001. + souriante - presque toujours, un rictus sur ses lèvres pour cacher ses peines, ses colères, ces émotions qu'elle veut cacher pour offrir l'illusion que tout est parfait 002. + dépendante - aux autres, à lui, à son amour qui s'effiloche, à toutes ces petites marques d'affection qui lui permettent de ne pas être seule avec ses propres démons 003. + brisée - enfant sans enfance, abandonnée par un père déjà absent quand il était présent, puis par une mère seulement partie mentalement. une maladie mentale qui a frappé leur famille comme le tonnerre s'écrasant sur un arbre, le faisant brûler jusqu'à ce qu'il ne soit plus que cendres. douce métaphore de la schizophrénie qui a emporté avec elle la complicité de sa famille 004. + borderline - les démons, l'héritage d'une famille détraquée, l'impression que son monde s'écroule à chaque événement négatif qui lui tombe sur les épaules. une tendance à l'excès, impulsivité, peur incessante de finir par être abandonnée encore, et encore. l'image qu'elle a d'elle-même n'est pas aussi belle que ce qu'elle laisse paraître, derrière son visage de poupée et ses blouses à cols blancs 005. + passionnée -  ce qu'elle entreprend, elle le fait jusqu'au bout. ses études pour devenir une grande avocate de renommée, son amour inconditionnel pour le piano sur lequel elle peut jouer pendant des heures, sa récente passion pour les sports de combat qui lui ont valu quelques blessures sur les poings à force de frapper trop fort 006. + instable -   heureuse quand elle obtient ce qu'elle veut, quand tout se déroule parfaitement comme elle l'avait planifié. prise d'un accès de colère incontrôlable quand elle réalise que le monde n'est pas si beau, que son bonheur s'efface, que ryder encore s'éloigne 007. + douce - regard doux, sourires doux, caresses douces, un corps rempli d'amour derrière des blessures éternellement ouvertes. accro à ses sentiments, aux comédies romantiques, à tout ce qui l'aide à se raccrocher à la beauté de ce qui l'entoure 008. + effrayée - sans arrêt cachée derrière l'image d'une fille plus forte qu'elle ne l'est, d'une fille qui sait ce qu'elle fait et qui n'a pas peur de se faire entendre, ou d'être elle-même. au fond, elle est effrayée de ne pas être assez bien. elle niera probablement encore longtemps l'évidence qu'elle se fait tromper, pour la simple raison qu'elle a besoin de  s'accrocher à l'illusion de ce monde parfait. ouvrir les yeux signifierait accepter l'idée qu'elle puisse ne pas lui suffire, une chose à laquelle elle n'est pas encore prête à faire face 009. + impulsive - prête à tout pour se faire remarquer, pour avoir sa place, pour attirer l'attention et pour se faire apprécier. des comportements osés, parfois en totale contradiction avec l'image de la fille innocence qui lui colle à la peau. après quelques verres, elle a ce coté sombre qui s'empare d'elle et qui pourrait s'apparenter à une sorte de dédoublement de la personnalité 010. + créative - capable de créer ses propres mélodies au piano en à peine quelques jours, ou d'écrire un poème en seulement quelques minutes. talentueuse, parce que se plonger dans son propre univers était son seul moyen de ne pas perdre la tête lorsqu'elle se retrouvait face à sa mère durant une de ses crises

âge +19, 20 soon    disponiblité + principalement le weekend, de temps en temps la semaine mais amen le wifi pourri des résidences pour étudiants    fuseau horaire + mmh, celui de belgique, voala personnage + scénario de ryder banks où avez vous connu le forum + sur bazzart qu'en pensez vous + j'étais pas censée me réinscrire sur un forum mais j'ai craqué alors imaginez un peu    votre mot de la fin +  

Seven little pumpkins. -  Partir ou rester, deux choix applicables dans n'importe quelle situation. Face à une soirée trop ennuyante, lors d'une conversation gênante avec une personne qu'on n'a plus vue depuis trop longtemps. Ou encore, en présence de sa femme à la santé fragilisée. Rester pour elle, pour leur mariage bien que tangible, pour sa gamine de sept ans incapable de comprendre les complexités de cette maladie qui consume sa maman de l'intérieur. Peut-être aurait-il pu rester pour les interminables parties de trivial pursuit, ou pour toutes ces fois où il est allé la chercher après l'école. Ou en compensation aux fois où il n'est pas venu, plus jamais. Mais il est parti. Et il aurait très bien pu l'emmener avec lui, l'empêcher de voir sa mère sous l'emprise des voix qui résonnent dans sa tête et qui creusent ses joues, ses cernes, ses flancs. Mais il ne l'a pas fait. Parti sans dire au revoir, avec comme seul prétexte qu'il n'avait pas le temps pour s'occuper et d'une enfant, et d'une femme malade. Du temps. Rien n'a jamais été plus abstrait que cette notion de temps qui semble manquer à tout le monde. Du temps pour commencer à aimer, puis du temps pour continuer à le faire. Le temps a filé comme s'est terminé l'été, sur des feuilles qui tombent de l'autre coté de la fenêtre et sur une assiette qui se casse, lâchée par maman. Je n'ai jamais eu l'occasion de croire au Père Noël, ou à tous ces mythes qu'on raconte aux enfants pour les plonger dans la naïveté d'un monde éloigné du réel. Je ne jouais pas à la marelle, je n'avais d'ailleurs que très peu d'amis à cause de la "femme étrange" qui venait me chercher. À la place, j'apprenais à m'occuper d'elle. Je l'aidais d'abord en cuisine, puis je cuisinais. Je l'aidais pour le ménage, puis je finis par être la seule à toucher à l'aspirateur.  Mais je ne lui en veux pas, comment le pourrais-je ? Avec ses hallucinations, ses délires paranoïaques, n'importe qui à sa place aurait certainement fini par devenir totalement fou. J'aurais probablement même pu continuer à m'occuper d'elle encore des années, passer des heures à brosser ses cheveux ou à tenir ses mains lorsqu'elle se grattait la peau jusqu'à sang. J'aurais pu si l'Université ne m'avait pas tendu les bras, elle et sa bourse alors qu'elle était la seule pour laquelle j'avais postulé. Un essai, une seule tentative et "on verra". Probablement une de mes plus grandes fiertés, une raison qui pourrait enfin me prouver que oui, j'étais capable de réussir au moins une chose dans la vie. Au revoir maman. Sois heureuse dans ce centre où les infirmières s'occuperont probablement mieux de toi que moi, sans jamais finir par éclater en sanglots dans leur chambre, serrant les poings jusqu'à y incruster leurs ongles.

dancing queen, only seventeen - Nous étions parfaits. Non, il me rendait parfaite. Il faisait battre mon cœur, donnait une teinte rosée à mes joues à chaque fois que son regard croisait le mien. Il était la lumière, la douceur à coté des malheurs, la maison du bonheur. Il m'a relevée après que je sois tombée, a comblé le vide laissé par mes cicatrices grâce à son amour éternel, inconditionnel. Je me voyais belle dans ses yeux, capable d'être plus que la fille timide que je m'étais toujours contentée d'être. Mon premier amour, le premier qui aura su faire tomber mes barrières et qui m'aura rendue dépendante à ses baisers, ses caresses, son odeur, à chaque détail le caractérisant. Ryder. J'avais son nom écrit sur mes cahiers, parfois sur mon poignet à l'aide d'un marqueur, gravé à jamais dans mon cœur. Ça paraissait trop beau que pour être vrai, le prince charmant qui s'entichait de la fille qu'à la base personne ne remarquait. Et pourtant, j'avais pris plaisir à me laisser bercer par cette illusion du monde parfait, du couple parfait. Mais oui, c'était trop beau. Je serais incapable de dire à quel moment il a fini par s'éloigner, certainement parce qu'il était en train de se lasser. Je pourrais plus facilement dire à partir de quel moment j'ai arrêté de me voiler la face, à croire que tout continuerait comme quand nous étions gamins, et ça jusqu'à nos derniers jours passés ensemble avant d'être sous terre, côte à côte. Ses sourires ont fini par s'évanouir, sa froideur n'a fait que ré-ouvrir les vieilles plaies qui saccageaient mon coeur. Mais ça n'allait pas durer. Ce n'était qu'une phase, le genre de tornade que traversent tous les couples ensemble depuis plus de deux ans. Il allait revenir. Ou plutôt, je n'allais pas le laisser partir. Je voudrais qu'on se marie. Et il avait dit oui, signe que rien n'était perdu. Nous continuerons à briller comme deux astres immortelles, comme la lune et le soleil.  

we are twenty, we aren't children anymore. present. - Je n'étais jamais sortie avant ce soir. Je n'avais jamais bu plus qu'une coupe de champagne pour célébrer Noël, le Nouvel An, pour ces rares occasions où je ne prenais qu'un verre avant de rester à l'eau. J'étais une fille bien, sage. Trop sage pour certains, le genre de fille qui ne plait qu'aux parents. Vingt ans. Troisième année de droit, et pourtant première soirée en compagnie de quelques personnes qui me connaissaient à peine. Ryder n'était pas là, à cause d'un trop plein de boulot qui l'avait poussé à annuler notre soirée ensemble. Sors, m'avaient dit ces personnes que je côtoyais tous les jours mais que je ne connaissais pourtant que de nom. Amuse-toi pour une fois, avant que la réalité du mariage ne te donne six ans de plus et t'empêche d'agir comme si tu n'avais pas de limite. Et je l'avais fait,  j'avais abandonné ma queue de cheval pour laisser mes longs cheveux ondulés retomber librement sur mes épaules. Mes cols blancs avaient laissé place à une robe sobre, rien de trop extravaguant, bleue ciel qui m'arrivait juste au-dessus du genou. Jamais je n'avais mis les pieds dans un bar et pourtant, je pense pouvoir affirmer avoir passé une des meilleures soirées de ma vie. Après seulement quelques verres, je n'étais plus moi-même. J'étais quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus drôle et de beaucoup plus confiant. J'aimais cette nouvelle moi, celle qui se réveillait en contact d'une dose d'alcool. J'ondulais mon corps au rythme d'une musique que je ne connaissais pas, aux cotés de ces filles qui ne tardèrent pas à devenir mes amies. Elles ne connaîtraient que la Nova qui sait s'amuser, pas celle qui s'est déjà effondrée à de nombreuses reprises et qui est trop fragile que pour être laissée seule. J'aimais cette possibilité, celle d'enfin pouvoir faire semblant d'être quelqu'un dont je n'aurais pas honte. Une fille que Ryder ne quitterait pas. Après cette soirée, je compris ce qu'il me restait à faire pour ne pas qu'il ne finisse par partir. J'avais vu le regard des hommes quand je faisais tomber mes cheveux en cascade dans mon dos, ou quand je faisais aller mes hanches de gauche à droite au rythme des chansons qui défilaient. À cette soirée, j'abandonnai une partie de moi-même et la remplaçai avec quelque chose de mieux. Une façade, une carapace, un moyen de lui prouver que je n'étais pas qu'une poupée cassée.