001. + Elias, c'est un peu le caméléon du groupe. Il sourit, il fait rire, il essuie les larmes, mais cache les siennes. Il vient à la défense de l'un, puis de l'autre. Il rassemble. Il sort les poings, prend les coups. Et l'instant suivant, il enveloppe son entourage de sa chaleur, de son amour inconditionnel. Elias, c'est le papa ours surprotecteur. Un éternel grand enfant, un peu naïf. Un idéaliste fondamentalement bon, derrière ses airs de musicien fêtard et dépravé. 002. + Le surnom de papa ours lui va plutôt bien d'ailleurs, considérant la relation amour-haine qu'il entretien avec ses cheveux et tout particulièrement son rasoir. Et puis, il faut dire que la barbe, c'est sexy... 003. + Il a soufflé ses 27 bougies le 27 juin dernier. Il s'agit de son année chanceuse, soit disant. Il compte bien en profiter. 004. + Il fume comme une cheminée depuis ses 17 ans, mais déteste l'odeur de la cigarette. Ainsi, par respect pour ses colocataires, il ne fume jamais à l'intérieur. Ou presque... Il faut dire que l'hiver, ou lors des temps froids, il lui arrive de fumer en cachette dans la salle de bain ou à la fenêtre de sa chambre lorsqu'il est seul 005. + Assez facile à vivre, il a juste un peu de mal avec l'autorité. Il a toujours été très intuitif, un autodidacte dans tout. Il a ce besoin de liberté, de faire les choses à sa façon. 006. + Elias apprend l'espagnol à l'aide d'une application qu'il a installé sur son téléphone intelligent et d'un vieux dictionnaire. Il s'y est mis à l'arrivée de sa séduisante voisine de palier, sachant que ses connaissances de base acquises au lycée étaient bien loin, déjà. S'il baragouinait au départ, on arrive aisément à le comprendre aujourd'hui. 007. + Elias vient d'une famille monoparentale de deux enfants, dont il est l'aîné. Il a une sœur cadette. Il a également un demi-frère, qui n'est pas non plus, ni un demi, ni un frère à proprement parlé. Il est le fils du nouveau conjoint de sa mère. Mais, aux yeux d'Elias, il n'y a pas de demi. Ils ont grandi ensemble, ils sont de la même famille, ils sont frères et c'est tout. 008. + Il est un esprit libre. Un artiste jusqu'au bout des ongles, un passionné. Créatif, mélomane à la sensibilité à fleur de peau, il aime la musique. L'écouter, la jouer, la vivre. Composer ou interpréter. De la folk, un peu de vieux rock, en passant par le hip hop ou la house musique, il aime bien tester et faire voyager. Mélanger les genres, l'idée d’innover, de pouvoir rejoindre un plus grand auditoire. Même si sa musique lui ressemble et qu'il ne la crée que pour lui, pour s'exprimer, extérioriser la peine ou la joie, et pour le plaisir. C'est peut-être ce qui explique qu'il n'a jamais su véritablement trouver et faire sa place dans l'industrie, qu'il n'arrive pas à vivre complètement de sa musique. Il y a néanmoins toujours l'espoir qu'elle puisse toucher les autres. Optimiste rêveur. 009. + Ainsi, il cumule les petits contrats. C'est pas forcément payant, souvent il n'y a même pas de cachet, en fait. Il accepte par amour de la musique, parce qu'il aime jouer et que le public le redemande. C'est suffisamment valorisant pour qu'il accepte de jouer gratuitement, mais l'amour et la reconnaissance grandissante ne paie pas encore les factures. Et donc, Elias travaille dans un club trois soirs par semaine comme disc jockey, pour compenser. 010. + Elias se déplace en transport en commun, sauf lorsque sa vieille moto se décide à démarrer.