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i got issues, you got them too (cara)

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MessageSujet: i got issues, you got them too (cara) i got issues, you got them too (cara) EmptySam 1 Juil - 22:40


 
i got issues, you got them too
You're a mystery. I have travelled the world and there's no other girl like you, no one, what's your history? Do you have a tendency to lead some people on? 'Cause I heard you do. ~ dive, ed sheeran.


Il traîne en haut des buildings, Gal.
La tête dans les nuages. Et sous ses pieds le vide qu'il observe d'un œil rêveur. Sur ce toit il a ses habitudes. Toujours la même junk food, achetée quelques pâtés de maison plus loin en revenant du boulot, et toujours la même musique dans les oreilles lorsqu'il grimpe les marches pour aller toucher le bout du monde. Gal il change jamais, c'est trop tard maintenant pour faire demi tour et tout reprendre à zéro. En penchant un peu la tête il distingue les gens dans la rue, insouciants. Qui marchent pour aller au boulot, qui parlent fort, l'oreille collée au téléphone. Et qui bousculent les autres sans demander pardon. Gal c'est un petit con, mais de voir les autres agirent comme les maîtres du monde ça le fout en rogne. Il aime pas, ni l'ambition des requins aux dents longues, ni les faux sourires qu'ils adressent aux autres. Sous ses pieds le vide silencieux. Personne pour le sortir de ses pensées. Gal qui imagine des visages, des portraits, qu'il pourrait peindre sur les murs de la ville. Donner des couleurs aux buildings qui dégueulent de gris, de triste. Il imagine déjà les dessins, les esquisses. Des yeux couleur océan qu'il viendrait peindre sur les façades, des bouées lancées en pleine mer, en espérant que quelqu'un se retourne dessus. Lorsqu'il descend de son perchoir aux oiseaux, la terre ferme lui donne le tournis. Il agrippe fermement son vélo, pour ne pas tomber. Les aiguilles sur son poignet lui indiquent que la journée n'est pas encore terminée. Il va devoir traîner sa carcasse Gal, dans tous les coins de Manhattan, pour un job dont il se fout mais qu'il ne peut pas quitter. Lassé de cette vie qui ne le laisse jamais rien garder de beau, de vrai.

Dans les ruelles il oublie le temps, il allonge les foulées pour se perdre. Les lettres estampillées par la banque, signées de la main de son frère, auront du retard, qu'il devra justifier. Mais Gal il a déjà trop fait le con avec le boulot. Il peut le voir dans le regard de son aîné lorsqu'il rentre de ses courses, ce regard qui lui dit que rien n'est acquis, que tout peut disparaître comme c'est arrivé. Et qu'est-ce qu'il ferait Gal ? Les tableaux qui s'allongent dans son appartement ne le rendront jamais célèbre. Gal il peint parce qu'il aime la vie, pas pour sentir l'odeur des billets. Et pourtant il voudrait que tout le monde puisse profiter. De son regard à elle qu'il a dessiné tant de fois, qui lui reviens en mémoire à chaque fois qu'il pose les yeux sur une toile vierge. Il pourrait la peindre toute sa vie. Cara, sa folie. Qui lui colle à la peau quand il tente de s'endormir, qui le juge quand il s'éveille. Le regard de la blonde partout chez lui, partout sauf sur lui. Quand il rentre dans son appartement c'est la première chose à laquelle il est confronté. Les yeux de Cara sur le papier. Il laisse tomber ses clés, son sac sur le sol, et tente de réprimer sa tristesse dans les vapeurs d'une eau trop chaude qui brûle sa peau.

Il se tient là, devant cette toile vide, incapable de faire le moindre geste. Bon à rien, mauvais en tout. Gal se frustre, fait valser les pinceaux à travers l'appartement sordide et froid. Une vie de lâche, loin des couleurs qu'il voudrait peindre dans la ville. Quand il se décide à sortir, pour s'oublier dans le fond d'un verre, la nuit à déjà recouvert les bâtiments. Les mains dans les poches, les pensées atrophiées. L'enseigne lumineuse l'appelle comme un papillon, prêt à se brûler les ailes. Gal il s'installe, il dit rien. Quand le serveur s'approche il commande sans même relever la tête. Le liquide ambré lui brûle la gorge, apaise les peurs mais réveil les remords. Gal il enchaîne, sans penser aux conséquences, comme toujours. Amoureux d'une vie qu'il ne pourra plus avoir, il essuie les coudes sur le comptoir. Et il perds un peu plus pieds quand il croise le regard de la blonde. C'est comme un accident de bagnole, ça lui coupe le souffle. Gal dans un rêve, qui voudrait sourire, qui ne sait qu'être triste. "Hé, apportez un verre à la blonde là-bas. Celle qui a l'air de s'emmerder" Qu'il balance au serveur en claquant quelques billets sur le bois. C'est peut-être une mauvaise idée, peut-être pas. Mais Gal il a trop mal de la voir comme ça, sans lui. Il se dit que le risque en vaut la peine.
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MessageSujet: Re: i got issues, you got them too (cara) i got issues, you got them too (cara) EmptyDim 2 Juil - 21:32


i got issues, you got them too
you broke my heart. but it hurts because it matters, 'cause baby we are stardust.

Le corps au travail et pourtant l'esprit si loin. L'esprit à des kilomètres, à des années lumières de l'endroit où elle se trouve, la tête dans les étoiles, étoiles qu'elle aime tant, étoiles qui l'apaisent, étoiles qui l'envoûtent. Cara, elle a beau être à n'importe quel endroit sur terre, une partie de son esprit se trouve dans une autre partie de la galaxie. Elle aimerait pouvoir voguer entre les étoiles, entre les astres, voguer de galaxies en galaxies pour ne jamais retourner les pieds sur terre. Mais son rêve est coupé court par un client qui arrive. Ce travail au magasin de sa mère qui ne la passionne pas, elle ne peut pas dire le contraire, mais au moins ça rempli le compte en banque et ça permet de manger. A peine quelques secondes plus tard, la revoilà dans sa petite bulle, un carnet devant les yeux, la main qui pose sur le papier tous les rêves qui lui traversent les idées, au rythme de ses respirations, au rythme de ses battements de coeur. Ecrire encore, écrire toujours. Une femme de lettres, une femme de mots. Une femme de rêves, une femme de maux. Le coeur qui saigne, nourrissant ses poèmes et ses textes. Le coeur brisé qui crie et pleure, le corps et l'âme toute entière qui souffrent. Son nom à lui qui ressort sur la plupart de pages de son carnet. Gal. Trois lettres qui tirent les traits de Cara, qui resserrent sa gorge et son ventre, comme prise dans un étau. L'envie de l'oublier, l'envie de le laisser de côté. Le besoin de passer à autre chose sans que ton coeur ne le fasse. Meutri et pourtant toujours aussi attaché, accroché aux beaux yeux de Gal. Alors elle voit d'autres gens Cara, elle essaye de rencontrer quelqu'un d'autre, quelqu'un qui pourrait la faire oublier, au moins pendant quelques heures. Elle essaye de toutes ses forces malgré tout. Elle voit d'autres gars, sympathise avec d'autres gars, couche avec d'autres gars, mais rien n'y fait.
Ce soir, une énième tentative avec un autre gars. Un énième rendez-vous qui elle l'espère la fera se sentir bien. Rendez-vous dans un bar de Manhattan. Elle part tôt de chez elle pour voguer au grès du vent dans les rues, toujours un carnet sous le coude. Dépeindre la vie qui l'entoure, poser des mots sur ce qu'elle ressent. Besoin vital qui coule dans ses veines. Le temps qui passe sans qu'elle ne s'en rende compte, elle arrive juste à l'heure à son rendez-vous, pleine d'espoir quant au déroulement de cette soirée. Premier mojito à peine servi déjà bu, comme pour remplir le vide au fond d'elle, vide qui s’agrandit de jour en jour, de semaine en semaine, vide qui la ronge, la sonne, la perd. Rendez-vous qui arrive. Cara toujours dans la lune qui n'a même pas fait attention à son arrivée, sans impatience. Cara qui s'ennuie vite avec ce gars. Cara qui ne ressent pas l'envie, ni de parler, ni de rire, ni de rien faire avec ce gars. Cara qui sent bien qu'encore une fois, ce n'est pas ce soir qu'elle oubliera son seul amour, celui qui a laissé un si grand vide en partant brutalement. Cara qui toujours dans la lune promène son regard dans la salle, croisant les beaux yeux qu'elle aime tant. Souffle coupé. Gorge serrée. Estomac noué. Cara qui reste le regard dans le vide quelques instants, le regard troublé. Cara qui a mal, le coeur saignant encore plus que quelques minutes avant. Le serveur qui arrive avec un verre, de la part de Gal. Cara qui voudrait faire souffrir Gal comme il l'a faite souffrir elle. Cara qui prend le verre. Regard plongé dans les yeux du beau brun malgré les larmes qui perlent déjà au bord de ses yeux verts. Verre qu'elle renverse sur le sol. Comme si une partie d'elle même allait sur le sol avec. Toujours plus triste. Cara qui sèche les larmes qui sont tombées le long de ses joues. Tête entre les mains, elle s'excuse auprès du gars en face d'elle et sort du bar. Comme un besoin d'air, un besoin de respirer. C'en est trop. A peine sortie, la voilà qui s'écroule à côté de la porte. Assise, l'esprit vide, le coeur vide.



@gal nichols
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MessageSujet: Re: i got issues, you got them too (cara) i got issues, you got them too (cara) EmptyMar 4 Juil - 23:19


 
i got issues, you got them too
You're a mystery. I have travelled the world and there's no other girl like you, no one, what's your history? Do you have a tendency to lead some people on? 'Cause I heard you do. ~ dive, ed sheeran.


Gal le coeur maudit. Qui traîne sa carcasse sur les hauts des immeubles, sur la selle délavée de son vélo rouillé. Gal il connait que cette vie, remplie de rien. Se lever tous les jours avec l'impression d'être mort à l'intérieur, puis allé bosser pour ce frère qu'il déteste mais dont il cherche tant l'approbation. Il a que des boulets aux chevilles, trop lourds pour lui permettre d'avancer, trop confortables pour qu'il se donne la peine de changer de vie. Gal à qui rien ne souris. Ni l'argent, ni l'amour. Tous les jours il se lève et croise les yeux dessinés de Cara qui le juge, qui le descend en flammes dans son appartement. Et c'est ce qu'il mérite Gal. De la souffrance vive, malsaine, qui prend à la gorge et qui fait mal. Tout est à cause de ce frère. L'aîné aux dents longues, à l'attitude de requin. Gal il a compris, quand les yeux de son frère se sont posés sur la blonde, sur celle qu'il aime. Il a vu le regard, celui qui veut et qui prend sans demander la permission. Elle ne serait qu'un nom de plus sur une liste longue, de celle qu'il veut attraper juste comme ça, parce qu'il le peut. L'aîné Nichols se serait amusé, comme toujours, avant de rendre la poupée brisée à son frère. Et Gal il ne l'a pas supporté. Ni le regard, ni la voix dans sa tête qui lui murmurait qu'elle serait mieux avec lui. Parce que lui il peut tout lui offrir alors que Gal n'a rien que des rêves dans le fond des poches. Coeur maudit qui quitte avant de souffrir, qui abandonne la partie sans se battre. Sur les toits du monde il se retient de sauter. Il ne le fait pas, pour sa mère. Mais c'est le seul fil qui le raccroche encore. Funambule perdue entre deux côtés du monde. Qui hésite, qui trébuche. Gal qui se réveil tous les jours en fixant le regard de Cara, en lui implorant son pardon.
C'est l'accident de bagnole quand il plonge malencontreusement ses yeux dans ceux de la blonde. C'était une chance sur mille. Pris à la gorge, main serrée contre ses tripes. Gal il voudrait bouger, sourire, pleurer. Se lever pour dégager d'une main imposante le mec qui se trouve en face de sa moitié, lui dire qu'elle aime déjà quelqu'un d'autre, que son coeur à lui n'appartient qu'à elle. Mais Gal il est lâche, apeuré par le regard de la poupée et par ce palpitant qui manque un battement quand elle le dévisage. Elle a les yeux qui pleurent Cara, il a l'âme triste Gal. Et ce dégoût dans la bouche d'être celui qui fait pleurer la belle, d'être son bourreau. Alors il accoste le serveur, fait glisser les maigres billets pliés dans sa poche en échange d'un verre qu'il n'aura pas le courage de lui apporter lui-même. Il descend le sien d'une traite et tourne enfin ses yeux vers Cara. Le défis dans son regard, la tristesse aussi, lui donne des envies de grandes claques dans la gueule. Il n'est pas mieux que les autres Gal, il aurait voulu, pourtant. Elle se débarrasse du verre, la belle, le vide sur le sol en le fixant. C'est un coup de couteau dans la plaie grande ouverte, mais c'est ce qu'il mérite. Quand elle s'enfuit il se déteste. Mais, les tripes toujours serrées, il agit enfin comme un homme alors qu'il s'élance à la suite de la blonde. Dissuadant d'une main le pauvre bougre victime de leur manège à eux. Quel beau manège, quel beau bordel.
Quand il sort l'air lui frappe le visage, claque dans la gueule méritée. Cara, sur le sol, qui pleure ce coeur tranché par les mains de celui qu'elle espérait garder. Tu sais combien sa coûte un verre dans ce genre d'endroit ? Qu'il balance sans réfléchir. Qu'il regrette immédiatement. Les mains de Gal s'enfoncent dans ses poches alors qu'il s'approche un peu de la blonde, pas assez à son goût mais il ne veut pas qu'elle le fuit encore. Cara. Le prénom tant de fois susurré lui brûle maintenant les lèvres, comme une interdiction. J'ai dis à l'autre abruti que t'avais eu envie de vomir à cause de sa chemise dégueulasse. Un demi sourire, un peu con, un peu usé, viens traîner contre les lèvres du Nichols alors qu'il pousse, du bout du pied, un caillou sur le trottoir.
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MessageSujet: Re: i got issues, you got them too (cara) i got issues, you got them too (cara) EmptyMer 5 Juil - 23:09


i got issues, you got them too
you broke my heart. but it hurts because it matters, 'cause baby we are stardust.

Le coeur bercé de rêves. Le coeur bercé d'illusions. Tant de rêves amorcés pour finalement être avortés. Cara qui rêve, de poésie, de lettres, de bonheur. Cara qui rêve d'une vie qu'elle n'a jamais eu. Cara qui rêve d'étoiles, de galaxies. Cara qui semble vivre sur une autre planète, dans une autre galaxie, parmi les astres inconnus. Cara qui vole au dessus des nuages, les pieds effleurant à peine le sol des réalités. Cara qui vole car elle a peur de réaliser le désastre de sa vie, de se rendre compte du gâchis qu'elle en fait. Vie qu'elle vit parce qu'il le faut, pas parce qu'elle le veut. Travail où elle est plus souvent sur une autre planète à penser, ou alors en train de gribouiller des mots sur un papier, que de réellement servir les gens. Désastre quotidien où elle rêve de passion mais vit sans prendre de risques, sans oser. Cara qui a peur de l'avis des gens sur ce qu'elle aime faire. Cara qui ne parle pas de ses histoires qu'elle griffonne de peur que ça ne soit pas assez bien. Cara qui a constamment peur de ne pas bien faire les choses, de faire les choses de travers. Cara qui n'ose pas imposer sa vision du monde, qui n'ose pas montrer ce qu'elle passe tant de temps à faire. Cara qui tente d'être réaliste en ce disant qu'il faut beaucoup de talent pour percer dans le monde de l'écriture. Cara qui ne se trouve pas talentueuse, qui pense que certes, c'est bien, mais pas assez. Jamais assez. Alors Cara qui continue de vivre cette vie qu'elle n'aime pas de peur d'oser vivre celle qui la passionnerait, la rendrait heureuse au plus profond d'elle même.
Coeur qui se serre, qui se brise un peu plus au contact de ces iris qu'elle aimait autrefois tant fixer, tant admirer, tant détailler. Ces doux iris qui l'ont autrefois des heures regardée pour ensuite la dessiner. Souffle coupé par ce contact inattendu. Plaie béante brûlant plus ardemment encore. Plaie ouverte il y a de ça des années, qui semble ne jamais vouloir se refermer. Cara qui voudrait pouvoir réagir, les forces qui lui restaient envolées avec ce regard. Elle voudrait parler, partir, crier ou rire, elle voudrait juste que son corps réagisse, qu'il donne signe de vie. Larmes qui s'agglutinent au bord de ses yeux, attendant juste un énième coup de couteau dans le coeur saignant. Gal qui tente d'approcher sa belle, juste assez pour l'attrister encore plus. Larmes qui coulent le long de ses joues jusqu'à son cou. La poupée brisée qui voudrait casser son prince charmant comme il l'a fait avec elle. Elle voudrait avoir la force de se venger, de lui faire mal, mais l'énergie lui manque, alors elle part, elle fuit toute cette souffrance qu'elle est fatiguée d'endurer.
Cara qui s'écroule au sol. Jambes qui ne la soutiennent plus, alors elle reste là, assise, les larmes coulant sans s'arrêter. Elle a mal Cara, depuis des années elle a mal. Le mal de lui, le mal de ce duo qu'ils formaient. Gal qu'elle voudrait détester. Le coeur sur le fil, oscillant entre amour et haine, mais la haine qui semble impossible à ressentir pour le seul homme qu'elle ai jamais aimé, ce gars qui la faisait vibrer, sourire, rire, en un battement de cils. La voix de Gal qui la sort de ses pensées. Tu sais combien sa coûte un verre dans ce genre d'endroit ? Cara qui préfère ne rien répondre. Cette voix qui lui fait mal à entendre. Alors elle se tient la tête entre les mains, tentant de stopper ses larmes. Cara. Son nom prononcé qui lui fait l'effet d'un choc. J'ai dis à l'autre abruti que t'avais eu envie de vomir à cause de sa chemise dégueulasse. Gal qui encore une fois n'est pas sérieux pour éviter. Fatiguée de tout ça. Cara qui saigne et qui voudrait crier. Alors elle trouve de la force pour se relever et lui parler, appuyée contre le mur. Qu'est ce que tu me veux Gal? Pourquoi tu me fais ça? Pourquoi tu continues à jouer avec moi alors que tu m'as abandonnée il y a bien longtemps? Tu crois pas que j'ai assez souffert à cause de tes conneries? Que j'ai versé assez de larmes pour ta petite personne? Les yeux rouges de tristesse, de colère. Cara qui en a marre de tout ça, des jeux de Gal qui a gâché la chance qu'il a eu. Yeux rouges plongés dans les iris de Gal, espérant atteindre son coeur, lui faire comprendre.


@gal nichols
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MessageSujet: Re: i got issues, you got them too (cara) i got issues, you got them too (cara) EmptyVen 7 Juil - 18:58


 
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Il se souviens des papiers Gal. Des pages volantes qu'elle laissait traîner derrière elle, remplies d'histoire, de mots déposés, tisés. Gal il lisait en cachette, les yeux ouverts sous la couette. Pour être le premier à lire les récits, pour être celui qui dira aux autres "moi je savais avant vous". Elle a du talent Cara, plus que lui n'en aura jamais pour quoi que ce soit. Alors les gens s'étonnaient toujours, de voir la jolie blonde au bras du brun chaotique, merdique. Et lui il s'en foutait. Elle était le centre de son attention, et le regard des autres c'était rien comparé à son regard à elle. Qu'elle posait, comme ça, impunément, sur lui. Et elle voyait Cara. Elle voyait derrière le masque, les faux sourires jetés à la mer pour faire croire que tout va bien. Elle savait, la poupée, tout le sel que Gal cachait sous ses paupières. La famille éclatée, le père toujours absent, et ce frère qu'il voulait à tout prix impressionner alors qu'il le traitait comme une merde. Cara c'était son journal intime, ses feuilles volantes à lui. Son récit tracé entre les lèvres, déroulé juste pour les yeux de la belle. Mais Gal il est lâche, apeuré, et quand il a compris le manège de son aîné il a tout arrêté. Pour elle, pour ne pas qu'elle tombe dans les griffes acérées du bourreau qui fait de la vie des autres un enfer, juste parce qu'il le peut. Elle est trop pure Cara. Dans un monde qui s'évertue à se tuer, elle est la seule qu'on voudrait sauver. Alors Gal il a caché les feuilles dans son sac, pour emporter un bout d'elle avec lui quand il est parti. Un peu égoïste, complètement paumé. La mer dans les yeux et le coeur bafoué. Cara qu'il a recroisé, une fois, au bras d'un autre. Le sang lui a fait qu'un tour, et toute la colère et la jalousie qu'il a ressenti il l'a transformée sur le papier tendu d'une toile. Une peinture que personne ne verra, qui se meurt dans le fond de son appartement. Gal les poings serrés qui à lutter pour ne pas s'interposer. Parce que, maintenant, il ne peut plus faire parti de sa vie, et que ça le tue.
Alors quand il croise les yeux de la blonde il croit mourir encore. Il voudrait se montrer fort, attitude de connard qu'il affiche depuis qu'il l'a fait fuir. Et draguer les autres filles, se répandre dans des draps souillés juste pour oublier, ça ne change rien. Dans toutes les autres il retrouve la blonde. Il claque la porte avant même qu'elles ne s'éveillent, et passe des journées perché sur le toit des immeubles, à peindre les yeux de Cara sur les murs. Ces mêmes yeux qui le mettent au défi, qui font pencher son univers un peu plus. Elle vide le contenu du verre sur le sol, arrachant un soupir au brun. Un soupir qui pue la défaite. Et pourtant quand elle s'enfuie il ne peut s'empêcher de lui courir après. Chat qui rêve de retrouver la souris. Les larmes de la blonde lui déchirent le coeur. Gal qui fait pleurer les femmes, qui ne sait pas comment les aimer. Elle se relève pourtant, parce que Cara est forte, plus qu'il ne le sera jamais. Qu'est ce que tu me veux Gal? Pourquoi tu me fais ça? Qu'elle lui balance en plein de la gueule. Hautement mérité. Il enfonce ses mains dans ses poches Gal, il évite de croiser son regard. Je voulais juste t'offrir un verre Cara, c'est tout. Il joue au con, le brun, il fait celui qui s'en fout alors qu'il voudrait se jeter à ses pieds pour se faire pardonner. Pourquoi tu continues à jouer avec moi alors que tu m'as abandonnée il y a bien longtemps? Tu crois pas que j'ai assez souffert à cause de tes conneries? Que j'ai versé assez de larmes pour ta petite personne? Frappe comme une lame de fond. Le brun relève la tête pour enfin fixé ses yeux fatigués et tristes dans ceux rougies de la jeune femme. Il se mord la lèvre Gal, de ne pas savoir quoi répondre. Je joue pas, j'ai pas envie de jouer. Du bout des lèvres, alors qu'il avance vers elle, agneau. Écoutes, je pensais pas te voir là c'est tout. Quand je t'ai vu et j'ai pas réfléchi. Gal, toujours les mains dans les poches qui se balance d'avant en arrière comme un gamin. Et puis t'avais l'air de faire chier avec l'autre là-bas. Avoue que sa chemise est quand même bien merdique. Toujours ce sourire usé qu'il affiche, qui disparaît de ses lèvres quand il croise le regard de la poupée.
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MessageSujet: Re: i got issues, you got them too (cara) i got issues, you got them too (cara) EmptyVen 14 Juil - 21:34


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Vivre passionnément mais cachée. Vivre passionnément au travers de l'art, des lettres. Les yeux qui pétillent constamment d'émerveillement devant l'art, l'art sous toutes ses formes. Cara qui admirait les dessins de Gal. Le brun qui savait lire la passion qui animait sa blonde rien qu'en regardant dans ses yeux. Se comprendre sans se parler. Se soutenir sans se toucher. Cette connexion inexplicable qui a toujours existé entre eux, un lien tissé au fil du temps. Cara, elle vivait pour cette passion de l'art, mais aussi pour sa passion avec Gal. Le coeur qui s'accélère en sa présence. Les yeux accrochés à son être, à son âme. La passion de ce beau brun qui a pris son coeur entre ses mains, a su la toucher, la faire chavirer. Gal qui s'est imposé comme une évidence dans le coeur de Cara, dans ses yeux, dans sa vie. Gal, comme une évidence, un besoin, une nécessité. Gal qui peignait ces grands yeux verts fixés sur lui, qui pétillaient pour lui. Gal à l'origine du scintillement des étoiles qui habitent les yeux de Cara. Magie qui habitait Cara qui s'est envolée en même temps de le beau Gal. Envolé au loin mais pourtant toujours si présent dans ses yeux, dans son coeur. Gal comme un vague souvenir qui continue de torturer la blonde, qui continue de la briser, de la ronger de l'intérieur. L'oubli, une option qui n'en est pas une pour Cara. Coeur saignant qu'elle tente depuis de panser en se noyant d'autant plus dans sa passion pour les lettres, dans cette vie qu'elle aimerait oser vivre à la lumière du jour, sans s'en cacher. Lettres qu'elle écrit toujours en pensant à Gal, à ce qu'il lui a laissé, ce qu'il a détruit en elle. Gal qui reste sa muse malgré tout.
Le coeur de la blonde chavirant au contact des yeux de Gal. Le coeur au bord de la falaise qui chute quelques secondes avant de se remettre à battre, de manière anormalement rapide. Bousculée par cette rencontre. Chamboulée de revoir celui à qui elle n'a cessé de penser. Trop d'émotions qui submergent Cara qui ne peut rien faire d'autre que de fuir ce bar. Respirer. Prendre l'air. Reprendre ses esprits, les yeux remplis de larmes, la tristesse s'accumulant devant ses pupilles, troublant vite sa vision. Perdue. Perdue dans ses pensées, ses sentiments le temps de quelques secondes. Effondrée devant ce Gal qui continue de jouer au con après le mal qu'il a déjà fait. Recroquevillée, comme pour éviter un maximum le contact avec l'extérieur, éviter le contact avec ce regard qui accélère les pulsations de son coeur mais en même temps le serre un peu plus à chaque seconde. Cara, réussissant à puiser dans le peu de forces qu'il lui reste, se relève pour faire face à Gal. Fatiguée, épuisée de tout ça. Juste le besoin de lui balancer ce qu'elle a sur le coeur. Ses yeux verts plongés dans les iris du brun qui évitent tout contact avec toi. Je voulais juste t'offrir un verre Cara, c'est tout. Gal toujours dans l'évitement. Arrête Gal. Arrête ça. Les yeux rougis de la blonde qui se lèvent vers le ciel le temps d'un soupir, d'une respiration, comme pour sortir la tête de l'eau le temps d'un instant. Je joue pas, j'ai pas envie de jouer. Gal qui se rapproche de Cara. Rapprochement qui serre d'autant plus le coeur de la blonde qui tente de stopper ses larmes sans en être capable.  Non Gal, reste loin de moi.. Elle tourne le dos à Gal, la tête entre les mains, le temps de stopper ses sanglots, puis refait face au beau brun. Si tu joues pas, tu peux m'expliquer ce que tu fais? Parce que j'arrives pas vraiment à comprendre là.. Éclaire moi. Froide. La gorge serrée. Du mal à s'exprimer. Écoutes, je pensais pas te voir là c'est tout. Quand je t'ai vu et j'ai pas réfléchi. Malgré le temps qui passe, ses retrouvailles qui font si mal. Le temps passé qui n'a rien arrangé. Tu penses pas que depuis le temps tu aurais pu trouver un moment pour réfléchir à la façon dont tu devais agir avec moi, après avoir été minable.. Les souvenirs qui remontent à la surface, accompagnés d'une nouvelle vague de larmes. Et puis t'avais l'air de faire chier avec l'autre là-bas. Avoue que sa chemise est quand même bien merdique. Léger rire d'exaspération, de nervosité qui s'échappe de la bouche de la blonde, sans vraiment le contrôler. Sans même prendre la peine de répondre, Cara qui plonge ses yeux dans ceux de Gal, ses yeux pleins de larmes qui ne cessent de couler le long de ses joues, incontrôlables.

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