001. + Son père, il l'a quasiment jamais connu, pas de figure paternelle, seulement une mère qui endossait le rôle des deux parents. Il la revoit attendre pendant des heures qu'il daigne rentrer à la maison, mais il repartait aussi sec. Sa mère, ça a longtemps été la prunelle des yeux de Lenny, il était fier d'être aussi proche d'elle, et aujourd'hui tout est différent. Depuis qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, il peine à trouver l'envie d'aller la voir dans sa maison de reps (qu'il paye un bras), si c'est pour qu'elle ne le reconnaisse pas. 002. + Son grand frère, Aaron, est carrément aux antipodes de ce que peut représenter Lenny. Il incarne la réussite en tout point. Longtemps Aaron a été un modèle pour Lenny, aujourd'hui, les deux frères ne se parlent plus. La raison ? Lenny a couché avec la femme de son frère, c'est suffisant ? 003. + Sans aucune figure d'autorité, Lenny a fait beaucoup de conneries, des belles. Aucune limites. Voler dans les magasins a été un vrai exutoire pour lui, il s'est drogué quelques années mais s'en est sorti aisément, comme tout ce qu'il fait d'ailleurs. Mister débrouille. Il se dépatouille de n'importe quelle situation avec une aisance déconcertante. 004. + Lenny a toujours aimé les femmes, il a eu sa première relation à l'âge de 14 ans et depuis ce jour, il a trouvé sa drogue. A deux doigts d'être réellement dépendant au sexe, il a des périodes plus intenses que d'autres, mais d'aussi loin qu'il se souvienne, le corps des femmes l'a toujours rendu fou. Avec le temps il a appris à affiner ses désirs, mais une jolie poitrine ou une belle paire de fesses lui fera toujours perdre la tête. 005. + Le jeune homme a toujours été dans le besoin. Son père ne lui a pas laissé grand chose, et sa mère n'a jamais rien eu, si ce n'est le chômage et les allocations pour élever ses deux garçons. Alors très jeune, Lenny a dû apprendre à se débrouiller seul, c'est comme ça qu'il a enchaîné bon nombre de petits boulots, d'équipier dans un fast food à gigolo, en passant par assistant dans un chenil et jardinier, entre autre. 006. + Passionné de musique depuis le berceau, Lenny passe son temps à battre le rythme, ne lui laissez jamais des baguettes chinoises où il frappera sur tout ce qu'il trouve pour en faire des sonorités le laissant sombrer dans une transe proche d'un concert de rock au stade de France derrière une batterie. 007. + Connard avec les filles depuis sa tendre enfance, Lenny a commencé par piquer les jouets de ces dernières à l'école, puis il a piqué les copines de ses copains, puis la femme de son frère, tout ça pour le simple plaisir de conquérir un maximum de femmes. Il ne trouve son intérêt que dans la conquête du corps, et use et abuse de ses charmes pour en séduire un maximum. Mais attention, s'il désire le corps, il ne peut pas coucher avec une fille qui n'a rien dans le cerveau. La phase de séduction est tout aussi importante que l'acte en lui-même. 008. + Lenny n'est jamais tombé amoureux, il protège son coeur comme il protège sa santé en mettant un préservatif. Voilà, il a un préservatif de coeur. 009. + Joueur invétéré, il est le meilleur de sa catégorie en matière de cap ou pas cap, d'ailleurs, il a trouvé adversaire à sa taille en la personne de Louis, son meilleur ami depuis près d'un an. A eux deux ils font la paire. Lenny s'est d'ailleurs toujours interdit de jouer à des jeux d'argent pour la simple et bonne raison qu'il aurait pu tout flamber, même ce qu'il n'avait pas. 010. + il y a un an, Lenny a jeté son dévolu sur Maya, une magnifique quinqua blindée d'oseille. Si les femmes peuvent être vénales, les hommes savent l'être tout autant. Et Lenny a vu en ce porte monnaie bien garni, une échappatoire, un moyen de payer à sa mère une maison de repos plus coûteuse, et un avenir moins difficile pour lui. Il l'a courtisée, a joué le jeune homme poli et galant, et il a réussi à avoir ce qu'il voulait, c'est à dire sa main. Le mariage a eu lieu il y a trois mois et tout se passe plutôt bien, du moins tant qu'elle n'est pas au courant des escapades de son petit poulain.

âge + on demande pas l'âge des dames   . disponiblité + un peu trop souvent. fuseau horaire + la france, pas très exotique. personnage + inventé où avez vous connu le forum + bazzart. qu'en pensez vous + puisque c'est mon DC, je pense que ça se passe de commentaires  votre mot de la fin + australopithèque

Mars 2013

Le poing est parti d’un seul coup, je n’ai jamais vu mon frère comme ça, mais le rictus au coin de mes lèvres ne fait que l’énerver encore plus. Je passe ma main sur ma mâchoire endolorie sous le coup de mon fraternel. « T’es vraiment qu’un enfoiré Leonard. » Je peine à dissimuler le sourire qui pointe sur mon visage de petit con arrogant. « T’as qu’a tenir ta femme aussi, j’y peux rien si je suis plus sexy que toi et qu’elle a craqué… » J’en rajoute une couche et il se jette sur moi mais j’esquive. Je ne sais pas qui de nous deux a le plus de force, mais j’ai certainement plus l’habitude de me battre que lui. Lui le gentil garçon, lui le mec à qui tout sourit, un boulot génial, un compte en banque bien rempli, et une femme merveilleuse. Enfin, ça c’est du passé j’imagine. Je sais pas trop pourquoi j’ai fait ça, sans doute pour lui montrer que tout n’est pas acquis, mais qui suis-je pour donner des leçons de ce type après tout ? Je sais rien faire de correct, je sais pas garder un boulot plus de six mois avant de faire une connerie et tout faire foirer. C’est mon quotidien. Tout faire foirer, tout le temps.

Janvier 2015

Je dors si profondément que je pense que je dois même ronfler, baver, j’en sais rien, mais je suis tout seul dans mon grand lit pour une fois, alors j’en profite. Mon téléphone vibre sur ma table de nuit et je ne l’entends même pas, si bien qu’il finit par chuter sur le parquet de mon appartement miteux, sans même que le bruit de fracas ne me réveille. C’est les coups violents frappés sur la porte d’entrée qui me font émerger. « Fox, ouvre la porte ou je la défonce bordel de merde ! » Mon proprio. Putain il est remonté ce con. « Y’a personne, va te faire foutre ! » Il tambourine à nouveau. « J’appelle les flics ! » Je me redresse d’un seul coup. « C’est bon j’arrive putain ! » Je grogne et sors de mon lit les cheveux ébouriffés, à poil - parce que je dors toujours à poil - et j’ouvre la porte. Il reste interdit quelques dixièmes de secondes. « Ton loyer petit con ou je te vire d’ici ! » « Mais tu peux pas me lâcher 5 minutes vieux croûton ? T’as pas autre chose à foutre, une femme à baiser ? Un gamin à qui foutre des claques j’en sais rien ? » Il perd patience et je jubile, c’est un plaisir pour moi de pousser les gens à bout, je m’en nourris. « Je te jure que j’appelle les flics. » « Je te jure que baiser un coup te ferait du bien ! » Je me tourne dos à lui et vais chercher dans ma table de nuit une enveloppe avec une liasse de billets pour payer mon loyer. Recette d’une vente de drogue, mais il est pas obligé de le savoir. Je lui file l’enveloppe et il prend le temps de compter les billets devant moi. La porte d’en face claque et je souris immédiatement, faisant un signe de main à la jeune femme qui vient de sortir de l’appartement. « Bientôt majeure ta cadette Jacky ? » Il m regarde, regarde sa fille qui traîne un peu à me mater nu, et il me flanque une claque ce qui me fait beaucoup rire. « Tu la touches tu signes ton arrêt de mort, abruti ! ». Je l’aime bien ce Jacky. « Y’a le compte chef ? » Il hoche la tête. « La prochaine fois, un jour de retard, un billet en plus. » Je lève les yeux au ciel. « Dans tes rêves papy ! » Et je lui ferme la porte au nez avant d’aller me recoucher. Faut que j’arrête de vendre de la drogue ou je vais avoir de vrais soucis, et faut que je trouve un moyen de gagner de la thune aussi facilement, les boulots pour lesquels je trime ne rapportent rien.

Octobre 2016

Je tire sur ma clope devant le bar miteux dans lequel je viens de finir mon service, et Louis ne tarde pas à en sortir à son tour pour me rejoindre. Ça va faire deux ans que je bosse ici, et Louis est arrivé y’a peu, mais faut dire qu’on s’est direct bien entendus. Aussi différents que similaires, mais dans le même délire en ce qui concerne les conneries. « J’vais démissionner. » « T’es sérieux ? Tu m’lâches ? » « J’ai trouvé un pigeon. Enfin une pigeonne. » Je ris comme un gamin qui prépare une connerie derrière l’église pendant que ses parents le croient à la messe. Le regard de mon ami m’incite à en dire plus et je pince ma clope entre mes lèvres pour sortir mon téléphone de ma poche. Je lui montre alors la photo d’une magnifique femme, qui d’ailleurs ne fait clairement pas son âge. « 50 balais mon pote, elle a un cul… » Je me mords la lèvre inférieure et nous rions tous les deux. « Mais mieux encore, c’est genre une putain de femme d’affaire, elle est à la tête d’une super grande marque de fringue, tes parents doivent la connaître d’ailleurs. » Je finis ma clope et jette le mégot dans le caniveau. « J’suis en train de lui faire tourner la tête, j’t’explique même pas. Si j’arrive à en faire ma femme, je touche le gros lot. Fini les boulots de merde, et bonjour la glande à vie ! Putain le kiff ! » Louis semble amusé de mon nouveau plan, en général, ils ne marchent pas tous, celui a a de l’envergure, et je vais tout faire pour le mener à bien.


Août 2017

« Regarde elle, elle est bonne nan ? » « Vas-y flash avec ton profil de meuf là, elle aime que les meufs t’façon. » Affalés dans le sofa hors de prix de l’appartement hors de prix dans lequel je vis désormais avec Maya depuis que nous sommes mariés, Louis et moi faisons une comparaison de nos flashs sur l’application MatchMaker. Ce con a pris un faux profil pour traquer son ex, et moi je continue de coucher avec tout ce qui a une paire de seins et un cul rebondi. Mon meilleur ami se met à rire comme un con. « Et elle, on dirait qu’elle va à la messe tous les dimanche matins, j’suis sûr c’est même pas elle qui s’est inscrit toute seule. » « Tu crois qu’elle a déjà vu le loup ? » On se marre comme des cons tous les deux et je flash son profil juste pour voir les photos et sa description. Petite fille de bonne famille qui aime le tricot et les balades dans les coquelicots, c’est plutôt ça qu’elle aurait dû marquer. Elle pue la chiantitude à plein nez. Rasoire. « Pas cap de te la faire. » Je tourne la tête vers Louis, il sait très bien que quand il dit ce mot, ‘cap’, ça me vrille le cerveau. « Quoi elle ? Arrête elle croit p'tetre que 'cunilingus' c'est le nom d'un nuage ! » Nous rions ensemble et c’est à lui d’enchérir. « T’as peur de pas y arriver ? » J’arque un sourcil. « Tu te fous de ma gueule ! Bien sûr que j’vais me la faire. Et pas qu’en missionnaire ! » Le pari est lancé. La petite Billie coincée vient d’être la source d’un pari entre mec complètement cons. L’âge mur, c’est pas pour demain.