où y’avait du verglas par terre, plutôt que quand il était question de renoncer à ses longues et insatiables séances de sport pour se défouler. Ça faisait longtemps désormais, que le jeune homme avait arrêté de craindre de subir des conséquences plus graves que c’qu’il avait déjà eu à endurer - forcément en pensant comme ça, on arrêtait d’s’inquiéter. La seule chose qu’il faisait désormais, c’était s’assurer de pouvoir vivre un tant soit peu confortablement, de n’pas devoir s’prendre des antidouleurs tous les soirs pour pouvoir s’endormir: c’était déjà pas mal, un net progrès en quelque-chose comme vingt-quatre mois. C’était en tout cas, son point de vue à lui - une vision un peu provocatrice, vraiment pessimiste, qui ne plaisait généralement pas à ses médecins: sans doute était-ce dans cette perspective-là, d’un face à face de c’genre, que Jonah ne pouvait s’empêcher de soupirer, incapable de lire une ligne du magazine qu’il avait vaguement attrapé sur la table au milieu de la pièce. Comme tous les putains de magazines par ici, ça traitait des os, des articulations, de comment garder la forme avec l’âge, de comment faire quand on avait de l’arthrose - des conneries qu’il n’avait pas envie de lire, de toute façon. Quand on l’appela alors, le Reeve ne se fit pas prier pour tout abandonner, larguant son magazine inutile, et suivant la secrétaire qui le conduisit jusqu’à la bonne porte; celle du cabinet d’Alysha. Ouais, à force de s’voir constamment depuis deux ans, ça finissait par créer des liens, et Jonah avait dépassé le stade du ‘Docteur’ depuis bien longtemps - pas au point d’en être totalement familier et con avec la jeune femme quand ils étaient dans la même pièce, quand bien même ses contrôles médicaux le soûlaient bien souvent, mais assez pour en savoir pas mal sur elle. Elle était mariée, visiblement très contente de faire ce job, sans enfant, et c’était tout c’qu’il savait, ouais. Les autres fois, ils parlaient de tout et de rien, de sujets qui n’avaient pas d’importance dans la généralité d’un monde où ils ne se côtoyaient pas en privé. « Bonjour. » il se retrouva à répondre à la brune quand il lui serra la main, pour mieux la suivre vers cette même chaise sur laquelle il s’était assis tellement de fois qu’il avait arrêté de compter. Dans un souffle, il finit par observer la jeune femme face à lui, assise à son bureau, quand elle ouvrit à nouveau la bouche; « Ouais, ça va. Le genou, tout ça... rien de particulier à signaler. » n’était-ce pas la phrase qu’il donnait en réponse à chacun de leurs rendez-vous? Il n’voyait pas ce qu’elle voulait qu’il lui dise d’autre; s’il devait signaler quelque-chose, ce serait la prochaine fois que ses os finiraient en compote pour quelque raison que ce soit, à cause d’un autre accident dont il n’avait pas besoin. Le reste, c’était plutôt inutile; « Et vous? » sur le ton de la conversation comme ça, il relança, avec un sourire tout à fait charmant; c’était un peu comme les élèves indisciplinés, il avait au moins l’allure charmeuse pour que ça marche. Elle était mariée, il le savait, elle savait qu’il le savait, alors y’avait pas à chercher plus loin qu’une petite provocation, visant à détourner la conversation; quoiqu’il dise, elle allait très vite découvrir des trucs en l’auscultant avec tout son savoir, d’anciens problèmes qui ne se réglaient pas, ou d’autres plus récents qui étaient apparus parce qu’il n’en faisait qu’à sa tête. De son côté, rien n’avait changé; il était toujours au même plan minable de son existence, à ruminer un passé qui n’avait plus lieu d’être et sur lequel on s’attendait à c’qu’il passe l’éponge comme ça, sans état-d’âme. Depuis sa dernière visite, y’avait rien eu qui s’était passé dont il avait envie de parler, non.
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MessageSujet: Re: blowing out - jonah & alysha blowing out - jonah & alysha EmptyMer 18 Oct - 14:00


blowing out



Tu adorais vraiment ton boulot. Pour certains tu ne faisais que manipuler muscles et les os, massait les gens ce genre de choses. Ce qui ne pouvait pas être plus éloigné de la réalité. En vérité tu t'occupais de redonner la vie à des gens, tu leur permettais de remarcher, de se remettre à utiliser leurs doigts, leurs mains, leurs bras, à se mouvoir alors qu'il avaient vécu un horrible accident. Tu apportais l'espoir aux gens et tu trouvais ça merveilleux. Tu ne pouvais pas être plus heureuse à vrai dire, tu avais trouvé ta voie. Bien entendu on allait te l'arracher brutalement, comme on t'arracherait ta vie tout aussi brusquement. Ce que la vie pouvait être injuste ! Toi qui n'avait jamais rien fait de mal, tu n'avais même jamais eu d'amende ou d'excès de vitesse ou n'importe quoi d'autre, toi qui était irréprochable et avait passé le plus clair de ta vie à aider les autres, tu allais mourir. Tout ça à cause d'une boule logée dans ton cerveau. Une boule qui ne pouvait pas être délogée. Enfin si, elle pourrait t'être retirée mais tu ne serais plus toi, rien qu'une enveloppe vide, un véritable légume. Autant dire que tu étais condamnée, d'ailleurs c'est ce que tes médecins t'avaient dit. Tu ne pouvais pas ne serait-ce qu'imaginer vivre sans reconnaître les gens autour de toi, sans te rappeller comment manger ou aller aux toilettes ni comment parler. Tu ne pouvais pas revenir au stade de nouveau-né sans jamais aucun espoir d'en sortir, t'étais coincée. Et malgré ta détresse intérieure tu n'en laissais rien paraître, tu prétendais que tout allait bien, tu souriais devant tes patients, tu faisais des blagues et tu clamais haut et fort que tu voulais vivre à fond le reste de ta vie. Mais non, ce que tu voulais c'était vivre tout simplement et ne pas avoir à te sentir coupable de vouloir hurler, pleurer, péter complètement un câble face à cette injustice. "Bien, merci, mais je crois bien que c'est vous qu'on doit ausculter aujourd'hui, pas moi." répondis-tu dans un sourire quand Jonah te demanda comment ça allait. Bien, très bien, super, ça va, les réponses bateau que tu ne pensais pas pour le moins du monde mais que tu disais quand même parce que de toute façon à quoi bon ? Personne ne veut vraiment la réponse à cette question et puis pourquoi les inquiéter inutilement ? Personne ne pouvait rien faire pour t'aider de toute façon, alors à quoi bon? "Vous faites les exercices ? Les étirements et les exercices de musculation ? Parce que comme je vous l'ai dit, il y a de fortes chances pour que votre genou se remettes vraiment si vous y mettez quelques efforts." dis-tu alors prête à te tourner vers la table d'examen où tu pourrais manipuler le genou de Jonah et compenser les étirements et exercices que tu étais sûre qu'il ne faisait pas.

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