Une nouvelle soirée un peu folle sans doute, un peu trop sans aucun doute tu veux dire, tu avais un peu trop dormis ce matin, de cette façon comme souvent tu t'es levé avec pas mal de retard pour arrivé a la pizzeria avec tout autant de retard sur ta montre. Mais bon, tu t'en fiches un peu, tu ne bosses pas simplement pour avoir de l'argent car toi tu n'en as pas besoin, tu n'en as jamais eus besoin et n'en aura jamais besoin. Mais sous les désirs et les exigences de ta mère, tu dois prendre un boulot pour avoir la notion de responsabilité vis a vis de son fils. Fils qu'il ne voulait pas, qu'il ne veut pas toujours pas. Jason est mignon, intelligent pour un môme de cinq ans aussi, mais toi tu n'aimes pas les gamins. Tu n'en voulais pas, du moins pas tout de suite ! Tu es trop jeune pour ça, du haut de tes vingt-sept ans. Alors ouais, tu es arrivé en t'excusant au près du boss, mais cet homme aigris a commencer a gronder d'une voix froide. Il a tenter de se mettre au-dessus de toi, mais tu lui as vite rabaisser le claquet en le menaçant de faire fermer l'établissement s'il continue sur cette pente dangereusement glissante. Puis enfin, la journée s'est écoulé tranquillement avec quelques livraisons par-ci par-là. Tu as finis le job vers seize heures. Après avoir donnés un coup de nettoyage dans l'endroit, vérifier que ta moto de livraison aille bien, puis rhabiller correctement de ton jean basket et haut blanc, tu as chevaucher la moto direction l'appartement sur l'Upper West Side. Tu as envie de rentrer, de te mater quelques épisodes de sa série avant de finalement ressortir pour passer une soirée en compagnie d'amis et surtout des nanas... Oh oui les nanas... Puis ensuite pour avoir des nombreuses réflexions de sa famille qu'il ne prenne pas soin de son fils, qu'il l'abandonne au dépend de ses activités nocturnes. Comme toujours il ne fera pas attention. Passant la barrière du sous sol, il gare sa monture grondante rapidement, montant dans l'ascenseur. Il passe par le hall saluer par le garde d'un signe de tête, signe qu'il ne lui rend pas. Oui tu es toujours aussi imbuvable avec ceux qui ne semble trouver grâce à tes yeux. Tu reprends l'ascenseur direction le 17eme étage. Tu vis dans un immense building avec une bonne vingtaine d'étage, avec d'innombrables appartements tous plus chers les uns que les autres. Parfait pour toi, enfant de riche arrogant. Tu passes la porte sans même t'annoncer, cependant tu entends rapidement des paroles provenant de la chambre du gamin. Fronçant les sourcils, tu attrapes une bière dans ton frigo et tu t'avances dans le long couloir. Puis tu passes la tête, tu remarques la silhouette d'un homme que tu semble connaître.

-Tobias Garrison. Est-ce que je peux savoir ce que tu fous ici chez moi. Je ne me souviens pas t'avoir invité.

C'est la première fois que l'on te contacte pour donner des cours de français à un enfant de moins de 10 ans. Mais tu as accepté le défis, tentant de réfléchir à des façons ludiques pour un petit garçon d'apprendre une nouvelle langue. La femme au téléphone avait l'air tout à fait aimable et c'est avec un sac rempli de jouets en plastique que tu as quitté ton appartement. Les yeux rivés sur ton écran, tu relis l'adresse avant de te diriger vers Manhattan. Plus tu avances et plus les buildings deviennent chics, grands. C'est un monde assez différent du tien,mais tu ne t'y sens pas forcément mal à l'aise. Les hommes en costards deviennent plus communs que les jeunes en jeans-basket, et tu te félicites d'avoir au moins enfilé une chemise blanche avant de partir. Tu n'es pas de ceux qui réfléchisses longtemps avant de choisir une tenue, mais tu essayes toujours d'avoir l'air professionnel. Une fois devant l'immeuble, tu lèves les yeux vers le bâtiment pour en apprécier l'architecture. Au moins c'est de bon goût. Tes doigts glissent sur le buzzer et rapidement une voix sort de l'interphone pour te demander de monter au 17e étage, appartement à droite de l'ascenseur.

Présentations faites et sourire bienveillant passé, tu vois finalement le petit garçon arriver. Il a cette lueur dans ses yeux, celle qui définit la curiosité. Tu aimes ça d'ailleurs. Tu t'accroupis devant lui pour lui dire ton nom et il répond jovialement que lui, c'est Jason. La femme se présentant comme sa grand-mère vous montre la chambre de l'enfant et vous laisse en gardant la porte ouverte. Tu comprends parfaitement, elle doit vouloir entendre ce qu'il se passe. Plutôt, à l'aise avec les enfants, tu sors les animaux en plastique de ton sac pour les poser sur un petit tapis représentant la ferme et/ou la forêt. Rapidement, Jason se prend au jeu et déposes les bêtes dans leurs habitats tout en répétant leur nom en français.

L'heure est bientôt terminée. Le petit garçon est curieux et réceptif, tu es plutôt content de cette première séance. Tu relèves la tête en entendant des pas dans le couloir et fronces les sourcils en voyant Lucky arriver. Ce petit garçon si gentil et intelligent est le fils de Lucky ?! Alors là, tu ne t'en serais pas douté. Le jeune homme n'a pas changé, toujours cet air arrogant et cette façon de parler qui t'irrite à chaque fois. C'est une blague n'est ce pas ? Pitié, tu vas bientôt se réveiller, c'est certain. La dernière personne que tu as envie de voir pour le moment, c'est bien Lucky. Et dire que le job te plaît, tu espères simplement qu'il va se tenir 5 minutes. Tu soupires d'ailleurs à sa remarque, apparemment, tu avais trop d'espoirs. "Bonjour Lucky" Quel nom, pour sûr, il ne t'a jamais porté chance lui. "Je viens ici pour faire mon travail. Je pense que tu devrais en parler avec l'aimable femme que j'ai vu en arrivant". Tu appuies sur le mot aimable pour accentuer la différence entre lui et ce que tu penses être sa mère. Tu hausses les épaules avant de tourner le regard vers le petit garçon. Lucky ne lui dit même pas bonjour ? Tu ne pensais pas que la surprise de te voir ici lui enlèverait son instinct paternel. 

Pas mal de souvenir te revienne en mémoire quand tu as pris appuie sur l'encadrement de la porte tout en venant poser tes yeux bleus sur cet homme qui était autre fois un de tes camarades d'école. Ou devrais-tu dire qu'il était l'un de tes nombreux souffres douleurs. A l'école, comme dans ton quotidien tu es toujours ce même connard. Un enfoiré qui se moque bien de blesser qui que ce soit de présent autour de lui. Mais cela lui fait toujours un immense plaisir de revoir ses anciens jouets, afin de pouvoir de nouveau les briser encore plus. Cependant, aujourd'hui tu n'étais pas vraiment d'humeur a t'occuper de ça, puis pourquoi est-il ici ? Tu ne comprends pas vraiment tout, tu essayes pourtant du mieux possible de faire le lien entre lui et ton fils. Fils sur lequel tu viens de poser les yeux, l'enfant aux cheveux légèrement blond te regarde avec un sourire en coin alors qu'il se lève et s'apprête a venir vers toi pour te faire un câlin afin de te dire bonjour. Cependant, tu ne lui en laisses pas le temps, tu adresse un air orageux, prêt a le foudroyer sur place. Il ne bouge plus d'un pouce, il connaît bien son père le gamin, il sait qu'il ne doit pas trop venir dans ses moments. Se tournant il retourne alors a sa place avec ses jouets animaux. Quant a toi, tu relèves le menton vers Tobias lorsqu'il parle de ta mère. De nouveau tu fronces les sourcils sans vraiment comprendre, un air plus colérique, il râle entre ses dents en se redressant.

-C'est vraiment très... aimable de ta part de vouloir t'occuper de Jason. Mais on a pas besoin de toi dans cet appartement. Du moins, je n'ai pas envie de supporter ta présence ici, tu me feras donc le plaisir de dégager.

La voix toujours aussi persécutante contre l'homme qui se tient face à toi, cependant tu ne te doutes pas pendant l'espace d'une seconde que ta mère vient d'apparaître dans le couloir. La femme assez grande, un visage faites de perfection, une taille de guêpe. Des cheveux brun tirés en arrière, l'air sévère. Te jaugeant du regard, tu le lui rends bien.

-Lucky. Ton fils a besoin de la meilleure éducation possible tu le sais bien. Puis, il n'est jamais trop tôt pour apprendre une nouvelle langue.
-Parce que tu crois que … Tobias va pouvoir faire l'affaire ? Lui ? Un moins que rien. Hors de question. Engage un autre professeur, mais je ne veux pas de ce rat chez moi.

Dis-tu en venant porter la bouteille de bière a tes lèvres sans même prendre le temps de regarder l'homme ou ton fils. Comme pour l'un ou l'autre, tu te moques de leurs présences. Cependant ta mère ne semble pas prête a baisser les bras non plus dans cette situation.

-Monsieur Garrison porte une excellente réputation comme professeur. J'en suis satisfaite, je ne te laisserais donc pas le choix. Si tu n'es pas capable de prendre soin de ton fils correctement, il faut bien que quelqu'un le face à ta place.

C'est fou de voir à quel point Lucky se fiche de son fils. Comment peut-on traiter un enfant de la sorte ? Tu te surprends même à espérer que la mère du petit garçon soit plus aimante. Alors que Jason retourne jouer avec les animaux, tu lui lances un sourire compatissant tout en lui tendant un petit chien. Tu ne pensais pas cela possible, mais Lucky te déçoit encore plus. Tu savais qu'il n'était qu'un être imbu de sa personne et arrogant, mais il y a des limites à ne pas franchir. Étant plus jeune, il est vrai que le brun te terrorisait. Tu aimais l'école, mais la simple idée de croiser Lucky t'empêchait parfois de sortir de ton lit. Tu avais cette boule au ventre alors que tu entrais dans la cours, traversant l'espace bitumé le plus rapidement possible en gardant les yeux au sol. Si tu ne le voyais pas, tu avais le vague espoir que lui non plus. Pourtant, ce petit manège marchait rarement. Et tu savais qu'à chaque bonne note, à chaque félicitation des professeurs, ça devenait pire. Les personnes se trouvant à tes côtés répétaient que Lucky était simplement jaloux de tes résultats. Mais cela ne changeait pas la donne...et tu passais souvent des après-midi difficiles durant les récréations.

Les mots utilisés par Lucky sont soigneusement choisis pour te rabaisser. Tu lèves les yeux au ciel devant son immaturité. Il n'a donc pas grandi ? Vivre une vie de riche l'empêche apparemment de comprendre que son petit jeu est démodé. Il devrait faire passer l'éducation de son fils avant ses propres envies. Mais ça aussi ça semble trop dur pour lui. Tu ne réponds même pas et replaces un animal correctement sur le tapis, répétant le nom à Jason. La grand-mère du petit garçon intervient d'ailleurs, et l'échange de phrases entre elle et son fils t'apitoies. Tu as envie de répliquer que vu le niveau intellectuel de Lucky, il ferait mieux de te laisser la charge de son enfant oui. Mais tu te contentes de serrer les dents et garder ces pensées pour toi. "Jason est intelligent. Il serait stupide de ruiner ses capacités à cause d'un ego sur-dimensionné" Tu souris en coin avant de reporter tes yeux sur Lucky. Tu es plus vieux maintenant, et tu ne te laisses plus faire par les remarques désobligeantes du brun. Tu n'as plus 14 ans et il va s'en apercevoir. De plus, tu gardes un ton calme et professionnel pour lui montrer que ses remarques ne t'atteignent plus. Tu te lèves en laissant le petit garçon jouer. L'heure est presque terminée de toute manière. "Et vu ton attitude...tu n'as pas dépassé le stade du collège j'ai l'impression " Non, la maturité à décidément oublié de frapper à sa porte.

"Ne montres pas à ton fils à quel point t'es pathétique, ce serait dommage qu'il s'en rende compte". Cette phrase fut prononcée moins forte, c'était juste pour Lucky et toi. Une façon de lui dire que vous n'avez pas besoin d'avoir ce genre de conversation devant un enfant.  Peut-être que tu joues avec le feu en lui parlant de la sorte. Peut-être même que tu vas le regretter. Mais il est temps que monsieur Spencer comprenne qu'il n'est pas au dessus de tout le monde. Son comportement ne le mènera nul-part. Tu n'es pas parfait et tu ne prétends pas l'être, mais le respect est la base d'une relation, quelle qu'elle soit. Et Lucky semble oublier celà

Il y a le regard vert de ton fils posez sur toi alors que la discussion semble s’envenimer petit a petit entre ta mère et toi. De toute façon tu n'as jamais eus de vraies relations avec tes parents et tu n'en souhaitais aucune. Il n'était pour toi que des pantins, un peu comme tout le reste du monde, mais de là à ce qu'elle prenne des décisions a ta place pour ton fils, en soit, tu t'en fichais aussi. Mais qu'elle se prenne pour la mère du gamin tu ne peux pas l'accepter. L'enfant n'a pas de mère, il n'en aura jamais, du moins c'est bien ce que tu espères du plus profond de ton cœur, que cette garce ne revienne jamais. Ou simplement reprendre l'enfant et repartir aussi vite que possible, mais ça non tu sais que ce n'est pas possible. Elle t'a laisser le gamin il y a déjà deux ans de ça, cela fait déjà deux ans que tu as l'enfant dans les pattes. Tu n'aimes pas les enfants, mais tu ne le détestes pas, simplement le fait qu'il lui ressemble à elle, mais surtout tout ce que son visage lui rappelle. La mâchoire serré tu as vivement reporté ton attention et tes pensés vers cette mère qui semble vouloir te prendre de haut pour l'éducation du gamin. Comme si la situation n'était pas suffisamment complexe, il fallait en plus que Tobias s'en mêle ! Tu ne supportes pas ça. Vous n'êtes plus à l'époque du collège ou du lycée, mais tu n'hésiteras pas une seule seconde a lui en foutre une, un bon pain pour lui remettre les idées en place et lui rappeler son statut par rapport au tient. Il s'interpose, en donnant son avis. Tu lèves les yeux aux ciels exaspéré par la situation délirante !

Puis, il s'avance. Presque menaçant ? Il semble bien changé depuis l'époque de leurs enfances. Mais Tobias oublie un peu trop vite qu'il fait face à Lucky Spencer. Un homme qui n'a peur de rien, mais encore moins de réglé ses comptes avec des poings. Et d'ailleurs au mot du brun, Lucky tu sais que tu ne resteras pas sans rien faire, sans être légèrement énervé. Tu as froncer les sourcils, tu as pincé les lèvres et d'une main vive tu as attrapé le col de Tobias, pour le plaquer méchamment contre le mur face à toi. Tu as fais sursauté ta mère et ton fils. Tes yeux gris foudroyant le regarde haut en bas avant de siffler comme un serpent menaçant. « Je ne voudrais pas infliger un tel spectacle au gamin, alors je te conseille vivement de la fermer Tobias. Ou je n'aurais aucun remord a te remémorer le collège de façon... Un peu plus violente qu'avant. »

D'habitude, tu es le dernier à t'énerver. C'est ainsi que tu as été élevé, en entendant que la violence ne résout pas les problèmes. C'est ainsi que tu as été élevé, en entendant que la violence ne résout pas les problèmes. Alors quand tu t'approches de Lucky, ce n'est pas dans l'idée de le menacer. Tu veux juste qu'il comprenne que vous n'êtes plus des gamins. Il a un petit garçon sous sa responsabilité et le jeu du mec arrogant et imbuvable ne devrait plus être d'actualité. Tu ne comprends pas comment il peut donner un tel exemple à son fils. La famille a toujours été une chose sacrée pour toi. Et depuis l'accident incluant ta petite sœur, tu as vraiment du mal à rester calmer devant l'acte d'un parent irresponsable. Peut-être qu'ainsi, il est plus simple pour toi de gérer ta culpabilité. Prendre soin d'un enfant comme tu t'occupais de ta petite soeur. Vous étiez les plus proches, Judith passant plutôt son temps avec Cassidy. Alors tu demandes à Lucky de ne pas être stupide. Cela semble pourtant être trop demandé puisqu'il t'agrippe le col tout en jouant les gros bras. Et bien voilà quelque chose qui ne te surprend pas.

Tu souffles et t'apprêtes à répondre calmement quand tu vois le regard de Jason. Ses grands yeux écarquillés,la peur qui se lit dans ses prunelles brunes. Ca te renvoie à tes années collège,quand Lucky s'amusait à te terroriser. Et bien voilà quelque chose qui ne te surprend pas. Si tu n'as pas été capable de te défendre alors que tu avais 14 ans, tu ne laisseras pas le brun traumatiser un autre gamin. "Tu l'infliges déjà le spectacle Lucky". D'un geste vif, tu le repousses et serres les dents. Tu te surprends toi-même de l'assurance de ton geste, de la sonorité de ta voix : posée, sûr de toi. "Écoute moi bien Lucky. Tu penses probablement être le petit caïd du collège, mais on est plus dans le même monde. Alors touche-moi encore une fois et tu vas vite réaliser que la situation a bien changé"  Non, tu ne vas pas le laisser faire sa loi. Qu'il soit chez lui ou non ne change absolument rien. Tu es venu ici pour enseigner, partager ta culture à un enfant qui ne cherche qu'à en apprendre d'avantage sur le monde. Tu pensais que ce métier prendrait fin à cause de la prison, tu pensais ne plus jamais avoir la joie de voir un regard curieux se poser sur toi. Mais même maintenant, Lucky doit ruiner ce petit bonheur personnel.   Ton regard ne décolles pas le sien "Alors maintenant soit tu me laisses finir mon travail. Soit tu continue et traumatise ton propre gamin"

Un sursaut de ta mère, un sursaut de ton fils également lorsque tu as plaqué sans ménagement Tobias au mur tout en l'empoignant par son col. Tu n'irais pas jusqu'à lui foutre un poing ou autre chose, mais tu voulais surtout qu'il comprenne deux trois trucs : déjà il est ici chez toi, cela veut bien dire qu'il doit la fermer, mais également qu'il n'a rien a faire là. Oui c'est comme ça que tu vois les choses et tu lui feras comprendre clairement si le monsieur ne veut pas se montrer coopératif. Bon, tu avoues ne pas avoir forcément une excellent réaction surtout face à ton fils qui finalement avec ton comportement de brute, ne doit pas avoir une très bonne impression de son père. Comme ci cela te faisait quelques choses, non, ça te fais ni chaud, ni froid tout simplement. Puis ta mère trop surprise de ton excès de caractère, de ton excès de violence pour réagir d'une quelconque façon. Tobias ne se laisse cependant pas faire comme tu l'aurais cru, comme quand vous étiez à l'époque du collège. Il te repousse en arrière assez rapidement pour se dégager de ta forte poigne. Tout en t'adressant quelques mots que tu écoutes sans réellement y porter une quelconque, une moindre importance. Après tout, ce n'est que Tobias, pas comme ci s'il s'agissait d'un membre de ta famille ou l'un de tes amis. Levant les yeux aux ciels face à son baratin qui te laisse lasse. Il tenterait une menace ? Cela te surprend. Ouais, vous avez bien grandit lui tout comme toi. Vous avez prit de la maturité, ou non, et surtout de l'assurance dans son cas. Chose que tu n'aurais pas forcement cru capable !

Le regardant avec ton air méprisant, un sourire sur le coin du visage l'air moqueur et vicieux on ne va pas tellement se mentir là dessus. Tu croises les bras sur le haut de ton torse en secouant la tête avant de relever le menton dans sa direction. « Je vois que certains ont prit de l'assurance depuis nos quatorze piges en tout cas. » Ouais clairement c'est une remarque non... Agréable que tu lui fais là. Tu cherches a lui montrer que ça ne te fais pas vraiment peur, de toute façon il n'y a pas grand monde ou grand chose qui serait capable de t'effrayer. Tu soupires prêt a réagir une fois encore quand tu sens une main venir tenir le bas de ton haut. Surpris tu baisses les yeux sur le petit garçon de cinq ans qui te regarde des grands yeux brillants de surprise, mais presque prêt a pleurer. Il fait preuve de faiblesse ? Ton fils ? Cela te réprime une grimace de dégoût. Tu soupires en lançant un regard sombre vers ta mère.

« Tant que tu es là, tu peux t'en occuper ? »

Un ton méprisant employé, alors que tu ne prêtes pas plus d'attention que cela a ton gamin. Il laisse tomber en lâchant le haut de son papa et la grand mère vint le prendre dans ses bras tout en lançant une pique que tu n'entends pas. Elle disparaît dans le salon avec le petit, vous laissant entre homme. Tu peux donc reprendre la où tu en étais avec le cher petit Tobias qui te tient tête semble t-il.

« Vu que cela semble tenir à mon idiote de mère, tu pourras rester enseigné a mon fils. Même si ça ne m'enchante pas réellement que tu sois présent ici. Mais ne comptes en aucun cas sur moi qu'est un rapport avec toi ou le gamin. Et quand je rentres du boulot, je n'ai pas envie de te croiser ici. »

Tu penses être assez claires dans tes mots.

Alors que la main de Lucky lâche le col de ta chemise, tu le regardes tout en fronçant les sourcils. « Je vois que certains ont prit de l'assurance depuis nos quatorze piges en tout cas. » Tu ne peux pas contrôler le soupire las qui passe la barrière de tes lèvres à sa remarque. Il n'a aucune idée de la véracité de ses paroles. Durant longtemps, tu as été l'homme timide et réserve, évitant le contact des gens non-nécessaires à ton bien-être. Tu étais heureux comme ça, n'ayant jamais eu besoin d'une tonne d'amis pour te sentir aimé et entouré. Tu avais tes sœurs et ton frère. Bien plus proche d'Ava que de Judith et Cassidy, tu traînais ta cadette partout avec plaisir. Pour elle, avoir un grand frère avec une voiture était synonyme de liberté. Alors vous étiez toujours fourré ensembles, elle pour faire la fête et toi...Pour garder un œil sur elle. Il y avait Andrea également, et Aodren. Mais tout a basculé le 7 février 2016. Une soirée qui aurait du être parfaite. Tu avais tellement travaillé sur la fête de ta soeur. Tu avais aidé pour la décoration de la salle et la préparation des gâteaux. Tout était parfait jusqu'à ce que vous rentriez. Jusqu'à ce que vous preniez la voiture et terminiez dans ce terrible accident. S'en ai suivis l'hôpital,le procès et finalement...la prison. Alors oui tu as changé. Bien plus que tu ne voudrais le montrer. Il y a cette colère qui est resté en toi depuis cette fameuse nuit, une violence dont tu ne te savais pas capable. Lucky n'en ai pas conscient, et tu ne veux pas éclater ici : en plein milieu de l'appartement de ton pire ennemi, devant son fils de 5 ans.

Il doit voir dans tes yeux que tu es loin dans tes pensées, loin dans un univers où tu n'aimes pas te plonger. Le regard vide, tu entends à peine quand il demande à sa mère de s'occuper de l'enfant. Les deux individus quittent d'ailleurs la pièce et tu te retrouves seul avec le père indigne. Parce que tu n'as pas d'autre mot pour décrire le relation entre Lucky et son enfant. Même si le petit garçon n'était pas prévu, ce n'est pas de sa faute s'il est venu au monde. Lucky ne devrait s'en prendre qu'à lui même pour avoir visiblement oublié de se protéger durant l'acte. Encore une preuve d'immaturité et aucun sens des responsabilité.

"Je n'attendais pas ton approbation de toute manière. Tu n'es pas celui qui a signé mon contrat. Alors les horaires, je les discuterai avec celle qui transfert l'argent sur mon compte." Tu es sérieux, un peu trop d'ailleurs. "Et si tu ne veux pas me voir, t'as qu'à éviter la chambre du petit. C'est pas comme si vous étiez super proche de toute manière" Sans attendre sa réponse, tu te baisses pour ramasser les jouets traînant encore au sol pour les remettre dans ton sac. "Pour une fois, on dirait que tu n'es pas celui qui aura le dernier mot"