001. + Fille unique d'un couple fou amoureux l'un de l'autre tu as eu une enfance plutôt heureuse. Tu vivais dans un de ces quartiers qu'on voit dan les magasines, tes parents s'aimaient et tu étais une petite fille très sage. La seule ombre au tableau : les autres enfants qui se moquaient de toi pour tout et n'importe quoi. C'est là que tu l'as rencontré.  002. + Une fois qu'il t'eu défendue, plus personne n'osa se moquer de toi. Et même s'ils le faisaient tu t'en fichais parce que tu venais de gagner le meilleur ami que quiconque puisse rêver d'avoir. Vous vous aimiez et si au début ce n'était que de l'amitié, en grandissant tu es tombée amoureuse de lui, ton meilleur ami. Bien sûr tu n'as rien dit, de peur de gâcher votre relation et tu t'es concentrée sur tes études. 003. + L'année de tes dix-sept ans ta grand-mère maternelle est tombée gravement malade. Tant que tes parents ont décidé de déménager pour Winnipeg. Tu as du dire adieu à celui que tu aimais en secret, en jurant que vous garderiez le contact. Mais l'expression « loin des yeux, loin du coeur » ne s'est pas inventée toute seule ni sans raison... 004. + Ta dernière année d'étude a été un calvaire. Tu étais seule et triste. Tu n'aimais pas Winnipeg, tu n'aimais pas non plus être loin de Ruben, mais tu t'en es remise. Il a bien fallu. Tu t'es réfugiée dans ton travail pour obtenir les meilleures notes possibles et tu as réussi ton but. A la fin de l'année, tu avais ton billet d'entrée pour Stanford, la meilleure école de médecine des Etats-Unis, après Harvard. 005. + Tes parents n'ont jamais roulé sur l'or, et bien qu'ils aient réuni de l'argent depuis ta naissance pour te permettre d'aller à l'université, ça ne suffisait pas. Alors une fois en Californie, tu as trouvé un travail pour jongler avec les études. Ce n'était pas facile, loin de là, mais tu étais déterminée à réussir, coûte que coûte. C'est avec ta volonté de fer que tu as réussi à obtenir ton diplôme au bout de quatre ans – ainsi qu'un curriculum vitae plutôt déjà bien rempli entre les stages, le bénévolat et tes différents petits boulots ! Tu savais que tu n'aurais aucun mal à trouver un bon hôpital où faire ton internat. 006. + Tu as choisi de retourner à New-York là où tu avais grandi avec une secrète envie de retrouver Ruben. Mais c'était inconscient, tu étais passée à autre chose. Du moins c'est ce que tu pensais jusqu'à ce que tu le revois, faire son internat dans le même hôpital que toi. Il ne fallut pas longtemps pour que tu retombes amoureuse, seulement les choses avaient changées. Vous aviez changé. Et pendant que vous ré-appreniez à vous connaître, que vous jouiez au jeu du chat et de la souris jusqu'à ce qu'enfin vous acceptiez votre amour l'un pour l'autre, deux ans s'étaient écoulés. 007. + Tu l'aimais éperdument, tu te sentais heureuse, en sécurité, aimée et protégée avec lui. Tout te semblait si simple avec lui. Tu regrettais d'avoir mis autant de temps à t'en rendre compte. Tu le regrettais d'autant plus qu'à peine un an après que vous vous étiez mis officiellement en couple tu appris une terrible nouvelle : tu étais malade et il ne te restait qu'un an voire deux avec de la chance à vivre. Et tu réalisais soudain que tu avais perdu 7 ans auprès de l'homme de ta vie. 008. + Cette nouvelle coincida à peu près au moment où il mit genou en terre pour te demander ta main. Seulement tu ne pouvais pas lui faire ça, tu ne pouvais pas le laisser espérer à tes côtés pendant que tu t'éteignais lentement. Alors tu refusas et tu voulais le quitter, même si le cœur n'y étais pas. Il le savait et il s'est battu pour toi jusqu'à ce que tu lui avoue la terrible nouvelle. Il a alors demandé ta main une nouvelle fois et tu as accepté. 009. + Six mois plus tard vous étiez mariés et aussi heureux que ta condition pouvait vous le permettre. Tu t'étais aperçue que tu avais un compte à rebours au dessus de ta tête et tu voulais maintenant mettre à profit chaque seconde. Tu voulais profiter du peu de vie qui te restait pour faire tout ce que tu n'avais jamais pu faire. Alors après une petite lune de miel bien méritée tu n'avais plus qu'une idée en tête. 010. + Aujourd'hui cela fait un an que le diagnostic est tombé. Tu sais que tu n'a plus qu'un an devant toi dans le meilleur des cas, et tu sais très bien ce que tu veux faire de cette année qui te reste : un enfant. Seulement Ruben ne partage pas ton envie, il hésite et tu le comprends, seulement tu n'es pas du genre à abandonner facilement, tu es déterminée avec une volonté d'acier.

âge + 22 ans disponiblité + passage éclair tous les jours et rp au moins une fois par semaine fuseau horaire + heure de paris personnage + inventé où avez vous connu le forum + à l'origine par top 50 rpg je crois mais je suis là depuis l'ouverture :p qu'en pensez vous + je suis fan de ce forum ! Je m'y sens super bien ! J'ai vraiment un gros coup de cœur pour TTW ! votre mot de la fin + i love you guys ♥

Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus là, et tu ne peux pas savoir à quel point je suis désolée de te causer tant de chagrin. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai imaginé ce qu'aurait pu être notre vie si je n'étais pas tombée malade, ou si je n'avais jamais déménagé, si on avait eu ces cinq années supplémentaires ensemble... Mais en fin de compte j'ai réalisé que jamais je n'aurais pu rêver plus belle vie que celle que tu m'as offerte. Je me souviens encore de la première fois que je t'ai vu. Tu t'en souviens ? Tu m'avais défendue alors que tous se moquaient de moi, tu avais pris mon parti. Je me rappelle encore les premiers mots que tu m'as dit : « Là où il y a une princesse, il y a un héros pour lui porter secours ». Et à l'époque c'était tout innocent mais ça ne m'a pas empêchée de tomber amoureuse de toi à la seconde où tu es entré dans ma vie. Et même si j'ai mis du temps à le réaliser, et à l'admettre, tu es l'homme de ma vie et tu l'as toujours été. Tu es celui qui m'a fait comprendre ce qu'est l'amour, tu m'as fait découvrir le bonheur et je n'échangerais tous les moments qu'on a eu la chance de passer ensemble pour rien au monde. Tous les « et si » du monde ne changeraient pas la vie merveilleuse que tu m'as donnée. Et il ne faut pas que tu en doutes une seule seconde. Il ne faut pas que tu te renfermes dans des « et si » imaginaires. J'ai conscience que ce ne doit pas être facile pour toi, et je sais qu'une fois que je serais partie tu voudras te renfermer sur toi et ne plus laisser entrer personne dans ton cœur. Mais pourtant il le faut. Tu es l'homme le plus généreux, gentil, drôle, aimant, intelligent – et beau comme un dieu aussi –, l'homme le plus merveilleux que j'ai jamais rencontré, et je refuse que l'homme que j'aime, l'homme que tu es, s'éteigne sous le chagrin, d'accord ? Ne t'empêche pas de vivre parce que je ne suis plus là. Parce que c'est faux. Je serais toujours là, dans ton cœur, et dans les yeux de notre petit ange. Je regrette d'être partie aussi tôt et de vous abandonner tous les deux mais c'était inévitable et on le savait tous les deux. Je ne te remercierais jamais assez de m'avoir accordé ce dernier cadeau, le plus beau de tous, notre petit miracle. Je sais que notre bébé sera le plus chanceux de tous parce qu'il t'aura toi comme papa. Et quand notre bout de chou te demandera où je suis, dis lui que je suis dans les étoiles et que je veilles sur vous deux. Dis lui qu'à la seconde où son existence à commencé je l'ai aimé de tout mon cœur comme il n'est pas permis et que dans toutes ses joies et toutes ses peines je serais là, là-haut, je serais toujours son alliée des étoiles comme j'ai été ta princesse et toi mon héros.

Je t'aime mon amour, depuis toujours et à jamais,
– Ta princesse depuis les étoiles.