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A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\)

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MessageSujet: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyLun 21 Aoû - 22:20


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Se battre avec sa nervosité était certainement quelque chose de normal en vue des circonstances mais voir Alwin faire les cent pas dans la petite salle de bain commune était une autre vision qui avait de quoi faire peur. Il n'était jamais stressé, pas depuis quelques années en tout cas, se laissant porter par les affres de la vie sans se poser de questions... Ce jour là, tout était différent puisqu'il rencontrait Cody pour un second rendez-vous. Il avait beau être un homme, il s'était demandé cent fois si son style décontracté ferait l'affaire pour ce genre de moments mais là où ils allaient, Alwin ne se voyait pas faire autrement. Un tee shirt et sa chemise ouverte par dessus, c'était bien suffisant pour paraître apprêtée, du moins en principe parce qu'il avait fallu un bon quart d'heure pour que Daley discipline sa chevelure rebelle. Décidément, il allait falloir qu'il fasse quelque chose pour gérer la situation à l'avenir, peut être les tresses que Cody avait suggérées, au moins, il ne sentirait plus ses cheveux pendant quelques jours. L'idée le fit rire et il parut instantanément plus détendu. Alwin regarda sa montre, il avait tout juste le temps pour faire une visite au sous sol. Palatine était là, à l'attendre dans sa cage de fortune, se mettant à caqueter dès l'instant où Alwin s'assit sur le carton dans l'entrée. Avec sa poule, Alwin se sentait chez lui, probablement parce qu'elle ne pouvait pas le juger et qu'elle écoutait ses histoires sans plaindre ou fuir, elle n'avait pas vraiment d'autres choix de toute manière. "Dis Pal', je suis bien là? Est-ce que j'aurais dû en faire plus? Mon instinct me dit que non vu que Cody m'aime bien comme ça... Mais les filles changent d'avis, non? Oh bordel, j'ai la tête qui va exploser, c'est l'enfer." Il se gratta le crâne, sentant la migraine pointer le bout de son nez s'il n'arrêter pas de se torturer l'esprit à propos de problèmes bidons. "Il est important ce rendez-vous, ma chère poule, j'ai l'impression que si j'fais l'idiot, Cody pourrait vraiment bien m'aimer... T'imagines, moi avec une fille aussi jolie qu'elle? Ouais, je sais, j'm'en remets pas plus que toi mais... C'est Cody." Il avait déjà fait un monologue à Palatine sur la beauté de la brune, il n'allait pas recommencer à ce moment là ou il était probable qu'il arrive en retard d'une bonne heure. A la place, il envoya deux bouts de pain à sa poule avant de se relever et prier le bon dieu que le calme de son animal de compagnie l'ait frappé aussi.

Alwin remonta dans un appartement bondé, supportant les moqueries d'Elias alors que Susie lui laissait quelques mots d'encouragement. Il retourna d'ailleurs dans la chambre pour attraper les quelques présents qu'il avait préparés pour l'occasion. Il avait réfléchi pendant deux jours entiers au travail pour savoir ce qu'il allait ramener au bout du compte, il débarquait avec une boîte d'oeufs pour les colocataires de Cody et une cassette de tout un tas de chansons pour leurs futurs cours de hip hop pour sa belle brune. Autant dire qu'il stressait d'être le type ringard par excellence mais il fallait savoir prendre des risques parfois. En tout cas, Cody le méritait et il ne voulait pas faire dans le conventionnel. Il ne vit même pas les minutes passées sur la route tellement Alwin était dans l'expectative de cette soirée, sans savoir où le tout allait les mener à nouveau. C'était aussi ce qu'il aimait quelque part, ce lien fort qu'ils partageaient sans en connaitre les tenants ni les aboutissants, juste le fait qu'ils avaient les mêmes sensations en se côtoyant. En arrivant devant le palier de l'appartement, après s'être battu avec la porte du hall d'entrée et avoir cherché dans une liste longue comme le bras d'appartements celui où logeait Cody, Alwin prit une grande inspiration et sonna. Voilà que tout commençait à nouveau, voilà que sa vie repartait dans la spirale du bonheur et de l'incertitude. Quand la porte s'ouvrit, son angoisse disparut instantanément, laissant place à un grand sourire tendre, tout heureux qu'il était de la revoir. "Salut toi... Je suis content de te voir." C'était un euphémisme évident vu le regard qu'il lui faisait, un peu perdu dans son monde à ce moment là. "Tiens, j'ai pensé à tes colocs, des oeufs de Palatine et... Forcément, j'ai pensé à toi. Y a toute une playlist pour le break dance là dessus, si ça t'inspire quelques mouvements." Il était sûr que Cody trouverait son bonheur au moins dans un des titres, la danse était toujours présente après tout. "Oh et j'oubliais..." Sa main se déposa imperceptiblement sur celle de Cody alors qu'il s'approchait avant que ses lèvres ne déposent un doux baiser sur sa joue. "J'espère que tu vas bien et que tu as passé une bonne semaine... Et que tu es prête pour notre rendez-vous, bien sûr." Il sourit en revenant chercher le regard de Cody, ne restant pas très loin d'elle, histoire de rattraper le temps perdu ces derniers jours. Cette vie perdue, loin d'elle.

by kkam


Dernière édition par Alwin Daley le Jeu 31 Aoû - 21:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyLun 21 Aoû - 23:10



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Comme d’habitude, t’étais en retard. T’étais partie de ton boulot presque à l’heure pour une fois. Mais, tu t’étais rendue compte que tu avais oublié les gâteaux que tu avais préparés un peu plus tôt dans l’après-midi. Demi-tour pour les récupérer et là, tu étais réellement en retard. Tu avais cette habitude depuis que tu avais commencé à la boulangerie de ramener des gâteaux à tes colocataires. Mais là, tu avais choisit soigneusement ces douceurs pour Alwin. Juste pour lui puisque tu lui avais promis de les lui faire goûter. Ce soir te semblait être le bon moment. Tu arrivais une demi-heure plus tard que ce que tu avais prévu à la base. Tant pis, tu ne ferais pas ton concert habituel sous la douche cette fois. Pour une fois dans ta vie, tu allais essayer d’être à l’heure. Tu n’avais pas envie que ton beau brun t’attende pendant trop longtemps. Mais, le dilemme se présentait à toi quand tu ouvrais ton armoire. Quoi mettre ? Tu n’en avais aucune idée. S’habiller pour un deuxième rendez-vous n’était pas quelque chose que tu savais faire. Bon tant pis, tu allais t’habiller comme tu en avais l’habitude. De toute façon, tu n’étais pas certaine que le danseur ai envie que tu changes celle que tu étais. Alors tu optais pour un pantalon jaune assez large et un haut blanc laissant apercevoir une légère partie de ton ventre. Rien de bien plus compliqué mais tout de même plus soigné que ce que tu pouvais porter pour te rendre à la salle de danse ou en cours. Tu voulais faire des efforts, tu voulais lui plaire un minimum ce soir. Bien évidemment, tu avais pris du retard sur tout ce que tu étais en train de faire et tu faisais de multiples allers-retours entre la salle de bain et ta chambre. Tu te mettais peut être un peu la pression mais tu ne voulais pas faire d’erreurs. Tu ne voulais pas tout gâcher après ce moment magique que vous aviez passé au fastfood.

 « Merde, t’as pas vu mes chaussures ? » Tu étais loin d’être ordonnée et tu ne retrouvais plus la paire de baskets que tu avais prévu de mettre. Oui, pas de talons pour toi. Tu étais déjà suffisamment grande, pas besoin de rajouter de centimètres en plus. Puis, tu étais du genre à ne pas savoir marcher correctement avec ce genre de choses et c’était loin d’être confortable. La dernière fois que tu en avais mis, c’était au mariage de ta cousine sous la menace de ta mère. Ça datait donc d’un bon moment. Ton colocataire se moquait gentiment de toi à te voir comme ça. C’était bien la première fois que ça arrivait. Tu fouillais partout, rien. Impossible de mettre la main sur tes baskets.  « Yoshi, tu les as encore planqué où ? » Ton chien te regardait, penchant la tête sur le côté. S’il y avait un coupable dans toute cette histoire, c’était bien lui. Le petit chien noir avait l’habitude de prendre tes affaires pour les éparpiller dans de multiples cachettes. Le chat qui dormait sur le canapé n’allait pas t’être d’une grande aide. Alors, tu finissais à quatre pattes sur le sol pour regarder sous les meubles. Quand il sonna, tu te tapais la tête contre le meuble. Si tu espérais que tes boucles allaient rester parfaites, c’était raté. Tu essayais d’arranger rapidement avec tes doigts mais c’était peine perdue. Alors, tu te hâtais d’aller ouvrir, toujours sans avoir mis la main sur tes chaussures. Tu ouvrais la porte et le revoir te fit ressentir une vague d’émotions intenses. La magie était bien toujours là.  « Salut ! Moi aussi j’suis contente de te voir. » Ton sourire appuyait totalement ce que tu venais de lui dire. C’était même peu dire que tu étais contente.  « Merci pour les oeufs et la musique, c’est adorable. J’saurais quoi écouter pour aller en cours ou bosser maintenant. D’ailleurs, moi aussi j’ai pensé à toi, je t’ai ramené des gâteaux de la boulangerie. » Toutes ses petites attentions étaient adorables et tu ne pouvais que craquer une fois de plus. Le baiser sur ta joue aussi te faisait fondre. Malgré les jours qui s’était écoulés, rien de ce que tu avais ressenti dans le fastfood ne s’était perdu. Ta main restait dans la sienne, bien trop heureuse de retrouver son contact pour y mettre fin tout de suite.  « La semaine m’a paru très longue jusqu’à ce soir… J’suis presque prête. » Tu baissais les yeux sur tes pieds avec sourire sur le visage.  « Il faut juste que je retrouve mes chaussures. J’pourrais y aller pieds nus mais j’crois qu’on va me regarder bizarrement dans la rue. » Tu riais alors qu’il s’agissait pourtant de quelque chose dont tu étais largement capable si on te mettait au défi. Tu étais presque capable de tout. Tu n’allais pas laisser ton brun sur le pas de la porte alors tu l’invitais à entrer. Tu le laissais pénétrer dans ton chez toi. Cet endroit que tu n’avais pas fait voir à beaucoup de monde. Il avait pénétré ton coeur, il entrait à présent chez toi. Ton chien, intrigué par tout ce qui se passait, ne pouvait s’empêcher de venir renifler Alwin histoire de faire connaissance. Tu souriais devant cette vision et tu ne pouvais t’empêcher de prendre le petit chien dans tes bras histoire de faire les présentations.  « J’te présente Yoshi et celui qui s’en va là-bas, c’est Eoin. » Ton colocataire avait un caractère spécial, pas toujours facile à appréhender au départ. Mais, on s’y faisait à force. Puis, tu savais qu’il n’avait pas eu une vie facile, c’était pour ça qu’il se renfermait, se réfugiant dans les substances illicites. Tu avais bien tenté de le raisonner, mais tes mots ne le touchaient pas. Alors, tu le laissais, le surveillant de loin parce qu’après tout, tu avais toujours envie de prendre soin des gens que tu aimais.  « Fais comme chez toi, je fais vite pour retrouver mes chaussures. » Tu ne voulais pas qu’Alwin se sente mal à l’aise ici. Du moins, tu ne voulais pas qu’il se sente mal pour le début de ce deuxième rendez-vous. Tu voulais que celui-ci soit aussi parfait que le premier. La barre était haute mais vous pouviez le faire. Vous pouviez tout surmonter du moment que vous étiez ensemble.

© Pando
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 0:00


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Vivre un rêve éveillé, voilà la chance qu'Alwin avait eu en se laissant porter par l'aura de cette soirée partagée avec Cody. Rien n'avait prédit que celle-ci se solderait par un espoir d'avenir à deux, rien n'avait laissé suggérer qu'ils finiraient par sceller les lèvres pour se faire la promesse d'autres soirées, d'autres nuits. Forcément, au cours de cette semaine écoulée, Alwin y avait pensé et il avait tenté de recoudre les morceaux mais rien de tout cela n'avait de sens. L'amour n'en avait pas, c'était simplement une sensation qui existait entre deux personnes dès les prémisses de quelques contacts et à force de se parler, de se toucher, de se regarder et en soi, d'éveiller tous ses sens, ce sentiment ne faisait que croître pour faire imploser les cages thoraciques des âmes les plus vaillantes. Alwin n'avait pas la prétention d'être insensible à tout cela, bien au contraire, il avait toujours eu l'âme d'un sensible, d'un artiste tout simplement. Alors, forcément, il n'avait pu que se laisser emporter par le torrents d'émotions qui l'avaient submergé au moment où il avait posé ses yeux sur Cody lors des premières fois. Il en avait retenu sa beauté, sa divine beauté même mais ce n'était pas pour autant qu'il avait eu le courage d'aller lui faire la conversation. Que dire, au fond? Ce n'était que derrière un écran qu'il avait trouvé la force d'oser, de dire merde à son instinct protecteur de son coeur en mousse et voilà qu'il en était récompensé. A croire qu'il aurait dû être téméraire plus souvent, ou c'était simplement le destin qui avait choisi pour lui que c'était son moment. Désormais, Alwin allait devoir corriger le son par un beau leur parce que c'était définitivement ce qu'ils avaient sous entendu en se quittant lors de leur nuit au fast food. Il n'y avait eu quelques baisers échangés mais les quelques promesses de laisser le temps faire pour eux, Daley ne les avait pas oubliées. Il avait eu tout le temps pour y repenser quand il n' avait pas l'ombre d'un client à l'horizon à la blanchisserie. On l'avait même retrouvé les yeux dans le vague, sa main qui tenait son crâne alors qu'il était accoudé au comptoir de l'accueil et la vieille dame avait dû hurler dans ses tympans pour qu'il revienne à lui. Pour sa défense, ce n'était pas sa faute s'il voyait Cody partout, dans la moindre publicité qu'il voyait passer sur les bus pour les derniers spectacles de danse newyorkais, ou dans la coiffure de certaines clientes, voire leur style vestimentaire parce qu'il en voyait des hauts qu'il lui faisait penser aux quelques tenues qu'il avait vu porter par Cody. Au bout du compte, Alwin vivait dans son petit monde où le moindre souvenir avec la belle Lexington prenait le pas sur sa réalité. Heureusement pour lui que le week end était vite arrivé ou il aurait fini par se faire gifler par un client tellement il était peu efficace dans son travail.

Il aurait pu dire que c'était de la faute de la belle brune mais Daley était très loin de le penser. Bien au contraire, il voyait sa présence dans son esprit comme un immense cadeau que le destin lui faisait. Pour une fois, il était impatient de découvrir la suite, oubliant l'idée que les femmes n'avaient fait que le trahir par le passé. Cody n'était pas ainsi, c'était la seule certitude qu'il avait, jamais il ne la retrouverait dans une posture embarrassante avec un de ses amis et avec ce genre de pensées en tête, Alwin était plus que jamais persuadé que leur histoire pouvait être belle, s'il prenait les choses par étape. Il ne voulait pas en rater une seule alors le brun était prudent, ayant pris le temps de raccompagner la jeune femme chez elle après leur petite sortie et cette fois là, en préparant quelques attentions qui ne valaient pas grand chose en apparence mais qui avaient une signification toute particulière pour eux deux. Bien sûr, la nervosité restait bien ancrée dans sa poitrine le jour J mais il s'en était plutôt bien sorti au moment de frapper à la porte et de tomber sur une Cody légèrement décoiffée et surtout déchaussée, on avait l'impression qu'elle venait de se battre avec des volatiles quelconques alors qu'elle se préparait simplement pour leur rendez-vous. Ce fait faisait sourire Alwin, il réalisait qu'elle était toute aussi nerveuse que lui pour être dans cet état et surtout, il était content de constater qu'elle était restée fidèle à elle même, c'était ainsi qu'il la préférait. "Oh bordel, t'as pensé aux gâteaux, je suis vraiment chanceux d'avoir un rendez-vous avec une boulangère aux petits soins avec ma gourmandise." Il souriait en même temps qu'elle parce qu'il était autant content de se retrouver en la présence de Cody qu'à l'idée de goûter ces petites merveilles qu'elle lui avait ramenées. Pour l'heure, il était surtout question de penser à sa belle brune, à sa peau satinée sous ses lèvres affectueuses pour un bonjour encore timide parce qu'il voulait faire les choses dans l'ordre, Alwin, et qu'il avait peur de faire quelque chose de travers mais la main de Cody qui restait dans la sienne laissait prédire que tout allait pour le mieux jusque là. "Oh, tu sais, pieds nus, ça irait très bien aussi et dans le pire des cas, on peut marcher en simultané, genre tu marches sur mes chaussures et on y va comme ça mais on risque d'être plus lent." Encore et toujours ces idées idiotes, comme s'il était les meilleures échasses du monde quand on avait perdu sa paire de chaussures. Alwin n'eut pas le temps de beaucoup y réfléchir puisqu'il entrait dans l'appartement de la danseuse, saluant son chient d'une caresse et d'un sourire spontanés. Daley adorait les animaux et il le montrait en jouant avec la patte du chien tout en faisant un signe de la tête au colocataire de Cody, encore timide face à tout cela. "Oui, va donc mettre tes chaussures, je m'occupe de Yoshi et des pâtisseries. Comment ça, c'pas un bon apéritif?" Alwin se mit à rire en faisant une moue innocente, se servant dans les gâteaux que Cody lui avait ramenés, le chien à ses pieds. Ce n'était pas si mal comme entrée en matière, du moins son estomac appréciait. "Promis, j'en ai mangé qu'un! Surtout qu'on a le restaurant après, faudrait pas faire des abus juste avant. T'es prête, ça y est?" Alwin lui faisait un sourire en refermant la boîte de gâteaux et arrêtant de caresser le chien pour se remettre à la hauteur de Cody et la détailler avec admiration. Il était prêt à vivre la soirée de sa vie, non de leur vie parce qu'il était primordial pour lui qu'elle passe un bon moment. Et ce bon moment se déroulait deux rues plus loin, dans un endroit resté secret du grand public, un endroit qui permettait de se restaurer correctement avant de venir enflammer la piste de danse jusqu'à des heures indécentes ou presque, mais attention, rien à voir avec une boîte de nuit, non, il n'y avait que les danseurs aguerris qui frôlaient le parquet, que les initiés qui avaient leur pass d'entrée. "Dis moi, t'aimes toujours la danse depuis l'autre soir? Je m'en assure au cas où on m'ait subtilisé ma Cody parce que ce soir, c'est toujours ça à l'honneur... Avec la nourriture évidemment. Comme pour notre première soirée, finalement. Zéro originalité pour nous." Il venait de réaliser que le schéma se répétait plus ou moins: de la danse puis de la nourriture, cette fois, il faisait le chemin en sens inverse. Alwin offrit son bras à Cody alors qu'ils quittaient la bâtisse qui abritait l'appartement de la danseuse, pour la soirée du siècle.

by kkam
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 0:36



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Stressée mais tout autant impatiente, voilà l’état dans lequel tu te trouvais ce soir. Tu étais pressée de retrouver ton beau, de sentir sa peau au contact de la tienne, de retrouver ses lèvres si agréables. Parce que tu te souvenais de cette sensation comme si vous n’étiez séparés que depuis quelques heures. Tu revivais sans cesse le moment de votre slow dans ce fastfood. Parce que c’était beau, parce que ce moment restait gravé autant dans ta mémoire que sur ta peau. On t’avait pris rêveuse parfois quand tu repensais à tout ça. Tu n’avais cessé toute la semaine d’avoir hâte d’être à ce fameux samedi soir. Hâte de le retrouver pour un nouveau rendez-vous. Mais, tu avais stressée aussi. Tu avais peur de ne pas être à la hauteur. Peur de faire une bêtise qui lui ferait prendre conscience que tu n’étais pas à la hauteur. Parce que tu n’étais pas sûre de mériter un tel bonheur. Tu n’étais pas sûre qu’un tel amour était fait pour toi. Et pourtant, tu voulais y croire. Tu voulais croire en vous deux. Tu voulais qu’un nous se fasse pour ne plus jamais se défaire. Parce qu’il faisait battre ton coeur, parce qu’il te rendait rêveuse. Parce qu’il te rendait heureuse tout bêtement. Le temps serait votre meilleur allié. Tu ne précipiterais pas les choses. Tu voulais que tout soit fait dans les règles, sans précipitation. Tu voulais croire en votre destin. Pour une fois, il ne te mettrait peut être pas de bâtons dans les roues. Peut être que la chance avait enfin tournée et que tu avais à présent le droit à tes instants de bonheur. Tu avais assez subi jusque là, il fallait te laisser une opportunité d’être heureuse pour une fois. Peut être que ton bonheur serait dans l’amour. Toi qui t’étais si souvent moqué de ces couples que tu voyais à la télé, tu étais en train de devenir comme eux. Tu étais en train de t’attacher à lui plus que de raison. Mais cette sensation, elle te prenait aux tripes et tu ne pouvais plus t’en passer. Tu ne voulais pas t’empêcher d’être vivante. Alwin te rendait vivante, Alwin avait ce don pour te faire sourire rien qu’à sa simple pensée. Son visage te berçait la nuit et les jours avaient été comptés jusqu’à ce que le jour J arrive.

Le jour J était là et tu en étais d’autant plus stressée. Ce n’était pas le moment de faire une boulette Cody. Alors, tu t’étais apprêtée avec soin. Tu voulais lui plaire comme lui te plaisait. Tu voulais que toute cette soirée soit parfaite. Tu ne voulais pas trop prévoir non plus parce que l’improvisation vous avait si bien servie la dernière fois. Tu voulais qu’il en soit de même ce soir. Tu n’étais pas totalement prête lorsqu’il arrivait. Tout près du but pourtant. Ça ne serait pas aujourd’hui que l’on pourrait mettre une croix sur le calendrier pour indiquer que tu étais à l’heure. Mais, ce retard était pour la bonne cause. Les gâteaux, tu ne pouvais pas les oublier alors que tu avais juste envie de les amenés rien que pour lui. Tu avais pris du temps pour choisir ceux parfaits. Tu ne connaissais pas vraiment ses goûts en la matière alors tu avais pris tes préférés. Vous aviez déjà tellement en commun que tu espérais que ça serait le cas une nouvelle fois.  « C’est important que tu goûtes aux meilleurs gâteaux de tout New York ! » Tu prenais cet air sûre de toi, comme si tu avais goûté à toutes les pâtisseries de la ville. Ils étaient les meilleurs tout simplement parce qu’ils étaient les seuls que tu connaissais. Et, comme ceux-ci te convenait à la perfection, tu ne voyais pas l’intérêt d’aller voir ailleurs. Un petit bonjour timide et ta main dans la sienne qui retrouvait sa place comme lors de votre dernière sortie.  « Ça pourrait être une idée ! Mais, j’crois qu’on aurait dû partir ce matin si on voulait arriver pas trop tard. » Il n’avait rien perdu à sa manière de te faire rire. Il avait toujours des idées farfelues, des idées que tu aimais toujours autant. Mais, chercher tes chaussures restait tout de même l’option la plus rapide si vous vouliez profiter de votre soirée. Les présentations faîtes, tu pouvais maintenant l’abandonner quelques minutes. Tu étais certaine que tu allais mettre la main sur tes chaussures.  « Désolée d’te décevoir mais c’est pas top en apéritif. Ou alors, tu nous invente une nouvelle façon de manger en commençant par le dessert ? » Tu souriais malicieusement alors que tu fouillais tout le salon à la recherche de ses fichues baskets. Tu te notais mentalement de ne plus les laisser traîner la prochaine fois. Houra ! Tu venais de retrouver ces fameuses baskets en toile blanche que tu avais si longuement chercher. Votre soirée ne serait pas gâchée parce que tu ne trouvais pas tes chaussures. Tu les enfilais rapidement sans même en défaire les lacets.  « Ça serait bête que tu ne puisses plus rien avaler. Ouais, j’suis prête ! J’vais pas avoir besoin de marcher sur tes chaussures. » Tu étais prête à y aller. Prête à aller n’importe où du moment que tu passais la soirée avec lui. Il pouvait avoir choisit l’endroit le plus pourri au monde que les choses seraient merveilleuses tant que tu étais avec lui. C’était tout ce dont tu avais besoin ce soir : sa présence.  « J’ai songé un moment à me mettre au tricot mais au final, j’suis restée sur la danse. Parfait comme programme ! Pas besoin d’originalité, il y a rien de mieux que de manger et danser. » Non, il n’y avait pas besoin d’en faire trop. Il n’y avait pas besoin de chercher la chose la plus folle à faire pour que tu sois comblée. Parce que ce soir, il y avait trois éléments que tu aimais qui allaient être réunis : la danse, la nourriture et lui. Surtout lui. C’était bien sa présence qui était le plus important à tes yeux. Alors, sans la moindre hésitation, tu saisissais son bras. Tu étais prête à danser jusqu’au bout de la nuit. Prête à rester pendant l’éternité à ses côtés. Votre nous était en train de se construire et il finirait bien par toucher les étoiles.

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 11:59


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Il allait lui falloir quelques jours encore pour réaliser la beauté de cette situation: Alwin était en train de s'engager dans une si jolie histoire et il n'était probablement pas encore prêt à ouvrir les yeux. A vrai dire, il avait peur que tout ce qu'il vivait avec Cody ne relevait que du rêve, un rêve dont il ne voulait surtout pas se réveiller. Il avait besoin d'y croire, de continuer à se perdre dans la magie des instants qu'ils avaient passé ensemble, bien loin du glamour des rendez-vous les plus hype. Eux deux s'étaient contentés d'une séance de danse un peu loufoque et d'un partage de frites dans un fast food de banlieue. Clairement, on pouvait faire mieux pour faire rêver une jolie jeune femme mais Alwin avait conscience que Cody n'était pas comme les autres. Elle n'avait pas besoin de strass et de paillettes, juste de continuer à raconter des bêtises en riant, se fichant pas mal qu'elle n'ait pas mis une belle robe et Alwin un costume digne des plus grands défilés. Ils étaient tous les deux sur la même longueur d'ondes et c'était ce qui avait le plus d'importance dans un début de relation, même s'il n'avait pas mis réellement de mots sur ce qu'ils avaient vécu lors de leur dernière soirée. Ils auraient certainement d'autres occasions de mettre les choses au clair et puis, ils avaient encore besoin d'apprendre à se connaître, s'apprivoiser et puis surtout, s'aimer. Du côté de Daley, c'était déjà en très bonne voie étant donné qu'il avait oublié l'existence de toutes les jeunes femmes en dehors de Cody. Et pourtant, il avait une clientèle essentiellement féminine qui débarquaient en s'arrachant les cheveux parce qu'elles avaient taché leurs plus jolis hauts. C'était peut être surprenant mais Alwin ne les regardait même pas, alors qu'elles essayaient plus que tout de se faire remarquer de lui, voire de tous les gens qu'elle rencontrait pour être tout à fait sincère. Ces femmes là avaient besoin d'attention mais ce n'était pas le genre de filles qui plaisaient à Alwin, il préférait amplement sa brune qui n'était jamais prête à l'heure et qui était loin de se prendre la tête pour un rendez-vous. Les filles naturelles, voilà ce qui attirait le regard du jeune homme et avec Cody, il était servi. Il fallait avouer qu'il avait de la chance en la matière, sa danseuse était tout naturellement la plus jolie fille du monde sans qu'elle n'ait besoin de fournir d'efforts faramineux. C'était presque sûr qu'Alwin la trouverait parfaite dès le réveil, loin d'être apprêtée pour un gala mais justement, c'était tout à fait ce qu'il aimerait. La Cody naturelle, pas réveillée et qu'il pourrait prendre dans ses bras avant de blottir son visage dans son cou, baisant sa peau jusqu'à l'éveiller pour le reste du monde. C'était le genre de rêves que le brun faisaient déjà et il avait dû passer pas mal de temps à essayer de garder les pieds sur terre avant ce tout nouveau rendez-vous qui promettait tant à nouveau. Il en avait eu peur forcément mais en arrivant devant la porte de la belle brune, Alwin était empli de certitudes... C'était elle, seulement elle désormais.

Et en la regardant dans l'embrasure de la porte, Alwin était plus que jamais persuadé qu'il était loin de se tromper. La preuve, elle était là, légèrement décoiffée encore pieds nus mais décontractée, elle était exactement comme il avait pu l'imaginer avant d'arriver chez elle. En plus de cela, elle t'offrait des gâteaux issus de la boulangerie où elle travaillait, Daley était aux anges, lui qui était si gourmand et qui s'impatientait d'avoir la chance de prendre une bouchée de telles merveilles. "C'clair que j'peux pas survivre autrement, tu me sauves, Cody. Et si, par ta faute, je deviens accro, ça m'donnera une autre raison pour venir à la boulangerie." Le pire, c'était qu'il disait vrai. Alwin était capable de traverser New York pour venir rendre visite à Lexington et à ses gâteaux merveilleux. Il lui fit un clin d'oeil en disant cela, persuadé qu'il était encore en contrôle totale de sa situation cardiaque. Depuis son premier baiser partagé avec Cody, c'était loin d'être le cas, il avait simplement donné son âme à sa belle et il ne pouvait plus rien reprendre mais ce n'était pas comme s'il en avait réellement envie, de toute façon. "Ca aurait été le rendez-vous le plus long de l'histoire, ce sera à expérimenter une prochaine fois ça." Il se mit à rire, les imaginant très bien en train d'essayer de marcher dans une position totalement impossible s'il voulait éviter les incidents. Et puis, cela forcerait Alwin à avoir Cody collée contre lui durant une journée entière, il n'était pas certain de pouvoir résister à l'envie de l'embrasser et plus encore dans ce genre de situations, autant dire que le rendez-vous serait différent des autres. "Figure toi que je faisais ça quand j'étais petit, j'étais vraiment trop gourmand..." Voilà le premier fait sur lui que Cody retiendrait, un garçon joufflu qui mangeait des desserts plutôt que sa plâtrée de légumes, autant dire qu'il coupait court à une image de sex-appeal extraordinaire. Cody n'avait pas l'air d'en être dérangée puisqu'elle courut chercher ses chaussures alors qu'Alwin commençait les desserts, il sut s'arrêter au bon moment, quand la jolie danseuse revint, fin prête à démarrer leur soirée. "Parfait! T'as tes chaussures et moi, j'ai encore un ventre à moitié vide, on peut y aller." Il lui fit un clin d'oeil amusé alors qu'ils se dirigeaient vers l'entrée, Cody ne manquant jamais de répondre à une de ses plaisanteries avec le même genre d'humour décalé. "Oh bah mince, t'aurais pu me tricoter un bonnet pour aller avec ma coiffure de mouton, on a loupé une sacrée occasion! Mais oui, c'aussi bien d'aller danser et manger plutôt que de m'imaginer avec ce genre de styles." Il riait encore alors que la belle Lexington attrapait son bras et qu'il quittait l'immeuble où elle logeait. Dans la rue, il n'y avait plus grand monde, tous les gens étaient déjà partis pour leurs soirées respectives et Alwin était tout aussi pressé de débuter la sienne. "Je t'ai pas trop manqué ces jours ci, tout de même?" Alwin lui souriait d'un air taquin, sans trop savoir pourquoi il posait cette question mais bien vite, il se concentra sur les portes à côté d'eux pour se remémorer de laquelle il s'agissait. Alwin s'arrêta devant l'une d'entre elles et toqua plusieurs fois. Celle-ci s'ouvrait et Daley fit un geste de gentleman en laissant Cody entrer avant lui. Ils y étaient enfin, des tables pressés d'un côté de la salle et de l'autre, une piste de danse où déjà, des couples se perdaient dans des danses de salon endiablées. "J'espère que ça te plaît..." Il lui lança un regard angoissé en se mordant la lèvre inférieure alors qu'on les accompagnait jusqu'à la table la plus éloignée des autres, dans le coin, s'y asseyant alors qu'Alwin avait son regard concentré sur sa belle. "Et puis, si ça t'plaît pas, y a toujours notre fast food pas loin, je suis sûr que notre caissier sera ravi de nous revoir depuis la dernière fois." Alwin étouffa un rire, ses joues rosissant en revoyant les images de leurs baisers, en ressentant à nouveau ce qui avait martyrisé son corps tout entier. La magie que Cody distillait encore et toujours dans son coeur quand il la regardait avec autant d'insistance.
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 14:47



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
La semaine t’avait paru anormalement longue. Tu avais eu cette impression que tes cours ne finiraient jamais et qu’ils étaient tous plus longs les uns que les autres. Des sujets ennuyants avaient été abordés tout au long de la semaine. Tu n’avais jamais été passionnée par l’école. Le moindre avait toujours été bon pour louper de prendre le car scolaire. Plus d’une fois, tu t’étais inventé des maladies. Tu avais développé toute les techniques possibles et inimaginables pour faire semblant d’avoir de la fièvre. Parce que oui, c’était plus ou moins la seule chose qui réussissait à convaincre ta mère que tu étais malade. Pourtant, tu avais poursuivi tes études et tu avais accepté d’aller à l’université même si le choix ne t’était pas propre. Tu savais l’importance qu’il y avait à avoir un diplôme dans la vie. Puis, ta mère serait si fière pour une fois si tu réussissais quelque chose jusqu’au bout. Parce qu’autant avec ta sœur, elle avait de quoi être fière. Toi c’était une toute autre histoire. Elle t’avait toujours soutenue mais tu étais plus compliquée. Plus difficile à gérer que ta grande sœur. Tu étais de ces enfants qui faisaient des bêtises, de ces enfants qui se faisaient renvoyé de l’école à cause d’une bagarre. Tu étais depuis toujours très loin de la petite fille parfaite. Alors, tu voulais la rendre fière en obtenant ce fichu diplôme même si tu n’étais pas sûre qu’il te serve réellement. Tu ne savais pas de quoi ton avenir serait fait. Peut-être que tu serais amenée à exposer tes œuvres dans une galerie ou peut-être que tu finirais le reste de ta vie à la boulangerie. Tu ne pouvais pas prévoir. Tout comme tu n’avais pas prévu de t’attacher à ton brun de cette manière. C’était loin d’être dans tes plans. Toi qui avais toujours fui l’amour comme la peste. Tu appréciais ces sentiments qu’il te faisait découvrir et tu n’avais maintenant plus du tout envie de le fuir. Tu voulais juste être avec lui, tu voulais juste laisser le temps au temps de développer cette relation naissante. Cet attachement qui devenait amour. Pour le moment, tu ne mettais pas de mots sur ce que tu ressentais. Pour l’instant, les choses se faisaient naturellement. Après tout, c’était seulement la deuxième fois que tu allais passer une soirée avec lui. Une soirée qui serait, tu n’en doutes pas, pleine de surprises.

Les papillons dans le ventre, le bonheur de le retrouver, tout était là alors que tu le voyais à la porte de chez toi. Rien ne s’était envolé. Tu ressentais toujours ces mêmes choses pour lui. Ta tenue, tes cheveux décoiffés, ton retard, tout ça n’avait plus d’importance maintenant que tu le voyais. Tu avais pensé à lui toute la semaine et il était enfin là devant toi. Ton brun, il était toujours aussi beau. « J’en assume toute la responsabilité alors. » Et s’il venait te voir sur ton lieu de travail, tu ne pourrais qu’en être ravie. Ravie de le voir une nouvelle fois parce que tu étais certaine que jamais tu ne te lasserais de sa présence. Bien évidemment, tu ne pourrais t’empêcher de discuter, de rire avec lui sur ton temps de travail. Parce qu’il ne serait pas qu’un simple client venant chercher des gâteaux. Non, il était bien plus que ça dans ton cœur. Alors, tu te ferais sûrement engueuler mais tu avais l’habitude. Tous les jours, tu avais le droit à ta soufflante sur tes retards. Ce n’était pas ça qui t’empêchait de continuer. Puis, ton patron était adorable et surtout, il ne savait pas se montrer sévère avec toi. Puis pour Alwin, tu avais une excuse. C’était bien la première fois que tu ressentais de tels sentiments alors, il fallait te laisser en profiter pleinement. Peu importe le moment, peu importe l’endroit. « On s’fera ça ouais. Et on finira dans le journal comme étant les gens les plus fous de New York. » Tu riais, imaginant les gros titres dans la presse. Si vous veniez à tester ça dans la rue, il était certain que tout le monde pourrait remarquer la folie qui vous habitait. A vrai dire, ce n’était même pas quelque chose qui te dérangerait. Tu serais dans ses bras et il n’y aurait rien de plus important. Une journée entière dans ses bras, c’était synonyme de paradis. « Tu devais être trop mignon. » Tu l’imaginais enfant, avec ses bouclettes. L’image était adorable. Mais, pas le temps de trop t’attarder dans tes rêveries à l’imaginer enfant, tu avais une quête à mener. Sans chaussures, tu n’allais pas aller bien loin puisque les solutions imaginées un peu plus tôt n’étaient pas l’idéal. Surtout pas pour un second rendez-vous. Par chance, tu finissais par mettre la main dessus. Tu n’aurais pas à finir pieds nus, l’honneur était sauf. Tu avais tes chaussures, il avait toujours de la place pour le repas à venir, c’était parfait. Vous pouviez y aller, tu étais prête à manger et à danser. Parce que oui, tu n’avais pas changé, la danse restait ta première passion. « Mince alors ! Faut que je m’y mette alors, j’vais aller prendre des cours pour te tricoter un beau bonnet un jour. Mais, je pense que je vais quand même continuer à préférer la danse. Surtout que ça, je peux le partager avec toi. » Parce que c’était bien la danse qui vous avait rapprochés. La danse avait été le point de départ à toute cette relation. Tu aimais partager ça avec lui. Et encore une fois, vous alliez avoir l’occasion de danser ensemble ce soir. Les rues étaient vides, tout le monde était déjà sorti à ses affaires. Juste lui et toi, seuls. « Ca va, il semble que j’ai survécu à ton manque. » Tu lui souriais malicieusement. Il t’avait manqué s’était une évidence. Heureusement, vous pouviez rattraper le temps ce soir dans cet endroit que tu ne connaissais pas. Tu étais probablement passée plusieurs fois devant ces portes sans savoir ce qu’elles refermaient. Tu découvrais un petit bijou ce soir. L’endroit était superbe et l’ambiance était parfaite. « J’aime beaucoup. On aura pas besoin d’aller dans notre fastfood je pense. De toute façon, je crois que le caissier nous mettrait dehors directement en nous apercevant. Je pense qu’il t’en veut encore. » Tu riais, lui rappelant que le caissier n’avait pas grandement apprécié le spectacle que vous lui aviez offert entre vos divers baisers et votre slow improvisé au milieu du restaurant. Si le caissier n’avait pas aimé ce moment, toi il restait gravé dans ta mémoire. Tu ne pouvais que te souvenir en détail de chacun de ses baisers, de ses caresses, de cette façon qu’il avait à te regarder. Ton cœur manquait un battement chaque fois qu’il te regardait avec autant d’insistance. Tu ne pouvais t’empêcher de te perdre dans ses yeux. Dans te perdre dans cet océan de sentiments que tu avais pour lui.

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 15:43


cody + alwin
« a date: entertainment, food, and affection. »
Alwin avait toujours été un garçon altruiste, toujours prêt à rendre service et à être cordial avec les gens qui avaient bien besoin d'un peu d'attention. Enfant, certainement parce qu'il en manquait lui même, le jeune Daley allait jouer dans les rues new yorkaises et s'arrêtait devant les sans domiciles fixes qui logeaient à quelques rues de la sienne. Parfois, il passait près de deux heures avec Bob, à raconter tout et rien, probablement parce que le vieux Bob avait tant d'histoires à lui raconter qu'Alwin ne voyait pas le temps passer. Forcément, quand sa mère le voyait assis sur un vieux carton en train d'écouter de telles narrations, elle s'empressait de le choper par le bras pour le ramener à la maison et l'enguirlander. Alwin ne voyait pas le mal à parler aux gens, encore moins à ramener les bonbons qu'on lui offrait à ces gens qui en avaient bien plus besoin que lui. Sa mère détestait quand il agissait ainsi et pourtant, il n'avait pas changé le moins du monde en grandissant. Bob n'était plus là depuis longtemps maintenant mais un de ses acolytes, Alfie avait pris sa place et c'était à lui qu'Alwin acceptait de rendre service. Parfois, il lui faisait ses pressings et puis, en rendant visite à ses parents -à contre coeur-, Daley finissait toujours par s'arrêter un bon quart d'heure pour écouter les mêmes histoires qu'il connaissait par coeur. Au bout du compte, Alwin avait toujours été celui qui donnait et il n'attendait absolument rien en retour, même pas un peu d'amour, parce qu'il s'était habitué au fait de ne pas en recevoir de la part de ses parents et ce, même s'il ramenait les meilleures notes du trimestre ou le meilleur bulletin en termes de comportement et de participation à l'école. Alwin n'obtenait jamais rien de plus qu'un sourire alors il avait conclu que le monde n'était pas si avenant que lui pouvait l'être. Il n'attendait plus rien des gens mais lui, restait fidèlement philanthrope à offrir sa chemise pour ceux qui n'avaient rien. Désormais, il ne lui restait plus que son coeur et son esprit à offrir en pâture mais même à ce sujet, il était déjà trop tard pour lui. Il avait rencontré Cody et Alwin avait juste envie de lui donner tout ce dont elle avait besoin, surtout toute son attention parce qu'il avait toujours su faire. Utiliser son humour, écouter les déboires des uns et des autres, offrir du réconfort et de l'amour, tout cela était simplement écrit dans son patrimoine génétique désormais. Il ne savait pas si Cody était si tendre, sensible et romantique que lui mais Alwin, dans tous les cas, était celui qu'il fallait vers qui se tourner si le manque de toute cette panoplie pointait le bout de son nez. Après quelques jours déjà, le jeune brun avait déjà l'impression que des siècles avaient passé depuis sa dernière rencontre avec la belle Lexington et il était définitivement prêt à rattraper toutes ses heures perdues à rêvasser d'elle plutôt que de vivre en harmonie avec elle.

Ce n'était pas si dur à réaliser au final, ils partageaient beaucoup de points communs, notamment leur amour de la danse et leur humour qui ne devait faire rire qu'eux. Alwin était si chanceux d'avoir rencontré quelqu'un qui lui seyait si bien. Oui, Cody était très loin des clichés des danseuses lambda, toujours à faire attention à leur physique quand elles sortaient, elle restait spontanée et c'était ce qu'elle attendait d'autrui d'ailleurs. Alwin mesurait tout cela en la regardant avec ses yeux si attirés par son image, sa beauté, la moindre facette d'elle. Il se rendrait à sa boulangerie et commanderait la moindre pâtisserie qu'il y trouverait, trouvant un coin où se poser pour laisser passer la journée en regardant Cody travailler et en profiter pendant qu'elle prendrait une pause pour lui mettre quelques grains de farine sur le nez. Il rirait, à gorge déployé certainement et ce qui s'en suivrait, il n'en avait pas la moindre idée. La surprise marquait leurs échanges et Alwin avait un grand sourire sur le visage pour prouver que tout cela lui plaisait parfaitement. Il n'y avait qu'eux pour sous entendre qu'ils allaient passer une journée à marcher à l'unisson, comme deux personnes normales qui feraient du vélo avec l'une d'entre elles sur le guidon. En l'occurrence, ce serait Cody qui se servirait d'Alwin comme d'un vélocipède, ce qui paraissait beaucoup moins glamour au beau milieu de New York. "Mais est-ce que le monde a besoin de cette preuve? Je veux dire, on danse des slows dans les fast food, on s'offre des oeufs et des gâteaux quand les gens normaux sont aux fleurs et aux cravates... On est déjà fous pour tout le monde." Et Daley aimait cela. Il adorait le fait que leurs petites attentions sortaient de l'ordinaire et surtout qu'elles plaisaient à l'autre. Tous les deux avaient une manière bien particulière d'envisager cette relation, certainement parce qu'ils n'avaient rien connu de comparable et qu'ils nageaient dans une immensité dans avoir la moindre possibilité de s'orienter dans ce brouillard gigantesque. Tant mieux, Alwin préférait cela en entraînant Cody dans cette soirée secrète. "Peut être que je te trouverais une ou deux photos... Mais seulement, si tu te moques pas." En soi, Alwin avait été un garçon tout mignon, bouclé et qui parlait peu. Les choses avaient bien changé puisqu'il s'approchait plus du moulin à paroles que du mur désormais. Il rattrapait le temps perdu, tout comme il comptait le faire avec la belle Cody. "Eh, si ça s'trouve, j'suis hyper fort au tricot, tu sais pas! Non, c'des conneries, j'suis même pas cap' de te faire un chausson alors... Clairement, je compte sur toi pour le bonnet, si t'arrêtes pas la danse en contrepartie, forcément." Alwin avait trouvé la partenaire rêvée pour toutes les danses qu'il adorait pratiquer et elles étaient nombreuses, même si son domaine de prédilection restait les danses de rue. Il apprendrait tout cela à Cody un jour, pour l'heure il l'emmenait jusqu'au lieu de rendez-vous, encore un peu angoissé que la belle brune ne se trouve pas à son aise dans ce lieu. "Wow, comment t'as fait? J'suis sûr, t'as enregistré mon profil Matchmaker en favori pour avoir ma photo, hein?" Il lui faisait un clin d'oeil en riant, lui montrant ainsi qu'il plaisantait. Il était très loin d'avoir de l'ego alors, ce n'était sûrement pas lui qui pouvait s'imaginer ce genre de réalités. De toute manière, il l'avait déjà oublié au moment où il s'asseyait face à Cody, ne la perdant pas des yeux alors qu'elle prenait ses marques dans ce tout nouvel environnement. "Ou alors, il me virerait et te garderait pour lui. Mais là, je serais pas franchement d'accord, rien que pour ça, j'ai pas tellement envie d'y retourner. Au moins, ici, je suis dans mon environnement, je peux être celui qui t'invite à danser plutôt que celui qui te regarde partir danser avec un autre." Il aurait détesté cela, forcément, mais l'heure était à la nourriture puisqu'on leur distribuait des cartes et que Alwin commandait un peu au hasard, comme si c'était un jeu pour lui. "J'ai moins faim que prévu, la faute aux meilleures pâtisseries de New York hein... Va falloir que je danse avec toi longtemps pour éliminer tout ça, j'espère que t'es prête." Il lui fit un clin d'oeil alors qu'il posait sa main machinalement sur celle de Cody, la caressant doucement. "C'le moment où on parle de nos vies respectives, c'ça? J'suis pas tellement spécialiste des seconds rendez-vous au final... Je crois qu'on a déjà parlé de nos jobs et nos colocs, qu'est-ce qui nous reste à voir? La famille, la vie amoureuse passée... Wow, que les meilleurs sujets, hein?" Alwin se mettait à rire, passant ses doigts entre ceux de Cody, avant d'amener sa paume jusqu'à ses lèvres pour la baiser. "Je suis tellement content de te retrouver, tu sais." Il fallait qu'il lui dise, elle devait savoir parce qu'Alwin avait compris qu'il ne devait pas garder pour lui ses émotions, surtout pas quand elles étaient si fortes.
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 17:05



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Tu n’avais jamais été dans les normes. Tu n’étais pas capable de rentrer dans une case et tu ne le voulais pas. Tu aimais avoir ta propre façon d’être, tu aimais ne pas ressembler à tous ces standards. Tu savais bien que parfois ta mère l’avait regretté parce qu’elle avait régulièrement eu des soucis avec toi. Toute ton enfance et ton adolescence, tu ne lui avais pas facilité la tâche. Tu étais cette petite fille intrépide qui n’avait pas froid aux yeux. Tu n’avais jamais hésité à faire tout ce qui te passait par la tête, même les choses les plus dangereuses. Tu ne comptais plus le nombre de fois où tu avais fini aux urgences parce que tu avais voulu grimper à un arbre beaucoup trop haut ou que tu avais voulu bricoler avec une agrafeuse en main et que tu avais terminé avec l’agrafe dans le doigt. Les choses ne s’étaient pas arrangées avec l’arrivée dans votre vie de son nouveau mari et de ses enfants. Un demi-frère et une demi-sœur plus jeunes. Des enfants qui attiraient toute l’attention. Alors, tu avais fait en sorte d’avoir de nouveau l’attention de ta maman sur toi. Tu ne l’avais pas fait de la meilleure des manières. Tu avais martyrisé les deux pauvres enfants qui devaient être tout aussi chamboulés que toi par la création de cette nouvelle famille. Si tu avais fini par tolérer tout ça, tu ne l’acceptais pas totalement. Même pas à l’heure d’aujourd’hui. Il y avait toujours cette pointe de rancœur pour cet homme qui avait voulu prendre la place de ton père. Celui qui s’était imposé de force et à qui tu n’avais jamais laissé de place. Tu n’avais jamais hésité à lui faire comprendre qu’il dérangeait, qu’il n’était pas ton père. Et pourtant, il t’avait traité comme sa propre enfant. Il avait essayé de tout faire pour que tu l’acceptes. Si les choses s’étaient arrangées et que tu mettais de l’eau dans ton vin, il restait seulement le mari de ta mère. Il n’était rien de plus à tes yeux et probablement que sa position n’évoluerait pas. Heureusement, tu ne semblais pas être aussi fermée sur tous les sujets. La preuve en était, ton cœur s’était ouvert pour Alwin alors que tu avais toujours refusé de laisser un garçon le pénétrer. Mais ton brun, il était différent de tous les autres. Il savait te faire rire et te plonger dans un bonheur sans nom. Sa présence t’était devenue nécessaire, tes jours semblaient bien moins passionnant depuis que tu avais passé la soirée avec lui. Tu ne trouvais personne dans ton quotidien avec qui tu avais une telle alchimie. Heureusement, la séparation n’avait pas été trop longue et tu pouvais à nouveau respirer. Comme si tu avais passé la semaine en apnée et qu’enfin l’air pouvait pénétrer tes poumons.

La magie était toujours présente comme si vous ne vous étiez jamais quittés. Si tu avais pu avoir peur que les choses changent en quelques jours, il n’en était rien. Le feeling était toujours là entre vous. C’était bien une chose qui ne pouvait pas disparaitre du jour au lendemain. Ce n’était pas un écran de fumée qui disparaitrait au moindre coup de vent. Non, ça allait perdurer dans le temps. Du moins, tu l’espérais et tu ferais en sorte que les choses se passent bien. Tu ne voulais pas gâcher cette relation qui était en train de naitre. Tu voulais voir ce qu’il se passerait dans le futur, si vous seriez à envisager des choses à longs termes ou si au contraire, le destin déciderait de vous séparer prématurément. Tu ne voulais rien prévoir. Tu ne voulais plus prévoir les choses parce que ça se terminait toujours mal pour toi. Tu te contentais d’espérer. Des espoirs réalisables mais sans trop en attendre non plus. Tu ne voulais plus être déçue, tu ne voulais plus que ton univers s’écroule de nouveau alors que tu semblais enfin savoir gérer à peu près les choses. Du moins, tu donnais l’impression de gérer. Avec ton brun, tu essayais aussi de garder confiance en toi-même si tu craignais de faire des erreurs. Heureusement, la spontanéité était de rigueur entre vous et tu n’avais pas à te poser trop de questions. Tu essayais de ne pas trop réfléchir et de seulement te concentrer sur l’instant présent. C’était comme ça que vous étiez amenés à faire des folies comme danser dans un fastfood ou envisager de passer une journée où tu ne marcherais que grâce à ses pieds. « Tu marques un point. J’crois qu’il y a plus besoin de preuves pour notre folie. » Cette folie partagée prouvait que vous ne vous ennuierez jamais ensemble. Les idées farfelues te plaisaient et elle lui plaisait à lui aussi alors, il n’y avait aucune raison de changer ça. Tu ne voulais rien changer à votre relation de toute façon. Cette relation, tu voulais seulement qu’elle grandisse. Tu voulais le connaitre encore plus. Tu voulais tout savoir de lui jusqu’à voir des photos de lui enfant. « Promis, je me moquerais pas. Toute façon, tu ne pourras jamais avoir pire que les tenues que me mettait ma mère. » Si les robes roses faisant ressembler à une meringue plaisaient à ta mère, toi ça n’avait jamais été ton cas. Tu n’avais jamais aimé ce genre de tenues où tout le monde se retournait sur ton passage. Puis, ce n’était pas très confortable. Quel enfant pouvait jouer correctement en portant une robe ? Alors, souvent, tu finissais avec le bas de ta robe arraché et tu te faisais gronder, punie de dessert. Ça ne t’empêchait pas pourtant de recommencer le lendemain jusqu’à ce que ta mère ait fini par comprendre que c’était de l’argent gâché que de t’offrir de tels vêtements. Heureusement, elle ne s’était pas mise au tricot. Par contre, toi, tu serais bien capable de t’y mettre seulement pour confectionner un bonnet à ton danseur favori. « Ça marche, on fait ça ! » La danse faisait partie de toi. Il t’était impossible d’arrêter. En plus, tu venais de trouver le compagnon parfait pour danser et pour t’apprendre de nouvelles choses que tu ne connaissais pas comme le hiphop. Ce n’était pas le moment de tout stopper. Il plaisantait sur le fait que tu avais enregistré son profil Matchmaker pour pouvoir observer sa photo. Tu riais, il aurait été inquiétant que tu fasses une chose pareille. Et pourtant, tu entrais dans son jeu, acquiesçant d’un signe de tête. Heureusement, il ne prenait pas peur avec ta plaisanterie et vous alliez pouvoir partager un excellent repas ensemble. « Sauf que j’serais pas d’accord pour qu’il me garde. J’pourrais montrer les griffes et tu me récupérerais bien vite. Puis, j’sais que t’es un meilleur danseur que lui donc ça sera bien mieux avec toi. » Ce caissier n’avait jamais eu aucune importance pour toi. D’ailleurs, si Alwin ne t’avait pas fait remarquer sa présence l’autre soir, jamais tu ne l’aurais remarqué. Parce que toi, tu n’avais d’yeux que pour ton brun qui avait réussi à te faire rire à de nombreuses reprises. « J’suis sûre que tu cherches juste une raison pour me faire danser toute la nuit. » Tu lui faisais un clin d’œil malicieux avant de finir par opter pour un plat dont l’intitulé te plaisait. Tu souriais tendrement en le sentant prendre ta main dans la sienne. Pour rien au monde tu n’aurais retiré ta main. [color=palevioletred] « P’t’être bien. J’crois pas avoir beaucoup plus d’expérience que toi dans ce domaine. Mon dernier second rendez-vous doit dater de mon adolescence et j’avais fait en sorte d’aller au cinéma pour pas avoir trop à lui parler. J’ai une idée, tu m’racontera un truc de ta vie, c’que tu veux et ensuite j’te raconte un truc de la mienne. »(/color] Les sujets que vous pouviez aborder étaient nombreux. Vous n’aviez que l’embarra du choix. Mais, ce n’était pas des sujets forcément évidents à aborder. Le plus compliqué pour toi restait ta famille. Tu n’avais pas de mal à parler d’eux, seulement, tu détestais toujours voir la pitié dans le regard dans gens lorsqu’ils apprenaient que ton père était mort alors que tu n’étais qu’une petite fille. Tu avais appris avec le temps à dire que tu ne l’avais jamais connu, sans préciser qu’il n’était plus de ce monde. « Moi aussi je suis heureuse de te retrouver. C’était drôlement calme que je suis allée manger à Mcdo dans la semaine. » Tu lui souriais tendrement avant de déposer délicatement tes lèvres sur sa joue. Ce contact t’électrisait, il te ravissait. Tu avais juste envie de le couvrir de gestes tendres, tu avais envie de le couvrir d’amour. Parce que tu voulais qu’il comprenne que tu ressentais quelque chose de très fort. Quelque chose que tu n’avais jamais ressenti avant.

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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 18:19


cody + alwin
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Alwin évitait les drames à tout prix, il n'avait jamais franchement aimé les conflits, même si c'était quelque chose qui avait été inévitable avec une famille comme la sienne. Il se rappelait fort bien les disputes entre ses parents, les portes qui avaient claqué avec Flynn et plus généralement, les crêpages de chignon entre les trois frères. Alwin y avait activement participé, souvent par vengeance parce que son frère cadet recherchait l'attention du reste de la famille et ne pouvait le faire qu'en détruisant les jouets de ses frères pour provoquer des crises d'envergure. Combien de fois s'était-il battu avec Neagan? Il avait arrêté de faire le compte depuis bien longtemps, simplement parce que les traces en attestaient par elles mêmes. Le jeune Daley avait quelques cicatrices de bagarres stupides, même si ce n'était jamais très grave et qu'il n'avait jamais dû terminer à l'hôpital avec un nez ou une jambe cassée. Alwin avait toujours eu la chance d'avoir des os solides, ce qui lui avait évité pas mal de déconvenues, autant dans ses combats improvisés que dans son amour de sport. Des chutes, il en avait fait par centaines, c'était le risque quand on se mettait dans le break dance. Les figures paraissaient impressionnantes pour les spectateurs mais elles l'étaient tout autant pour ceux qui pratiquaient et Alwin avait déjà payé le prix de ses efforts. Il était toujours resté en un seul morceau et il avait même eu envie de continuer à se donner corps et âme dans ce sport définitivement étrange pour les novices. A vrai dire, Daley se sentait vivre quand ses pieds quittaient le ciel: ce n'était une surprise pour personne d'allier ce constat avec le fait qu'il était tout le temps dans les nuages. Le brun était simplement un rêveur invétéré, le genre d'enfants qui avaient passé son temps libre à faire des plans sur la comète et s'inventer des histoires de super héros avec ses couverts au lieu de se resservir en épinards. Alwin aurait certainement préféré rester dans le monde de l'innocence encore un bon moment, mais la vie en avait décidé autrement lorsqu'il était entré dans l'adolescence, non sans souffrir face à la fatalité de cette période sur les gens comme lui. La vie était cruelle pour les rêveurs, elle leur rappelait constamment qu'ils étaient à leur place nulle part, et certainement auprès des gens plus terre à terre. On trahissait les rêveurs, on leur promettait la lune et ils finissaient en enfer. C'était ce qui était arrivé à Alwin, avec ses parents d'abord qui avaient arrêté de le considérer puis avec ses amis ensuite qui s'étaient bien moqués de lui en lui indiquant qu'ils resteraient toujours à ses côtés. Au final, il avait terminé seul, avec un coeur brisé et des rêves déchus. Depuis, Daley faisait plus attention à ce qu'il désirait, faisant en sorte d'avoir des objectifs réalistes, mais comment rester ainsi quand il avait Cody en ligne de mire? Elle était tout ce qu'il aimait mais dont il n'avait jamais osé rêver, de peur qu'on lui vole sa tranche de bonheur pour toujours. Elle était le soleil au milieu de ses nuits et pourtant, il en avait passé des milliers dans le noir le plus obscur, voilà qu'elle ravivait la lumière avec ses yeux ébènes et ses lèvres pulpeuses. Alwin avait tellement envie d'être avec elle, de la prendre dans ses bras et caresser la moindre parcelle de son corps. Il avait juste envie d'oublier le monde alentour et se perdre dans les rêves qu'elle incarnait depuis leur soirée au fast food.

Au moins, dans ce ciel étoilé, il n'y avait ni perturbateur ni décharnement, juste la magie de ses yeux posés sur les siens. Alwin avait l'impression de vivre sa résurrection, oui, c'était comme s'il était mort ces dernières années. Il n'avait plus envie de retourner dans cet état de stagnation des plus douloureuses. Rester avec Cody, c'était le seul désir qu'il avait encore et c'était si facile de l'avoir quand Cody paraissait aussi insouciante que lui. En un sens, ils avaient l'air de deux adolescents qui découvraient les affres de l'amour et avec du recul, Alwin se disait que tout ce qu'il avait vécu jusque là ne valait rien. C'était triste d'en arriver là mais au bout du compte, Matilda n'avait pas tant compté que cela, c'était du moins la sensation qu'il avait depuis que les lèvres de Cody avaient agrippé les siennes jusqu'à ce qu'il perde l'usage premier de ses poumons. Son coeur, lui, avait battu si vite qu'il aurait presque pu le perdre en cours de route mais c'était seulement sa tête qui avait tourné quand son regard avait découvert celui de sa belle... Voilà ce que c'était de tomber amoureux, sans même le savoir, sans même pouvoir mettre des mots sur la sensation, juste en laissant les sentiments monter en flèche sans les retenir. Désormais, le tour était fait, il fallait laisser la magie et le temps faire son oeuvre, ce qui semblait bien proche vu comment Daley riait face à la perspective de leurs deux corps d'idiots en train de jouer dans les rues de New York. Non, il n'y avait plus besoin de preuves pour dire qu'ils étaient fous et pour ce qui était de montrer qu'Alwin allait devenir fou d'elle, c'était encore moins le cas. C'était juste là, écrit dans l'air tout autour d'eux au moment où Alwin s'imaginait sa belle Cody encore enfant avec des vêtements qui ne lui seyaient pas pour sauter dans les bacs à sable comme les petits garçons autour d'elle. "Tu m'rends curieux, j'ai envie de voir ça maintenant. La prochaine fois, on se fait une séance visionnage de photos honteuses... Mais sans se moquer, évidemment." Il affichait un sourire radieux, persuadé que Cody n'avait rien d'hideux à lui montrer, contrairement à ses albums photo qui regorgeaient de pépites dans le genre. Alwin avait toujours eu le don dans se mettre dans des positions embarrassantes et étrangement, il y avait toujours eu un appareil pour capturer ce genre d'instants pour toujours. Il n'avait pas honte, cela ne l'avait pas empêché de trouver le bonheur au détour d'un fast food sans prétention et il était certain que ce ne serait pas quelques images qui allaient tout changer. Après tout, Lexington était déjà en train de l'imaginer avec des tresses et un bonnet alors, Alwin avait couché avec la honte depuis longtemps. Le pire, c'était qu'il sentait sa belle brune capable de lui réaliser un tel vêtement mais il en souriait parce qu'il accepterait n'importe quel cadeau venant d'elle. Surtout celui qu'elle lui faisait juste en prononçant quelques mots. Alwin ne pouvait que rougir en l'entendant dire qu'elle lâcherait le caissier à la moindre occasion pour accourir vers lui, le trouvant bien meilleur danseur que ce garçon. "Tu dis ça mais si ça s'trouve, le mec, c'est Patrick Swayze ou John Travolta, l'apogée de la danse au cinéma tu vois... Mais, tu m'complimentes, j'veux garder tes griffes rien que pour moi." Il appréciait son caractère et si elle devait s'énerver à un moment donné, le brun ne flancherait pas. De toute évidence, il aimait toutes ses facettes, ne se posant pas de questions sur l'avenir dans ce genre de situations tumultueuses. Alwin était bien ancré dans le présent au moment où il mêlait ses doigts aux siens, non sans un sourire tendre. "Comment t'as deviné? Mais encore faudrait-il qu'on soit sûrs que tu sois assez endurante pour tenir ladite nuit..." Alwin lui fit un clin d'oeil mutin, tout cela aurait pu être pris pour du second degré mais de son côté, Daley ne pensait qu'à la danse. C'était cela qu'il aimait, perdre toute son énergie sur la piste, se perdre dans ce monde où il n'y avait ni malheur ni tristesse, juste deux corps qui se frôlaient et créaient des étincelles de passion. "Hum... Qu'est ce que j'peux bien t'dire? On lit en moi tellement facilement, tu sais. Je crois que j'ai toujours manqué d'ambition, que ce soit avec les filles ou au travail, il paraît que c'parce que mes parents m'ont jamais assez aimé, préférant mon petit frère. Oui, j'ai un grand frère, Flynn, un peu timbré mais qui se fout du regard des gens, c'plus ou moins lui qui m'a tout appris et puis, y a mon petit frère, Neagan, prétentieux comme on en fait peu mais c'le chouchou des parents Daley, forcément. Alors, si j'ai l'air de manquer de confiance en moi, c'sûrement à cause de ça et des trahisons qui ont peuplé ma vie... Voilà, t'as eu un fait sur moi." Plus d'un, c'était même un condensé de la vie d'Alwin en l'espace de quelques phrases et il ne put qu'avoir un geste tendre envers la danseuse après ce genre d'aveux, lui baisant la main, celle-ci posant ses lèvres sur sa joue, ce qui fit sourire Alwin avec l'air amoureux qu'il afficha en l'écoutant parler. "Personne t'a invité à un slow endiablé au McDonalds? Je comprends ta déception, t'aurais dû m'appeler, j'aurais réparé ça... Il est hors de question qu'on laisse Cody s'ennuyer dans un fast food, j'en donne ma parole d'honneur." Il en faisait presque une promesse alors qu'il relâchait sa main, à contrecoeur, parce que leur nourriture arrivait. Alwin n'y toucha même pas au premier abord, bien trop concentré sur le visage de Cody. "Tu sais, y a un truc que tu devrais entendre, Cody et je sais pas si on te l'a déjà dit, pas assez souvent je pense... T'as pas besoin d'en faire des tonnes, te mettre mille couches de maquillage et des vêtements de m'as tu vu, t'es tellement jolie naturellement et... Je suis content que tu sois venue au naturel ce soir, c'comme ça que je te préférerais toujours. Quand t'es toi même. C'un autre fait sur moi ça, tiens." C'était cette Cody qu'il aimait et qu'il devait abandonner quelques minutes le temps d'avaler son plat, définitivement pressé d'en finir pour pouvoir continuer cette conversation et envisager la suite de leur tête à tête sur la piste ou ailleurs, du moment qu'ils étaient ensemble.
by kkam
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MessageSujet: Re: A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) A date: entertainment, food, and affection ¤ Cody (/!\) EmptyMar 22 Aoû - 20:26



❝a date : entertainment, food and affection.❞
alwin & cody
Tu avais toujours été un garçon manqué. Tu avais été de ces petites filles qui préféraient largement jouer dehors et se salir. Tu étais la première à revenir avec les vêtements déchirés et des éraflures sur le visage parce que tu n’avais peur de rien. Tu avais d’ailleurs passé plus de temps en compagnie de garçons plutôt que de filles. Sûrement que les choses étaient plus simples avec eux. Quand quelque chose n’allait pas, ça se réglait à coup de poings avant de finir par repartir correctement. Il n’y avait pas crêpages de chignons en permanence et de mesquineries. Puis, il y avait eu la danse. Autant dire tout de suite que tu avais eu du mal à t’y faire. Tu finissais régulièrement à attendre ta mère dans le couloir parce que tu t’étais battue pendant l’échauffement. Parce que tes cheveux rebelles n’étaient pas tirés à quatre épingles, parce que ton chignon ne ressemblait pas à grand chose. Ta mère avait beau être coiffeuse, elle n’avait jamais réussi à discipliner ta crinière de lionne. De toute façon, pourquoi faire ? Tu étais en permanence en mouvements, en permanence à la recherche de quelques bêtises à faire. Tes cheveux n’avaient pas la possibilité de rester en place. Tu leur avait fait subir mille et un mauvais traitements et pourtant, tu avais toujours refusé de les couper. Tu chouinais déjà suffisamment lorsqu’il fallait couper les pointes abîmées. Il était hors de question que l’on touche plus que ça à la longueur. Puis, il y avait l’adolescence. Tu t’étais féminisée. Ton corps avait changé et tes fréquentations avaient évoluées. Pourtant, tu restais toujours la Cody prête à faire des bêtises. La Cody qui ne savait pas se comporter réellement comme une fille. Le maquillage, tu n’en avais jamais été fan et de toute façon, tu ne savais pas faire. Tu maîtrisais le mascara ce qui était déjà plutôt pas mal. Mais alors tous leurs trucs de smocky eyes ou contouring, ce n’était pas fait pour toi. Tu n’étais pas du genre à perdre deux heures dans la salle de bain. Non, toi le matin c’était plutôt quinze minutes et tu te maquillais quand tu n’avais pas la flemme. Tu avais toujours préféré dormir plus longuement plutôt que de te pomponner. Tout ça ne voulait pas dire que tu avais raté ton adolescence. Tu ne faisais pas comme les autres mais ça te convenait. Tu ne cherchais pas à changer pour plaire aux autres. Tu étais comme ça et c’était à prendre où à laisser. Alors oui, tu avais pris des réflexions et ta mère aurait aimé que tu sois bien plus féminine mais tu ne savais pas faire. Tu ne voulais pas faire. Puis, la preuve que ça ne servait à rien puisque ton beau brun t’appréciait telle que tu étais. Pas besoin d’artifices, pas besoin d’essayer de ressembler à toutes ces autres. Les choses étaient simples, les choses étaient pures avec lui.

Ce n’était pas ce soir que tout ce compliquerait ou que quelque chose changerait. Ce que tu avais laissé l’autre soir alors qu’il t’avait raccompagné à ton appartement était toujours là. Rien avait changé. Les quelques jours de séparation n’avait permis que de ressentir un manque. Mais, c’était toujours aussi magique. Tu avais toujours autant de passer du temps avec lui. Tu avais toujours cette envie qu’il te fasse voyager dans votre monde. Ce qu’il y avait entre vous était à part. Tout ça était hors du temps, hors de portée, hors de contrôle. C’était beau, c’était pur. Tu tombais un peu plus amoureuse chaque fois que ton regard se perdait dans le sien, chaque fois qu’il te faisait. Ton coeur lui appartenait un peu plus à chaque secondes qui passaient. C’était la première fois que ça t’arrivait. Tu étais novice dès que ça touchait à l’amour. Sûrement parce que ton coeur avait été cadenassé pendant toutes ces années et que c’était lui qui en avait la clé. Tu voulais apprendre, tu voulais qu’il soit ton professeur même si lui ne semblait pas mieux gérer tout ça. Vous alliez apprendre ensemble. Juste vous deux face au reste du monde. Les perspectives pour se revoir encore et encore étaient nombreuses. Vous aviez tellement de choses à découvrir, tellement de choses à faire ensemble. Tu voulais juste être avec lui, tu voulais le découvrir enfant, tu voulais voir ce qu’il adviendrait de son futur, espérant que tu y aies une petite place. Au moins un temps.  « Je demanderais à ma mère de m’envoyer ça et tu pourras découvrir les goûts merveilleux qu’avait ma mère. » Les albums de photos que ta mère gardait précieusement regorgeaient d’innombrables photos de ta soeur et toi. Toutes les situations étaient bonnes à être prises en photo. Il y avait tout ces Noëls et anniversaires avec des tonnes de paquets. Il y avait l’habituelle photo de bébé prenant son bain. Il y avait tout ces animaux que tu avais pu ramener à la maison, dont tu avais pris soin. Puis, il y avait ton père. Sur les premières photos, il était là. Il était présent en train de s’occuper de ta soeur, de toi. Les photos d’enfanté arrivaient ensuite et il disparaissait du paysage. Il laissait place à d’autres visages que tu n’aurais jamais voulu voir dedans. Mais c’était comme ça. Vous formiez tous une nouvelle famille. Une famille très loin d’être parfaite. Tu avais du mal à faire de la place aux étrangers. Toujours méfiante, toujours sur tes gardes. Pourtant, Alwin n’avait eu aucuns mal à s’incruster dans ta vie. Il n’avait pas eu de soucis pour que tu t’ouvres à lui et que tu lui laisses cette petite place dans ton coeur qui n’allait faire que grandir.  « Mouais… C’est bête j’ai jamais aimé Dirty Dancing donc ça aurait même pas fonctionné. » Tu souriais malicieusement. Encore une fois, tu étais loin d’être comme toutes les filles. Tu t’ennuyais rapidement devant les comédies romantiques. Et les films de danse, tu aimais encore moins car tu relevais toujours ces mouvements qui ne te plaisaient pas. Toi, tu préférais de toute façon les films d’action. Les gros blockbuster qui fonctionnent à gros coups d’effets spéciaux, c’était ça ton truc. Ta main ne se séparait plus de la sienne, comme si le lâcher signifierait la fin de tout ça. Tes doigts s’emmêlaient aux siens avec tendresse.  « T’inquiètes, j’suis infatigable ! » Ce qui était totalement faux. Tu savais qu’un moment ou un autre, ton genou allait te dire merde. Sauf que tu préférais ne pas y penser. Tu préférais faire comme si tu n’étais pas bonne à jeter à la poubelle. Puis, tu n’allais pas penser à une telle chose alors que tu préférais largement te concentrer sur ce qu’Alwin pouvait te raconter sur lui. Tu avais hâte de connaitre un peu plus son histoire, savoir un peu plus qui il était. Il n’avait pas une histoire toute rose et il était bien négatif lorsqu’il parlait de lui.  « J’trouve pas que tu manques d’ambition. C’est pas tout le monde qui serait capable de gérer une blanchisserie si jeune. Puis, j’ai l’droit de dire que je trouve ça nul que tes parents aient fait des préférences ? » Pas de filtres, tu lui disais ce que tu pensais sincèrement. Tu ne comprenais pas comment on pouvait favoriser un seul de ses enfants au détriment des autres. Tu avais beau être totalement différente de ta mère, ce n’était pas pour autant qu’elle t’avait mise de côté. Ton tour de parler maintenant. Tu passais une main dans tes cheveux emmêlés prenant une longue inspiration. Tu voulais lui dire toute la vérité à ton beau brun.  « J’te raconte ma vie mais tu promets de pas avoir pitié hein ? J’ai jamais connu mon père, il est mort quand j’avais même pas deux ans. Ma mère m’a élevée toute seule avec ma soeur jusqu’à mes dix ans. Elle s’est remariée avec un type que j’aime pas et qui nous a ramenés en plus de ça ses deux enfants. Je leur ai tous mené la vie dure jusqu’à mon adolescence parce que je voulais qu’ils partent. Mais faut croire qu’ils sont coriaces parce qu’ils ont tenu bon alors que j’peux être une vraie peste quand je m’y met. » Tout ça, c’était la stricte vérité. Il savait tout ce qu’il y avait à savoir sur ta famille. Tu étais loin de la vie parfaite que l’on voit dans les films. Et s’il ne fuyait pas après ce que tu venais de lui avouer et ce mauvais caractère que tu pouvais avoir, il était vraiment courageux. Et il ne fuyait pas. Il restait là, il se montrait attentionné envers toi. Et, ce poids que tu avais pu avoir sur la poitrine disparaissait. Il n’allait pas partir malgré ce que tu lui avouais. Il restait ce Alwin que tu aimais tant. Il restait celui qui t’avait fait danser dans un fastfood et qui était prêt à recommencer ça.  « Non personne. J’me suis contentée de mon tête à tête avec mes frites. En tout cas, promis la prochaine fois je t’appelle. Je te laisserais même une partie de mes frites. » Tu souriais malicieusement alors que là c’était un tout autre repas que tu avais devant les yeux. Mais, il serait tout aussi bon, c’était une évidence. Tu n’y touchais pas pour le moment. Tu étais bien trop occupée à le regarder avec tendresse, attentive à toutes ses paroles.  « Merci. J’suis contente de savoir que tu veuilles pas que je change parce que je saurais pas faire. La seule fois que j’ai fait ça de ma vie ça m’a attiré que des problèmes. » Tu te livrais à lui, évoquant ce passage de ta vie où tu avais refait l’histoire à ta sauce. Ça n’avait pas duré bien longtemps avant que l’on comprenne tes mensonges. Alors, tu ne mentais plus. Tu restais celle que tu étais. Tu restais cette fille qui dansait dès qu’elle le pouvait, tu restais cette fille qui avait un humour pourri. Et, c’était cette fille qui semblait lui plaire. Il aimait la vraie toi et tu aimais celui qu’il était. Pas d’artifices, seulement deux êtres qui partageaient les mêmes sentiments. Ces deux êtres qui étaient de construire les bases de leur propre univers.

© Pando
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