001. + Ses parents, père de couleur et mère caucasienne, se sont rencontrés... à l'église. Il a reçu une éducation religieuse mais cela n'a jamais été un poids dans leur famille, ni pour lui, ni pour ses soeurs. Oui, il a la chance d'être le seul mec parmi ces dames. Une grande soeur de deux ans son ainée, une autre en pleine crise d'adolescence et la benjamine qui le regarde du haut de ses six ans. Il les adore tout simplement, et si elles lui tapent parfois sur le système avec leurs histoires de filles, il est très à l'écoute et protecteur avec elles. Il sait manier les poupées aussi bien que les petites voitures et, encore aujourd'hui, n'hésite pas à endosser le rôle de la princesse pour prendre le thé avec la petite dernière. 002. + Il a toujours vécu à New York, dans un quartier moyen au sein duquel ses parents vivaient confortablement et parvenaient encore à leur offrir quelques surprises de temps en temps. Ils n'ont jamais vécu au-dessus de leurs moyens, se contentant de ce qu'ils avaient et n'en ont jamais souffert. Lui et ses soeurs connaissent la valeur des choses et n'ont jamais prétendu vouloir ce que veut la classe supérieure. Il connait la grosse pomme comme sa poche, Central Park était son terrain de jeu, il en connait chaque recoin et ne se lasse pas des transformations que peuvent lui offrir cette ville. 003. + Bien que très sociable et à l'aise pour faire connaissance avec des inconnus, Caleb possède cette petite part de solitude en lui. Il n'en a pas beaucoup besoin, mais il aime de temps en temps se retrouver seul, lire un bon bouquin, se déconnecter de tout. D'ailleurs, depuis qu'il a quitté le lycée, donc depuis sept ans maintenant, il s'octroie chaque année une semaine seul à l'aventure dans un pays ou une contrée qu'il n'a pas encore visitée. Petit à petit,la carte du monde qu'il découvre s'agrandit mais il y a encore tant de choses qu'il aimerait voir. 004. + C'est un gars intelligent, perfectionniste, minutieux et exigeant, surtout envers lui-même. C'est un bosseur qui ne lâche rien. Quand il s'est lancé dans des études d'ingénieur industriel, sa famille ne s'est pas fait beaucoup de soucis, conscients de ses capacités, ils l'ont d'ailleurs toujours soutenu. Mais après une toute première session catastrophique en janvier, Caleb s'est rendu compte qu'il allait falloir travailler deux fois plus. Il s'est tout de suite repris en main et a finalement brillé lors de sa première année tout comme celles qui ont suivies. Il faut dire qu'il bosse régulièrement ses matières et qu'en session d'examens, il s'isole complètement et devient un vrai rat des bibliothèques. D'ailleurs, sa place lui est réservée et doit certainement tenir son nom désormais. Il vient de finir deux années de master en électromécanique et se spécialise désormais en aéronautique, ce qui le fait vraiment vibrer. Il a beaucoup moins de cours donc est moins souvent sur le campus, mais enchaine les stages et les demandes de particuliers. 005. + Caleb n'est pas un grand fans des nouvelles technologies à proprement parler, enfin, disons surtout que ce n'est pas un grand fan de son téléphone portable. Il est loin d'en être accro, il ne répondra pas à votre message dans la seconde et encore moins à votre appel. Le meilleur moyen de le trouver, c'est encore d'aller sonner chez lui. Il oublie souvent son téléphone sur son lit ou dans le salon, il ne sait jamais où il est et s'il doit partir de chez lui, il ne va pas passer son temps à le trouver avant de s'en aller. S'il est déjà dans sa poche, c'est tant mieux. Il n'est d'ailleurs pas non-plus très actif sur les réseaux sociaux, s'il possède un compte Facebook et Instagram, il ne se connecte que peu souvent. La plupart de ses photos, ce sont ses proches qui les ont postées. De temps en temps, il aime regarder ce qu'il se passe dans la vie de ses amis mais ça s'arrête là. Ne venez donc surtout pas lui dire "T'as vu mon post hier, et ben..." 006. + Ses parents avaient mis de l'argent de côté pour lui pour ses études, tout comme pour ses soeurs, mais cette somme parait infime quand on s'aperçoit de ce que coûtent réellement des années d'études, surtout quand votre fils est accepté à Columbia, alors ils ont dû emprunter. Si dès se quatrième année et jusqu'à aujourd'hui Caleb a reçu des bourses grâce à son mérite, il n'a jamais logé sur le campus, et encore moins dans un appartement à lui ou en colocation. Il vit toujours chez ses parents dans une chambre qui semble être restée figée en plein coeur des années 2000 et de son adolescence. Il travaille actuellement au Reeve en tant que serveur et ce depuis bientôt un ans mais il a de petits jobs étudiants depuis sept ans pour aider ses parents à rembourser ses prêts. C'est quelqu'un de sérieux qui n'est jamais en retard, qui fait son job comme il faut, propose son aide aux autres services et trouve toujours le petit mot pour détendre l'équipe. Un collègue agréable et un employé que beaucoup rêveraient d'avoir. 007. + Côté coeur, là aussi le jeune homme est quelqu'un de sérieux et de posé en qui, normalement, on devrait avoir confiance. C'est quelqu'un de réaliste qui vit ses histoires sans trop se poser de questions, qui fait des efforts pour faire plaisir à l'autre, qui est attentif, à l'écoute et attentionné. Sauf que sa dernière vraie relation l'a complètement changé, chamboulé, retourné carrément. Il ne l'a pas vu venir, c'était tellement dévorant, vrai, passionné, dévastateur, il était fou d'elle, jaloux de chaque homme qui l'approchait ou posait ses yeux sur sa peau, il ne se reconnaissait pas mais son amour pour elle brûlait d'intensité. Personne n'aurait pensé qu'à cette soirée de Nouvel An, complètement plein, il finirait dans le même lit que cette fille. Au réveil, c'était la douche froide et les regrets qui le rongeaient jusqu'à l'os. Comment arriverait-il à regarder Nina dans les yeux après cela. Il parvint tout de même à garder le secret une dizaine de jours avant que la brunette ne l'apprenne. C'était il y a presque trois ans et la violence de leur séparation reste intacte. Après cela, pendant des jours et des mois il est revenu vers elle pour se faire pardonner. Il s'en est mangé des portes dans la tronche et a fini par abandonner, plus par respect pour son choix que pour lui. Depuis lors, à chaque fois qu'il la croise, c'est un coup de poing dans l'estomac qu'il reçoit. Il ne peut supporter de la voir côtoyer d'autres mecs, rire avec eux, toucher leur bras. Mais au-delà de cette jalousie maladive, c'est parce qu'il n'a jamais cessé de l'aimer qu'il en est malade. 008. + Caleb est le genre de personne qui a constamment besoin d'être en projets autrement, c'est la déprime totale. Heureusement pour lui, ses études, ses stages et formations l'aident beaucoup à ce niveau, d'autant plus depuis qu'il sait qu'il peut se spécialiser en aéronautique, c'est un domaine qui l'a toujours attiré. Ce n'est pas un hyperactif qui ne sait pas tenir en place, mais il a toujours besoin de faire quelque chose. Il est très peu du genre à se poser devant la télévision s'il n'y a pas un programme qu'il veut absolument voir. 009. + Parmi ses talents cachés, le jeune homme compte la cuisine. Il fait d'excellents petits plats à ravir les papilles de sa famille ou de ses invités. Malheureusement, il cuisine de moins en mois souvent, tellement il est occupé par le reste. Vous saurez mesurer votre chance s'il se met derrière les fourneaux pour vous donc. 010. + Lorsqu'il était petit, sa mère l'a inscrite à des cours de danse de salon. Il détestait ça ! Et pourtant, cela a duré des années, jusqu'à ce qu'il soit adolescent et s'affirme enfin quant à ses choix. C'est évidemment une chose qu'il cache à ses amis qui se donneraient à coeur joie de se moquer de lui. Il lui reste cependant quelques pas en tête et cela étonne toujours sa cavalière lors des bals de fin d'année qu'il soit aussi bon danseur.

âge + 23 ans disponiblité + 4j/7 fuseau horaire + gmt +1 personnage + scénario de Nina Adkins où avez vous connu le forum + sur Bazzart qu'en pensez vous + intéressant votre mot de la fin + hâte de vous rejoindre pour rp !

Elle est là. Sur le trottoir d’en face. Il pleut des cordes et elle se protège comme elle le peut avec un magazine pour jeunes femmes ouvert au-dessus de sa tête. Avec une grâce déconcertante en de telles circonstances, elle hèle un taxi en levant le bras. Un regard devant elle, un autre derrière. Moins de deux secondes plus tard, une voiture jaune s’arrête devant elle. Elle s’empresse d’y grimper. Combien de temps cette scène a-t-elle pu durer ? Dix ? Vingt secondes tout au plus ? Et pourtant, je reste planté là. La voiture s’en est allée pleins gaz depuis quelques minutes, les goutes dégoulinent sur mon visage. Ça me fait toujours cet effet-là quand je la croise par hasard. Je suis pétrifié, je m’imagine mille et un scénarios possibles, je refais le monde mais surtout, je nous revois tous les deux. Des images qui datent d’il y a plus de deux ans mais qui restent intactes, comme gravées à jamais dans mon esprit. Un doux songe au sein duquel je ne me fais jamais prier pour plonger. À chaque fois c’est pareil, je me retiens d’aller la voir, de l’attraper par le bras et de l’attirer à moi comme si le temps ne s’était pas écoulé, comme si les blessures ne nous avaient pas déchirés. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est uniquement de ma faute et j’en suis pleinement conscient, et si j’avais été persévérant au début, ses refus à répétition avaient fini par avoir eu raison de moi. Alors je reste là, par respect, et je la laisse passer. Est-elle consciente de toutes ces occasions manquées, de ces instants volés, de cette envie qui me ronge jusqu’à la moelle à chaque fois que j’aperçois son visage ou même une infime parcelle d’elle. Je la connais par cœur et je n’ai rien oublié, comment le pourrais-je ? Mon cœur bat encore la chamade alors que la vibration de mon téléphone dans la poche de mon jean m’extirpe de ma rêverie. Je cligne des yeux quelques fois, réalisant ce qu’il se passe et me réfugie sous la devanture d’une boutique de fleurs. Je suis trempé. J’attrape mon portable tant bien que mal et y découvre un message de Sophia. “Je sais qu’on devait s’attendre dehors mais je me suis réfugiée à la deuxième table en partant du fond, à droite. À tout de suite.” Mon ventre se noue. C’est notre troisième rendez-vous et je sais déjà qu’elle ne mérite pas ça. Elle ne mérite pas de passer quelques heures en la compagnie d’un gars comme moi, qui a le cœur et l’esprit ailleurs, qui est pris depuis trois ans sans l’être et qui cherche pourtant à tomber sur une autre fille qui lui fera oublier sa Nina. On a tous notre Nina à ce qu’il paraît, mais c’est plus fort que moi. Je n’arrive jamais à passer outre. La réaction que je viens d’avoir en l’apercevant me le prouve à nouveau. Mon regard se perd sur les pavés du trottoir comme si je pouvais y trouver une réponse. Mais je n’ai pas d’autre choix, je vais devoir ralentir les choses pour ensuite les stopper. Je déteste faire ça, mais si j’ai bien appris une chose, c’est qu’il vaut toujours mieux être honnête. Faire une erreur est une chose, ne rien en retirer en est une autre. Je relève les yeux et me mets en route, cherchant à éviter les goutes malgré que ce soit inutile. Très vite, j’arrive devant le café où le blondinette m’attend.