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too good at goodbyes (VALENTINA)

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MessageSujet: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 12:24

valentina riese


tinder sex

NOM : Riese, nom qui a sa petite notoriété. Merci maman, merci papa.
PRÉNOM(S) : Valentina, Olympe. Des prénoms plutôt pompeux qui représentent bien sa classe sociale. Ses amis l'appellent Tina, ou Val, c'est plus simple.
ÂGE : Elle a fêté ses 31 ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 3 mai 1986 à Manhattan, New York.
EMPLOI : Mannequin depuis presque toujours, elle a fini par prendre la place de sa mère en temps que rédactrice pour Vogue US.
SITUATION CIVILE : Célibataire, pas vraiment intéressée par les beaux partis vers qui la pousse sa mère.
ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro, Val n'a jamais vraiment osé penser à être attirée par la gente féminine.
FEAT : Alexandra Daddario
soignée communicative curieuse réaliste agréable douce dynamique maladroite  conformiste individualiste
this is how to be a heartbreaker

001. + Les Riese sont l’excellence par définition. Ils ont leur réputation, leur nom dans les journaux, leur place dans les magazines people. C’en est d’un cliché affolant, même. Les parents Riese ont gagné leur place lentement mais sûrement dans la haute société de New York. Valentina est née dans cet univers doré, n’a connu que le confort et le luxe. Elle n’a jamais manqué de rien, n’a toujours connu que les bonnes manières. En plus de suivre le modèle imposé par la superficialité de la classe aisée, Val a dû suivre le modèle imposé par la religion catholique. Elle n’a jamais vraiment posé de question, parce que c’était une enfant docile et qu’elle n’a jamais eu l’idée de se rebeller contre ses parents et cette société plaisante avec elle. 002. + Elle est entrée dans le monde du mannequinat très jeune, Val. Pour son sixième anniversaire, elle a eu le droit à son propre shooting photo. Ce qui a d’abord été un jeu s’est vite traduit en un gagne-pain, et un gagne-notoriété aussi. Lise, sa mère, lui a imposé un rythme de vie en conséquence : voyages, rencontres, shooting. Toute sa vie, Valentina a pu côtoyer les flashs, les photographes, les grands noms de la mode. Suivie de près par sa mère, son manageur. Elle ne s’en est jamais plainte, Val, parce qu’elle a toujours adoré ça. Voyager, découvrir de nouveaux endroits, rencontrer de nouvelles personnes. 003. + Val a une petite sœur de cinq ans sa cadette, Andreanne. Les deux ne sont pas très différentes, à l’exception près qu’Andrea a été en contradiction très tôt envers leurs parents. Val essayait de la raisonner le plus souvent, d’être une figure amicale et un interlocuteur entre sa sœur et ses parents. Mais Andrea a toujours été la plus dure à canaliser, et il a fallut utiliser de nombreuses menaces et punitions pour qu’elle se décide à s’aligner aux idéologies de la famille. Les parents ont fait l’erreur de vouloir en faire une Val bis, or Andrea détestait être une enfant docile aux mains des photographes. Aujourd’hui, elle complète très bien l’épopée familiale, mais plutôt du côté du père. Elle brille dans des études de droit, dans le but de devenir une avocate dans le domaine bancaire. Val et Andrea sont assez proches, malgré leurs carrières opposées. Déjà parce qu’il faut garder les liens en apparence, ensuite parce qu’elles restent tout de même différentes de leurs parents et ont soif de liberté. 004. + Val avait une vie parfaite et toute tracée dès son plus jeune âge, ce qui ne l’ennuyait pas plus que ça puisqu’elle avait été ainsi été préparée. Elle a tenu à s’inscrire à l’université, même si il était clair pour elle qu’elle continuerait sa carrière de mannequin quoi qu’il arrive. Elle ne savait même pas vers quoi s’orienter, elle a tout de même choisi un cursus de langues avec une mineur en sciences sociales. L’université a été un grand changement dans sa vie, même si sa participation aux cours était toujours très aléatoire. Pour la première fois, elle était éloignée de l’emprise de sa mère durant des jours et pouvait réfléchir par elle-même. Pour elle-même. Bien que dans une université de renom avec des gens issus de classe égale à la sienne, elle a pu découvrir une nouvelle facette du monde, s’essayer à de nouvelles expériences. Cela dit, elle a toujours fait attention à son image et comment elle pouvait être perçue par les autres. Le nom des Riese ne pouvait être tâché parce qu’elle avait envie de profiter de sa jeunesse. 005. + Grâce à ses études et ses nombreux voyages, elle maîtrise trois langues : l’anglais, sa langue natale ; le français, qu’elle adore particulièrement mais qu’elle maîtrise avec une légère difficulté et l’italien, qu’elle a pu améliorer en faisant de l’Italie son pays fétiche. 006. + Côté coeur, Valentina n’a jamais eu de relation extravagante. Trop parfaite, toujours influencée par sa mère. C’est souvent lors des soirées ou des dîners grotesquement chic qu’elle a rencontré ses petits-amis. Des fils de banquier, des futurs avocats, un mannequin héritier. Elle n’a jamais vraiment été amoureuse de ces personnes, Val, parce qu’ils n’ont jamais été amoureux d’elle non plus. C’était un monde d’apparence, surtout, pour faire plaisir aux parents. Puis il y a eu Jonah. 007. + Jonah, Val l’a rencontré il y a une dizaine d’années. Dans une vingtaine nouvellement acquise, Jonah c’était cet océan de libertés. Et dans une vingtaine plus que bien entamée, Jonah c’était le centre de son monde qu’il a finit par devenir. Leur relation allait et venait, n’avait aucune limite et ne suivait aucune règle pré-définie. Et c’est ce qui plaisait le plus, à Val. La liberté que lui apportait le jeune homme. Toutes ces nouvelles choses qu’il pouvait lui offrir, des banalités pour lui mais des choses extraordinaires pour elle. Evidemment, sa relation n’a pas plu à ses parents, surtout à sa mère. Jonah avait été une rencontre hasardeuse, pas prévue de sa part. Jonah n’était qu’un simple sportif, avec un salaire bien ridicule, qui ne s’occuperait jamais d’elle. Mais elle s’en fichait, Tina. Tout ce qui lui importait, c’est que Jonah c’était son choix à elle. Qu’elle pouvait partir des mois, le quitter en se disant que c’était terminé et qu’ils étaient tous les deux trop occupés, elle savait au fond d’elle qu’il serait là à son retour. Du moins, elle l’espérait. Et ça lui était suffisant. 008. + Lorsqu’elle est tombée enceinte, ça été un choc. Une sorte de claque dans la figure que la vie lui mettait, comme pour lui rappeler que les années passaient et qu’elle ne pouvait pas continuer comme ça. Dieu a du exaucer les prières de sa mère. Val et Jonah, ils ne s’étaient jamais mis d’accord pour vraiment définir leur relation, pour vraiment s’installer et se dire que c’était le bon moment pour fonder une famille. Parce que justemment, leur relation était basée sur cette aventure inattendue… Mais peut-être était-ce le destin. Val a toujours su qu’elle voudrait fonder une famille un jour, et s’est dit que c’était le bon moment. Jonah n’a pas pris peur et n’est pas parti. Pendant ses quelques mois de grossesse, alors qu’elle regardait ses matchs à la télé avec une main sur le ventre, Tina a osé imaginer une vie de famille possible. 009. + Meika est rapidement devenu une priorité pour Val. Toutes ces phrases magiques, redondantes sur la parentalité étaient vraies. Sa fille est devenu un tout pour elle, et elle était prête à tout pour qu’elle soit heureuse. Pour Jonah, aussi. Même s’il était parfois absent, même si les premières insomnies cumulées étaient sans lui. Puis il y a eu un autre séjour à l’hôpital, pas pour un heureux événement. Un Jonah désormais présent, mais pas de la bonne manière. Les disputes qui s’enchaînent, les tensions. Déjà des regrets, alors que Meika n’a qu’à peine un an et qu’ils devraient être sur un petit nuage. 010. + Lise a bien vu que sa fille n’était plus aussi rayonnante. Elle en a profité pour essayer de l’éloigner de Jonah en lui offrant un poste à Milan. Val en avait parfaitement conscience, mais elle s’est laissée influencer une nouvelle fois. Elle n’était pas heureuse, Jonah n’était pas heureux. Même si ça lui déchirait le coeur de quitter Meika, elle savait que ce n’était l’affaire que de quelques mois et que la petite ne s’en souviendrai pas plus tard. Alors elle a pris la décision de partir, de fuir. Les premiers mois ont été un véritable baume au coeur. Elle arrivait à se rassurer en envoyant des mails et des cartes à sa fille. Puis le silence de Jonah a commencé à la faire culpabiliser. Val a finit par espacer ses envois, mais n’a jamais cessé d’écrire à sa fille. Elle la regardait grandir, à travers les réseaux sociaux de son père. Et la situation qui devait être temporaire s’éternisa. Elle n’était pas complètement heureuse, mais elle n’était pas malheureuse non plus. Même si elle était loin de sa fille, Val a réussi à briller dans sa carrière par son nom, et c’est dans un certain égoïsme qu’elle a décidé de s’enfoncer en ne rentrant pas à New York au bout de quelques mois comme elle l’avait prévu. 011. + Lise Riese prend sa retraite. Une double page retraçant sa vie et sa carrière lui est dédiée dans le dernier Vogue. Val prend l’avion Milan – New-York, le coeur battant et l’estomac noué. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas rentrer. Elle s’était certes fait à sa vie en Italie, mais le manque de sa fille commençait à se faire trop grand. Lorsque sa mère a pris sa retraite, Val n’a pas eu le choix et c’était la seconde fois dans sa vie qu’elle s’est retrouvée face à ses responsabilités. Cela fait deux semaines qu’elle est rentrée à New York, mais elle n’a toujours pas repris contact avec Jonah. Elle s’est toujours trouvée une excuse : revoir ses parents, le travail qui prend trop de temps, reprendre ses marques, trouver un appart... Mais plus elle repousse l’échéance, plus la culpabilité la ronge. Plus Meika, et Jonah, lui manquent. Val est assez réaliste pour savoir que tout ne redeviendra pas comme avant, ce n’est pas ce qu’elle souhaite de toute manière. Mais elle sait déjà qu’elle va devoir affronter plus que retrouver Jonah, que son absence si longue ne sera pas pardonnée d’un battement de cils. Mais pour Meika, elle est prête à se battre.

l'avis de votre personnage sur le site de rencontre matchmaker.
Avant son retour à New York, Valentina avait vaguement entendu parler de MatchMaker. Puis au détour d’une première pause café, pas loin de son nouveau bureau, elle n’arrive à attirer qu’un peu l’attention de ses nouveaux collègues. Tous, hommes comme femmes, sont penchés sur leurs portables à échanger des messages et discuter des profils qu’ils ont trouvés. Andrew finit par lui installer sur son portable la dernière application à la mode. Val hausse les épaules, remplie les premières étapes et n’y repense plus. Jusqu’au soir où elle se rend compte qu’elle a plusieurs notifications et messages. Elle ne se leurre pas quand aux personnes qu’elle peut rencontrer grâce à ce genre d’applications, Val. Elle n’est ni pour ni contre, elle garde ça dans un coin de sa tête. Parce que c’est une grande ville, New York, mais on peut vite s’y sentir seul.


laura + ginger squid

âge + presque 21. disponiblité + dispo, surtout le week-end pour RP ! fuseau horaire + Paris personnage + scénario de Jonahoù avez vous connu le forum + bazzart !qu'en pensez vous + j’aime beaucoup le concept, et le design est simple et efficace. votre mot de la fin + chaton.


Dernière édition par Valentina Riese le Dim 25 Fév - 21:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 12:24

hate is foolish. and love is always wise.


1986 + Valentina Olympe Riese, un encart du côté des naissances dans le journal local, un bref clin d'oeil dans le dernier Vogue. Sa naissance est un heureux événement chez les Riese, on marque le coup, on rassemble les familles. On se retrouve autour du lit en bois, on s'amuse de voir que le bambin a déjà des cheveux bruns, on se fond dans ses yeux bleus presque gris.

1991 + Cinq ans plus tard, c'est au tour d'Andreanne de venir compléter la petite famille. Pas de cheveux, mais des yeux aussi bleus. La une de certains magazines people, une famille parfaite que tout le monde envie.

1992 + « Tu tiens ce ballon, tu regardes la caméra et tu me fais ton plus beau sourire, d'accord ? » Elle acquiesce vivement, Tina. Tina, aujourd'hui, elle a six ans et elle est le centre d'attention de la journée. Elle aime ça, elle a l'impression d'être une princesse. Elle a même eu le droit à une nouvelle robe, puis une dame lui a fait une jolie coiffure et voilà qu'on la prend en photo. Alors certes, les princesses dans les histoires qu'elle a lu ne se font pas prendre en photo pour leur anniversaire, mais en même temps elles ne vivent pas à la même époque. Tina elle se laisse faire, sourit de son plus beau sourire, sans vraiment se rendre compte de ce qu'il se passe. Sans voir sa mère se réjouir dans un coin, sans prévoir que là va être son futur.

1996 + Il y a Andrea qui hurle et répète des « non » dans un coin, face à leur mère qui est blanche de colère et n'arrive pas à la calmer. Val est là, aussi, plus calme. Elle attend que sa soeur se calme, que sa mère lâche l'affaire. Un nouveau shooting, en famille cette fois. Andrea déteste ça, elle n'aime pas mettre des robes et elle se plaint tout le temps que la lumière des appareils lui brûle les yeux. Lise commence à sortir les menaces, puis les punitions. Privée de dessert, elle n'aura pas sa poupée pendant une semaine, on ne lui demande qu'une photo. Val finit par se lever de son siège, laisse derrière elle son père qui n'essaie même pas de raisonner sa cadette. Elle va se placer près d'Andrea, qui s'interrompt soudainement. La plus grande attrape la main de la petite, pour lui montrer qu'elle est de son côté. « Maman, Andrea n'aime pas les photos... Pourquoi est-ce qu'on ne ferait pas quelque chose qu'elle aime, après ? » Le visage de Lise prend un air excédé. La petite n'obéit pas et en plus, il faudrait aller en son sens ? « Si Andrea ne veut pas poser, je ne pose pas non plus. » Allons bon ! Valentina n'a jamais résisté aux séances photos, car c'est une chose qu'elle apprécie. Mais pour Andrea, elle est prête à en sacrifier une. Pour que sa mère soit plus gentille avec sa soeur. Pour aller manger un bout de gâteau au chocolat ensuite, parce qu'elle sait que c'est ce que voudra faire sa cadette. Les parents échangent un regard. Lise est au bord de la crise de nerf. « C'est d'accord. » Victoire pour le peuple.

2003 + « Valentina, je te présente Charles, c'est le fils de Parker Lewis. » Et c'est bizarre, d'accord ? C'est bizarre d'avoir une rencontre aussi formelle entre deux adolescents. De devoir serrer la main du fils de l'associé de son père. Mais c'est le monde dans lequel vit Valentina, et c'est à ses règles qu'elle obéit. Alors elle tend sa main, un sourire aux lèvres. Essaie de ne pas avoir l'air trop surprise lorsque Charles commence à la complimenter, sur sa tenue et la couleur de ses yeux. Puis elle remarque que sa mère les laisse, et qu'elle se retrouve seule avec le jeune homme. Elle comprend rapidement pourquoi est-ce qu'elle a été présentée spécifiquement. Et encore une fois, elle suit les règles et accomplit ce que sa mère veut.

2007 + Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, au début, Val. Elle n'était pas censée être là, à vrai dire. Elle avait confirmé sa présence à l'anniversaire de Jenny par politesse, mais comptait trouver une excuse pour ne pas y aller. Sauf qu'en même temps, sa mère a voulu lui caler un rencard avec un énième garçon de son choix et finalement, Jenny était une excuse pour échapper à ça. Val s'est retrouvée dans un club, branché, dans le coin VIP. Jenny a commencé un dialogue à sens unique, l'ennui était là. Puis ils ont débarqué, quelques cris de groupies ont fusé et elle n'a pas tout compris, Val, mais elle s'est retrouvée à discuter avec des joueurs de hockey alors qu'elle ne connaissait rien et ne s'intéressait pas du tout à ce sport. D'une nature curieuse, elle a quand même réussi à joindre la conversation. Les joueurs étaient là pour célébrer leur dernière victoire. Val a discuté toute la soirée avec un certain Jonah, d'abord méfiante et assez sceptique, au final assez amusée et distraite. Quelque chose qu'on appelle le hasard, le destin, une coïncidence. Une rencontre en tout cas bien plus intéressante que celle que sa mère lui destinait.

2009 + « J'peux pas croire que t'ais jamais mangé à McDonald's. » Répète Jonah pour la énième fois. Val lève les yeux au ciel, plus amusée qu'agacée. Pour sa défense, la chaîne de restaurants rapide a plutôt une très mauvaise réputation quant à ses valeurs diététiques. « Je ne peux pas croire que tu ne sois jamais allé à un bal. » Elle essaie de rétorquer, un peu faiblement. Il s'arrête, elle fait quelques pas seule avant de s'en rendre compte. Lorsqu'elle se tourne vers lui, elle voit son sourire qu'il essaie de réprimer, et elle se met à rire. « Oui d'accord, c'était extrêmement prétentieux, il va falloir que je travaille un peu mes comebacks. » Il acquiesce, mais veut bien en rire. Ils finissent par finir de franchir les quelques mètres qui les séparent du McDonald's, expérience du jour.

« Alors ? » Elle fronce les sourcils. Son hamburger est bien entamé maintenant, ses frites aussi. Val sait qu'il attend son verdict depuis le début du repas, et elle s'est bien gardé de le lui donner jusque là. Elle hausse les épaules. « Si je prends quinze kilos dans les prochains mois, ce sera entièrement de ta faute. »

2013 + C'est le début de Love Actually, en fait. Cette scène clichée, dans un aéroport, où deux personnes se retrouvent. Elle s’est faite la remarque lorsqu’elle a commencé à avancer vers lui, incapable de retenir son sourire. Elle a vite oublié de le lui faire remarquer pour plaisanter lorsqu’il l’a serré dans ses bras et qu’elle s’est retrouvée à quelques centimètres du sol. Valentina était absente pendant deux mois, Jonah plus. Pourtant, ils finissent toujours par retrouver. Surtout, Jonah a finalement pris une place importante dans sa vie, et elle en est plutôt satisfaite.

2015 + C’est deux petites barres bleues sur un test de grossesse, c’est la surprise de Val. C’est éviter Jonah, Lise et quiconque souhaitait la contacter pendant deux jours, rester chez Andrea le temps de réfléchir et de réaliser. C’est une discussion avec Jonah, même si c’est difficile d’aborder le sujet. Ce sont les cris de sa mère, mécontente depuis toujours de sa relation avec Jonah, et le haussement d’épaules de son père. Ils ne sont même pas mariés, et elle attend son enfant. Pourtant, Val a toujours suivie les règles. C’est n’importe quoi. C’est surtout Val qui envoie promener Lise. Elle n’est plus une enfant, maintenant. Elle est capable d’assumer ses responsabilités, prendre ses propres décisions. Même s’il n’était pas prévu, cet enfant reste désiré. Aussi bien par elle que par Jonah. C’est le début d’une nouvelle partie de sa vie, mais Val est prête pour ça.

2016 + Une petite tête brune, des yeux bleus presque gris. L’histoire qui se répète, un cycle qui recommence. La naissance de Meika, c’est un vrai tournant dans la vie de Valentina. Avoir une fille, ça change pas mal de choses. Le rythme de ses nuits, pour commencer. Mais aussi son corps, ce qui est un problème majeur lorsqu’on est mannequin. Mais elle s’en fiche, Tina, des mauvais côtés. Meika est vite devenu un tout pour elle, le centre de son univers. Elle ignorait qu’il était possible d’aimer à ce point. Sa nouvelle vie de famille avec Jonah est plutôt agréable, même si ce dernier n’est pas si souvent que ça à la maison. Elle ne lui en veut qu’à moitié, Val. Il vit ses rêves, sa carrière est à son sommet, et elle est heureuse pour lui. Val chérit les moments qu’elle peut partager, avec Jonah et Meika, dans une bulle de bonheur presque trop fragile.

2016 bis + « Tu vas guérir, ça ira mieux… On peut traverser ça. » Lorsqu’elle prononce ces mots, c’est surtout pour se rassurer elle. Elle sent le regard furibond de Jonah contre sa nuque, et elle fait bien attention à ne pas le regarder. Elle garde Meika contre elle, écoute le médecin parler d’opérations et de rééducation. Elle peut ressentir la tension que Jonah contient, sa colère et sa rage. Il s’est blessé, c’est grave, il ne peut plus jouer. Pas maintenant, peut-être plus jamais. Elle a beau faire preuve d’optimisme, Val, elle sait que c’est un monde qui s’effondre pour lui. Et elle ne sait pas quoi faire, quoi dire. Elle a essayé d’être douce, de le rassurer comme elle peut. Elle a essayé de hausser la voix, pour qu’il ne baisse pas les bras. Cela fait deux jours qu’elle passe à l’hôpital, qu’elle téléphone à droite et à gauche pour avoir les meilleurs docteurs. Deux jours que Jonah est d’une humeur exécrable, qu’il ne s’adoucit que lorsque Meika est là. Elle est un peu perdue, Val, un peu à bout aussi. Elle espère, naïvement, que ça s’arrangera avec le temps.

2017 + Le bruit de la porte qui claque résonne encore dans ses oreilles. Elle marche sans vraiment avoir de but, le temps de se calmer et de trouver quoi faire. Elle vient de se disputer avec Jonah, encore. Elle ne sait même plus ce qui a été l’élément déclencheur, cette fois. Elle sait juste qu’elle est fatiguée de cette situation. Élever un enfant n’est pas une chose facile. Meika n’a qu’un an, ce n’est pourtant pas la partie la plus difficile. Elle ne sait pas encore parler, n’a que ses besoins primaires à satisfaire. Ils devraient en profiter, du calme avant la tempête. Sauf que Jonah a dû dire adieu à sa carrière, et Jonah n’est plus aussi heureux qu’avant. Dans les moments de doute comme celui-là, Valentina se demande même s’il a déjà été heureux avec elle.

2017 bis + Val pousse la porte de son nouvel appartement d'un geste automatique, les heures d'avions qu'elle vient de faire l'ont fatiguée. Elle laisse sa valise dans l'entrée, ferme le verrou derrière elle. L'appartement est vide, et froid. Elle allume simplement les lumières. Spacieux. Deux chambres. Jonah et Meika aurait pu venir avec elle. Sauf qu'elle est partie pour les laisser seuls quelque temps. Enfin, surtout pour laisser Jonah seul. La situation ne pouvait pas durer, elle n'aurait pas pu la supporter plus longtemps. Elle n'a pas pris la décision la plus simple, mais elle est convaincue qu'il n'y avait pas de solution facile dans cette histoire. Lorsqu'elle regarde l'heure sur son portable, c'est une photo de sa fille qui l'accueille sur l'écran. Elle sent les larmes lui monter aux yeux. Val essaie de se rassurer, de se dire qu'il ne s'agit que de quelques mois. Que tout ira mieux après. Encore une fois, c'est une pensée naïve. La différence étant qu'elle en a parfaitement conscience, cette fois.

2018 + « Valentina Olympe Riese, je prends ma retraite et tu rentres à New York. » C’est l’appel catégorique de Lise. Cela fait des mois qu’elle lui en parle, de sa retraite. Sa mère aspire à d’autres activités, elle a envie de voyager et s’engager dans des actions humanitaires. Grand bien lui fasse. Val pousse un soupir. Elle n'a pas envie de revenir juste parce que sa mère le lui impose. Mais d'un autre côté, il est temps. Meika lui manque. Val repousse son retour depuis bien trop longtemps maintenant. Par peur d'affronter Jonah, qui n'a jamais répondu à ses messages. Par peur de quitter cette nouvelle vie qu'elle a réussi à mettre sur pieds, à Milan. Par peur de devoir affronter ses responsabilités, le fait qu'elle ait fuit alors que tout allait mal. Elle n'est pas sûre que ça aille mieux aujourd'hui. Mais Meika lui manque, sa mère prend sa retraite et Val rentre à New York.

2018 bis + Son téléphone vibre pour la énième fois de la matinée. Sa mère la harcèle pour savoir comment se passe ses premiers jours à Vogue US, pour lui dire à quelles personnes elle doit parler et quelles personnes elle doit éviter, pour essayer de lui caler un rencard avec un jeune éphèbe qui vient tout juste de débarquer à New York. Valentina est rentrée depuis exactement huit jours, mais elle n'a eu ni le temps de se reposer, ni le temps de vivre pour elle-même. Sa mère, trop heureuse de son retour, est constamment sur son dos. Elle l'a traîné à la soirée d'adieu, arrivée pour Val, a organisé un repas avec toute la fille comme si son retour était quelque chose de prodigieux, a déjà planifié son mariage avec le jeune éphèbe. Puis après, il a fallut qu'elle choisisse entre trois appartements pré-sélectionnés par sa mère, alors qu'elle aurait préféré rester avec Andrea quelque temps, et qu'elle le décore. En plus de son nouveau boulot, Val n'a pas eu le temps de recontacter Jonah. Le courage, aussi. Elle a essayé, envisagé toutes les options. Envoyer un message, un mail, aller chez lui directement. Est-ce qu'il habite toujours chez lui, d'ailleurs ? L'idée d'être aussi près de Meika mais de ne pas pouvoir la voir la rend un peu malade, Val. Mais elle sait qu'elle doit passer par Jonah avant, qu'une absence d'un an ce n'est pas quelque chose qu'elle va pouvoir combler comme ça. Demain, promis, elle l'appelle.


Dernière édition par Valentina Riese le Mer 28 Fév - 21:42, édité 1 fois
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Anonymous
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 12:35

Tout tes choix sont parfaits :waii:
Bienvenue sur le forum' et courage pour ta fiche :brille:
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Jonah Reeve
Jonah Reeve
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 12:50

MA VALENTINA :tongue: :waii: :waii: :waii: :flirt: :kiiss: :aw: :tongue: :luf: :luf: mère indigne quand même moi j'dis ouech :no: :èé: merciiiii de tenter mon scénario :v: :amen:
bienvenuuuuuue :fou: :luvu: bonne chance pour ta fiche :yes:

Si tu as des questions, n'hésite pas :spm:
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Anonymous
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 13:12

Merci beaucoup, vous êtes adorables. :cutie: :smiile:

Jonah, j'espère que Valentina te plaira. :flirt: :keur:
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Anonymous
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« Invité »

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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 13:51

Bienvenuuuue ! Et quelle beauté !! Courage pour ta fiche :brille:
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Anonymous
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 14:42

Bienvenuuuue ! :hello:
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Evelyn Blake
Evelyn Blake
« Admin + queen of hearts. »

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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 14:48

l'ex copine too good at goodbyes (VALENTINA) 1f631 too good at goodbyes (VALENTINA) 1f631 too good at goodbyes (VALENTINA) 1f631 merci de l'avoir lâché, ça me laisse de la place :siffle: :mdr:
bienvenue I love you bonne chance pour ta fiche :brille: si tu as des questions n'hésite pas :waii:
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Anonymous
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 15:55

elle est trop belle :flirt:
bienvenue parmi nous. I love you
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Anonymous
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) EmptyDim 25 Fév - 17:54

Welcome :pipou:
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MessageSujet: Re: too good at goodbyes (VALENTINA) too good at goodbyes (VALENTINA) Empty

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